Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

🌘||{40}||🌘

Lorsque Chad et Phœbé regagnent la maison, la nuit est déjà tombée et l'heure est proche de vingt-et-une heures. Fatiguée, l'États-Unienne descend de la voiture, ne prenant pas la peine d'attendre son compagnon qui le lui a demandé, et rentre.

- Ah, vous voilà enfin ! s'écrie Natalia la faisant sursauter. J'ai cru que vous ne reviendriez jamais ! Allez, maintenant dépêchez-vous de vous changer !

- Se changer ? Pourquoi ? demande Phœbé.

- Chad ne te l'a pas dit ? Ce soir, c'est la fiesta ! s'exclame-t-elle.

Phœbé tourne la tête sur le concerné qui tente lâchement de s'enfuir en montant l'escalier et le fusille du regard sachant qu'il peut le sentir.

- Quoi qu'il en soit, va te préparer. Les invités ne vont pas tarder.

La jeune femme fait mine d'obéir en montant à l'étage. Elle n'ira pas à cette « fiesta » et restera tranquillement couchée à regarder la télévision. Elle rejoint la chambre et trouve les robes que Chad lui a payées cet après-midi. Elles sont installées sur un portant à vêtements qui lui semble inutile puisqu'il est tout le temps vide. Phœbé les détaille brièvement, se demandant comment elle a pu accepter deux robes aussi extravagantes.

Le pouvoir de persuasion ? Ou alors sa faiblesse face à lui ? suppose-t-elle en entrant dans la salle de bain.

Après sa douche et vêtue de son pyjama, elle retourne dans la chambre et au moment où elle se laisse tomber sur le lit, la porte s'ouvre sur Chad qui la considère longuement.

- Tu ne comptes pas aller dormir ? lui demande ce dernier.

- Bien sûr, ce sont nos retrouvailles après cette séparation brutale que tu as causée.

Ne percevant aucune réponse de la part de Chad, elle ouvre les yeux et le découvre juste sous son nez. Accroupi face à elle, il l'observe attentivement et au fur à mesure que les secondes défilent, son visage se rapproche jusqu'à ce que leur nez se frôle et finalement, il l'embrasse. D'abord doucement puis avec plus de passion, de possessivité. Phœbé encercle sa nuque de ses bras et l'attire, l'obligeant à prendre place au-dessus d'elle sur le lit. Ses doigts, las de ses cheveux et de son visage, entreprennent de déboutonner sa chemise.

- Mía..., souffle-t-il entre deux baisers.

- Oui, je sais...

Elle sait qu'ils doivent s'arrêter avant de déraper encore plus, mais elle n'y arrive pas. Sa bouche sur la sienne, ses doigts sur sa peau. Comment peut-elle s'éloigner ? Comment peut-elle y arriver ? Cette façon de déraper est devenue quotidienne et presque vitale pour Phœbé qui aime tant la sensation de ses doigts sur sa peau. En temps normal, ils recouvrent leur esprit en à peine quelques minutes sauf que dans cette situation, leur position couchée n'arrange en rien les choses.

Phœbé fait glisser sa chemise sur ses bras musclés et ses doigts s'aventurent sur ses puissantes épaules puis sur ses omoplates robustes et tracent délicatement le creux de sa colonne vertébrale avec ses ongles. L'une des mains de ce dernier se balade sur sa côte et se loge dans son bas dos avant de soulever son bassin, lui permettant de sentir au travers du fin tissu de son short en soie son excitation. Il grogne contre ses lèvres avant de s'en détacher et de fondre sur son cou qu'il embrasse lentement, mais avidement. Il s'attarde longuement à la fin de son cou : le baisant, le léchant et le mordillant alors que ses muscles se tendent comme s'il se retient.

- Qu'est-ce qu'il y a ? lui demande doucement la jeune femme.

- Rien... J'ai juste envie de te mordre ici..., souffle-t-il. À cet endroit précis...

Sa grande main entoure son cou et son pouce caresse cette zone avec douceur, faisant tout son corps frissonner. Le visage de Chad apparaît dans son champ de vision et son sourire en coin la fait craquer. À tous les coups, elle est en train de devenir masochiste.

- Tu es à moi, Mía...

Phœbé devrait être offensée de cette remarque possessive, mais en réalité, c'est tout le contraire qui se produit seulement, elle ne le laisse pas paraître.

- Je ne suis pas à toi.

Le sourire de l'Alpha s'élargit et son regard pétille de malice. Sa poigne sur sa gorge augmente très légèrement et il l'embrasse avec possessivité avant de sortir du lit et de remettre sa chemise noire.

- Mets la noire, dit le lycaon en lui adressant un clin d'œil. Je t'attends dans le couloir.

- Je n'ai pas l'intention d'y aller, tu sais ? grogne Phœbé.

- Ma mère saura te faire changer d'avis, sourit-il.

Sa phrase finit que la porte s'ouvre en grand sur Natalia, permettant à Chad de s'éclipser. La Sud-Américaine observe Phœbé scrupuleusement et face à son regard sévère, sans qu'elle n'ait à dire le moindre mot, la jeune femme sort du lit, prend la robe noire et s'enferme dans la salle de bain.

Elle enfile en vitesse la courte robe à col, à la jupe évasée et aux manches longues faite entièrement de dentelle transparente, remerciant le créateur de ce vêtement d'avoir pensé aux sous-vêtements adéquats, quoiqu'osés. Elle attrape ensuite les escarpins rouges que Chad lui a achetés et qui ont sûrement été déposés ici par ses soins. Parce que oui, cet imbécile s'est vraiment amusé à lui dénicher des chaussures pour les deux robes qu'il lui a achetées.

Phœbé soupire et se redresse face au miroir. Le résultat n'est pas terrible. La robe est un peu courte, sa peau est un peu trop visible, mais bon. Le reflet de Chad, appuyé contre l'encadrement de la porte, apparaît soudainement. Il se rapproche et passe son bras sur sa taille en calant son visage sur son épaule. Il lui tend un rouge à lèvres prune en faisant une moue suppliante lamentable.

- Je suis en robe, ça ne te suffit pas ? râle-t-elle. Tu veux que je ressemble à une bouffonne ?

- À une jolie bouffonne, précise-t-il.

- Je ne mettrai pas ça, Chad, assure fermement la jeune femme.

Un enfant. C'est ce que cet homme est. Un véritable enfant. Des enfants capricieux, elle en connaît des tonnes, à tous les niveaux. Mais Chad les surpasse tous et haut la main. Et pour cette raison, elle doit sûrement aller porter plainte contre lui pour harcèlement. Son regard se perd dans le miroir et l'énorme sourire enfantin de Chad l'éblouit.

- Arrête de sourire, peste-t-elle en lui rendant son stick.

- Arrête de râler, réplique-t-il.

Elle lui lance un regard courroucé qui n'a pour effet que d'agrandir son sourire et le sien. En remarquant que ses yeux ambrés se perdent dans la glace, elle s'attarde sur leur reflet. Accordés par leur tenue, opposés par la couleur de leurs iris et leur espèce, ces deux personnes devant elle sont belles. Oui... Ils sont beaux... Lui et elle sont beaux... Au-delà du physique... Au niveau de leurs âmes liées...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro