jaemin savait clairement ce qu'il faisait, mais pas jeno.

il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, pourquoi son corps réagissait de cette manière et pourquoi il voulait continuer malgré tout.

jaemin savait que ce qu'il faisait était mal, jeno aussi.

leurs lèvres se mouvaient ensemble, sur un rythme rapide et passionnel, elles bougeaient sans se séparer, coupant le souffle des deux garçons. ce ne fut pas pour autant qu'ils se séparèrent. jaemin continuait ses caresses sur le bras de jeno qui avait les yeux fermés. le brun sourit pendant le baiser alors que ses doigts bougeaient lentement, très lentement pour se diriger vers la hanche gauche du noiraud, il passa son autre main dans ses cheveux ébènes et le serra contre son corps.

ils continuèrent de cette manière, jeno ne savait pas ce qu'il se passait, il était dans l'incompréhension la plus totale mais aimait ça, il aimait tout ce qu'il se passait. alors que tout augmentait, jaemin serra doucement son bassin contre celui de jeno, leurs torses collés. ils s'écartèrent, pour s'admirer et le plus vieux baissa les yeux, le plus jeune ne lui laissa pas le temps de réfléchir qu'il le prit violemment par le bras et le dirigea vers le salon.

‒j'en peux plus... vraiment, dit jaemin en se mettant en plein milieu du salon.

il ne laissa pas le temps à jeno et reposa ses lèvres sur celles du garçon, cette fois-ci d'une manière plus violente. jeno étouffa d'étranges bruits qui auraient pu sortir de sa bouche et passa sa main sur le torse de son ami.

‒j'en veux... plus, dit jeno en soupirant.

et merde.

jaemin ne perdit pas de temps et enleva sa ceinture pour déboutonner son pantalon, il fit la même chose à jeno.

‒ attends ! déclara jeno en attrapant les mains de jaemin qui s'empressaient de toucher son entre-jambe.

jaemin s'arrêta et fixa jeno, il était magnifique. alors le noiraud put voir les pupilles du brun se dilater de plus en plus, se remplissant d'un désir intense à tuer jeno.

‒je vais... le faire, répondit-il.

et le plus vieux se mit à défaire sa ceinture et à déboutonner son jean, mais jaemin le poussa vers le canapé rouge bordeau, du velours. il se sentait comme sur un nuage, pas encore au septième ciel, mais bientôt. jaemin reposa ses lèvres sur celles de jeno et sa langue passa la frontière de celle du plus vieux des deux pour danser lentement avec la sienne. des souffles erratiques, des mouvements inconscients du bassin. jaemin sur jeno.

‒jaemin... souffla jeno.

jaemin continua sa danse avec la langue de jeno, jusqu'à descendre ses mains pendant que leurs soupirs se mélangeaient, caressant les côtes frissonantes de jeno, le ventre de jeno. il voulait tout toucher, découvrir, s'aventurer dans un nouvel endroit qu'il voulait depuis tellement longtemps toucher de ses propres mains.

il sentait déjà l'excitation grandir dans son bas-ventre se manifestant sous ses vêtements, jaemin et jeno continuèrent leur valse pendant que les mains s'affairaient à leurs... autres besoins.

‒tu bandes, souffla jeno.

‒toi aussi, soupira jaemin.

‒ ta gueule... grogna le noiraud en poussant jaemin sur ses lèvres.

mais ils se séparèrent, jaemin voulant à tout prix se débarrasser de sa prison en tissu, il commença d'abord par son pantalon.

‒la vache... dit le jeune garçon aux cheveux ébènes en dévorant le plus jeune en sous-vêtement.

jaemin pouffa de rire et baissa le pantalon de jeno également.

‒plus vite, dirent-ils en choeur.

jeno se retrouva en boxer également, les hauts gardés, ils suaient déjà, quelques mèches de cheveux collaient à leurs fronts. jaemin s'assit sur jeno, allongé et passa ses mains sous le haut de son... ami.

‒ah...!

jeno posa sa main gauche sur sa bouche, il n'assumait pas de gémir de cette manière. mais le brunet allait continuer, et faire bien plus que caresser son ventre, les mains faisaient des mouvements de vagues sur le corps au noiraud, montant de plus en plus haut.

‒touche...

jeno se mordit la lèvre.
non.
ne le dis pas.

‒quoi ? chuchota jaemin, en souriant bien évidemment.

jeno se sentit perdre tout ses moyens, il se sentait faible sous jaemin.

‒touche-moi, dit-il doucement.

ce dernier rougit et posa ses mains directement sur l'entre-jambe de jaemin, baissant son boxer au passage.

‒tu fais chier, grogna une nouvelle fois le noiraud.

jaemin eut un rictus et baissa le pantalon et le boxer de l'ami pour être égal.

‒wow, dit-il en observant le bas ventre de jeno.

‒me regarde pas comme ça, dit jeno, t'es pareil.

jaemin n'en pouvait plus.
il en voulait plus.
encore et toujours.

avide de jeno, il n'avait le temps d'être gentil et lent, il empoigna directement le membre excité de son ami qui lâcha un énorme gémissement.

‒ça te plaît donc, en conclut jaemin, je continue.

‒t'arrête pas... gémit jeno.

jaemin caressa l'érection du noiraud, puis s'arrêta.

‒c'est... ah !

jeno n'avait pu répondre que jaemin entama plusieurs mouvements, en le fixant du regard.

trop. c'était trop.

jaemin ne pouvait pas rester comme ça en "aidant" jeno qui était à ce moment là le seul à profiter. alors il attrapa de son autre main sa propre excitation et la colla au membre excité de jeno.

‒qu'est ce que tu fais !? cria jeno, les cheveux décoiffés, les joues rouges et la sueur perlant son front.

‒hm... fut la réponse de jaemin.

le brunet empoigna les deux virilités et fit un mouvement qui arracha deux longs gémissements aux garçons. ils se regardèrent, un plaisir intense. ils se sourirent, fiers d'avoir trouvé un moyen bien plus efficace pour se soulager. jaemin reprit lentement, cette fois-ci ce fut jeno tout seul qui grogna telle une bête pour ensuite lever de quelques millimètres son bassin.

‒en-encore ! dit-il complètement en transe.

‒ok... dit jaemin.

ils mélangèrent leurs gémissements tellement forts, sans penser à rien d'autre. jaemin bougeait de plus en plus vite, leurs membres collés l'un à l'autre les faisaient entrer dans un moment de folie qui les paralysaient.

‒je vais- cria jeno.

‒moi aussi, jeno...

jeno ouvrit grand ses yeux. entendre son nom sortir d'une telle façon de la bouche de jaemin, il en voulait.

‒répète.

‒quoi ? demanda jaemin en allant encore plus vite.

‒mon prénom....dis-le !

jaemin se lécha les lèvres et obéit aux ordres de jeno.

‒j-jeno ?

‒encore.

‒jeno... gémit jaemin en fermant ses yeux.

jeno se mit à gémir plus fort, il couinait presque, les larmes aux yeux.

‒jaemin.

‒jeno...

‒jaemin ! lâcha le plus vieux au bord de la jouissance.

ce dernier dit une dernière fois le prénom du noiraud, qui répèta une dernière celui du brun. des frissons parcoururent leurs dos, hérissant leurs poils, leurs corps se crispèrent.

et ils se relâchèrent même temps.

pour déjà regretter leur action.