EPILOGUE
[...]
— Plus de conneries.
— Plus de mensonge.
— Plus de départ.
— Plus de crises existentielle.
Elle sourit.
— Plus aucune larme de tristesse sur ton visage, dit-il en caressant sa joie avec son pouce. Juste des larmes de joie.
— Plus aucune peur dans ton regard, plus aucune rage incontrôlable.
— Plus aucune insulte qui sort de ta bouche, rigola Jordan.
Eléonore le suivit dans son rire.
— Ça je peux pas te le promettre !
— Fais au moins cet effort là, s'il te plaît ?
— Ça peut se négocier avec une petite gâterie, lui soumit-elle l'idée.
— Faites l'amour devant tout le monde aussi ?
C'était la voix de Vodk qui résonnait à travers la foule. Alors qu'un éclat de rire global prit la foule, Jordan profita de cet instant pour redescendre en pression. Il était élégamment habillé d'un pantalon noir, d'une chemise noir arboré d'un noeud papillon. Il était incroyablement beau aux yeux d'Eléonore, comme elle l'était dans sa robe de blanche et décolleté.
Tout le monde présent étaient habillés élégamment, certains plus chic que d'autre mais bien entendu toujours très beau. C'était le jour j, le jour qui après la tempête arrivait pour éclaircir ce ciel orageux et sombre. Un jour qui annonçait un long moment de calme et de beaux jours.
Alors qu'Eléonore et Jordan se regardaient droit dans les yeux, là tension était à son comble entre passion, excitation, joie et amour pendant que le prêtre prononçait les mots qui allaient pour de bon les unir tout le reste de leur vie. Plus rien ne comptait autour d'eux, il n'y avait que eux, Eléonore et Jordan. Il n'y avait jamais eu que eux depuis des années. A ce moment précis, des milliers de choses défilaient dans leurs têtes, des souvenirs joyeux de moment passer entre eux, des moments de plaisir intime ou même des moments de tensions à la Redbox, des engueulades qui tournaient au vinaigre, qui s'effaçaient au fur et à mesure que le prêtre déblatérait son speech. Tout s'effaçait autour d'eux, toutes leurs craintes effacés en quelques secondes à chaque mots prononcés.
Les yeux bleus océan de Jordan étaient encrés dans les yeux vert de la petite brune qui désirait plus que tout, il ne voyait qu'elle, il en oubliait presque pourquoi ils étaient là. Pour lui, c'était déjà fait depuis des mois, c'était elle. Ça n'a toujours été qu'elle. Eléonore avait mit un moment avant d'avouer qu'il n'y aurait que Jordan dans sa vie, elle n'arrivait pas à comprendre comment un homme de son envergure pouvait tomber à genou un jour devant elle.
Après tant de colère, de stresse, de peur, ils y étaient.
— [...] Je vous déclare : Mari et Femme. Vous pouvez embrasser la mariée.
Ni une, ni deux il s'était emparé de ses lèvres sauvagement pour lui transmettre le plus possible l'amour qu'il ressentait pour elle à cet instant présent. Passant ses mains autour de son visage, il appuyait de plus en plus fort ses lèvres contre la sienne avant qu'elle se mette à rire en entendant les acclamations derrière eux et qu'elle ne manque de souffle. Elle se décolla de lui pour rire de bon cœur, gênée de la situation, gênée d'exposer son amour pour lui devant leurs amis.
Ils descendirent de l'estrade main dans la main sous les acclamations de leurs amis, de leurs familles, sous les rires, les félicitations et les conffetits. Eléonore collé à Jordan s'empressa de retirer ses talons pour les prendre à la main et marcher plus à l'aise dans l'allée fleuries réalisé à la main par leurs amis pour l'occasion.
Un mariage en pleine air dans un endroit tranquille et paisible. Cet endroit tranquille et paisible avait été choisit par Eléonore comme une évidence. Ils avaient décidé de se marier au bord du lac autour duquel ils s'étaient promener à Grenoble quand Jordan avait eu son accident. Ils avaient beaucoup discutés autour de ce lac, ils avaient pas mal appris de l'un et de l'autre et c'est pour ça qu'ils ont trouvaient ça logique de se marier ici. Ce n'était pas un grand mariage, il n'y avait que les amis proche, aucune connaissance ou personne de passage, rien que les proches. Ce qui se résumait a pas plus d'une cinquantaine de personnes voir moins étant donnée qu'Eléonore n'avait pas de famille à présenter à Jordan, ni même de demoiselle d'honneur, qu'elle eut donc à remplacer par Chris, qui avait trouvé ça un peu ridicule amis accepté bien-sûr.
La réception se passa toujours autour de ce lac, une énorme tente blanche avait été installée pour l'occasion par l'équipe Unicorn pour moindre frais, et magnifiquement décorée par la prod de la Redbox et l'entourage du couple. C'était un mariage remplie d'amour et de famille, aucunement fait dans les règles.
Jordan et Elo avait été se changer en vitesse histoire de ne pas trop faire patienter tout le monde trop longtemps pour porter le premier toast.
Alors que Jordan avait rejoins ses amis pour discuter un petit peu, Eléonore décida de prendre les devants et de le prendre ou dépourvu pour lancer le toast. Elle attrapa un micro sur l'estrade puis le tapota pour attirer l'attention.
— Pardon, dit-elle tout sourire dans une merveilleuse robe longue et blanche en dentelle. Je me permets de vous interrompre trente secondes pour... enfin un peu plus de trente secondes, pour dire quelques trucs qui me tiennent à cœur.
Alors qu'elle reprit son air, Jordan vêtu d'un simple jean et une chemise blanche ouverte au col, était tout aussi étonnée que les invités pour la déclaration qu'aller faire Eléonore.
— Pour commencer, je tiens à tous vous remercier d'être ici pour nous, c'est franchement un honneur de vous avoir à nos côtés on est ravis que vous ayez répondu présent.
— On avait pas le choix, hurla Vodk.
— Toi tu vas finir noyé dans le lac avant la fin de la soirée, rigola Eléonore en cœur avec les autres. Bon je reprends.
Elle sourit.
— Vous avez pu le voir que rien ne s'est passé comme un mariage classique, parce que de toute façon Jordan et moi ne sommes pas un couple classique, sourit-elle. On a voulu organiser ça nous même sans avoir à dépenser des milles et des cents inutilement. Je tiens à remercier tout le monde en partie l'équipe Unicorn et Vodk pour les gros bras et le matos, Manon, Diane, Marine, Flo, et tout les autres pour l'a décorations parce que franchement c'est top toutes ces lumières, Amixem pour son choix incroyable matière de cuisinier, Chris pour avoir joué la demoiselle d'honneur, Mathieu pour celle de Jordan et tout les autres pour votre investissement. Et surtout, merci de nous avoir supporter Jordan et moi après tout ce qu'il s'est passé entre nous. Ça n'a pas toujours été facile je le conçoit, on vous a franchement cassé la tête avec nos prises de têtes, nos choix débile et tout le reste. Ça n'a franchement pas été facile mais vous avez été là, que ça soit Théo, Valentin pour vos imbécilités, vos parties de console et vos pets, ou Vodk pour ton incroyable soutiens, ton honnêteté et tout ce que tu m'a fait vivre ou Maxime pour clairement avoir été mon grand frère depuis qu'on se connaît ou encore toi Chris pour être ma demoiselle d'honneur et ma meilleure amie que je n'ai jamais eu. Vous m'avez aidé à savoir qui je suis et à me faire vivre une vie de bonheur. Vous êtes ma famille les garçons franchement, je ne sais pas ce que je ferais sans vous. Vous avez accepté qui je suis malgré toute les erreurs. Je tiens aussi à remercier les merveilleux de parents de Jordan, que je n'ai pas eu le temps de saluer encore pour m'avoir ouvert les bras dans votre famille aussi agréablement et bien d'autre personne. Je parles pour moi à l'heure actuel, mais je sais que Jordan n'en pense pas moins. Mais aujourd'hui, il y a une personne que j'aimerais remercier ici. Je ne sais même pas si elle est là ou quoi que ce soit mais j'ai besoin de le dire... Merci à cette personne de m'avoir ouvert les yeux et donné du courage. Merci à toi de m'avoir ramassé à la petite cuillère quand je n'avais personne. Merci à toi pour toute ton honnêteté, tes conseils et y'a joie de vivre. Malgré la distance, je sais que tu serais fière de moi et de ce que j'ai accomplie.
Eléonore baissa la tête sans savoir si son message était passé. Elle releva la tête affichant un sourire qui avait disparu pendant quelques seconde avant de remercier une nouvelle fois tout le monde et de descendre de la scène sous les applaudissements de tout le monde. Jordan l'attendais en bas pour la serrer dans ses bras et l'embrasser tendrement.
— Je crois qu'il y a quelques pour toi qui a entendu ton message, dit-il.
Eléonore ne répondait pas. Elle ne comprenait pas vraiment comment Jordan pouvait savoir de qui elle parler puiqu'il n'avait jamais été au courant de quoi que cela soit. Lorsqu'elle redressa la tête, dans un couloir vide de monde, elle aperçu l'homme qui l'avait sauvé de la noyade. Jordan se pencha vers elle en lui chuchotant :
— Je m'occupe du reste, tu devrais aller le voir.
Il déposa un baiser sur sa joue, mais Eléonore n'avait quitté les yeux de devant elle. Elle s'avançait rapidement, pied nu, ne supportant pas ses talons droit vers, Locklear. Arriver à sa hauteur, son corps heurta celui de son ami qui restera son étreinte autour d'elle. Elle le serra aussi fort que possible.
— Toute mes félicitations, dit-il.
— Je ne pensais pas que tu viendrais, dit-elle en se détachant de lui.
— Tu crois vraiment que j'allais manquer ton mariage ? Idiote que tu es, di-il en lui mettant une pichenette.
Elle sourit en le regardant.
— Merci pour ce que tu as dis sur scène.
— Qui a dit que je parlais de toi ? Rigola Elo.
— C'était plus qu'évident quand même.
— Pour toi, ici personne n'a comprit de qui je parlais.
Il rigola.
— Je suis fier de toi, Elo.
— Je te remercierais jamais assez, avoua t-elle.
— Arrête donc de dire merci, c'est ton jour, profites-en. Tu devrais aller rejoindre Jordan qui t'attends.
Elle s'est retourna pour observer Jordan qui était avec ses parents.
— Tu as raison, dit-elle. Tu ne pars pas ?
— Où veux-tu que j'aille ?
Elle haussa les épaules.
— Je vais juste aller boire un coup avec Squeezie et après je viendrais t'inviter à danser, rigola t-il.
Eléonore souriait de plus belle avant de le serrer à nouveau dans ses bras et de rejoindre Jordan et ses parents.
En s'approchant Jordan attrapa Eléonore par la taille après qu'elle est saluer ses parents.
— C'est un très beau mariage les enfants, fit sa mère.
— Je vous remercie, on a essayé de faire quelques choses qui nous correspondait.
— Vous avez réussi. Eléonore on est très heureux que tu entres officiellement dans la famille !
— C'est un vrai plaisir, vous savez pas combien ça me fait plaisir.
— Nous n'avons pas vu tes parents, ils ne sont pas là ? Demanda son père.
— Euh...
— C'est compliqué, répondit Jordan.
— Je ne parles plus à mes parents, avoua Eléonore. On a envoyé un faire part, mais je savais qu'il ne viendrait pas et c'est mieux ainsi.
Eléonore tourna la tête un instant, au fond de la tente, elle aperçu un grand brun assez fin. C'était son frère. Elle n'en revenait pas, elle s'excusa au près des parents de Jordan avant de foncer en direction de son frère. Elle posa une main dans son dos pour l'interpeler.
— Louis ?
Il se retourna.
— Qu'est-ce que tu fais ici ? Demanda t-elle.
— Je viens aux nouvelles.
— Tu viens surtout faire un rapport pour papa et maman et leur affirmer que ce mariage était ridicule et que j'ai ruiner l'avenir de Jordan.
— Absolument pas, grogna son frère.
— Qu'est-ce que tu fais ici alors ?
— Je viens te remettre ça, dit-il en lui tendant une enveloppe.
— Qu'est-ce que c'est ?
— Ouvre là.
Eléonore s'exécuta. Elle ouvrit l'enveloppe dans laquelle se trouvait de l'argent en cash et une photo. Une photo d'elle enfant avec son frère et ses parents. Eléonore releva la tête vers son frère.
— Pourquoi faire ?
— Pour payer les frais de mariage, dit-il.
— On n'a pas eu besoin à dépenser beaucoup, dit-elle en lui rendant l'enveloppe.
— Il savait que tu n'accepterais pas, sourit-il.
Il tend une nouvelle enveloppe à sa sœur. Eléonore l'attrapa rapidement et l'ouvrit. Une lettre se trouva à l'intérieur. Elle déplia la lettre et la lu : « Cher Eléonore, nous savions pertinemment que tu n'accepterais pas cette argent mais considère ça comme un cadeau de mariage. Nous savons pertinemment que rien de tout ça ne pourra remplacer toute les années perdu avec toi et tout ce que nous avons manqué dans ta vie mais sache que nous sommes fière de ce que tu as accomplis et fière que tu ai trouvé un homme qui t'aimera à ta juste valeur. Nous ne comptons pas sur ta compassion de cette lettre pour que nous apprenions à connaître l'homme qui partagera ta vie à présent. En vous souhaitant tout le bonheur possible, voici une photo qui permettra à nos petits enfants de voir les parents de leurs mère. Avec tout notre respect. Papa & Maman. » Eléonore releva la tête étonnée de recevoir une telle lettre de la part de ses parents. Elle la plia et serra les deux enveloppe contre elle, remerciant son frère d'avoir fait le messager.
— Pourquoi ne sont-ils pas venu ? Demanda t-elle.
— Pour t'éviter un drame de famille.
— Il en fait bien un dans un mariage, sourit-elle.
— Papa est malade Elo, annonça son frère. Il mérite au moins que tu acceptes ses parents ses excuses et de garder ce qu'il vous a offert.
Eléonore affirma.
— Pardon pour t'avoir dis que Jordan ne méritait pas ça, s'excusa Louis.
— C'est rien, dit-elle. Toi et moi on est pas si différent quand on est en colère.
— Je sais pas si c'est censé me rassurer, sourit-il.
Il rigolèrent une dernière fois ensemble avant qu'elle ne le sert dans ses bras et ne lâche quelques larmes.
— Combien de temps il lui reste ? Demanda t-elle.
— Une année au mieux, renifla son frère.
— Tu lui dira que je transmettrais bien la photo à son ou sa petite fille.
— Elo...
Elle se mit à sourire.
— Tu es enceinte ?! Questionna son frère étonnée.
Émut par là situation, elle affirma d'un simple hochement de étête avant de fondre en larme telle une madeleine. Son frère la serra à nouveau dans ses bras.
C'était le début d'une nouvelle aventure pour Jordan et Eléonore. Après cinq années à se courir après, ils avaient enfin réussit à obtenir la seule chose qu'un couple heureux méritait : une famille. Quelques mois après le mariage, Eléonore arrivait bientôt à terme de sa grossesse; qui avait étonné tout le monde et prit au dépourvu Jordan, en bien. Si à 26 et 27 ans, ils s'attendaient à devoir se dépêcher de choisir le prénom de leur petite fille...
— Jordan.
— Oh non, s'il te plaît, me dit pas que c'est l'heure...
— Appel les garçons, immédiatement on part à la clinique !
— Elo merde ! On est dimanche !
— Tu as qu'à dire ça à ta fille ! A croire qu'elle est aussi chiante que son père.
C'était dans la joie et la bonne humeur, la souffrance et soulagement de son arrivée que tout le monde étaient réunit à la clinique pour la petite fille. Un joli petit bébé, chevelu de presque quatre kilo, en pleine forme.
— Et c'est quoi son petit nom ? Demanda la sage femme.
Alors que Jordan et Eléonore se regardaient repensant à leurs longues heures de discussion à ce sujet là, ils ne s'étaient toujours pas mit réellement d'accord. Mais au fond d'eux, ils savaient réellement comment elle allait s'appeler. Alors c'est à l'unisson, avec un sourire immense et une fatigue immense qu'il prononcèrent le jolie nom de leur petites filles :
— Constance.
10.02.20
2664 mots.
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