
22. Pt 2 | 𝑁𝑒 𝑐𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑒 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑢 𝑚'𝑎𝑖𝑚𝑒𝑠
Eléonore se précipita à toute vitesse dans le couloir pour se jeter sur la porte de la chambre de Jordan. Elle entra sans frappa et claqua derrière elle. Personne ne se trouvait dans la chambre. Eléonore était anxieuse et devait absolument dire ce qu'elle avait sur le cœur avant de se taire a jamais.
— Qu'est-ce que tu fais ici ?
Derrière elle, Jordan sortait de la douche les cheveux ébouriffés, le torse dégoulinant encore de gouttes d'eau avec une serviette autour de la taille.
— Faut que je te dise plein de truc là.
Il ne comprenait clairement pas où elle voulait en venir. Jordan s'approcha de son lit alors qu'Eléonore faisait les cents pas.
— Je suis désolée de t'avoir mentit, je sais que je suis loin d'être la copine que tu espérais et je sais aussi que je ne suis plus la petite fille timide que tu as connu. Je le sais, j'en suis consciente mais aujourd'hui je me sens enfin moi-même, je me sens enfin libéré de nombreux poids qui encombraient ma vie, de nombreuse blessures qui ne se refermaient pas. J'ai toujours vécut dans le mensonge comme pour me protéger et justifier mon manque de confiance en moi, mais en faite non. J'ai pris ça comme prétexte car j'ai toujours était trop lâche, je suis loin d'être forte et courageuse. Je suis loin d'être la plus honnête des personnes, je ne peux même pas te promette un avenir stable et sérieux puisque moi-même je ne sais pas ce que mon avenir me réserve. Tu ne rencontrera jamais mes parents, tu ne saurais jamais la totale vérité sur ma vie puisque moi-même je ne sais pas ce qui est vrai ou non. Je suis totalement folle, je suis hystérique et j'ai l'impression de toujours stagner. Je suis clairement folle Jordan, dans tout les sens du terme. C'est le bordel dans tout ce que je fais, je ne sais rien faire sans que quelqu'un m'aide. Je n'étais même pas capable de te montrer sincèrement à quel point je t'aime, à quel point tu es la seule personne qui arrive à me maintenir en vie et me fait ressentir autant de chose. Alors s'il te plaît Jordan, je ne te demande pas qu'on se marie dans la minutes mais je te demande de... s'il te plaît arrêter de reparler à ton ex copine parce que je sens que ça va m'énerver et que je vais finir par l'étriper et que je ne voudrais pas finir en prison.
Tout ce que venait de dire la jeune femme était un pure fouillis qui sortait de son cœur, elle venait de vider son sac. Un sac transportant certaine douleurs d'il y a quelques années.
Jordan était stupéfait de ce qu'elle venait de dire, il ne savait pas quoi lui répondre, ni même quoi faire. Il était là, devant elle inerte, bouche bée.
— Je...
— Ne dis rien.
Ni une, ni deux. Elle l'avait poussé sur le lit de la chambre et s'était emparé de ses lèvres fougueusement. Jordan qui n'avait absolument pas anticipé quoi que cela soit dans cette matinée, entoura ses bras autour de la jeune femme la serrant aussi fort que possible tout en prolongeant ce baiser aussi longtemps que possible. Sa serviette tomba à terre, se retrouvant nu. Eléonore détacha ses lèvres roses de celle de Jordan quelques instant pour baisser la tête vers leur pieds. Jordan émit un léger rictus —accompagné de son soufflement de nez habituelle- avant de dégager les cheveux de la petite brune pour pouvoir voir son visage.
— Il a des choses qui ne change pas.
Eléonore se mit à rire avant que Jordan s'empara de son visage fermement et posa à nouveau ses lèvres délicatement sur les siennes. Elle souriait dans ses lèvres heureuse de retrouver l'homme qu'elle aimait. Sa discussion avec Locklear lui avait ouvert les yeux, de même pour ce qu'elle venait de balancer à Jordan quelques minutes avant.
Leurs lèvres collées l'une contre l'autre, laisse place à une danse incroyable de leur langue. Jordan en profitait pour déshabiller rapidement Eléonore, faisant passer son sweat-shirt par dessus sa tête avant de retrouver ses lèvres. Elle gémissait doucement dans ses lèvres ce qui le faisait sourire. Jordan descendis ses mains le longs de son corps pour les remonter dans son dos et détacher les agrafes de son soutiens à gorge pour le laisser s'écraser sur le sol comme le reste de leur affaires.
Jusqu'à présent c'était Eléonore qui avait le dessus sur la situation, mais Jordan attrapa ses hanches, la tourna pour échanger de côté avant de la pousser contre le lit de la chambre. Elle poussa un petit rire qui faisait craquer Jordan. Il resta quelques secondes debout à la regarder se dandiner d'impatience sur le lit, avant de lui retirer son pantalon de manière brutale. Il monta sur le lit, au dessus d'elle et commença à cribler toute les parcelles de peau de son corps de baisers. Eléonore manquant de patience, attrapa la tête de Jordan pour la remonter à sa hauteur. Les cheveux de Jordan qui avait l'habitude d'être en ordre lui tomber devant le visage et caressait le visage d'Eléonore. Elle souriait comme elle n'avait pas sourit depuis longtemps, ce qui réchauffait le cœur de Jordan refroidit depuis quelques temps. Eléonore descendait ses mains le long du corps de Jordan, le titillant doucement, mais il ne réagissait pas. Il préférait la regarder dans les yeux.
— Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda t-elle.
— Rien, sourit-il. J'étais juste en train de me dire que ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu sourire ainsi.
Elle arqua les sourcils avant de rire et de renverser Jordan sur le côté pour qu'elle reprenne la situation.
— En même temps ces derniers temps je n'avais pas de raison particulière de sourire, avoua t-elle pour piquer Jordan.
— Ce qui signifie que...
— Que tu es ma raison de sourire, Jordan.
Il sourit bêtement et attire la jeune femme contre lui pour pouvoir sentir sa peau contre la sienne.
— Je t'aime Eléonore, je t'aime plus que tout. Ne l'oublie jamais, s'il te plaît.
— N'arrête jamais de me le rappeler s'il te plaît, répondit t-elle.
Il l'a serra un peu plus fort dans ses bras se rendant compte à quel point il aimait la fille qu'il avait dans les bras. Il se souvenait encore de la première fois qu'il avait posé les yeux sur elle dans cette rue à Clermont Ferrand. Il l'avait trouvé incroyablement magnifique dès la première fois, il savait que cette soirée là n'allait jamais se terminer. Il ne souhaitait pas que ça se termine, il voulait qu'elle le suivre au bout du monde, qu'elle vive au quotidien avec elle. Il voulait un avenir avec cet belle brune qui aujourd'hui il allait appeler ma femme dans quelques mois. Si Jordan avait su qu'un jour il aurait réussit à avoir un travail stable, un couple stable, et qu'il se marierait avant la trentaine... il n'aurait cru personne. Après tant de travail, de rebondissement, de pleures, de crises, de sourire, ils y étaient, l'un comme l'autre. Ils avaient atteint le bonheur absolument, pouvant simplement continuer à vivre et se rappeler tout les jours à quel point ils s'aimaient.
09.02.20
1207 mots.
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