Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

⚡•/{08}\•⚡

— Je te trouve particulièrement tendue, constate Lenora. Est-ce ton chignon qui est trop serré et qui cause la suppression des bienfaits du déferlement de tes ardeurs ?

Si un regard pouvait tuer, leur corps joncherait à coup sûr le sol, victime d'une terrible fusillade. Rosella leur tourne le dos et, pouffant, elles la rejoignent.

*.:。✿*゚'゚・✿.。.:*

Vraisemblablement, leur vendredi soir entre amies est en train de se transformer en vendredi soir en groupe sans qu'elles ne puissent rien y faire. Ce matin, lorsque Esteban leur a proposé pour la troisième semaine consécutive de sortir avec son trio, Lenora a eu la naïveté de penser que Rosella refuserait. Et cela, pour la simple et bonne raison qu'une tradition ne se change pas. Seulement, elle s'est rendue compte qu'elle a surestimé la qualité du raisonnement de son amie quand elle a accepté, sourire aux lèvres, en ignorant les regards explicit de ses deux acolytes.

A cette pensée, un soupir lui échappe alors que, pareil à un air de déjà-vu, la jeune femme observe ses amis plus loin. Le scandale produit par ces ivrognes n'a aucune limite et Lenora se désespère d'eux. Ils l'ont laissé en compagnie de Rafael à l'arrière et bien que sa présence lui fasse un bien fou, elle ne peut pas dénier que ses soirées entre filles lui manquent quelque peu.

— Tu es fatiguée ? s'inquiète-t-il.

— Non, je réfléchissais simplement, avoue-t-elle. Je pense qu'Esteban a envahit le cerveau de Rosella.

— Cela signifie que si je te proposais de passer ton vendredi soir avec moi, tu refuserais ?

— Tout dépend..., chuchote-t-elle en se plaçant devant lui pour marcher à reculons. A la fin de cette soirée, monterais-tu avec moi ?

— Si tu m'y invites, rien ne m'empêchera de le faire.

— Et si je t'invitais à boire un dernier verre, ce soir..?

L'émeraude de ses prunelles s'enflamme et son cœur rate un battement alors que sa peau est parcourue d'innombrables frissons. Comment un simple regard peut-il lui procurer autant d'effets ? La jeune femme cesse d'avancer pour lui permettre de s'approcher et dans un geste possessif, sa main se glisse sur sa taille jusqu'à ses fesses. Cela doit bien être la première fois qu'il se permet de descendre si bas et ce simple geste suffit à réveiller chaque parcelle de son corps.

— J'accepterais avec plaisir...

Ses lèvres effleurent les siennes et son souffle chaud, à l'odeur fruité par l'alcool, caresse son visage. Alors qu'elle s'apprête à céder à ses envies, un hurlement perçant fend l'air. Frustrée, elle s'éloigne et se promet de faire payer ses amis pour ce mauvais coup. Esteban apparaît, interprétant le rôle du personnage effrayé à merveille, et se précipite dans la direction opposé aux hurlements. Roulant des yeux, le couple se rend là d'où proviennent les cris et il se retrouve face à une ruelle assez éclairée.

— Vous n'avez pas fini avec vos i...dio...ties...

Chaud... Un liquide chaud s'écrase sur son visage et se répand entre ses lèvres. Le goût du fer vient agacer sa langue et elle demeure paralysée face à la scène qui se déroule devant elle. A la lueur d'un réverbère, elle distingue trois ombres qui s'agglutinent sur un corps immobile au sol. Plus loin, une silhouette jonche le sol et d'exécrables bruits de succion résonne dans ce silence. Que se passe-t-il ?

— 'Nora..., gémit une voix familière.

L'intéressée détourne les yeux et découvre Ofelia, péniblement assise contre un mur, ses joues baignant de larmes. Et cela lui permet d'identifier les autres corps : Rosella et Alvaro... Cette information la fait recouvrir ses esprits et, pourtant, elle n'arrive pas à effectuer le moindre mouvement.

— Mais c'est quoi ce bordel...

Un vent fort fouette son visage et la seconde plus tard, un nouveau jet de sang s'y abat, la figeant pour de bon. Dans un mouvement lent, elle oriente son attention sur sa droite, endroit où Rafael se tient, et elle ne peut que constater la disparition progressive de l'étincelle qui anime habituellement son regard, impuissante. 

Des prunelles écarlates rencontrent les siennes alors que le corps désormais sans vie du jeune homme tombe mollement au sol et dans sa bouche, un imposant morceau de chair. Quelles sont ces créatures...? Quel est ce film d'horreur qui se déroule sous ses yeux ? Est-elle en train de rêver ? Ignorant sa présence, ces choses abandonnent leur première victime et se saisissent d'Ofelia.

— 'Nora...! 'Nora...! Aide-moi, je t'en supplie...!

Présente et à la fois si absente... Pourquoi n'arrive-t-elle pas à bouger ? Où est passé son instinct de survie ? Pourquoi ne fait-elle rien alors que la dernière de ses compagnons est en train de se faire dévorer vivante ? Elle ne peut pas les laisser mourir ainsi... Elle doit faire quelque chose... C'est le moins qu'elle puisse faire, non ? Elle ne se pardonnerait jamais son inactivité, quitte à y passer également. Alors pourquoi, Diable, ses membres refusent-ils d'obéir ?! 

Les gémissements d'Ofelia lui parviennent et son corps est parcouru de violents soubresauts. Ils n'ont donc aucune forme de retenue pour l'achever ainsi devant elle ?

— A ton tour, ma jolie, lui susurre-t-on à l'oreille. Tu sens délicieusement bon, tu sais...?

Des doigts plus gelés que la glace caressent son cou au moment où un souffle froid se répand sur sa peau.

— Je te promets que ça ne fait pas mal...

Quelque chose de pointu s'enfonce dans sa chair et son corps est foudroyé par la douleur. Elle veut crier, réagir mais la pression est si grande qu'elle n'arrive à rien. Comment peut-on être aussi pitoyable à un moment pareil ? Les larmes ruissellent sur ses joues et brouillent sa vue. Cela ne l'empêche pas de discerner d'autres iris rubis s'approcher d'elle. 

Des iris à la lueur folle. De grandes canines. Des bouches ensanglantées. Des sourires malsains. Tous ces éléments se mélangent et bientôt, ses cuisses se font attaquer. L'énergie s'échappe de son être qui se détend peu à peu et de ses yeux péniblement ouverts, elle aperçoit une ombre tombée du ciel.

— Je croyais vous avoir dit de cesser ces agissements ! vocifère gravement un homme.

Dans un grognement sourd, la prise autour de son cou se relâche et, dans un tintement, avant même que son assaillant n'ait le temps de se retourner, Lenora se retrouve face à un corps décapité. De sa vision floue, ses yeux oscillent entre cette tête au regard vitreux et ce cadavre figé dans sa position offensive qui deviennent rapidement poussière. A bout de force, son corps, choisissant cet instant pour sortir de sa stupeur, s'écroule lamentablement.

Le ciel s'ouvre alors à elle, dénué de toute étoile et couvert de nuages, le rendant bien triste en cette funeste soirée. Fébrile, l'étudiante se met debout et tente, d'un pas boiteux et sinueux, de quitter l'impasse. Le sang découle abondamment de ses plaies béantes et désorientée, ses pieds finissent par s'emmêler la faisant trébucher. Les tintements résonnent, témoignant des exécutions qui ont lieu

— Vous autres, ne me laissez pas vous retrouver car je vous réserve le même sort ! grogne-t-il. Maintenant retournez chez vos maîtres, nourrissons.

D'étranges sons s'élèvent et puis, un doux silence s'installe. Sur ce sol froid, elle décide d'attendre sagement sa mort, les larmes ruisselant sur ses tempes, l'éther sous les yeux. Une ombre vient barrer sa vue, brisant ce dernier instant de paix, et des prunelles azur rencontrent les siennes succédé d'un soupir las.

— Je peux vous sauver, l'informe-t-il avec neutralité ; mais la question est : le souhaitez-vous ?

La sauver ? Pour faire quoi ? Elle a perdu tout ce qui lui est cher alors à quoi bon rester ? Elle préfère mourir ici sans avoir à revoir son reflet qui la répugnerait à coup sûr. Sans avoir à affronter la famille de chacune de ces victimes à qui elle devrait expliquer pourquoi elle et pas leur enfant. De plus, comment pourrait-elle leur avouer qu'elle n'a rien fait pour les aider ? Non, elle ne veut pas d'une situation où elle ne serait que l'ombre d'elle-même et une lâche.

— Vous disparaitrez définitivement du système humain et ferez partie des miens, poursuit l'homme. Cela, le désirez-vous ?

— Faites ce qu'il vous plaira..., geint-elle, la gorge serrée et les larmes baignant son visage. Je n'ai plus rien sur cette Terre...

Les yeux de cet inconnu se voile d'une furtive compassion puis, il se penche sur son cou et ses crocs se plantent dans son cou. Cette morsure n'a rien à voir avec les précédentes. Celle-ci est indolore, si ce n'est quelques picotements. L'étranger se redresse et plante son regard, anormalement luminescent, dans le sien.

— Endors-toi, intime-t-il en ôtant son corps du sol. Tu ne crains plus rien désormais.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro