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10 | 𝐽𝑒 𝑡'𝑒𝑚𝑚𝑒̀𝑛𝑒 𝑎̀ 𝐿𝑎 𝑅𝑜𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒

Quelques jours plus tard...

Bon Elo, tu vas pas me faire croire que tu es encore malade ? Ça commence à faire long là. Depuis le début de la semaine tu viens pas !

— J'ai des migraines ophtalmiques récurrente, dit la jeune femme allongé au fond de son canapé tel un déchet.

Et ta flemme ? Elle est récurrente elle aussi ?! S'agaça Maxime a l'autre bout du téléphone.

Eléonore vidée de toute énergie ne répondit même pas à ce qu'il venait de dire. Elle posa son téléphone sur sa poitrine et fixa le plafond. Maxime soupira puis reprit calmement :

Bon Eléonore, je sais très bien que tu es pas malade. Je t'ai laissé toute cette semaine sans venir travailler parce que je savais que ça allait pas vraiment, mais tu vas pas pouvoir continuer comme ça.

— Continuer comment ?

Continuer de passer tes journées allongée sur ton canapé avec tes doritos !

La jeune femme se redressa d'un seul coup surprise de voir que son ami le connaissait aussi bien. Elle balança son paquet de doritos sur la table et s'essuya les mains. Elle fronça les sourcils puis ramena le téléphone à son oreille.

— Mais non, qu'est-ce que tu racontes  ?!

Je te connais par coeur, tu vas pas me la faire à moi !

— Oui, bon ok... tu as raison.

Elo se redressa correctement sur le canapé puis se mit en tailleur assise, le dos contre le dossier. Elle savait pertinemment que Maxime avait raison mais c'était plus fort qu'elle. Elle était épuisée et dégoûtée de tout. Elle ruminait dans son coin depuis que Jordan était à Grenoble.

Il faut que tu te reprennes en main, ma belle. Viens travailler s'il te plaît ! Tu nous verra tous, tu sera pas toute seule, on t'aidera.

— Flemme.

Eléonore aller ! On est là pour toi, arrêtes de faire la gamine.

— J'ai vraiment aucune force, je suis désolée.

Maxime poussa un soupire, assez fort pour qu'elle l'entende. Il se frottait le visage, prit une chaise qu'elle entendit grincer sur le sol. Elle devina facilement qu'il était seul dans le diner de la Red Box.

Reprends-toi Miss ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Ça te ressemble pas !

— J'en ai marre de faire la dur à cuire, à un moment donné c'est cool d'être juste une chialeuse de merde.

Dis pas ça, soupira Maxime. Je t'ai laissé la semaine pour te reposer, reprends-toi et bouge ton cul.

Eléonore soupira, elle n'était pas convaincu par les propos de Maxime. Quelques secondes plus tard il reprit la parole :

Eléonore, il est à Grenoble. Il va revenir t'inquiète pas, soupira le petit homme a l'autre bout du téléphone.

— C'est pas ça le problème, commença Elo.

En attendant c'est quand même à propos de Jordan !

— Oui mais... C'est que c'est compliqué.

Qu'est-ce qui est compliqué ?

— Le voir tout les jours... Genre, je pensais pas que ça me rappellerais autant de souvenir bien qu'on se voit que dans un cadre professionnel. Je pensais pas ne serait-ce que le toucher me ferais ressentir des sensations enfouie au plus profonds de moi.

Ouais, je vois. Mais c'est pas vraiment ça le problème on est d'accord ?

— Comment ça ?

C'est pas de le voir tout les jours qui te pose vraiment problème ? Au contraire t'es heureuse, ça se voit. Tu souris tout le temps, tu rigoles, t'es toi-même. En plus de ça vous avez réussit à trouver un équilibre vraiment très bien entre vous et j'ai l'impression que ça marche. Donc je vois pas où il est ton problème Elo ?

— Bah oui... Non mais... Tu sais quoi, laisse tomber.

Non, en faite ce qui te pose problème, c'est de le savoir avec une autre fille.

Elle allait renchainer sur autre chose mais se résigna. Elle ferma la bouche et se frotta le visage d'une seule main.

— Pas avec « une autre fille »... Avec « une autre fille extraordinaire »

Tu te fais vraiment du mal inutilement, s'agaça Maxime.

— Mais mec, elle a l'air juste parfaite sa copine ! Pis tu avais moi à côté, j'étais juste une gamine immature en faite ! Putain, je me sens ridicule sérieux. D'un côté ça m'énerve de voir que cela m'impact autant, alors qu'on avait mit les choses aux clairs... c'était juste ami-ami quoi.

Oui enfin bon, tu me fais rire. « Ami-Ami » comme tu dis, mais dès que Miss Elo à un problème, Super Joyca vole à son secours, ajouta Maxime pour la faire rire.

— Oui, sourit-elle. J'aime ça, je l'avoue.

Sauf que ça t'aide en rien qu'il soit là h24 dès que tu as une couille. Ça te rattache à lui, si on peut dire, intimement et vous gardez un lien proche qui toi, en tant que célibataire, ne t'aide pas à ne pas flancher.

— Oui je sais, Maxime. Mais c'est que je me sens bien dans ces moments là, tu vois ?

Oh oui, oui. Bien-sûr que je vois très bien, rigola t-il. T'es juste encore amoureuse de lui. Ton petit Jordan chéri là, tu l'aimes bien, hein ?

— Mais qu'est-ce que t'es con...

Oh aller, ça se voit comme le nez au milieu de la figure !

— Je dirais pas amoureuse, abuse pas.

Mais tu avoues enfin, dit-il en insistant sur le dernier mot. Que tu ressens encore quelques choses pour Jordan !

— Ouais, mais je m'en cache pas.

Mytho, aller tais-toi, ça vaudrait mieux.

— Il me manque quoi, un peu... beaucoup même.

Et tu es supeeeeeeer jalouse, conclut Maxime.

— Abuses pas, je te dis !

Meuf, t'es jalouse. C'est tout.

— Ouais ok, si tu veux mais en même temps tu as vu sa copine, s'il te plaît ? Tu as vu la bombe que c'est ? Non mais, je connais Jordan personnellement et juste me dire qu'il lui fait genre des trucs de ouf, genre... oh putain, ça me fou en rogne !

Non mais t'es complètement fumée toi, ça va pas ! Rigola t-il.

— Ça m'énerve.

Bon très bien, vu que Madame a pas les idées pour aller travailler et que je peux pas te faire travailler si tu es pas concentrée, Vodk passe te prendre. Il voulait t'emmener à La Rochelle, donc fais ton sac.

— Attends quoi ? Non non, ça va pas là !

Tu as pas le choix, il vient de partir. Ça fait 45 minutes que je le retiens, je lui ai dit que je t'appelais avant.

— Il est au courant de rien pour Jordan, j'espère ?

Non, t'inquiète pas. Je lui ai juste dis un coup de blues et migraines. Parcontre, celui qui a vraiment des doutes, c'est Chris. Tu lui parles un peu trop à mon goût.

— Je passe tellement de temps enfermée dans l'open-space avec lui qu'au bout d'un moment... je pourrais pas lui cacher.

Je sais, mais moi je te reproches rien. Mais oublies pas ce que vous aviez décidés avec Jo' ! S'il apprend que Chris est au courant...

— Chris ne dira rien, je le sais.

Tu peux lui faire confiance oui, mais dès qu'il pourra en parler, il dira enfin ouf, donc bon...

— Oui, Maxime ! Leva t-elle les yeux aux ciel

Bon aller, prépare ton sac. Valentin devrait pas trop tarder.

— Je vais faire ça, dit-elle en se relevant. Je te remercie Maxime, vraiment... Sans vous je serais juste une grosse larve.

Absolument pas. Souviens-toi à Clermont lorsque tu t'es séparé de Jordan. Tu étais seule, tu avais personne. Et tu t'en es remis ! Tu as su faire face seule, te remettre en question. Alors je sais que tu en es capable, donc continue Elo. De toute façon je serais là pour te faire des rappelles à l'ordre.

— Ouais mais justement... j'étais seule et je voyais pas Jordan.

Tu-me-casse-les-couilles !

Eléonore se mit à rire avec la dernière phrase de Maxime. Il rigolait lui aussi. Elle remercia son ami avant de raccrocher. Elle fila dans sa chambre rapidement faire sa valise. Elle attrapa un sac, des fringues mi-saison et mit tout ça dans le sac. Elle prit ensuite, un jean, des sous-vêtements et un débardeur et se dirigea vers la salle de bain. Elle prit une douche le plus rapidement possible. Elle eut juste le temps d'en ressortir qu'on sonna à la porte. À tous les coups c'était Valentin. Elle se dirigea ouvrir la porte une serviette juste autour du corps et une autre dans les cheveux. Elle ouvrit la porte, Valentin. En une demi seconde il entra.

— Si toute les meufs ouvre leurs portes quand dans cette tenue, ça m'étonne plus trop qu'elles se fassent agresser.

— Oh ça va !

— Bon tu es prête ? Je t'attends là !

— Je m'habille et j'arrive.

— Ah, tiens.

Valentin lui lança un sweat jaune de chez Unicorn. Il lui sourit, elle observe le sweat.

— Je te le donne vu que t'en a pas.

— En même temps vu le prix, j'avais pas trop les moyens !

— Oh ça va, il faut bien que je vive moi aussi.

Eléonore se mit à rire. Elle remercia gentiment son ami avant de repartir dans la salle de bain pour finir de se préparer. Elle enfile ses sous-vêtements, son pantalon, un débardeur et le sweat de Vodk. Elle se regarde dans le miroir puis sourit. Elle prépare ensuite sa trousse de toilette puis sort de la salle de bain. Elle se dirige vers sa chambre pour ranger sa trousse de toilette dans son sac. Elle regarde ensuite dans son armoir pour attraper une veste de saison. Elle sort une veste en jean avec un colle moumoute. Cette veste, c'est Jordan qui lui avait acheté en même temps qu'il avait acheté la sienne. Elle secoua la tête puis décida d'en choisir une autre, elle fouilla dans son armoir à nouveau et sortit une veste dans la matière des treillis militaire mais de couleur beige avec une capuche. Elo sortit de la chambre rapidement. Elle trouva Valentin assit sur le canapé en train de regarder son téléphone.

— C'est bon, t'es prêtes ? demanda le jeune homme en entendant le bruit de pas.

— Oui, on peut y aller.

Valentin se releva aussitôt. Il regarda Eléonore qui portait son sweat. Il l'observa de la tête aux pieds avant de lui demander de se tourner.

— Tu as un bon cul en tout cas, rigola t-il.

— Pauvre con.

Il explosa de rire face à la réaction d'Eléonore. Elle prit son sac, son blouson et lança les clés de la maison à Valentin pour qu'il ferme derrière elle. Elle descendit la première les escaliers de son appartement pour arriver dehors directement devant la voiture de Vodk. Une petite renault sympathique. Il ouvrit la voiture et rangea sa valise. Eléonore retira son portable de sa poche arrière en montant dans la voiture, elle posa ensuite son blouson sur les siège arrière puis ferma sa porte. Valentin monta derrière le volant et ferma directement sa porte avant de s'attacher. Il mit le contact puis regarda Eléonore un sourire bête affiché sur le visage.

— Prêtes pour un petit week-end ?

— J'ai pas eu trop le choix, sourit-elle.

— Oh allez ça va te changer d'air.

Eléonore regarde son ami en souriant. Valentin lui fait un clin d'oeil avant de prendre la route. La majeure partie du trajet, Eléonore avait dormit. Elle avait dormit profondément, un sommeil qu'elle n'avait pas eu ces derniers jours. Le fait d'avoir Valentin à côté d'elle la rassurer, elle se sentait protégé donc dormait tranquillement sur ses deux oreilles. Les trente dernière minutes elle avait regardé un film sur Netflix. Valentin quand à lui roulait tranquillement en écoutant la musique à la radio. Il était de nature calme qui apesait donc son amie à côté.

[10.07.19]
1928 words

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