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.septième scène.


jaemin était resté devant le même tableau depuis une dizaine de minutes, le temps pour jeno de faire l'allée de la galerie, ce dernier rejoignit le coréen vers l'immense oeuvre et regarda jaemin.

-ça va faire onze minutes que tu restes bloquer devant La Liberté Guidant Le Peuple, constata jeno.

jaemin ne parlait pas, l'appareil photo baissé. il trouvait ce tableau puissant, à couper le souffle. il souria à jeno et releva son appreil pour se remémorer cet oeuvre en vrai, la sensation qu'il vient d'avoir. et dans toute la galerie de ces immenses tableau, il avait cet impression de voir quelque chose de massif, surpuissant. le brun ressentait toute les oeuvres qu'il voyait, il avait des milliers d'émotions qui le traversait, et il était heureux de les avoirs ressentit. ils sortirent de la galerie pour entrer dans une autre et jaemin avait les yeux remplis d'étoiles.

-c'est magnifique, dit-il.

-tant que ça , dit jeno qui ne comprenait pas vraiment jaemin.

ils continuèrent, jeno voulait informer jaemin sur l'histoire derrière certains tableaux mais ce dernier avait l'air dans son monde, alors jeno sourit et le laissa tranquille, en restant à ses côté pour ne pas le perdre. il n'avait pas terminé, loin de là. le musée était immense, ils ne pourraient jamais tout voir.

-on y va ? déclara jaemin une heure et demie plus tard.

-déjà ?! dit jeno, on a même pas fait un dixième du musée.

-je sais, et je suis très heureux d'avoir déjà pu le visiter un minimum, mais je veux autre chose. un autre musée.


ils sortirent du musée, et la pluie entra en scène.

-tu veux quand même pas aller à l'Orangerie... soupira jeno.

-cours !

jaemin enleva sa veste verte et la mit sur sa tête, jeno courut de la même manière que jaemin. il courait sur l'immense allée des Tuilerie, pour ensuite tenter de trouver un abris, car le musée était un peu trop loin. il s'arrêtèrent dans un café du jardin et s'assirent sur des tables à l'abris de la petite averse.

-prends nous de l'eau, on va pas rester longtemps, dit jeno.

-commnt ça ? moi ? dit jaemin en se pointant du doigt.

-t'as l'air de vouloir apprendre à parler français, rit le noiraud, tiens le serveur arrive.


-bonsoir, que désirez vous ?

jaemin déglutit, il leva sa main, en regardant noir le parisien qui croisa les bras en se mordant la lèvre pour ne pas rire.

-eau. water. s'il...vous plait ?

-autre chose ? dit le serveur.

-hein ?

-autre...chose, dit-il plus lentement.

-heu...coca.

le serveur regarda jeno qui demanda de l'eau et il partit. jaemin fit la mooue, énervé contre jeno.

-j'ai galéré ! et tu te fiches de moi en plus.

-mais nan, rit le jeune homme, c'est juste ton accent. ma mère a le même parfois.

ils furent servis quelques minutes d'après, jaemin déniant avoir un accent, il lui donna un exemple en parlant anglais et jeno explosa de rire, se pliant en deux sur sa chaise.

-what are you doing man ? dit jaemin en voyant que son anglais faisait rire le noiraud.

ce dernier le supplia d'arrêter, ayant du mal à respirer, le touriste continua a dire des phrases un peu étrange ou sans aucun sens. puis, jeno se calma et but une gorgée de son verre d'eau, ses yeux toujours en croissant, jaemin se dit que ses yeux étaient très jolis de cette forme là.

-tu as refait ma journée, souffla jeno en riant encore un peu.

-content de voir que je suis un clown pour toi, sourit jaemin.

-mais non, tu es juste super drôle.

jeno posa sa main sur celle de jaemin, pour ensuite se rendre compte de son geste et l'enleva doucement pour ne pas rendre le moment assez gênant.





























-on va devoir courir, et vite, dit le parisien.

il payèrent le coca de jaemin et se levèrent pour se regarder, le défi dans leur regard.

-le dernier arrivé paye un resto ce soir, déclara jeno en faisant semblant de s'échauffer.

-c'est assez injuste, j'ai de un: mon appreil et ma sacoche, ensuite tu es parisien et tu connais ce Jardin par co-

il n'eut pas le temps de terminer que jeno se mit à courir à travers la grande allée du jardin en direction de la fontaine.

-TRICHEUR !

les voilà, ces deux garçons, courir dans le Jardin des Tuilerie, l'un avec son appareil photo et sa vieille sacoche, l'autre le rire aux lèvres. jeno y était presque, seulement il entendit au loin quelqu'un lacher un petit cri de douleur. il s'arrêta et se retourna pour voir jaemin se baisser pour toucher son genoux. il le regarda, essoufflé et se dirigea vers lui en trottinant.

-ça va ? lui demanda t-il.

-j'ai... très mal, grimaça le coréen.

le parisien se mit à s'inquiéter se baisser pour poser sa main sur les cheveux de jaemin et le calmer.

-ça va aller, attends je va-

leurs regards se croisèrent, et pendant un millième de seconde, ils avaient l'air perdu dans le regard de l'autre. jaemin se relva brusquement et courut de toute ses forces vers la fontaine sous les cris du noiraud.





-tu paieras ce soir, rit jaemin, merci encore.

-traître, j'ai commencé à avoir peur pour toi... dit jeno entre deux lourdes respirations.

ce dernier sourit et ils marchèrent jusqu'aux escaliers en débattant sur la simulation de jaemin. ils se dirigèrent vers l'entrée du Musée et attendirent de rentrer. ils se racontèrent encore leurs vies, se connaissant de plus en plus en vingt-quatre heures. le noiraud lui racontait des anecdotes sur ses amis et lui dans ce jardin, jaemin lui raconta comment un de ses amis s'était fait mordre par le chien de sa voisine. et ils entrèrent en débattant sur le pouvoir qu'avait Donald Trump sur la bombe nucléaire.

-c'est beau, commenta jaemin en regardant autour de lui après avoir terminé de donner son avis.

-tu viens, les Nymphes c'est de ce côté, ajouta jeno en faisant signe au brun.



































ils chuchotèrent et jeno lui racontaient les analyses qu'il avait appris au lycée sur ses oeuvres. il n'y avait pas grand monde. les yeux de jaemin faisaient des allers-retours entre le jeune homme aux cheveux noirs et les peintures panoramiques.

une heure et demie, encore. une heure et demie de pure joie.

il riait aux explication en coréen de jeno, qui n'était pas fort en traduction et ils sortirent encore avec la pluie qui les attendait.

-on va où maintenant ? demanda jaemin.

-je sais pas... il est quand même dix huit heures trente on pourrait marcher un peu dans les alentours. sinon, on peut aller aux Halles.

-je sais pas ce que c'est mais on y va !

les voici une nouvelle fois dans le métro, jaemin les yeux à moitié fermés. il se pencha vers l'épaule de jeno dangereusement qui avait remarqué la balance se penchait vers lui, les rouges lui vint aux joues. n'ayant pas l'habitude de ce genre de rapprochement soudain.

puis le brun n'en peux plus et se laissa sombrer dans une micro sieste qui fit sursauter le noiraud qui fixa devant lui, un passager qui regarda jaemin et fit un clin d'oeil à jeno. il se tint droit et le menton levé, il voulait pousser la tête de son nouvel ami, mais ça ne serait pas sympa de sa part. alors il laissa le vieil homme face à lui faire pleins de sourires en montrant jaemin et le rendre mal à l'aise, jeno mimait des "c'est pas ça" avec sa bouche, mais le vieil homme ne voulait rien savoir.

ils arrivèrent enfin aux Halles et jeno cria dans les oreilles de jaemin pour le réveiller. ce dernier sursauta et sortit rapidement du métro.

-je crois que la fin de journée me fatigue, rit timidement le brunet.

jeno hocha la tête en rougissant légèrement, regardant vers la droite.

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