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{Chapitre} 24 Au revoir

Je me tenais devant la dalle de pierre, vidée de toute émotion. 

Ces dernières semaines, j'avais tellement ressenti qu'aujourd'hui, rien ne m'atteignait plus.

Peut-être que c'était comme ça que mon père se sentait après avoir découvert que Lily Evans allait devenir Lily Potter. 

Ravagé par le tumulte intérieur, consumé par ses propres émotions pour au final ne laisser qu'un vide atroce et dévorant.

Il faisait relativement beau, aujourd'hui. Pas ensoleillé, pas nuageux, mais pas non plus couvert ou brumeux. 

J'aurais préféré qu'il pleuve. 

Ça aurait sûrement été plus agréable. 

Plus adapté aux circonstances, également.

Je tournais encore et encore la lettre entre mes mains, sans pour autant être dévorée par l'envie de la relire. 

Il y avait à peine moins de trois semaines, recevoir une lettre de James m'aurait sans aucun doute arraché un sourire. 

Les Potter n'étaient toujours pas revenus de New-York et personne ne les avait mis au courant de la mort de la chauve souris des cachots, plus communément nommée Severus Rogue.

Alors la dernière phrase de cette lettre m'avait pratiquement mise à genoux. Quasiment achevée. 

Passe le bonjour à ton père, d'ailleurs !

Un ricanement sortit d'entre mes lèvres, rapidement suivi d'un long, très long soupir. 

J'aurais sûrement du envoyer une lettre. Une seule ligne pour dire "Il est mort". 

C'était au dessus de mes forces. 

Je n'avais plus la force de rien, de toute façon.

.  .  .

- Tes cartons sont prêts ? 

Regulus avait l'air fatigué. Même si son amitié avec Severus Rogue était terminée depuis bien longtemps, ça faisait tout de même mal. Enfin, je le supposais. 

- Oui. Il... Je vais aller chercher quelque chose d'autre. 

Je sortis de la pièce avant de soupirer lourdement, puis de pousser la porte de la deuxième chambre de cette maison. 

Si un désordre épouvantable régnait dans le laboratoire de mon père, sa chambre était dans un désordre plus épouvantable encore. 

Des feuilles de calcul étaient éparpillées sur le sol, et des fioles vides se trouvaient littéralement partout. Sauf que ce qui m'intéressait se trouvait dans le premier tiroir de sa commode. 

J'ouvris lentement le meuble de rangement et pris l'objet de ma convoitise entre mes mains. Sa montre. Une montre parfaitement ronde, avec un bracelet de cuir. J'avais joué avec elle lorsque j'étais toute petite. Il était entré dans une colère noire. 

Un petit sourire étira mes lèvres. 

Maintenant, ça faisait partie de mes bons souvenirs. 

Je serrai l'objet dans ma main, le regard rivé sur les aiguilles qui continuaient de bouger. 

Tic, Tac. 

Sans que je puisse les retenir, les larmes coulaient ur mes joues.

Elles continuaient de s'écouler. 

Tic, Tac. Tic Tac.

Le temps avant l'Après est compté.

.  .  .

- Ta mère est en voyage en ce moment. Elle ne rentrera pas avant les vacances de Noël. Si ça te gêne, je m'arrangerai pour que tu n'aies pas à rentrer à la maison avant cet été. Et puis... On verra pour la suite, d'accord ? 

Je jouais distraitement avec la nourriture dans mon assiette.

- Tu veux qu'on aille voir ta chambre ? Tu verras, même si ce n'est pas le grand luxe, ça fera largement l'affaire. Tu pourras ranger tous tes cartons dans les placards, lança t-il en me poussant dans le dos. 

Les couloirs de l'appartement craquaient, mais ça ne me dérangeait pas. C'était même plutôt rassurant, comme bruit. 

Il poussa une porte en bois et me laissa entre dans une autre pièce peu décorée et peu accueillante. Un bureau était placé dans un coin, près de la fenêtre, et une coiffeuse se trouvait dans l'angle opposé, juste à côté du lit. 

- Installe toi comme tu veux. Bonne nuit. 

Alors que mon oncle allait partir, j'attrapai la main de Regulus qui s'arrêta directement de marcher. 

- Anasta-

Je le pris dans mes bras. Simplement. 

Ma tête arrivait jusqu'à son épaule, à présent. 

Il referma les bras sur moi, avant de me lâcher. 

- Il faudra le temps qu'il faut Anastasia. Et un jour, tu verras, tu seras capable de lui dire au revoir. Le temps te l'apprendra.

.  .  .

J'étais assise devant ma coiffeuse, et je jouais avec la paire de ciseaux que j'avais trouvé dans un tiroir. 

C'étaient de grands ciseaux de coiffure, et ils tombaient bien, j'avais besoin de changement. 

J'avais hâte de retourner à Poudlard. Dans le miroir, je voyais le carnet de Nagini posé sur mon lit. Il fallait que je m'occupe de ça. 

Une mèche. 

Je pensai encore une fois à la lettre de James, dans laquelle il m'avait raconté être de retour pour la rentrée. 

Deux mèches. 

Les personnes dont j'avais besoin n'étaient pas près de moi en ce moment. 

Trois mèches. 

Scorpius devait être au courant, mais il n'avait rien envoyé. 

Quatre mèches. 

J'avais pensé à reprendre ma lame, une fois encore. Mais je ne l'avais pas fait. 

Cinq mèches. 

Je devais retrouver celui qui avait fait ça. 

Six mèches. 

En effet, le loup-garou n'avait pour le moment pas été identifié. 

Sept mèches. 

Un mystère de plus à ajouter à cette longue liste. 

Huit mèches.

J'avais tellement de choses à régler, l'année prochaine. 

Neuf mèches. 

Ma cinquième année à Poudlard.

Dix mèches. 

Les BUSES. 

J'avais l'impression d'être légère, d'un seul coup. 

Ça me faisait une sorte de carré plongeant, c'était joli. 

Ça faisait du bien.

.  .  .

Plus tard dans la soirée, lorsque je rangeais mes livres sur une étagère, le livre de Minkus attira mon attention. J'avais envie de lire. 

Quelque chose me poussait à l'ouvrir.

- Non, ma vieille. C'est pas une bonne idée, murmurai-je en secouant la tête et en le reposant sur  le meuble. 

Je devais encore attendre.

Je revins vers ma valise, et je commençai à déplier mes vêtements, lorsque quelque chose roula sur le sol. 

Une petite fiole. 

Remplie d'un liquide doré. 

Liquide qui ressemblait fortement à celui que mon père m'avait présenté ce soir maudit.

Liquide précieux qui était le fruit de nombreuses années de travail.

Ce fameux vaccin contre la lycanthropie.

Ce fameux vaccin que je n'avais aucun souvenir d'avoir mis dans ma valise.

.  .  .

Bon, ce chapitre était un peu nul, mais je voulais me focaliser sur Anastasia et ce qu'elle ressentait, parce que ça va permettre d'expliquer certains changements futurs.

J'espère que c'était pas trop chiant à lire et je vous dis à bientôt !

A.

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