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🌒||{16}||🌒

- Qu'est-ce qu'ils fichent ici ? grommelle Chad tout en continuant de scruter Phœbé.

- Je n'en sais rien. Ils se sont garés aux grilles et se dirigent à pied ici.

Le jeune homme jure à voix basse et se met debout en arrangeant sa chemise. Geste que la jeune femme imite. Elle ne connaît qu'une seule famille Smith et elle n'a aucune envie de les voir.

- Où vas-tu ? la questionne l'homme lorsqu'elle s'apprête à monter les escaliers.

- La famille Smith est à gerber, ne peut-elle s'empêcher de cracher ; et, malheureusement, je ne fréquente pas la pourriture.

Sur ce, elle se rend à l'étage pour prendre un bain. Une quarantaine de minutes plus tard, la jeune femme est complètement détendue et un sourire béat plane désormais sur ses lèvres. Cette salle de bain est magique. Équipée d'une baignoire à bulles, la jeune femme a pu tranquillement se détendre.

Paisiblement, cette dernière enfile son jean de la veille et emprunte un deuxième sweat au loup. Elle ne sait pas ce qu'il utilise pour faire sa lessive, mais elle doit avouer que ses vêtements sentent divinement bon. Toujours avec sérénité, elle démêle ses cheveux avec un gros peigne trouvé dans la salle de bain et les attache en un chignon volumineux avec une cravate noire. À la suite de cela, elle retourne au salon où trois paires d'yeux verts, y compris des ambrés, convergent vers elle. Indifférente à cela, elle tourne la poignée afin de sortir.

- Phœbé.

Son traître de corps est parcouru de frissons en l'entendant prononcer son prénom pour la première fois et, ignorant ce ressenti, elle fait volte-face à l'instant où sa main se glisse dans la sienne. Prise au dépourvu, elle se laisse entraîner dans un grand bureau noir. Ses poils se hérissent et une vague de frissons traverse sa colonne vertébrale à son toucher. Le jeune homme semble le remarquer, car un sourire en coin fait son apparition et s'agrandit en constatant qu'elle porte son vêtement. Violemment, elle retire sa main et se racle la gorge, attendant une explication sur la raison de son agissement.

- Où allais-tu ? l'interroge-t-il en récupérant son sérieux.

- Vous avez l'intention de me demander où je vais à chacun de mes mouvements ? se renseigne la jeune femme, les yeux plissés. Dites-le-moi dès maintenant que je ne bouge plus en votre présence.

- Pourquoi compliques-tu les choses ? déplore l'Alpha en frottant ses paupières à l'aide de son pouce et de son index.

Pourquoi complique-t-elle les choses ? Ne connaît-il pas la civilité ? La communication ? La mise en confiance avant toute potentielle « relation » ? Il l'a littéralement enlevée sans aucune considération et il ose lui dire qu'elle complique les choses ?! L'exaspération se fait omniprésente et elle le maudit tant dans son for intérieur que les mots peinent à franchir le seuil de ses lèvres. Et ce n'est pas plus mal, l'atrocité de ses propos pourrait lui offrir une allée simple pour la morgue.

Il doit ressentir son agacement, car dans un soupir consterné, il masse ses tempes et la considère brièvement. Cet homme agit comme un vieillard accablé par les responsabilités.

- Ne t'éloigne pas trop, cède-t-il.

- Ouais, à vos ordres, Monsieur l'Alpha, siffle-t-elle en quittant la pièce aussi sombre que la chambre.

L'États-Unienne repasse dans le salon, passant outre le mépris présent dans le regard des Smith, notamment dans celui d'Heather, et découvre l'extérieur. Le terrain est quatre fois plus grand que celui de P.E.L.I. Des maisons en bois, moins imposantes que celle de Chad, mais ayant l'air d'apporter un confort similaire, forment un cercle d'une vingtaine de mètres en rayon autour de cette dernière. Chacune est espacée d'au moins dix mètres et leur formation donne un air de pilier central à la demeure de l'Alpha. Une énorme allée ouvre ce cercle et dévoile ce qui ressemble à une barrière, une trentaine de mètres plus loin.

Des habitants de la meute qui se déplacent un peu partout s'attardent longuement sur elle puis se courbent pour lui faire un salut proche de la révérence royale. Mal à l'aise, la jeune femme leur répond d'un sourire crispé puis, tentant d'éviter ces lourdes politesses, elle se remet en mouvement, espérant échapper à leur attention. Seulement, c'est tout l'opposé qui se produit. Dans son cheminement pour découvrir les lieux, elle atterrit au côté d'une fontaine où l'affluence lupine paraît être la plus forte, comme un passage obligé qui relie chaque allée entre elles. Les regards se concentrent sur elle et d'un seul mouvement tous s'agenouillent.

Les sourcils de Phœbé se froncent et ses yeux dévisagent la foule. Une légère courbette, pourquoi pas. Mais là, c'est de l'abus total. Elle n'est pas une reine ni une princesse. Juste une jeune adulte qui s'est fait kidnapper par un tordu du contrôle, déjanté et pervers.

- Vous pouvez vous lever, dit-elle, en frottant ses mains sur son pantalon, signe de son malaise.

Malheureusement, ils conservent cette position, l'agaçant et la gênant davantage.

- Je t'avais dit de ne pas t'éloigner, lui souffle-t-on à l'oreille alors qu'une main ferme se glisse sur sa hanche.

La mélanoderme reconnaît instantanément sa voix et son corps réagit à lui par un frémissement. Cette dernière ignore ce qu'a son corps depuis ce matin pour se comporter de la sorte, mais il a intérêt à rapidement se calmer. Il est inenvisageable qu'à son tour il s'y mette. Son cœur qui s'amuse à battre en quatrième vitesse en sa présence lui suffit amplement. Son regard se tourne sur sa main puis sur son visage. Il semble évident que ses mains se font un peu trop tactiles en ce début de journée. Peut-être faudra-t-il lui remettre en tête qu'eux deux relèvent de la science-fiction ? L'homme feint ne pas avoir remarqué le regard pesant sur lui et ordonne à sa meute de se redresser. Ils obéissent, vexant légèrement la jeune femme.

- Je vous prie de reprendre vos activités, s'il vous plaît.

Ils font une seconde révérence groupée puis chacun vaque à ses occupations. Le couple retourne dans la maison et Chad soupire en jetant un coup d'œil explicite à la jeune femme.

- Si vous avez quelque chose à dire, dites-le. Ne me regardez pas de cette façon.

- Et tu as le culot de...? continue le jeune homme, avant de s'interrompre en grognant.

- Je n'étais pas censée savoir que « ne t'éloigne pas trop » signifiait que je ne devais pas dépasser les cinq mètres ! rétorque-t-elle. Et d'ailleurs, je n'ai aucune raison de t'obéir donc ton regard et tes remarques, tu te les gardes.

- Eh bien maintenant, tu en assumes les conséquences ! vocifère-t-il en se dirigeant vers les canapés où les Smith attendent patiemment.

- Quelles conséquences ? ricane-t-elle, amère. Il n'y a aucune conséquence ! Et quand je te parle, tu ne me tournes pas le dos ! Je ne suis pas ta chienne !

- Ne me hurle pas dessus, somme-t-il, en la regardant par-dessus son épaule

Un rire étouffé leur parvient sur le côté et avec une synchronisation déconcertante, sans même prendre la peine de la considérer, ils ordonnent à la rouquine de se taire. Au moins, ils sont d'accord sur un point.

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