le jour où mon monde s'est effondré
Vendredi 19 décembre :
Pour un être cher et spécial à mes yeux.
"Je t'aime" c'était tes mots. Tu t'en souviens ? Quand on s'aimait encore... Que la haine n'avait pas prit le dessus. Quand la haine n'avait pas conduit à ta perte. C'était juste merveilleux.
Oui je t'ai aimé. Je t'ai aimé de tout mon cœur. Tu étais mon monde. Mais, il s'est détruit ce jour. Ce fameux jour de mars. Ce jour où tout a basculé. Où la vie n'avait plus de sens, où la vie était réellement difficile à accepter. Un dimanche au bord de la plage.
Ce jour où tu es parti. Ce jour où tu as délaissé mon âme seule. Ce jour où la haine avait été trop grande. Ce jour de mars. Je m'en souviendrai toute mon existence dorénavant. Cette journée où j'ai perdu mon goût pour la vie quand toi tu as perdu la tienne.
Je n'ai pu te sauver, tout était trop soudain. Tu venais de me larguer un faux sourire aux lèvres pour t'avancer vers l'eau. Nous étions seuls et je n'ai pu te sauver. Tout ça parce-que j'avais peur de l'eau. C'était stupide. Futile. J'aurais très bien pu oublier ma peur à ce moment. Mais non. Je n'ai rien pu faire. J'étais paralysé. Tandis que toi, tu t'avançais de plus en plus dans l'étendue déchaînée. L'eau s'infiltrant dans tes poumons te coupait le souffle et te faisait tousser, tu te noyais. La scène qui se déroulait devant mes yeux était atroce, abominable. Mais je n'ai rien fait, trop abasourdi pour bouger. J'ai laissé crever celui que j'aimais.
Je m'en veux encore mais ma rage était trop forte à ce moment. Cette rage envers moi même je l'ai toujours. Si seulement j'étais moins con... Je me sens coupable. Mon dieu si tu savais à quel point.
J'essaie de me reconstruire maintenant. J'ai trouvé quelqu'un, autre que le déni, une femme absolument formidable. Mais je ne suis pas sûr de l'aimer autant que je t'ai aimé toi. J'ai trouvé un nouveau travail, mais il me prend tout mon temps et j'hésite à démissionner... Vraiment, j'essaie de tout mon cœur. Pourtant je ne suis pas sûr d'y arriver.
Le déni est mon second amant depuis bientôt deux ans maintenant. Depuis que tu es parti. Il est de bonne compagnie mine de rien. Il a failli te remplacer pour de bon. Il a cru pouvoir te remplacer.
La vie est fade. La vie me bousille. Je comprends pourquoi tu as voulu en finir. Mais je me suis promis de ne rien lâcher. Ne rien lâcher pour toi, pour te rendre hommage et vivre la vie que tu ne peux plus vivre, pour toi. Pour moi. Pour ce nous qui n'existe plus.
Aujourd'hui, j'ai écrit ces mots car tu me manquais trop. Ces mots que je n'arrivais pas à sortir depuis toutes ces années qui se sont écoulées. Ces mots qui sont si durs à accepter. Ces mots qui sont aussi durs à accepter que ton décès...
En y repensant mon journal est en partie dédié à toi et à mes regrets face à la situation. Honnêtement, je ne sais comment le prendre. Dans mon esprit, c'était trop beau pour être vrai... Je songe encore à ce qui t'as poussé à faire cet acte et comment j'ai pu te laisser l'effectuer, mais y penser est trop douloureux donc je pleure et je m'effondre au milieu de mes réflexions déchirantes.
Je pense que c'est sur ces mots que je vais te quitter. L'encre dégouline et ma vision est brouillée à cause de mes pleurs, mais ce sont les plus belles paroles que je n'ai jamais écrites en ta faveur. Ces paroles hésitantes, pleines de fautes et maladroitement rédigées. Oui, j'en suis sûr, tu les aurais adoré.
Ces mots qui finiront à jamais l'existence de ce journal. Ces mots qui te sont dédiés sont ces maux qui vont achever cette page.
À jamais.
Que ton âme repose en paix.
L'auteur de cet écrit
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OS très court que j'ai écrit en freestyle à 1h du mat. Je suis un peu fier même si j'ai honte en vrai 🥲. Bref j'espère que ça vous a quand même plu malgré que ça ne soit pas une ff mais plus un projet personnel ?
Sur ce prenez soin de vous , manger, buvez de l'eau, bougez et dormez <3
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