{Bonus} PDV Albus ✔️
Elle avait l'air sacrément secoué quand elle a semblé revenir à la réalité, son bras s'est relevé et son projectile a atteint sa cible sans problème.
- Les enfants, venez manger !
Ma grand mère avait ouvert la porte piyr bous laisser rentrer à l'intérieur. Anastasia est restée quelques instants de plus dehors, et, lorsqu'elle s'est retournée, j'aurais juré avoir vu une petite larme couler sur sa joue.
. . .
Je lisais tranquillement mon livre, avec le traditionnel pull en laine des Weasley sur le dos. Oui, j'ai dit tranquillement et Weasley dans la même phrase. Non, je ne suis pas en train de devenir fou, je me cache seulement dans la seule pièce de cette maison où personne n'oserait venir me déranger : l'entrepôt de mon grand père. A part lui, Hermione ou bien Harry, personne ne s'y risquerait. Beaucoup semblent penser qu'un trop plein d'objets moldus pourrait leur enlever la magie, et rares sont les membres de famille qui sont restés plus de 15 minutes dans cette pièce.
- Qu'est-ce que tu lis ?
J'ai relevé la tête de mon livre pour voir Anastasia qui me dévisageait.
- Un livre moldu qu'Hermione m'a offert.
Elle s'est laissé tomber à côté de moi. Enfin, lorsque l'on parlait d'Anastasia, se laisser tomber était un bien grand mot Elle possédait une grâce naturelle qu'elle maîtrisait si bien que n'importe quel mouvement qu'elle faisait semblait être figé dans le temps.
- Ça raconte quoi ?
Je me suis arraché à ma contemplation pour lui répondre.
- C'est l'histoire d'une moldue qui est née du mauvais côté. Chez les méchants, si tu préfères. Sauf qu'elle et son frère sont les seuls membres de sa famille à être un peu différents, du coup ils s'enfuient, rencontrent des gens et essaient de retrouver un vieux livre qui leur permettrait de mettre fin à la guerre. Ah, oui, et ils ont aussi des pouvoirs magiques !
- Tu l'as déjà lu, non ?
Je l'ai regardée, interloqué.
- Ne me regardes pas comme ça. J'ai bien vu ta tête et ton petit soupir quand tu as ferme ton livre hier soir. Que se passe t-il de si déprimant à la fin ?
J'avais beaucoup cette histoire, et ça me faisait toujours un peu déprimer de raconter la fin.
- L'héroïne meurt, tuée par son propre pouvoir.
J'ai cru entendre un soupir, et le silence est revenu dans la pièce.
- Bon, je vais te laisser. James m'appelle pour prendre sa revanche aux échecs.
En effet, le nom d'Anastasia retentissant dans toute la maison.
- Fais pas cette tête là ! Je sais que la fin de l'histoire est triste, mais ça ne vaut pas la peine de se déprimer. Au moins, on est toujours vivants nous !
J'avais essayé de glisser tout l'humour que pouvais dans cette phrase, mais quelque chose me disait que la vie ne serait pour nous pas toujours tranquille. Elle s'est levée, et j'ai eu tout mon temps pour la voir s'étirer. Ses longs cheveux noirs légèrement emmêlés, son nez légèrement rouge à cause du froid et ses mains triturant le collier que son père lui avait offert à Noël. Alors qu'elle allait passer la porte, elle s'est retournée et j'ai senti ses deux yeux couleur saphir se river aux miens.
- Je ne me sens pas vivante, Albus. Je pense que je suis morte à l'intérieur.
Elle est partie, me laissant, seul, essayant de comprendre les paroles sybillines qu'elle venait de m' adresser.
. . .
Le reste de ces vacances était passé tellement vite que j'avais l'impression que je n'avais quasiment pas vu Anastasia. Enfin, tout est relatif: je l'avais vue tous les jours et on avait même fait du Quidditch et beaucoup parlé ensemble. Anastasia était le genre de personne que j'appréciais particulièrement. Le silence ne l'a dérangeait pas. Elle n'était pas trop bavarde, assez réservée et n'était pas le genre de personne qui volpirtait des ragots à tout va. Bref, je l'appréciais comme une sœur et je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir envie de la protéger, quoi qu'il arrive.
- Al', tu viens ?
Je me suis retournée vers Anastasia, Hugo, Rose, Fred et James qui voulaient qu'on fasse un dernier tour dans la forêt à côté de la maison.
Les voir alignés, souriants avec leurs bottes en caoutchouc et leurs manteaux imperméabilisés par un sortilège ma fit sourire.
- J'arrive, répondis-je, heureux.
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