{Chapitre 14} Cours Avancés ✔️
- Miss Blanc, pouvez- vous rester s'il vous plaît ?
Le professeur Slughorn avait dit cette petite phrase, l'air excessivement sérieux, alors que je m'apprêtais à passer la porte.
- On m'a raconté votre petit passage à l'infirmerie. Tout va bien ?
- Oui, oui. Ne vous inquiétez pas pour moi.
Les derniers élèves étaient sortis.
- Ce n'était effectivement pas ce dont je voulais vous parler. Voyez vous, vous faites parti des quelques élèves vraiment doués qu'il m'aie été donné de voir durant le carrière. Je fais à certains autres élèves un cours particulier, le samedi matin, dans cette salle.
J'aquiescai, ayant compris où il voulait en venir.
- J'aimerais que vous y assitiez. Mais, je tiens à vous prévenir. Vous serez la seule première année. Je n'accepte à ce cours, d'habitude, seulement les élèves de 7 ème année. Je vous ai bien observée. Vous survolez largement le niveau.
Je pesait le pour et le contre. Ce serait cool de pouvoir aider mon père à faire certaines de ses Potions si j'avais à peu près le niveau.
- D'accord, professeur.
- Bien. Je vous laisse aller vous reposer. Et, n'oubliez pas : samedi à 10 heures et demie, dans cette salle.
Je sortis de la salle, tout contente.
. . .
- À votre avis, qu'est ce qu'on a encore fait ? demanda Scorpius, inquiet.
Nous marchions dans le dédale de couloirs, menés par le professeur Lovegood. Nous étions tous stressés par le comportement de notre professeure de sortilèges, qui était venue nous chercher en cours d'histoire de la magie. On n'allait pas s'en plaindre : moins on voyait Binns, mieux on se portait.
- Potter, Malfoy et Weasley, entrez maintenant dans le bureau. Miss Blanc, attendez dehors pour l'instant.
Bière au beurre, lança-t elle tout naturellement, permettant au griffon de pivoter.
Albus me lança un petit regard d'encouragement et je lui répondis par un sourire. Après une bonne demi-heure qui me parut la plus longue de ma vie, laissant apparaître le professeur Lupin qui s'adressa d'abord à mes amis, qui le précédaient.
- Rentrez tous les trois en cours. Miss, veuillez me suivre.
Je montais les marches des escaliers, tout en me disant que ça commençait à faire beaucoup. C'était déjà la deuxième fois dans un seul trimestre que me retrouvais dans ce bureau, alors que bon nombre de septième années n'y avaient jamais mis les pieds.
- Ah, miss Rogue, nous n'attendons plus que vous. Asseyez vous.
Je commençais à m'exécuter, mais je me figeai alors que j'avais quasiment les fesses sur la chaise.
- Comment m'avez-vous appellé ?
- Anastasia Rogue. Pourquoi ? Ferais-je une erreur ? Ou allez-vous continuer à nous mentir effrontément ?
Ses yeux me passaient au rayon X, scrutant chaque petite parcelle de la peau de mon visage.
- Inutile de lui faire peur, professeur. Soit-elle n'est pas au courant de son identité véritable, soit elle ne s'attendait pas à ce que l'on découvre son identité de sitôt.
La femme qui avait parlé possédait des cheveux d'un roux flamboyant. C'est alors que j'ai commencé à poser mon regard sur la pièce qui m'entourait. Ou plus précisément ses occupants. Un homme roux, une femme que j'indentifiai comme la ministre de la magie se tenaient dans le coin gauche de la pièce. Un homme qui était le clone de Scorpius était isolé, dans le coin opposé.
- Bien, miss. Vous allez répondre à toutes mes questions. Et répondre franchement.
J'hochai de la tête.
- Dites-moi nom complet.
- Anastasia Cassiopée Bellatrix Rogue.
J'ai entendu un petit gémissement, qui venait de la mère de Rose.
- L'indentité de vos deux parents ?
- Catherine Blanc et Severus Rogue.
Désolé ma chère Mcgonagall, mais certaines vérités n'étaient pas prêtes à êtres dites.
- Savez-vous quoi que ce soit au sujet de Severus Rogue ?
- Cela dépend de qui vous êtes. Je ne peux parler de ce que je sais seulement si vous êtes Lily Evans, Dumbledore ou Drago Malfoy. Et je sais qu'il est dans cette pièce.
L'homme qui ressemblait à Scorpius s'est approché.
- J'ai une seule question pour toi. Severus Rogue est-il toujours vivant ?
- D'abord, dites à votre ami Harry Potter d'arrêter de se cacher. Je déteste les petites bêtes qui se dissimulent dans les coins sombres.
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