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ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 1 𝐽𝑢𝑛𝑔𝑘𝑜𝑜𝑘





Au cœur de la cour, il se tenait là, sous le doux murmure du vent qui jouait avec ses cheveux. Sa main, légère comme un frisson, caressait ses mèches sombres et bouclées, comme si chaque mouvement était une promesse murmurée à la nature. À ses côtés, son ami se perdait dans des mots inaudibles, tandis que lui semblait flotter dans un océan de ses propres pensées, des lunettes de soleil posées sur le nez, comme un bouclier contre le monde extérieur.

Je ne pouvais détacher mon regard de cette scène parfaite. Ses doigts, fins et délicats, parcouraient ses boucles sous les rayons chauds du soleil, créant autour de lui une aura de lumière presque surnaturelle. Puis, d'un geste naturel, il attrapa un élastique, probablement glissé autour de son poignet, et rassembla ses cheveux en une queue de cheval qui alliait finesse et précision. Quelques brins capricieux s'échappèrent, effleurant son visage avec une tendresse infinie, ajoutant à son charme irrésistible.

En cet instant, je me laissais envelopper par sa beauté, complètement absorbé par la magie qui émanait de lui. Sa peau hâlée semblait immaculée, lisse comme la soie, et je me surprenais à rêver de la frôler, juste pour ressentir cette douceur sous mes doigts.

De loin, je restais en observation, attendant avec impatience un sourire qu'il offrirait à son ami, ce moment éphémère et complice qui faisait chavirer mon cœur. Et quand, enfin, une fossette se dessina sur sa joue gauche, mon cœur s'emballa, battant la chamade au rythme de mes émotions. Je ne pouvais détourner les yeux de lui, subjugué par la grâce de son corps et la légèreté de ses gestes.

Puis, une fille s'approcha et, dans un éclat de lumière, il lui adressa un sourire éblouissant. C'était celui-là même qui hantait mes nuits, peuplées de conversations imaginaires et de rêves partagés. En lui, tout m'attirait de manière obsessionnelle. Même ses gestes, simplement quotidiens, semaient en moi les graines d'un désir grandissant. Quand il riait, c'était comme si chaque éclat résonnait en moi, créant une mélodie que je ne pouvais ignorer. Je me demandais ce que cet ami, Minho, avait pu dire pour arracher un tel éclat de rire à son âme. Je le remerciais tout en ressentant une pointe d'envie sourde, conscient que ce rire, banal aux oreilles de tant, avait le pouvoir d'éveiller en moi une tempête de papillons virevoltant doucement dans mon ventre.

Je suis Jeon Jungkook, et bien que cela demeure un secret que je ne dirai jamais, je suis en crush sur Kim Taehyung, comme tant d'autres dans lycée. Cet homme, d'une beauté enivrante, naviguait dans un monde de popularité, entouré d'admirateurs inconditionnels. J'étais fou de lui, mais notre amour était une chimère. Nous n'étions pas les héros d'un conte de fées, où le benêt conquiert toujours le cœur de son prince après mille péripéties. Non, notre réalité était bien plus cruelle.

Dans cette triste vérité, Taehyung ne m'avait jamais vu, et nos chemins ne s'étaient jamais croisés par hasard dans un café accueillant, comme je l'avais tant espéré. J'aurais tant voulu qu'il me cherche, qu'il me trouve, que nos regards se croisent enfin, laissant place à une connexion magique. Dans cette idéalisation, nous aurions vécu un roman de joie éternelle.

Mais cette histoire d'amour n'existait pas. À la place, j'avais succombé à une admiration silencieuse pour un garçon qui m'ignorait. Ce garçon, inaccessible, vivait dans un monde à part, nos vies s'étiraient comme deux lignes parallèles, toujours éloignées. Taehyung, tel un astre flamboyant, attirait tous les regards grâce à sa beauté insaisissable, même son tempérament difficile ne faisait qu'ajouter à son mystère. Ses disputes fréquentes et ses renvois scolaires faisaient de lui une énigme fascinante, alors que moi, je brillais dans un autre registre, ancré dans l'excellence académique et le respect de mes pairs, en tant que représentant de la promotion.

« Pourquoi sont-ils tous à ses pieds ? Je ne peux pas nier sa beauté, bien sûr, mais quand même... Ce garçon n'a vraiment rien dans la tête », s'interrogea mon ami Yoongi, une question qui résonnait en écho dans mes pensées.


Je poussai un soupir, mes yeux rivés sur la beauté rayonnante de Taehyung, qui semblait briller de mille feux sous le soleil. Parfois, je me perdais dans des rêves où lui et moi étions ensemble, mais il ne fallait pas confondre cette admiration avec une véritable affection. Son comportement enfantin et sa suffisance démesurée ne faisaient qu'éloigner mon cœur.

Je détournai doucement mon regard vers Yoongi, qui observait Taehyung avec un dédain palpable. Ses traits trahissaient un ressentiment que je ne pouvais ignorer.

"Il n'est pas aussi stupide", répliquai-je, prenant la défense de Taehyung malgré moi.

Yoongi éclata de rire soudainement, un son vif et moqueur qui me fit grimacer.

"Il peine à obtenir la moyenne dans toutes les matières... Mais bon, je sais que tu le trouveras parfait, peu importe ce que je dis, puisque tu baves devant sa beauté depuis son arrivée en début d'année", lança-t-il en mettant les mains dans ses poches, se levant du banc où nous étions assis.

Je me levai à mon tour, attachant mon sac sur mon épaule, mes pensées encore embrouillées par la conversation. "J'admire simplement son apparence, c'est tout. Pas son comportement. Et puis, s'il passait moins de temps à se faire renvoyer, je suis sûre qu'il pourrait avoir de bonnes notes", tentai-je de défendre mon point de vue.

"Ma mère travaille chez les Kim en tant que femme de ménage, et crois-moi, elle me dit que Taehyung est horrible avec ses sœurs, et même avec sa mère", murmura Yoongi, son ton devenu plus sérieux.

Mes yeux se baissèrent, le poids de ses mots m'appesantissant. Je savais bien que Taehyung n'était pas un modèle de vertu. Il ne faisait pas d'efforts pour cacher son mépris pour les autres et se comportait souvent comme s'il était au-dessus de tout le monde. Et il n'était pas surprenant d'apprendre qu'il se comportait de la même façon à la maison. La mère de Yoongi avait partagé son expérience après plusieurs semaines de travail chez les Kim, et son avis ne faisait qu'ajouter une ombre à mon admiration.

Je ne pouvais pas me permettre de tomber amoureux de Taehyung, pas avec tout ce que je savais de lui. Même si mes réflexions précédentes pouvaient laisser entendre le contraire, j'étais simplement fasciné par sa beauté, un enchantement qui sapait mes défenses. J'aurais aimé me rapprocher de lui, mais son caractère m'incitait à garder mes distances, écartant toute idée de me laisser emporter par mes sentiments.

Nous marchions maintenant vers notre salle de cours, et je ne pouvais m'empêcher de ressentir une mélancolie sourde, alimentée par cette réalité qui me pesait. Yoongi, marchant d'un pas léger à mes côtés, remarqua mon silence.

"Hey, tu ne vas pas pleurer parce que ce beau gosse est un idiot, quand même ? Il ne vaut pas la peine que tu te fasses du souci", me taquina-t-il, un sourire espiègle aux lèvres.

"Je sais", répondis-je un peu trop rapidement. "C'est juste que... je ne peux m'empêcher de me demander comment il peut être aussi charmant à l'extérieur tout en étant si désagréable."

"Parfois, les gens comme ça mettent leur beauté en avant pour masquer de véritables problèmes." Yoongi haussa les épaules, désinvolte.

Je hochai la tête, son analyse, bien que désenchantée, me chuchotait des vérités que je n'avais pas osé embrasser. "Peut-être que s'il voyait le monde différemment, il ne serait pas si... comment dire... insupportable", murmurai-je.

À ce moment-là, je réalisai que mes sentiments n'étaient pas un simple coup de cœur pour une apparence. C'était un mélange d'admiration, de respect et d'une pointe d'affection. Je souhaitais voir quelque chose de vrai chez Taehyung, une facette qui pourrait justifier la beauté qui m'émerveillait tant. Mais, en attendant, je resterai un observateur distant, admirant sans jamais vraiment connaître ce qui se cachait derrière ce visage d'ange.

"Allez, dépêche-toi. Sauf si tu veux vraiment qu'on ait des zéros en maths ce trimestre", ajouta Yoongi en me poussant doucement. Je suivis son pas, un sourire furtif sur les lèvres, prêt à affronter une autre journée, même si Taehyung continuerait de hanter mes pensées.


°

Il était là, dans toute sa splendeur, Kim Taehyung. Son entrée fracassante avait fait sursauter tout le monde, y compris la professeure d'histoire, dont les nerfs étaient déjà à fleur de peau. Un sourire arrogant ornait son visage, comme s'il venait d'accomplir un exploit monumentale.

La voix grave et agacée de l'enseignante résonna dans la salle : "Vous êtes en retard, monsieur Kim !" Mais fidèle à lui-même, Taehyung ne daigna pas répondre. Il s'installa nonchalamment à sa place habituelle, juste devant moi, près de la fenêtre. Le silence lourd de reproches qui suit son arrivée était palpable, mais personne n'osait intervenir. La professeure, après avoir jeté un regard assassin à Taehyung, reprit son cours sans se laisser distraire davantage par cet incident.

Le cœur battant, je ne pouvais me concentrer que sur lui. Pourquoi avait-il décidé de s'asseoir si près ? Peut-être était-ce un signe qu'il m'avait enfin remarqué. Je fus soudain pris d'un mélange d'excitation et de nervosité lorsque, comme animé par une force invisible, il pivota lentement dans ma direction. Mes pensées, d'habitude si claires, devinrent confuses.

"Hé, toi, tu pourrais me donner un stylo en dépannage ?" lança-t-il d'un ton décontracté.

Mes sourcils se froncèrent. "Je te rappelle que j'ai un nom", répondis-je, croisant les bras pour affirmer ma position. Je savais que même si je l'admirais pour sa beauté, je ne pouvais tolérer d'être traité comme un sous-fifre.

"Ouai, ouai... Bon, est-ce que tu as un stylo en plus ou pas ?" souffla-t-il, indifférent, comme si mes paroles n'avaient aucune importance.

Je soupirai, réalisant que, quoi que je dise ou fasse, il s'en moquerait. C'était bien connu, Kim Taehyung agissait selon ses propres règles. Finalement, je lui tendis un stylo, un mélange d'agacement et de curiosité pulsant en moi.

"Même pas un merci ? C'est formidable", dis-je, cherchant à masquer un soupçon d'ironie dans ma voix.

Il prit le stylo sans chercher à s'excuser, l'examinant comme s'il s'agissait d'un artefact précieux. "Merci, je suppose", lâcha-t-il finalement, toujours le regard perdu sur sa feuille.

Je me sentais tiraillé. D'un côté, je voulais détester sa nonchalance, mais de l'autre, un petit frisson d'excitation m'envahissait à chaque fois qu'il me parlait. Je dus me forcer à détourner le regard, m'efforçant de me concentrer sur le cours.

La professeure expliquait la guerre de Corée d'une voix monocorde, mais mes pensées étaient accaparées par le garçon devant moi. En un moment de lucidité, je me surpris à l'observer plus attentivement, prenant note de chaque détail. Ses traits, son air désinvolte qui contrastait avec le sérieux du cours. L'idée que cet être insouciant portait en lui tant de complexité devenait presque ... fascinante.

Je ne savais pas quoi dire. Tout en lui semblait si braqué sur l'extériorité, sur cette image de bad boy indifférent aux conventions. Mais en même temps, derrière cette façade, je percevais une tempête intérieure, quelque chose que je ne parvenais pas encore à saisir.


°


La journée s'achevait lentement lorsque je retrouvai Yoongi dans le parking à vélo, juste après les cours. Nous grimpâmes sur nos bicyclettes et prîmes la direction de nos maisons. Nos appartements étaient dans le même immeuble, situé à une demi-heure de l'école. Alors que je vivais au cinquième étage, lui habitait au troisième avec sa famille.

Le vent frais d'octobre caressait mon visage tandis que je pédalais aux côtés de mon ami. Léger sur mon vélo, une idée de défi s'immisça dans mon esprit.

"Le dernier arrivé en bas de l'immeuble devra se soumettre à un gage !" criai-je, un sourire malicieux sur les lèvres, avant d'accélérer sans attendre sa réponse.

Mais au moment où je m'apprêtais à traverser la rue, coincée entre deux feux rouges, j'entendis les cris désespérés de Yoongi résonner derrière moi, accompagnés d'un grincement de pneus qui fit aberration dans le calme de la fin de journée. Mon cœur s'arrêta, le temps sembla se figer alors que je me retournais précipitamment. À quelques mètres devant moi, une voiture se précipitait dans ma direction.

Le paysage autour de moi sembla suspendu, figé dans une réalité troublante où le moment présent se heurtait au danger imminent. Les rayons dorés du soleil couchant enveloppaient la scène d'un éclat irréel, illuminant les arbres qui formaient une toile orangée sur l'horizon. Le vent, auparavant doux, devint une caresse glaciale sur ma peau, un rappel décharné de la vie qui pulsait en moi. Mes battements de cœur résonnaient dans mes oreilles avec une intensité déconcertante alors que l'adrénaline envahissait mon corps. La peur dansait avec le danger, dans un ballet destructeur qui assaillait mon esprit.

Dans un ultime instant de lucidité, le temps reprit son cours. La brutalité de ma situation me frappa de plein fouet, et ma volonté de survie émergea comme un réflexe désespéré. Mon corps, emporté par l'urgence, se lança dans une manœuvre instinctive pour échapper à la collision inévitable.

Sur le coup, je fermai les yeux, pressant mes paupières comme pour échapper à l'impact inévitable de ma rencontre avec la voiture. Mes jambes, fatiguées et peu réactives, peinaient à pédaler le plus vite possible, entraînant une déviation de ma trajectoire. L'impact avec l'asphalte, brutal et soudain, me fit plonger dans l'inconscience, me laissant désorienté dans une tempête d'incertitude. Mes oreilles furent assaillies d'un bourdonnement lancinant, m'enveloppant dans une nébuleuse où le temps n'existait plus.

C'est alors que la voix persistante de mon ami me sortit de cet état somnolent. Yoongi se pencha au-dessus de moi, affichant une inquiétude palpable sur son visage.

"Ça va ? Tu... tu vas bien ?" demanda-t-il, le ton chargé d'angoisse, tandis que je tentais de me redresser. "Combien de doigts vois-tu ?"

Il me tendit la main, et je grinçai des dents face à la douleur vive qui me tiraillait la tête.

"Trois...", murmurai-je d'une voix tremblante.

Yoongi s'assura que je n'avais pas de blessures graves. En effet, je portais quelques écorchures sur les paumes de mes mains, mon uniforme avait laissé entrevoir le trou béant au niveau de mon genou droit, le premier à avoir touché le goudron lors de la chute. En y regardant de plus près, je pouvais voir le sang s'écouler de mon genou, mais j'étais soulagé de constater qu'il n'y avait pas de blessure à la tête, juste une petite bosse à l'arrière de mon crâne.

Après avoir vérifié que j'étais en état, Yoongi se retourna vers l'autre côté de la rue, où la tranquillité habituelle régnait en maître. Je me demandai comment la voiture avait pu m'éviter, mais la réponse ne tarda pas à se montrer. Le conducteur avait dévié et terminé sa course contre un arbre, mais, heureusement, il semblait que les dégâts étaient légers, et sa vie n'était pas en danger.

"Nom d'un chien ! T'es vraiment stupide ou quoi !" hurla mon meilleur ami en direction du chauffeur, dont le regard captivé par les dommages sur sa voiture trahissait un mélange de confusion et d'inquiétude.

C'est à ce moment précis que je réalisai que c'était Kim Taehyung, l'élève le plus orgueilleux et admiré de l'établissement, au volant de la voiture qui avait failli me percuter. Par chance, la route était presque déserte, sinon son trajet aurait indubitablement dévié vers un autre véhicule. Taehyung fixa intensément mon meilleur ami et moi, et je pouvais lire dans son regard toute la colère qui l'animait. En un éclair, il traversa la rue et se plaça devant nous.

"Est-ce que ça te semble normal de traverser sans regarder la route, espèce d'insensé ?!" tonna-t-il, les yeux rivés sur moi alors que je restais prostré sur le trottoir.

Je fronçai les sourcils, surpris par son agressivité.

"Insensé ?" intervint mon ami, repoussant Taehyung de ses deux mains, ce qui provoqua un léger déséquilibre chez ce dernier. "Le feu était rouge, abruti ! Et toi, t'es apparu sans réfléchir au volant de cette foutue Jeep de malheur !"

Ils se faisaient face, figés comme deux rivaux sur un champ de bataille. Je pouvais voir le poing de Taehyung se serrer, prêt à frapper.

"Cette voiture m'a coûté une fortune, et maintenant, je vais devoir la faire réparer à cause de vous, bande d'idiots !" gronda-t-il, lançant un regard empli de mépris avant de se détourner pour rejoindre sa jeep. Il monta à bord, frappa plusieurs fois le volant d'un geste agacé puis démarra, nous laissant là, dans un silence lourd.

Je le vis s'éloigner au loin, une question me taraudant l'esprit : pourquoi avais-je jamais admiré ce gars-là ? En cet instant précis, sa façon d'agir me mettait hors de moi.




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