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𝐞𝐢𝐠𝐡𝐭𝐞𝐞𝐧




Il avait craqué pour elle, c'était plus que ce qu'il voulait bien admettre. Pourtant, Inheung n'était pas difficile avec les filles, il aimait ce sentiment de jeu ascendant qu'il avait sur elles, avec ses yeux noirs et les rumeurs qui parcouraient sa vie. Elles en étaient bien loin, entre ses yeux noirs de jais et ses piercings, et parfois, il les trouvaient bien cocasses. Lui, faire parti d'un gang? Il ne faisait pas parti d'une des romances mal écrites que Jiae avait bien du lire une ou deux fois. Cependant, sur le moment précis, il n'en avait cure.

Il n'était pas un mauvais garçon, loin de là, et la jeune femme en face de lui faisait trop souvent ressortir ce côté gentil qu'il gardait profondément en lui.

Son arcade le tira légèrement, comme pour lui rappelait que les démons dans sa tête ne s'étaient pas échappé en même temps qu'il s'était ouvert le crâne et que c'était Jiae qui l'avait découvert. Non, ils étaient toujours présents, il le savait, mais peut être que c'était elle qui les avait adoucit de ses sourires tendres et ses joues rosées.

- Si tu ne veux pas me parler, c'est pas grave. T'as pas besoin de parler, juste écoute-moi.

Depuis combien de temps n'avait elle pas entendu sa voix? Elle la trouvait plus grave que dans son souvenir, tendrement, elle serra la bouteille en plastique de pamplemousse entre ses doigts, la fraîcheur du liquide lui rappelant la douche froide qui s'était abattue sur elle, cette nuit-là quand elle l'avait vu, le crâne en sang, submergé d'eau, dans les toilettes du dortoir.

Et ses yeux noirs de jais, ceux qui l'avaient tant effrayés auparavant, semblaient quémandeurs, ils n'attendaient qu'une chose, de s'expliquer, de lui parler, mais de quoi au juste?

Jiae ne voulait pas d'explications. Elle avait comprit seule, elle n'était pas idiote.

Néanmoins elle hocha la tête, avec une lenteur extrême, comme si elle même ne s'attendait pas à son mouvement.

- Merci, souffla-t-il avec un petit sourire.

Toujours accroupi devant elle, Inheung soupira d'un soulagement qu'il attendait de ressentir depuis sa sortie d'hôpital. Il voulait lui poser milles questions, savoir pourquoi elle n'était pas venu le voir, pourquoi elle l'évitait, pourquoi est ce qu'il se sentait ainsi?

Il baissa alors son visage vers le sol, passant une de ses grandes mains veineuses contre sa nuque, y frottant sa paume, tentant d'essuyer la nervosité qui prenait son être.

- Ça a pas du être facile de me retrouver comme ça, je suis désolé. C'est compliqué, Jiae, je sais pas ce qu'il m'a prit, c'est juste les souvenirs, ces trucs, les remarques...
- C'est rien Inheung.

Entendre sa voix douce appeler son prénom avec cet air rassurant le fit relever ses yeux vers elle. Ils étaient proches, il pouvait sentir l'odeur de son parfum féminin, et il se fit la réflexion qu'auparavant, il n'aurait pas été capable de remarquer ce parfum si elle était passé dans les couloirs à côté de lui, la tête sûrement baissée pour que personne ne la perçoive.

Tout s'était enchaîné si vite, c'était le fil de la vie. C'était un pur hasard qui les avaient rapprochés et, d'un coup, d'un seul, Inheung se rappela du stylo lapin qui dormait dans sa trousse, parmi les autres stylos qu'il utilisait, et un sourire idiot apparut sur ses lèvres. Penchant son visage sur le côté, posant sa joue contre la paume de sa main, son coude sur sa cuisse, il faillit perdre l'équilibre sur ses converses mais se rattrapa doucement, faisant un pas en avant.

Désormais, leurs genoux pliés se touchaient, mais tout deux ignorèrent ce rapprochement fortuit, trop concentrés à chercher leurs réponses dans les yeux silencieux de l'autre.

- Merci pour ce que t'as fais. Je me doute que tu dois me prendre pour un genre de psychopathe ou je sais pas quoi, mais s'il te plaît, ne m'évite pas... Finit-il doucement.

Sa voix s'était légèrement cassée sur la fin de phrase, la transformant comme une plainte d'enfant qui semblait perdu et, Jiae sentit que ses joues faisaient tout le contraire que de cacher son embarrassant.

Devant elle, il lui semblait retrouver un enfant, ou un jeune homme fragile qu'elle ne connaissait pas. Mais après tout, que connaissait-elle de lui? Que connaissait-elle d'Inheung, ce garçon que tout le monde semblait connaître? Qui le connaissait vraiment, au fond? Et se connaissait-il lui même? Se voyait-il comme le garçon que tout le monde voyait, joyeux et toujours prêt à faire une idiotie de son crue, accompagné par les rires peu discrets de Jiwon, les roulements d'yeux de Jinyoung et maintenant des plaintes nippones de Ryosuke?

Elle aussi, avait un millions de questions à lui poser et pourtant, une seule lui vint à l'esprit.

- Tu es sûr que ça va?

C'était sûrement une question simple et idiote. Et pourtant, elle fit partir un milliers de réponses dans l'esprit d'Inheung.

Serrant les dents, il se sentit soudainement prit au piège face à cette simple demande. Allait-il bien? Non, définitivement pas. Quelque chose s'était brisé en lui même en même temps qu'il avait brisé ce foutu miroir dans lequel il avait vu son reflet. Tout avait soudainement recommencé, il se sentait bien moins qu'il n'était, misérable et pointé du doigt, il venait de retourner en arrière, à l'époque de la primaire, quand personne ne voulait comprendre qu'il n'était pas le fruit d'une entité démoniaque que les vieilles grands-mères coréennes de ses camarades imaginaient à défaut de s'occuper de leurs enfants.

Alors, les yeux devenus brillants d'une souffrance qui revenait dans son corps, vieux souvenir qui ne s'effaçait pas comme une cicatrice qu'il gardait sur son torse, à l'endroit où son cœur battait frénétiquement, il répondit honnêtement à Jiae :

- Non. Mais ça va aller, je peux gérer ça comme un grand.

Son sourire se voulait sûr de lui, rassurant. Mais ce n'était pas Jiae qu'il voulait rassurer, mais lui-même.

Les sourcils de Jiae se froncèrent. Il mentait mal. Pourtant, elle ne fit aucune réflexion.

- D'accord.
- Amis?

Sa question avait fusée comme s'il avait voulu éteindre un feu rapidement. Sûrement lui faire oublier qu'il n'était pas bien, qu'elle ne devait pas remarquer cette brèche qu'elle avait ouverte sans le vouloir.

Jiae le regarda, souriant soudainement avec la même intention qu'il avait eu. Pourtant, elle se mentait à elle-même. Elle ne voulait pas être son amie.

- Amis.

Les yeux dans les yeux, ils se regardèrent avec une douceur que personne n'aurait pu leur enlevait. Chimiquement, ces deux etres s'étaient trouvés et s'attiraient sans qu'ils puissent désormais brisé la chaîne qui les reliait. Ils ne se l'expliquaient pas, ils n'y pensaient pas. Tant qu'ils pouvaient être ensembles, en tant qu'amis, cela leur suffisait amplement.

Mais le lot que Jiae prononça, sonna également faux aux oreilles d'Inheung qui se retint de grimacer. Pourquoi ce mot sonnait-il si faux dans son crâne lorsqu'elle le disait pour parler d'eux?

Mais il balaya la question de sa tête, trop heureux d'avoir pu parler avec elle.

Mais avaient-ils vraiment parler? Ou s'étaient-ils plutôt mentis à eux-même et à l'autre?

🍓

- Amis vraiment?

Son petit regard fourbe déplut à Inheung comme s'il avait vu une énorme araignée répugnante sur le plafond de sa chambre, ce même plafond quil regardait constamment, embarqué au loin par ses insomnies chroniques dont il avait l'habitude depuis l'école primaire.

Noeul, marchant à côté de lui en direction de la maison de la jeune fille, pouffa en voyant l'air idiot que son ami d'enfance avait prit.

En regardant en arrière, elle l'avait toujours connu maladroit avec les filles, et elle voyait bien, qu'à part ses conquêtes sans aucune valeur, il était resté le petit garçon qui n'osait pas parler à la fille qu'il aimait bien. Noeul avait retrouvé Inheung comme s'ils ne s'étaient jamais quittés, comme si toutes leurs blessures communes avaient été enfin effacé par leurs retrouvailles. Mais celles qu'ils avaient chacune, celles qu'ils cachaient aux autres et qu'ils gardaient pour eux-même n'avaient pas disparues.

Elle s'en était rendu compte quand il s'était ouvert le crâne.

- T'es jalouse que je sois amie avec Jiae? Pourtant je traine aussi avec Yoh.
- Pff, que dalle. C'est toi qui devrait être jaloux que je sorte avec Hyunjin.
- Sans rigoler Noeul. Qu'est-ce que tu lui as dit?

Sa voix avait changée de registre. Elle n'était plus mêlée d'amusement et de taquinerie enfantine comme Noeul avait l'habitude de l'entendre.

Alors, surprise, et prise de court par son interrogation, se demandant comment il pouvait être au courant de sa discussion avec l'élève timide, Noeul s'arrêta de marcher. Sa douce main serra la lanière de son sac alors que ses yeux, devenus presque meurtriers, s'attardaient dans ceux de son ami, le regardant avec une hargne qu'il connaissait bien.

- Comment tu sais?!
- Bangchan, répondît simplement Inheung.

D'autres auraient certainement eut un mouvement de recul devant ces yeux devenus noirs, mais lui s'en fichait. Inheung connaissait cet air qu'elle prenait lorsqu'elle défendait un de ses proches, et savoir qu'elle considérait Jiae comme quelqu'un de proche lui faisait plus plaisir que cela ne lui fit peur.

- Le petit!

Noeul s'empêcha d'insulter le footballeur. Elle savait que le lendemain, lorsqu'elle irait voir Hwang Hyunjin à son entraînement de foot, elle mettrait la main sur l'australien un peu trop bavard.

- Je lui ai rien dit qui devrait t'être répété, souligna la jeune fille, reprenant sa marche.

Avant de la suivre dans son mouvement, Inheung roula ses yeux au ciel, sachant pertinemment qu'elle mentait.

Elle ne savait pas mentir.

- Tu mens, et ça se voit à des kilomètres. Allez, lâche le morceau. S'il te plaît! Je t'ai raconté notre discussion!
- Tu vas pas me dire que t'en as pas parlé aux garçons? Fit-elle, goguenarde. Ou au moins tu l'as raconté au japonais.
- Ryosuke.
- Pareil.

Noeul l'agaçait fortement. C'était sa manière de détourner la conversation, de faire oublier aux gens ce dont ils parlaient auparavant. Manque de chance, il connaissait trop cette technique de sa meilleure amie pour en avoir fait les frais trop longtemps.

- Noeul, ça m'aiderait vraiment.

Peut être que ça répondrait à ses questions. Peut être que Noeul répondrait à la place de Jiae. Ils se reparlaient depuis cet après midi, c'était trop tôt pour l'interroger de toute part mais peut être que son amie, elle, savait. Plein d'espoir, il l'a regarda se tourner vers lui lorsqu'il s'était arrêté de marcher, apercevant la maison de Noeul derrière elle.

Cette idiote aurait pu le laisser en plan et courir à l'intérieur de chez elle pour se cacher, mais elle n'en fit rien. C'était peut être son côté de romantique perdue qui l'a poussa à parler, aussi, elle souffla, abandonnant la partie.

Baissant ainsi les armes, elle croisa ses bras sur sa poitrine.

- Tu m'as mise de mauvaise humeur là, Inheung.
- Je te ramènerais des gâteaux demain, allez parle!
- À la fraise?
- À la fraise.

Convaincue, Noeul ouvrit sa jolie bouche rose, souriant légèrement lorsqu'elle vit l'air perdu qu'Inheung avait prit plus sa voix contait sa discussion avec Jiae, lorsqu'elle étaient toutes deux assises dans le couloir de l'hôpital.


🍓
Hey! Ça fait un bail :)
ChaeRin567

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