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{Chapitre 29} Cher cousin...

Je parlais à Albus, au beau milieu du couloir lorsqu'une petite exclamation de surprise venant de derrière moi me surprit.

La source de cette fameuse exclamation de surprise n'était autre qu'un groupe de troisième année, toutes des filles, qui nous observaient avec attention. L'une d'elle avait laissé échapper un cri aigu et étouffé. 

- Je pense qu'elles en pincent pour toi, Al'. 

Néanmoins, mon ami me détrompa bien vite. 

- Non. Personne ne t'as parlé des rumeurs ? 

Un minuscule sourire apparut sur mes lèvres. Si j'avais bien retenu une chose de l'éducation rigide que j'avais reçu, c'était ça: ne jamais écouter les rumeurs. 

- Oh. Et bien, il paraît que... 

Il passa sa main dans ses cheveux, son teint habituellement pâle ayant pris une couleur quelque peu... rougeâtre. 

- Que Léo Thomas aimerait bien te connaître un peu mieux. Si tu vois ce que je veux dire... ajouta t-il, les yeux rivés vers le sol. 

Un rire s'échappa d'entre mes lèvres avant que je ne puisse le retenir. 

- Vraiment ? 

Il hocha la tête, m'observant avec un air curieux. 

- C'est vrai qu'on en parle jamais, mais du coup... Tu... Tu apprécies particulièrement quelqu'un, en ce moment ?

J'allais lui mentir encore une fois. Pourtant, au fond de mon esprit, je savais que c'était pour le moment la meilleure des choses à faire. Le souvenir de son baiser, ce jour-là, dans ce grenier insalubre, était toujours gravé dans ma mémoire. Heureusement qu'il ne s'en souvenait pas, j'aurais sinon eu du mal à garder mon amitié avec lui intacte. 

Alors, dans ce cas là, mieux valait pour moi un demi mensonge plutôt que la vérité.

- Oui, disons que quelqu'un m'intéresse particulièrement... 

Il m'observa quelques secondes avant de poser une nouvelle question.

- Oh. Et, je peux savoir qui ? 

Je secouai la tête de droite à gauche, un sourire énigmatique ornant mes lèvres. 

- Non. C'est un secret ! lançai-je ne me retournant et en lui adressant un clin d'oeil.

Son regard surpris à cet instant valait tous les mensonges du monde.

.   .   .

- Tu sais que Noël approche, Anastasia ? 

J'haussai un sourcil en face de Rose qui me contemplait, son sourire habituel plaqué sur les lèvres. Quant à moi, je portai à nouveau ma tasse de thé à mes lèvres. 

- Tu sais, cette fête célébrée par le commun des mortels le 24 et 25 Décembre ? 

Scorpius lui jeta un regard à la fois amoureux et amusé, avant de porter son attention sur moi. 

- Tu penses rester ici ? 

Je ne savais pas quoi faire. Une chose était sûre, je n'allais pas retourner chez ma mère durant les vacances, mais une part de moi ne voulait pas non plus rester seule dans ce château obscur.

- 'Sais pas. 

Une idée germait à toute vitesse dans mon esprit. Certes, au yeux du monde, la seule personne qu'il me restait était ma mère, mais... 

Mais Alek était toujours là. 

Une petite écriture de lettre s'impose, il me semble.

.   .   .

J'avais cours de Botanique dans à peine une demi-heure, alors il fallait que je fasse vite. 

Cher Alek,

Oui, je sais, ça fait longtemps. La dernière fois que j'ai voulu te voir, à Trasphat, tu étais malade. Ensuite... Tu sais ce qu'il s'est passé ensuite. 

J'espère que tu vas bien et que Drumstrang ne t'épuise pas trop. D'après ce que tu m'as raconté, l'enseignement là-bas est quelque peu éreintant. Vraiment, j'aimerais avoir pu te revoir avant que tu ne partes.

J'ai eu une petite conversation avec ton père lorsque j'ai voulu te rendre visite, et il savait déjà qui j'étais. Je me demandai donc si tu pouvais... m'héberger durant les vacances de noël. 

Je sais bien que ça ne se fait pas de demander, mais ton père avait parlé des vacances et j'aimerais éviter de voir ma mère un maximum. 

J'espère que l'on se reverra bientôt,

Anastasia. 

PS: J'espère que tu es toujours assez patient pour m'écouter, parce que j'ai tout un tas de choses à te raconter !

Je jetai un coup d'oeil à ma montre, avant de reposer ma plume sur la table et de récupérer toutes mes affaires. 

Il fallait que j'aille en cours maintenant, sinon, j'allais être en retard. 

Et, comme d'habitude, je détestais être en retard.

.   .   .

- Miss Rogue ? 

Le professeur Londubat me rattrapa à la sortie de sa salle de cours. 

- J'ai besoin que vous m'aidiez à rempoter les Herbyphobes que nous avons étudié aujourd'hui. Il ne peuvent pas être manipulés à l'aide de la magie, et il me semble que cette, disons... tâche, vous permettrait de rattraper vos quelques minutes de retard.

J'acquiesçai rapidement avant de me diriger vers le plan de travail sur lequel étaient disposés tous les plants et tous les pots.

- Retroussez vos manches. Les Herbyphobes réagissent très mal à tout ce qui est de l'ordre du tissu. Il préfèrent la peau humaine ou encore le cuir des animaux. 

Cette consigne me posait problème, mais je n'avais pas d'échappatoire possible. Alors je profitai du fait qu'il aille chercher des ustensiles dans la serre vacante pour retrousser le tout discrètement et pour immédiatement me mettre au travail. 

- Ces petits plants seront matures dans quelques semaines. Pour le moment, leurs sortes de tentacules ne sont pas venimeuses, ma-

Il s'arrêta immédiatement, les yeux écarquillés et la bouche entrouverte. 

Pour ma part, je fermai les yeux, les serrant le plus possible. J'avais envie d'occulter totaement la réalité. 

- De... D'où viennent toutes ces... cicatrices ? 

Il semblait apeuré. 

- Miss Rogue. Il me semble vous avoir posé une question. 

Il avait cette fois ci pris un ton plus dur. 

- Est-ce que quelqu'un vous fait ça ? 

Je savais qu'il ne fallait pas que je laisse cette petite larme couler sur ma joue. Pourtant, cette fois-là, c'était plus fort que moi. 

- Si vous ne voulez pas répondre, dit-il en me tendant un mouchoir, je serai obligé d'interroger vos camarades sur le sujet. 

Il me prit par l'épaule et me remit sur mes deux pieds. 

- Lors de votre première année, Mr.Potter avait laissé entendre que votre mère était la cause de l'une de vos crises de panique. Et même qu'elle vous battait. 

Je pinçai mes lèvres, avant de fermer les yeux un instant. 

- Très bien. Sachez que je fais ce que je pense meilleur pour vous. Il est temps pour vous de rendre une visite au professeur McGonagall. Ça commençait à faire longtemps, il me semble ? 

Un sourire apparut sur mes lèvres, bien vite chassé par le goût des larmes. 

Sois forte.

.   .   .

A.













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