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Se déhanchant comme ce n'est pas permis avec toutes les autres, Phœbé ne sent plus son corps, si ce n'est que la chaleur qu'elle ressent à son égard. Il fait chaud. Terriblement chaud. Mais elle est si bien entre ces femmes qui chantent à tue-tête, sachant que la mort n'arrivera pas. Que la mort n'anéantira pas cette joie. Ce bonheur qui est infini. Elle doit être ridicule, mais que c'est bon d'être libre.

En ouvrant ses yeux qui tiennent avec peine par l'euphorie du moment, elle aperçoit Kélya se dandinant dans tous les sens, pensant sûrement être désirable, mais elle n'arrache qu'un simple ricanement à Phœbé. Tellement de pathétisme en cette femme. Pourtant, en l'analysant plus attentivement, la jeune femme remarque son regard aguicheur braqué sur un point derrière. Alors, elle fait volte-face sur la table et croise directement ses prunelles ambrées. Fronçant les sourcils, elle scrute toutes les personnes siégeant ici et ne remarque aucun regard destiné à cette dinde.

Pour qui danse-t-elle ? Chad ? Il est à elle. Son regard le prouve. Son corps le prouve. Son toucher le prouve. Ses mots le prouvent. Ses actions le prouvent. Peut-elle prétendre à son âme ? Dans tous les cas, cette femme n'a aucune chance. Insouciante, la Californienne se laisse aller de plus belle. Se moquant intérieurement de l'ancien objet de Chad. Soudainement, des mains se glissent sur ses hanches, un corps brûlant se colle à son dos et son odeur envahit son espace.

- Te reste-t-il un peu d'énergie pour moi ? lui demande-t-il à l'oreille.

Pour toutes réponses, la jeune femme se presse contre lui et le laisse contrôler le rythme de son déhanché. Allant du lent à l'extrême lent en passant par du rapide. Elle repose l'arrière de son crâne contre l'épaule de Chad lorsque la tête de celui-ci se loge dans son cou et ferme les yeux. Ses lèvres dévorent sa gorge de baisers brûlants et inconsciemment, le mouvement de ses hanches s'amplifie. Se pressant contre lui sans retenue. Oubliant la présence des autres. Ses doigts s'enfoncent dans sa chair malgré son jean et son grognement vibre sur sa peau.

- Les amoureux en chaleur, vous seriez gentils de nous épargner ça ! hurle un homme avec moquerie. Les enfants se créent dans les chambres ! Les chambres, mes amis ! articule-t-il. La pornographie familiale : très peu pour moi !

Chad grommelle de mécontentement et la retourne subitement. Il l'embrasse, mêlant sa langue à l'échange, et elle faillit bougonner à son tour quand il s'éloigne.

- Je reviens, souffle-t-il en déposant un baiser sur sa joue.

- Mon deuxième partenaire m'abandonne aussi ? boude-t-elle. Vous êtes vraiment tous indignes de ma personne.

L'Alpha lui fait un clin d'œil et s'en va, la laissant seule sur la piste. Car oui, les femmes sont allées s'asseoir. Se positionnant face à elles, Phœbé lève les mains, paumes vers le ciel sombre, et récupère sa place. Kélya, le regard meurtrier, la toise avec aigreur à laquelle la Californienne répond d'un sourire sincère. Par chance, les regards ne tuent pas. Immanquablement, elle serait déjà morte, le corps percé de balles.

Au bout d'une vingtaine de minutes, Chad n'est toujours pas revenu. L'inquiétude grimpe chez Phœbé, mais sa fierté l'empêche de rentrer, vérifier ce qu'il se passe. Surtout si, au final, il n'y a rien.

- Tu devrais peut-être aller voir ? lui suggère Calum.

Voilà, une issue. La jeune femme acquiesce et avec le moins de précipitation possible, sort de table avant de se faire interpeller par Natalia.

- Tu as le droit de t'inquiéter pour lui, sourit cette dernière. Personne ne t'en voudra.

- Je ne...

Les regards suggestifs n'attendent même pas la fin de sa phrase et la font taire rapidement. Roulant des yeux, l'étudiante leur tourne le dos et se rend à l'étage dès qu'elle pose un pied dans la salle de séjour. Devant la porte de leur chambre, elle hésite un instant et finit par toquer avant de rentrer en n'entendant aucune réponse. Ses yeux font rapidement le tour de la pièce vide de sa personne, si ce n'est que l'ordinateur portable posé sur le lit qui confirme le contraire. Ses pas la dirigent vers la porte de la salle de bain et ne croyant pas à sa réellement présence, elle baisse la poignée et réalise instantanément qu'elle est fermée à clé.

- Chad ? se risque-t-elle.

Un bref ronchonnement confirme sa présence dans cette pièce.

- Qu'est-ce qu'il y a ? quémande-t-elle. Tu ne te sens pas bien ? Tu as une indigestion ? Tu as des difficultés à déféquer ?

- Des difficultés à déféquer ? ricane Chad. Je me demande souvent ce qu'il se passe dans ta tête pour poser ce genre de questions.

- C'est une question comme une autre, une question dont j'attends la réponse.

- Non, Phœbé, je n'ai aucun problème parmi les trois que tu as cité.

La clique du verrou retentit et l'Alpha apparaît dans toute sa grandeur, l'obligeant à lever la tête.

- Qu'est-ce que tu fais là ? s'enquiert-il.

- Une certaine personne a disparu depuis une vingtaine de minutes, raille-t-elle.

- Tu t'inquiétais ? sourit l'homme.

La jeune femme roule des yeux, agacée que lui aussi lui fasse la remarque, et se détourne de lui.

- Je le prends comme un oui, poursuit-il avec espièglerie.

- Prends-le comme tu veux, cède l'Afro-Américaine en s'installant sur le bureau. Tu faisais quoi ? continue-t-elle en pointant du doigt l'ordinateur.

- Je prenais des nouvelles de la meute.

- Depuis vingt minutes ? insiste-t-elle, sceptique.

Il hausse les épaules avec nonchalance comme s'il prétend ne pas avoir vu le temps passé ou encore que le temps durant lequel il est resté dans cette chambre n'est pas si important.

- C'est pour ça que tu m'as planté ? s'offusque alors la californienne en fronçant les sourcils. Vraiment indigne de ma personne, finit cette dernière en le toisant.

Souriant d'amusement, le jeune homme avance à pas tranquilles dans sa direction et se loge entre ses jambes. Ses mains s'aventurent sur ses cuisses et son regard plonge dans le sien.

- C'est fort possible, assure-t-il. Mais j'espère cependant être le plus digne à tes yeux, car tu es celle à qui je confie mon âme, avoue-t-il.

- Tu devrais arrêter de lâcher des choses pareilles, lui conseille-t-elle avec gêne. Le romantisme, les déclarations, ce n'est pas trop mon truc. En fait, se reprend-elle ; ça ne l'est pas du tout. Alors, évite, s'il te plaît... C'est vraiment embarrassant.

Il sourit légèrement et son regard s'adoucit tout en se mêlant à une certaine satisfaction.

- Tu sais que tu es à moi, Mía...? chuchote-t-il en se nichant dans son cou qu'il caresse et remonte du bout de son nez.

- Tu le dis souvent, mais je ne crois pas que ce soit une évidence, se moque Phœbé.

- Embrasse-moi, commande Chad en plaçant son visage à quelques centimètres de son visage.

- Non, refuse-t-elle.

- Embrasse-moi, répète l'homme en s'approchant un peu plus, causant le frôlement de leurs lèvres. Fais-le. Arrête de réfléchir.

Avec hésitation, la jeune femme se laisse tenter et l'embrasse prudemment avant de s'éloigner légèrement. Prenant goût, elle l'embrasse une seconde fois qui dure beaucoup plus longtemps. Un échange lent et si fougueux à la fois qu'elle paraît contrôler, Chad suivant sa cadence. Ce n'est pas si désagréable, finalement. Elle s'y habituerait presque.

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