Elle se tient là, les yeux fuyants, les joues légèrement rosies. 

Elle cherche ses mots, mais ils se mélangent dans sa tête. 

L'air est lourd, la pièce silencieuse, comme si tout attendait qu'elle parle. 

Elle essaie de les faire sortir, mais sa voix tremble, incertaine.

Elle : "Je... je sais pas comment commencer."

Elle se mordille la lèvre inférieure, les doigts jouant nerveusement avec le coin de son t-shirt. Elle relève les yeux un instant, croise son regard, puis les baisse rapidement.

Elle : "Je crois que... que je suis trop têtue pour ne pas te le dire, même si ça me fait peur."

Elle serre ses bras autour d'elle, comme si cela pouvait lui donner du courage. Mais la timidité se voit dans chaque geste, chaque souffle, chaque mouvement.

Elle : *"Tu sais, j-je crois...que je t'aime bien. Et ça me rend un peu folle de te le dire, parce que... parce que je suis jamais sûre de rien."

Elle se frotte les yeux, essayant de cacher la chaleur de ses joues qui ne veut pas disparaître. Elle hésite, puis fait un pas vers lui, son regard fuyant encore.

Elle : "C'est juste que, tout est devenu... si clair quand je suis avec toi. Même dans les moments où je suis perdue, même dans les moments où tout va mal, c'est comme si... tout allait bien, juste parce que tu es là."

Elle s'arrête un instant, se mordillant encore la lèvre, une étincelle de tristesse dans les yeux. Elle n'est pas sûre de ce qu'elle attend, mais elle sent son cœur se serrer à chaque seconde qu'il passe sans qu'il ne dise rien.

Elle : "Et je sais que ça peut paraître idiot, mais... tu fais partie de moi. Comme si, sans toi, je serais moins... entière."

Elle le regarde, une petite boule dans la gorge. Elle sent son cœur battre fort, plus fort que tout le reste. Les mots sont sortis, mais ils lui laissent un goût amer sur la langue, comme si elle venait de se jeter dans un abîme sans savoir si elle allait y trouver une main tendue ou un vide.

Elle : "Et même si je ne sais pas si toi aussi tu ressens ça, je voulais quand même que tu le saches... je... je t'aime."

...

Elle détourne les yeux, incapable de soutenir son regard plus longtemps, son cœur battant dans sa poitrine comme un oiseau pris au piège. 

Elle se sent si fragile, si exposée, mais quelque part, quelque part, ça fait du bien. 

Même si elle a peur, même si c'est un peu trop tard.

Elle attend. 

Mais il ne dit rien.