{Chapitre 18} Lecture Nocturne Et Dispute ✔️
Je me suis réveillée en sursaut. Tu sais, cher journal, comme si tu tombais dans ton sommeil et que ton matelas était dur comme du béton. Tu mets toujours quelques secondes à réaliser où tu peux bien te trouver, et tu essayes de te rendormir sans y parvenir. Je me suis levée, et une force invisible, imprévisible, et je me suis retrouvée devant ma valise avant d'avoir eu le temps de réaliser ce que je faisais. J'ai pris le journal qui m'intriguait depuis quelques semaines, celui de Nagini. Et je me suis plongée dans la lecture, au point d'en oublier la notion du temps.
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( TOUTE LA PARTIE QUI VA SUIVRE EST UN "FLASH-BACK" DE LA VIE DE NAGINI, PAS DE CELLE D'ANASTASIA. RISQUE DE SPOIL SI VOUS N'AVEZ PAS VU LES CRIMES DE GRINDELWALD. )
Croyance. Aurelius. Je ne savais même plus comment appeler cet homme. Il m'avait trahie. Il m'avait aidé à me sortir de ce spectacle ambulant, là où Mr. Denizee me gardait prisonnière pour ses petits numéros depuis des années. De longues et amères années. Il me gardait comme le clou de son spectacle. Une Maledictus. Voilà la seule raison de mon malheur. Une malédiction lancée par Cygnus Black. Qu'importe le temps qui pourra bien passer, j'allais leur ferait payer. À l'un de ses descendants. N'importe lequel.
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J'ai refermé en vitesse le journal. Cela faisait plusieurs heures que je lisais. Et cette dernière phrase avait achevé de me faire peur. Si cette femme avait uns descendante ou un descendant, elle ou bien n'importe quel membre pouvait risquer de se venger. Pourquoi diable Norbert Dragonneau m'avait donné ce journal ? Je ne le savais pas, et quelque chose me disait que je ne le saurais pas avant longtemps. Ma tête devient lourde, cher journal, alors, je vais essayer de dormir encore un peu.
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PVD de Rose Weasley :
Je me suis réveillée lorsque j'ai entendu un petit bruit retentir dans la chambre. J'étais visiblement la première levée, et quand j'ai regardé la réveil moldu que mon grand père m'avait offert, j'ai vu qu'il était seulement 6 heures du matin.
J'ai entendu une deuxième fois un cri, mais cette fois un petit peu plus fort. J'ai entendu Lily grommeler en mettant son oreiller sur sa tête, et j'ai commencé de chercher la source de ce dérangement, qui n'était autre que le lit d'Anastasia. Elle bougeait beaucoup, et je n'avais aucun doute que si je ne l'avais pas tenue plaquee sur son lit, elle en serait tombée. Elle disait aussi des syllabes, comment pour dire une phrase qui n'arrivait pas à sortir. Je me suis approchée, et j'ai commencé à la secouer en l'appelant, pour qu'elle se réveille. Quand la plus grande d'entre nous, Victoire, s'est réveillée et m'a trouvée en train de secouer Anastasia qui ne voulait pas se réveiller de plus en plus fort, elle a réagi comme n'importe laquelle de nous aurait dû le faire depuis longtemps.
- Rose, lâche la, tu n'arranges rien. Vas chercher un adulte, je m'occupe d'elle.
J'ai couru jusqu'à la salle à manger, dans un état de stress assez avancé. Je suis arrivée toute essoufflée, et tous les adultes présents dans la pièce m'ont regardé comme si je sortais de nulle part.
- Que nous vaut ce jogging matinal, Rose ? m'a demandé Ted en rigolant.
- Anastasia fait un cauchemar, mais ça fait cinq minutes qu'on essaye de la réveiller, mais on n'y arrive pas.
Ginny s'est levée comme si elle avait été montée sur un ressort et a monté les escaliers quatre à quatre, suivie d'Harry. Elle a jeté un rapide coup d'œil à Anastasia qui était toujours dans le même état. Elle est allée en quatrième vitesse dans la salle de bain chercher un verre d'eau, en laissant un Albus et un Fred totalement perdus dans le couloir, là où il semblait y avoir un véritable rassemblement de famille.
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Retour au PVD de Anastasia :
Un liquide froid m'a réveillé en vitesse, et, je dois bien le dire, assez brutalement.
- Flippant.
Ginerva Weasley venait de parler, et au verre qu'elle tenait dans sa main, j'en ai déduit qu'elle était la source de mon réveil.
- Tu n'as pas de fièvre pourtant... Tu te sens bien ?
Elle a agité ses doigts devant mon visage, l'air inquiète. J'ai senti une voix, qui n'était pas la mienne franchir mes lèvres, se frayant un chemin à travers mes barrières, touchant au plus profond de mon âme, là où ça faisait le plus mal. Mes souvenirs
- 11. I hope it hurts like hell
J'ai enfin semblé reprendre le contrôle de mes facultés mentales, et Mrs. Potter a froncé les sourcils.
- Pardon ? Je n'ai pas bien entendu, je suis désolée.
- Oh, non, ne vous inquiétez pas, madame, ce n'est rien. J'ai juste fait un cauchemar.
C'était beaucoup plus grave que cela ne le paraissait.
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- Alors, enfin ! Notre revenante se décide à descendre nous dire bonjour.
Charlie, l'un des nombreux oncles de mes deux amis venait de parler.
- Alors, Ana'? On fait des cauchemars ? lança Albus, en se moquant particulièrement de moi.
- À ta place, je ne parlerais pas trop, Al'. Je te rappelle que Scorpius Malfoy est mon ami et aussi ton voisin de chambre. Et il paraît aussi je tu parles dans ton sommeil... rétorquais-je, en provoquant un fou rire général.
Fred avait la tête de quelqu'un de totalement émerveillé, comme si il se trouvait devant deux spécimens particulièrement rares de je ne sais quelle créature peuplant ce monde.
- J'ai toujours rêvé de voir deux serpents se lancer leurs petites piques si bien placées... Et c'est la chose la plus drôle que j'ai vu depuis longtemps.
Je me suis laissé deux secondes, le temps de chercher une bonne réponse à cette petite moquerie.
- Fais attention Fred... Le serpent peut cracher son venin, aussi.
Il avait la tête de quelqu'un qui avait mal avalé son jus de citrouille. Ce fut au tour de James de rire.
- Bah alors, Fred , je croyais que tu te vantais d'avoir la meilleure répartie de tout Poudlard. On t'a jeté le sort du bloclang ?
- Bon OK, j'abandonne. Personne ne pourra jamais la battre.
- Je sais, Fred, je sais...
Le petit sourire en coin que j'avais lâché à ce moment là me poursuivit tout le reste de la matinée.
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- Les enfants, descendez ! J'ai une super surprise pour vous !
Nous sommes avons tous dévalé les escaliers le plus rapidement possible, moi en dernier car je connaissais bien la façon dont les adultes utilisaient cette phrase. Tu ne sais pas, cher journal ? Comme un simple appât. Ma théorie fut vite confirmée par un petit chuchotement qu' Hermione laissa échapper.
- Je t'avais dit que ça marcherait, Ginny.
La femme aux cheveux les plus roux que je n'avais jamais vu à gromellé quelque chose qui ressemblait vaguement à un "miss-je-sais-tout", et à croisé ses bras sur sa poitrine.
- Vous êtes prêts ?
Ils ont tous hoché de la tête, et ils avaient tous l'air d'y croire dur comme fer.
- Si vous faites vos devoirs de vacances, on appelle les Joy, les Dragonneau et les Londubat, et vous pourrez faire une partie de Quidditch.
Nous avons tout traîné les pieds. En vérité, je ronchonnais juste pour la forme. J'adorais faire mes devoirs de vacances.
- On commence par quoi ? La métamorphose ?
- Déjà fait.
J'avais lâché cette petite phrase d'un ton nonchalant, et Albus m'a regardé, les yeux ronds.
- Bah quoi, me regardes pas comme ça, on a le temps de faire beaucoup de choses durant un voyage de 5 heures. Enfin, sauf si on passe sa vie à dormir contre la vitre...
Le père de Rose s'est approché de la table et a posé une main sur le dossier de ma chaise.
- J'adore cette gamine.
Tout le monde a rigolé, sauf Albus, qui était un peu vexé.
- As-tu fait ton travail de Défense contre les forces du mal, jeune fille? me lança mon professeur.
J'ai grommellé. Je détestais le sujet de ce devoir, mais je l'avais tout de même déjà fait.
- Oui.
- Alors, qu'en as-tu pensé ? Les règles à respecter se sont-elles bien imprimées dans ton esprit? J'espère que ton ami Scorpius comprendra cette petite allusion lui aussi...
- Vous nous avez vus, mais vous n'avez rien fait. Pourquoi ?
Un petit désabusé est apparu sur son visage.
- Vous aviez l'air tellement sérieux, tous les deux, que je me suis dit que vous punir alors que vous sembliez avoir fait quelque chose de bien serait injuste. Surtout si vous aviez déjà l'air si démoralisés après l'avoir fait que ça aurait été un peu trop méchant de vous accabler encore plus. Mais j'espère que ça ne se reproduira pas.
Albus avait l'air totalement perdu.
- Vous avez fait quoi sans moi ? Je pensais qu'on était amis, mais je ne fais jamais partie de vos petits plans! Je suis sur que Scorpius sait beaucoup de choses sur toi que j'ignore et que ça va également dans l'autre sens ! Ça m' énerve !
Il a ramassé ses affaires et s'est enfermé dans sa chambre.
- Vous inquiétez pas, je lui laisse 10 minutes pour se calmer et je monte le voir.
Mr. Potter a haussé un sourcil alors que je grommelais l'idée qui me passait par la tête depuis quelque temps.
- Ils se ressemblent bien plus qu'ils ne voudrons jamais l'avouer...
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J'ai monté avec la lenteur d'un escargot les marches menant au dernier étage, soit la chambre des garçons dans laquelle Albus était enfermé depuis 10 bonnes minutes. J'ai poussé la porte et me suis laissée tomber à côté d'un Albus qui avait l'air assez démoralisé.
- Je suis désolée.
C'était sorti tout seul. En ce moment même, j'avais envie de me tuer moi-même. Je détestais être désolée.
- Ne t'excuses pas. C'est moi qui suis pathétique. Plus je reste là, plus je me demande pourquoi j'ai réagi comme ça.
Il avait le regard fuyant.
- Bon. Comme tu as pu le remarquer, j'ai toujours un but dans la vie, et je ne dis Jamais quelque chose sans raison.
On s'est regardés dans les yeux pendant de longues secondes. Ce regard voulait dire beaucoup de choses implicites, mais on ne voulait tout simplement pas chercher à les comprendre. On se contemplait. Et on se comprenait.
- On fait un tour à tour. Je te poses une question, tu me réponds et c'est à ton tour de m'en poser une. Ça te va ?
Il m'a regardé, un sourire éclatant illuminant son visage.
- Ça me va parfaitement bien, à t-il répondu alors qu'il me serrait la main, passant une sorte d'accord implicite entre nous deux.
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