
11. Pt 2 | 𝐽'𝑎𝑖 𝑒𝑛𝑣𝑖𝑒 𝑑𝑒...
Enfin je le poste... régalez-vous. C'est peut-être le chapitre qui m'a le plus plût à écrire. Je l'aime, il est beau.
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Alors que la soirée battait de son plein, Eléonore un peu soûl venait tout juste de remarquer la disparition de Jordan. Elle regarda partout autour d'elle mais ne le voyait pas. Elle se releva, difficilement à cause de l'alcool qui lui faisait tourner la tête, puis se dirigea vers la sortie dans l'espoir de le trouver. En passant devant le bar, Mastu totalement déchiré lui posa une question :
— Bah tu pars comme ça en plein milieu du jeu, toi ? T'es franchement mal polie comme fille.
— Je vais faire un tour, j'ai besoin de respirer, sourit-elle.
— Petite nature, t'as juste peur de m'affronter !
Eléonore se mit à rire avant de sortir dehors toujours à la recherche de Jordan. Elle traversa la rue pour aller rejoindre le parc à côté du bar dans lequel ils se trouvaient. En marchant, elle ne vit absolument pas Jordan comme elle l'espérait. Elle décida donc de s'assoir sur un des nombreux bancs pour réfléchir quelques secondes à sa vie.
Depuis qu'elle était revenue en France, Eléonore se sentait bien mieux. Elle se sentait chez elle auprès de sa famille. Il lui avait manqué énormément. Tout au long de la soirée, Elo n'avait cessé des regarder un par un se remémorant de vieux moments ou de vielles blagues qu'ils avaient pu raconter. Elle s'était souvenue combien elle les aimaient et combien il avait fait son bonheur malgré les hauts et les bas. Elle savait qu'elle n'était pas non plus facile à vivre, elle était consciente qu'elle n'allait pas bien mais son voyage plutôt mouvementée au Canada l'avait durci et rendu bien moins naïf. Elle s'était ouverte, avait imposé son fort caractère et disait ce qu'elle voulait quitte à s'attirer des ennuies.
Eléonore était quelqu'un de bien, les garçons l'aimaient beaucoup, ils étaient heureux qu'elle soit là avec eux, malgré le fait qu'ils étaient sceptiques à son arrivée. Mais c'est normal, il lui en voulait d'être partit et de ne pas avoir garder totalement contact. Mais c'était nécessaire pour mieux se retrouver. Comme par exemple avec Jordan.
Tout les deux avaient grandit et évolués. Jordan s'épanouissait de plus en plus dans ses vidéos, dans la musique et se sentait bien plus lui-même. Eléonore avait elle aussi réussit à se construire petit à petit en se trouvant, elle seule et non auprès de Jordan. Elle était indépendante de lui, mais n'avait pas manqué de remarquer l'effet qu'il lui faisait. Depuis le début du voyage, elle l'ignorait et gardait ses distances. Comme elle avait dit à Chris, tout était fini pour de bon point final. C'était se mentir à soi-même. Eléonore était loin d'en avoir finit avec Jordan, ce soir, avec quelques verres dans la tête, elle n'avait pas cessé de loucher sur lui, se dire à quel point il était beau, à quel point il était drôle, à quel point ses yeux bleus étaient magnifique. Elle le trouvait franchement attirant, il lui manquait.
— Qu'est-ce que tu fais là ?
Elle se retourna d'instinct pour voir qui lui parlait, mais rien qu'au son de la voix elle pu le reconnaître.
— Tu étais où ? Demanda t-elle.
— Je me promenais, pourquoi ?
— Non comme ça.
— Tu me cherchais ? Sourit-il.
— On va dire ça...
Jordan lâcha un large sourire avant d'entamer la discussion.
— Alors, ça fait quoi d'être de retour parmi nous ?
— Ça fait du bien, avoua t-elle. C'était bien le Canada, hein, mais... ma place est ici, auprès de vous.
— Ça fait bien longtemps qu'on le sait nous, rigola t-il. On voulut juste pas interférer dans tes choix.
— C'est très bien comme ça. Vaut mieux répartir deux ans après sur de bonnes base, c'est bien mieux.
— T'as raison.
— Sinon, côté cœur, ça avance ? Demanda t-il gêné.
Eléonore déglutit difficilement, elle releva la tête et le regarda dans les yeux l'espace d'un instant avant de lui répondre.
— Rien d'extraordinaire, soupira t-elle. Faut croire que je suis bonne à rester solo jusqu'à la fin de mes jours.
— Mais non t'inquiète, tu aura tes neufs chats, tout ira bien !
— Mais quel connard celui-là ! Dit-elle en le tapant sur l'épaule alors qu'il riait à plein poumon. T'es un sacré con toi !
— Pardon, fallait que je fasse la blague ! Reprit-il ses esprits. Honnêtement, Elo ?
— Oui ?
— J'ai envie de me marier.
Eléonore releva la tête vers lui, les sourcils froncés avec une expression d'incompréhension. Elle ne voyait vraiment pas où il voulait en venir.
— Pardon ?
— C'est débile comme idée je sais... J'ai que 25 ans, toute la vie devant moi et j'ai surtout pas de copine. Mais j'ai envie. J'ai clairement envie de me marier.
Elle n'était pas sur de comprendre ce qui lui prenait. Elle mit ça sur le coup de l'alcool et le laissa parler sans vraiment s'y intéresser.
— Je vois bien... je vois bien ça, sous une grande allée de cerisier en fleur. Juste, elle et moi au bout de l'allée. Ça serait merveilleux ! Des pétales qui nous tomberaient dessus, dans ses cheveux, dans les miens, sur sa peau bronzé et douce, sur ses épaules, sa poitrine... et une qui tomberait sur son visage. Alors, je prendrais ma main et j'irais la poser délicatement sur son doux visage d'ange, je me ferais un plaisir de la balayer délicatement puis caresser sa joue rosâtre, dit-il bercé par ses paroles.
Il semblait vraiment absorbé par les mots qu'il prononçait, accompagné d'une gestuelle sensuelle et délicate qui avait brassé l'air devant lui. À côté de lui, elle semblait vraiment surprise. Elle connaissait très bien Jordan, elle l'avait vu sous tout les angles, enfin presque... ce soir, il se révélait à elle comme un véritable romantique. Elle était surprise.
— Eléonore, je veux me marier au Japon.
— Trouve-toi une copine andouille, se moqua t-elle. Après tu pourra te marier.
Elle pouffa de rire face à la réaction du beau brun qui ne perdait pas espoir. Il était vraiment partit dans son délire, impossible d'atterrir sur terre sans casse. Eléonore l'observait attentivement.
Au même moment, sur sa main, deux pétales de cerisier vinrent se poser délicatement sur elle. Eléonore aussi surprise que Jordan ne bougeait pas. Il l'observait attentivement pensant au destin mais priant pour que Jordan ne pense pas à la même chose qu'elle. Le beau brun approcha sa main vers Elo qui ne bougeait pas. Son cœur battait la chamade sans vrai raison, enfin elle essayait de cacher la vérité. Elle regardait Jordan faire sans rien dire. Avec sa main il balaya les deux pétales, tout en douceur. Un geste rempli d'amour. Il releva ensuite la tête vers elle, un regard mielleux, humide et intense. Jordan approcha sa main du visage de la brune, il caressa son doux visage de geste sensuelle puis il plaça sa main derrière la tête de la jeune femme pour l'attirer vers elle, avec son autre main il caressa son visage a plusieurs reprise, se perdant dans ses yeux.
— Tu es celle qu'il me faut, chuchota t-il.
Alors qu'il allait poser ses lèvres sur les siennes, Eléonore tourna la tête prit d'un léger fou rire gênée. Elle s'excusa à plusieurs reprises de ne pas pouvoir s'arrêter. Jordan attrapa à nouveau sa tête entre ses deux mains mais plus fermement.
— Eléonore ! L'appela t-il le regard fixé sur ses lèvres. Je suis on ne peux plus sérieux !
— Mais tu es ivre Jordan !
— Chut, ne dis rien. S'il te plaît, profite juste du moment...
— Jordan ! Insista t-elle.
— Je suis assez conscient pour faire ce que je veux.
Il se mit à genou devant elle et attrapa ses deux mains. Il commença à faire son discours, à faire l'éloge de la jeune femme puis se rendit compte qu'il n'a pas de bague. Il réfléchissait l'espace d'un instant puis se souvena que dans sa poche se trouvait l'une de ses bagues qu'il avait oublié de mettre à son doigt le matin. C'était un anneau simple, en argent, assez épais. Il continua :
— Non non non, Jordan. Non ? Qu'est-ce que tu fais arrêtes ? Tu es soûl ! Arrête s'il te plaît.
— Chuuut, laisse-moi parler. Eléonore, shhhh...
— Jordan ! Insista la brune.
Eléonore n'arrêtait pas de piailler. Elle parlait inutilement pour éviter à Jordan de continuer de prononcer ses mots. Il leva les yeux au ciel, attrapa la tête de la jeune femme et s'empara de ses lèvres en totalité. Ce n'était qu'une histoire de seconde où Eléonore réussit enfin à se taire. Pour la faire taire, il s'était jeté sur ses lèvres. Une fois le baiser finit, il décolla ses lèvres lentement puis colla son front au siens avant de reprendre, dans le calme :
— Elo, tu es la plus merveilleuse des femmes que j'ai bai... oh non, faut pas dire ça ! Tu es la plus merveilleuse des femmes que j'ai.. que j'ai rencontré ! Tu es belle comme une hirondelle-
— Oh Jordan arrête...
— Tu me fais sourire à chaque fois que je te vois, tu vois je souris comme un con avec toi.
— T'es un con, Jordan.
— M'insulte pas ! Je vais demander le divorce !
— J'ai même pas encore dis oui, rigola t-elle laissant s'échapper une larme.
— Mais tu me coupe la parole aussi ! Laisse-moi finir !
Eléonore trop ému le laissa continuer. Ils étaient tout les deux à genoux devant le main, front contre front, Jordan caressait son visage et regardait ses lèvres lorsqu'il lui parlait. Il puait l'alcool mais elle s'en fichait. Elle était soûl et n'avait pas la force de le repousser.
— Alors je disais que.. que t'étais la femme de ma vie, en faite. Ça sert à quoi de le cacher ? On se ment toi et moi. On est pas amis, on sera jamais amis, on est pas amis parce que je t'aime. Je t'aime c'est tout. Mon amour pour toi fait minimum la taille de l'univers.
— C'est grand l'univers...
— Mon amour est infini... je t'aime infiniment alors, Eléonore Lamy je te demandes en mariage. Là, tout de suite maintenant. J'en ai marre d'attendre et de te courir après, j'en ai marre de pas pouvoir te toucher quand bon me semble, marre de me cacher. Je veux montrer notre amour, notre force. Eléonore, je te le demande à genoux-
— Non.. Jordan...
— Veux-tu m'épouser ?
— Jo-
— Shhh, avant de répondre. Embrasse-moi.
— Mais.. on embrasse pas la personne avant?
— Oui mais t'es tellement chiante et indécise qu'en t'embrassant tu sera sur de toi, alors ferme-là et roule moi une pelle.
Eléonore ému embrasa Jordan qui souriait comme un enfant. Il la serra dans ses bras aussi fort que possible pour essayer de contenir ses sanglots. Elle se calma et reprit son souffle :
— Oui, Jordan. Oui... oui je veux t'épouser. Oui je veux t'aimer jusqu'à l'infini, oui je veux ne vivre qu'avec toi. Jordan, je t'aime.
Il la regarda dans les yeux essayant de voir à quel point elle avait envie de lui Il lui passa sa bague au doigts tout excité à l'idée de faire d'elle, la femme de sa vie.
— Faisons l'amour.
15.11.19
1838 mots.
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