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𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠

Je commence à vivre le bonheur, celui d'être apprécié par quelqu'un.

J'attendais ces jours avec impatience, ces jours heureux où les sourires et les yeux croisés pourraient égayer mes journées.

Alors que j'étais en dépression, j'ai cru que ces jours ne s'offriraient jamais à moi parce que je ne suis pas chanceux.

Néanmoins, j'ai eu tort.

Car depuis ma rencontre avec Imène, j'ai l'impression que mon quotidien a changé de ton. Il adopte un ton plus doux, agréable et rempli de petits moments dont je rêvais de voir se réaliser.

Les sourires que me donne Imène sont si précieux que je voudrais immortaliser ces moments lorsque je suis avec elle.

Elle m'a sauvé, et m'a relevé alors que j'étais dans une période difficile.

Au début, j'avais peur que ce bonheur ne soit que de courte durée car je suis sûr qu'une des personnes qui me déteste va saccager ce dont que j'ai de plus précieux.

Cependant, Imène m'a appris à rester courageux et à affronter ce que le destin met dans nos vies.

Je reprends un goût pour ce que j'aimais faire, comme le dessin ou encore la photographie.

Je n'ai certes pas d'appareil professionnel mais Imène pose toujours pour garder un souvenir de notre amitié.

Une chose m'attriste pourtant. Ce sera la dernière année que je la reverrais puisqu'elle part faire des études supérieures l'année suivante alors que je rentre en terminale à cette même période.

Je ne vais pas laisser les émotions gâcher mes moments d'amitié avec elle, je vais en profiter jusqu'au dernier moment.

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Alors que je rejoins ma place et que je sors mes affaires pour le cours suivant, le groupe des populaires arrive et le chef de la bande qui est mon pire ennemi pose sa main sur ma table.

- Eh le maigrichon, c'est ma place ici. Pousse-toi.

Je lève les yeux, pas surpris de sa venue, puis hausse un sourcil.

- C'est ta place ici ? Ton nom y est écrit ?

- Tu veux un œil au beurre noir ?

- Je ne fais que dire la vérité.

Il pousse mes affaires brutalement et atterrissent au sol. Tous les élèves se retournent. Il se rapproche de moi, un regard énervé mais je ne flanche pas.

- C'est ton dernier avertissement. Dégage avant que je te bute.

Sa menace ne me fait pas peur, bizarrement. J'en suis moi-même amusé et c'est si drôle que j'en ris. Ses yeux se figent, de surprise.

- Tu t'énerves pour une place de merde ? C'est pathétique. Tu devrais être plus crédible la prochaine fois.

En l'espace d'une seconde, il fout son poing dans ma face et tombe de la chaise. Pendant que je m'accroupis et vérifie l'état de mon nez, le populaire rit aux éclats.

- Tu croyais vraiment que tu pouvais me faire tête, Martinsson ? Tu t'es trompé, mon pauvre. Voilà ce qui arrive quand on ne m'écoute pas.

Je me relève et essuie le sang qui coule de mon nez.

- Alors dois-je t'obéir comme un vulgaire chien ? Ce n'est pas pour moi, ça.

- Sale connard !

Il me prend une nouvelle fois par le col et je me défends. Il me fout deux gros coups dans le visage pour me paralyser mais heureusement que le prof est là pour nous séparer.

Le mec me lâche et me regarde d'un air noir.

- Tu vas crever, à la sortie du lycée.

Je l'ignore puis me rassois.

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Je sors du lycée et vois le groupe de populaires devant le portail du lycée. Eh bien, il rigolait pas quand il a dit qu'il allait signer mon arrêt de mort.

En même temps, c'est prévisible, puisque du début à la fin, je n'aurais pas de courage à montrer.

La seule chose que je peux faire, c'est me pointer face à eux pour ne plus être une poule mouillée.

Je veux changer, être quelqu'un de courageux.

Je m'avance vers le groupe et le chef se retourne, amusé de me voir.

- Eh ben, tu es arrivé au rendez-vous, finalement. Prépare-toi à signer ton arrêt de mort.

- Viens, je t'attends.

Le chef des populaires se rue vers moi et nous commençons à nous battre. Je ne veux plus fuir, je veux affronter celui qui m'a martyrisé depuis le début du lycée.

Je veux affronter mes peurs aujourd'hui, quitte à en ressortir mal en point ou mort.

Nous enchaînons les coups et je commence à faiblir. Et pour cause, sa force est largement supérieure à la mienne.

Il me fout un dernier coup dans le ventre puis je m'effondre à terre.

Je n'entends presque plus rien. Je ressens l'horrible douleur des pieds qui frappent mes côtes. Et je crois que je viens la pire erreur de ma vie. Celle de m'être opposé à ce gaillard.

Tout est perdu. Tout le bonheur infime que j'ai va s'envoler.

Pensant que tout est perdu, j'entends un cri et un corps tomber à terre. Surpris, je regarde à ma droite puis devant moi et mon regard se fige.

C'est elle. C'est Imène.

- Qui vous a dit de le défoncer ?

- Tu es qui, toi ?

- Tu n'as pas besoin de le savoir.

Elle prend un des amis par le col puis lui fous son poing avant qu'il ne vole dans les airs et laisse les autres, sans voix.

Elle est impressionnante. Sans hésiter, elle tabasse les deux autres amis du populaire et les met K.O.

Inquiet pour elle, j'essaie de me relever et elle tabasse le populaire, lui cassant la mâchoire au passage.

Je m'avance vers elle et elle inspecte les blessures que l'on m'a infligés.

- Imène...

- Reste ici, je vais appeler les urgences.

Sans réfléchir, je lui prends la main et la presse de venir car j'aperçois la police qui arrive.

- On y va, maintenant !

- Quoi ?!

Je lui jette un regard puis commençons à courir le plus loin possible du lycée.

Je ne veux pas être retenu, être la cible des parents des victimes. Je veux juste sauver Imène de la merde dans laquelle elle et moi nous sommes mis.

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Nous arrivons près d'un terrain rempli d'herbe, donnant une vue sur la mer et prenons un temps pour reprendre notre respiration.

Elle, toujours essoufflée s'offusque de savoir pourquoi j'ai fui avec elle.

- Mais t'es malade, toi ?! Courir alors que tu es blessé, n'imagines-tu pas les conséquences sur ta santé ?!

Je la regarde, inquiet et épuisé.

- Je ne voulais pas que tu sois concernée.

- Eh ben, tu me donnes une raison de le faire. Tu crois que j'allais les laisser te tabasser à mort ? Non, je ne crois pas.

- Imène...

Je continue de la regarder mais un mal de crâne m'empêche de la regarder plus longtemps. Ce doit être à cause du fait que je me sois relevé aussi rapidement.

Elle me regarde, inquiet.

- Magnus, Magnus, tu vas bien ?

Ma tête me fait mal et mes poumons me procurent une souffrance atroce. Ma respiration peine à se calmer.

Tout me trahit, mes oreilles bourdonnent et ma vue se dégrade.

Je ne sais plus si mes pieds sont ancrés dans le sol ou s'ils sont déjà à terre. Le dernier toucher que j'ai pu sentir était les bras d'Imène.

PDV Imène

À la seconde où Magnus perd connaissance, je le rattrape instantanément, faisant grimper mon adrénaline en flèche.

Il a perdu connaissance.

Presque paniquée, je crie au secours pour que l'on vienne le secourir.

Non, ne meurs pas maintenant, Magnus. S'il te plaît...

La panique, essayant de parvenir et de m'envelopper toute entière, je garde mon sang-froid et allonge Magnus à terre.

Je prie pour que Magnus ne me lâche pas maintenant. Il est trop tôt pour qu'il me laisse.

Avant tout cela, je l'ai rencontré, comme le lycéen aux cheveux blonds, pleurer sous la pluie, à cause de la solitude.

Je me suis reconnu en lui, je sais ce que ça fait d'être seul. J'ai eu peur qu'il ne vive la même chose que moi.

Il ne mérite pas de souffrir ainsi.

Ce garçon mérite tout le bonheur du monde, mais pas de mourir maintenant.

Lui et moi avons encore beaucoup de choses à expérimenter. Et peut-être devenir plus que des amis, je ne sais pas...

Ce ne sont plus des jours depuis que je le connais mais bien des mois. Il n'est plus un étranger, mais un ami à mes yeux et en ce moment, bien plus.

Cela fait un moment maintenant qu'il est à terre, essayant de chercher de l'air quelque part.

Je prends délicatement sa tête et la pose sur mes genoux, observant chaque détail de son visage. Les larmes manquent de couler.

Je ne veux pas le perdre. Non, pas maintenant.

Alors que je manque de pleurer, j'entends un soupir. J'observe le visage de Magnus qui se détend petit à petit et ses yeux s'ouvrent enfin, me faisant soupirer d'apaisement.

Il me regarde, épuisé.

- Je suis désolé, Imène... Je suis désolé de t'avoir causé tout ce tort.

- Ne t'excuse pas, va. C'est ce que font les amis, non ?

Il me sourit.

- Oui, tu as raison.

Je lui souris en retour puis le regarde un moment.

- Tu sais que l'année prochaine, nous nous ne reverrons plus ?

- Je suis au courant.

- On arrive à la fin de l'année, et, j'aurais aimé avoir plus de temps pour le passer avec toi.

- J'aurais aimé aussi.

- Tout ça va me manquer.

- À moi également.

Je caresse son front puis me rapproche de lui, ce qui le fait rougir.

- Si je pars, est-ce que tu m'oublieras ?

- Comment pourrais-je oublier la personne qui m'a sauvé ? Jamais je ne le ferais.

- Promis ? je demande.

- C'est promis.

Le cœur battant la chamade, je pose mes lèvres sur son front. Je ne sais pas comment il va réagir, mais je suis sûr que je l'ai troublé ainsi.

Mais c'est trop tard pour reculer.

Mes lèvres se séparent de la peau de son front et je le regarde, peu sûre.

PDV Magnus

Je ne sais pas comment réagir. Tout ce que je peux entendre sont les battements de mon cœur qui viennent marteler ma poitrine à grands coups.

Ce qu'elle vient de faire... Jamais je n'ai reçu ce genre d'affection avant sa rencontre.

C'est donc normal de se sentir embarrassé ou de sentir son cœur battre de plus en plus vite, je pense.

Je la regarde, tout déconcerté. Je prends sa main puis la pose sur ma poitrine, ce qui la surprend.

- Cela fait tellement de temps que j'attends ça. Cela m'a tellement manqué.

- Vraiment ?

- Oui.

Malgré ses joues empourprées, elle m'affiche un tendre sourire dont je n'oublierais jamais le souvenir.

Je ne peux m'empêcher de le lui rendre, sachant que ce sera la dernière fois que nous nous revoyons en ce jour ensoleillé.

---

Un an est passé et Imène est partie. Je suis en terminale et vis mes derniers mois dans ce lycée avant de partir pour l'université.

Je n'ai pas le projet de faire de grandes études, mais je rêve de devenir espion.

Je ne sais pas si ce rêve pourra se réaliser, mais ces mots d'Imène résonnent encore dans ma mémoire.

"Si tu penses que ton rêve ne peut pas se réaliser, alors autant tout abandonner. Moi, je pense que les rêves ont un sens lorsqu'on s'y accroche."

Je la remercie d'être rentrée dans ma vie et j'espère pouvoir la recroiser à nouveau, un jour.

𝐹𝐼𝑁. 

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