
08. Pt 2 | 𝑅𝑒̂𝑣𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒
La tension se faisait ressentir. La chaleur commençait à monter. Eléonore n'avait pas manqué d'observer les abdos bien dessinés sous la chemise de l'homme d'affaire à côté d'elle. Le col de sa chemise bleu était légèrement déboutonné, de quoi laisser apparaître une légère pilosité qu'appréciait fortement Eléonore. Elle s'en mordait les doigts. Elle n'était pas du genre à sauter sur le premier venu mais celui-ci lui plaisait bien. Il y avait un moment qu'elle ne s'était pas fait plaisir avec un homme.
Bien décidé à en découdre, elle posa sa main gauche sur sa cuisse. Surprit, il releva la tête vers la jeune femme. D'un regard charmeur et sensuelle, elle le dévorait de yeux. Il comprit rapidement les attentions de la belle brune lorsqu'elle se rapprocha de sa braguette. Il se détendit et reprit confiance. Il posa une de ses mains sur l'épaule de la jeune femme et descendit son teeshirt large sur son épaule, laissant apparaître sa brettelle de soutif. Eléonore continuait de caressait sensuellement sa cuisse. Il l'a tira délicatement vers elle histoire d'atteindre son oreille pour y déposer quelques baiser mielleux et quelques coups de langue. Il passa une main dans son dos, et désagrafa d'une seule main son soutien-gorge. Eléonore surprise le regarda, à quelques centimètres l'un de l'autre. Elle pouvait sentir sa respiration haletante tout comme elle.
Les yeux dans les yeux, elle fit glisser ses bretelles de soutien-gorge le long de ses épaules pour les retirer toute les deux et l'enlever complètement. Elle le prit, le montrera bien devant son nez avant de le lui poser sur les genoux. La tension était palpable et montait en température. Il retira ses long cheveux et les positionna dans son dos, laissant paraître ses tétons pointant.
Eléonore se releva, elle passa bien devant lui, imposant son fessiers à quelques centimètres de son visage. Elle attrapa sa main et le tira avec elle d'un pas rapide jusqu'aux toilettes de l'avion. Elle le fit entrer, puis le suivit, elle ferma à clé derrière elle. D'un regard dominant, elle le fit s'assoir et écarter les jambes avant qu'il l'a déshabillé et qu'il ne déboutonne son pantalon.
Dans un endroit aussi petit la chaleur grimpait rapidement. Leur respiration haletante se mêlaient entre elles. Sa gorge ne pouvait retenir toit les sons se laissait aller par fois. L'isolation de cette malheureuse cabine n'y faisait rien. Eléonore prenait son pied.
— Oh bordel !
Elle cramponna les deux accoudoirs et se réveilla d'un seul coup transpirante et à moitié habiller. Elle regarda à côté d'elle, Tom la regardait tout sourire limite moqueur.
— Enfin vous êtes réveillée, rigola t-il.
— J'ai fais... un rêve...
— Sportif ? Vous transpirez et vous n'avez pas cessé de... gémir ?
— Et merde...
Elle soupira et se frotta le visage.
— Je suis extrêmement gênée...
— Pourquoi donc ?
— Déjà pour la gêne occasionnée... et ce que je vais dire...
Il fit signe que ce n'était pas grave. Elle prit une grande bouffée d'air et commença :
— J'ai rêvé que vous et moi faisions l'amour plutôt...
— Sauvagement ? Rigola t-il. Enfin, au vue de votre état.
Eléonore, gênée se frotta le visage. Elle poussa un soupire de désespoir. Il rigolait alors qu'elle n'avait pas dit grand choses. Il posa sa main sur sa cuisse puis lui sourit :
— Ça avait l'air plaisant.
Elle releva la tête étonnée vers lui. Ses yeux étaient ronds montrant son expression choquée. Il continua ses petits va et viens sur sa cuisse. Elle sentait une poussée d'adrénaline monter en elle.
— Rendez-vous dans les toilettes dans 2 minutes.
Il affirma. Elle se releva, imposant son fessier devant son visage puis se dirigea telle une reine aux toilettes. Elle entra rapidement puis ferma derrière elle. Elle se regarda dans le miroir quelques instant avant de se recoiffer.
Les deux minutes passées, ont frappa à la porte. Elle ouvrit discrètement, c'était Tom. Elle l'attrapa par le col de sa chemise et l'embrassa. Il referma en même temps. Leurs lèvres se touchaient violemment et leurs langues dansaient l'une avec l'autre avec sensualité. Elle descendit sa mains jusqu'à sa braguette, et attrapa le paquet entre ses mains ce qui l'excita un peu plus. Le bel homme lui tira les cheveux là forçant à ne plus bouger. Il la retourna et baissa son pantalon. Eléonore fermait les yeux pendant qu'il ouvrait sa braguette. Elle n'avait qu'une envie c'est de toucher son corps, laisser ses mains se promener sur ses muscles.
On frappa à la porte. Ils se regardèrent. Eléonore eut un coup de stresse. Elle remonta son pantalon alors qu'il fermait sa braguette, elle ouvrit doucement la porte l'air de rien. Devant elle, Chris, tout sourire fier de lui.
— Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda t-elle agressivement.
Il regarde à l'intérieur de la cabine et voit le bel homme. Il haussa les sourcils et répondit bêtement :
— Je veux juste pisser.
— Tu pouvais pas choisir un autre moment.
— Mais c'est bon, j'ai envie de pisser, j'ai envie de pisser quoi !
Elle rattacha ses cheveux et sortit complètement des toilettes en poussant Chris. Elle savait très bien qu'il l'avait fait exprès. Eléonore retourna s'assoir blasée et énervée contre son ami. Elle attrapa ses écouteurs, brancha sa musique et ferma les yeux. Lorsque Tom revient à son tour, il fait de même sans adresser un seul mot à Eléonore. Il posa sa tête sur son épaule et s'assoupit.
L'atterrissage n'avait pas été plus délicat pour Eléonore que le décollage. Ne pouvant pas compter sur son voisin, elle avait géré toute seule. Elle sortit rapidement de l'avion avec son sac à dos et son téléphone. Elle n'attendit pas les garçons et fila son chemin tête baissé jusqu'à l'intérieur de l'aéroport.
— Eléonore !
Elle se fit rattraper par Tom, il était juste réveillé, déboussolé mais s'approchait d'elle dangereusement. Maxime et les garçons arrivaient juste derrière pour assister à la scène dans l'incompréhension totale.
— Tu es partit sans dire au revoir, dit-il.
— Tu dormais, et j'en avais marre d'être là dedans.
— Je vois... sinon, on pourrait...
Elle posa une main sur son épaule.
— Je te conseillerais plutôt de renouer avec la mère de ton fils plus tôt que de vouloir te taper la fille dans l'avion.
Elle le remercia pour le vol puis tourna les talons. Les garçons ne comprenaient pas vraiment qui était cet homme et pourquoi elle avait parlé avec. Chris les regardaient attentivement, puis se gardait à bonne distance d'Eléonore ne souhaitant pas se faire tuer. A la sortie de l'aéroport ils prirent un taxi pour les amener à leurs air b&b. Durant tout le trajet, Eléonore avait gardé le silence. Elle n'avait adressé la parole à personne et encore moins Chris. Elle était resté la tête collée contre la fenêtre à observer l'immensité des immeubles de Kyoto mais toujours avec un air stoïque tirant vers l'énervement.
Avant de partir au Japon, ils avaient fait la répartition des chambres. Eléonore étaient avec Chris au première étage d'une résidence typiquement japonaise. Juste à côté de trouvait Mastu et Neoxi. Au rez de chaussé Maxime et Jordan et une autre plus loin avec Valentin et Yann. Si Eléonore avait pu changer de chambre, elle l'aurait fait. La tension était à son comble. Chris en avait marre de la voir faire la gueule mais en même temps il savait que si il disait quoi que cela soit il se ferait engueuler. Eléonore déballait sa valise et posait ses affaires mais Chris n'en pouvait plus et décida de parler.
— Bon, Elo qu'est-ce que t'as ?
Elle ne lui répondit pas. Chris s'approcha d'elle, attrapa ses mains et la fit se stopper pour qu'elle le regarde.
— Elo, qu'est-ce qu'il y a ?
— Tu me demandes réellement ce qu'il y a ?!
— Bah... oui ?
— Non mais c'était quoi ton coup de « J'ai envie de pisser » dans l'avion ?! Tu m'explique ?!
— Mais t'es sérieuse ? C'est toi qu'est-ce qu'il t'as prit de coucher avec le premier venu, sérieux ?! Heureusement que je suis intervenue.
— Mais Chris ! Hurla t-elle. Je suis majeure, je suis vaccinée, j'ai pas besoin de ton avis pour savoir avec qui je m'envoie en l'air sérieusement ! Tu te prends pour qui là ?
— Ton ami, qui s'inquiète un peu pour toi et qui t'évite de faire n'importe quoi.
— T'es un grand malade, vraiment.
— Oh arrête un peu de toujours tout dramatiser, t'es insupportable. T'as vraiment pas changer sur ça ! A la base tu t'es barré pour changer, Elo ?! Changer en bien, ok ?
Ce qu'il vient de dire l'affecta particulièrement.
— Bah écoute, j'aurais surtout du ne jamais revenir si c'est pour recevoir de tel compliment de ta part.
— Pardon... je voulais pas dire ça. C'est pas ce que je pensais.
— Dis-moi ce que tu penses vraiment alors ?
— Je me demandes vraiment si t'aurais couché avec le gars de l'avion...
— Et qu'est-ce que ça peut te faire ? T'es jaloux ?
— Non, ça va pas toi.
— Tu veux me préserver pour un de tes potes ?
— Non ?
— Bah c'est quoi alors le problème ? Jordan ?
Chris ne répondit pas. Il déglutit difficilement.
— C'est donc Jordan le problème. Il a dit quoi ? C'est lui qui t'as envoyé ?
— Non, non ! Absolument pas, ne crois pas ça sérieux. Jordan n'y est pour rien là-dedans. Je veux... je sais pas.
— Dis.
— Je me dis juste que ça peut pas être finit vous deux... et je trouverais ça dommage que tu gâches tes chances.
Eléonore soupira. Elle s'approcha de Chris et posa ses deux mains sur ses joues. Elle le regardait avec un air déçu et triste.
— Écoute moi bien, Chris... mêles-toi de ton cul, ok ?
Il affirma, elle tapa sur ses joues puis sortit de la chambre agacée. Elle claqua la porte derrière elle puis alla toquer chez Mastu et Neoxi. En voulant ouvrir, la poignée s'enclencha et la porte s'ouvrît laissant apparaître Jordan tout souriant.
— Tiens Elo, tu...
Elle lui lança un regard noir et le bouscula pour entrer. Neoxi et Mastu ne comprirent pas vraiment sa réaction. Elle se laissa tomber dans le lit de Neoxi assit sur le bord. Jordan les laissa. Mastu et Valentin se regardèrent se demandant ce qu'elle avait. Valentin s'approcha d'elle doucement en tailleur.
— Ça va Elo ?
— Oui.
— Bah ça se voit, remarqua Mastu.
— Laissez-moi juste passer la nuit là, je me suis engueulée avec Chris.
— Quoi ? Engueulé avec Chris ?
— Personne s'engueule avec Chris, c'est juste improbable.
— Bah si la preuve.
Les garçons n'en demandèrent pas plus. Valentin décida de lui laisser son lit pour dormir par terre avec une couverture et un oreiller.
05.11.19
1747 mots.
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