l'enfer l'attendait au bout de la rue. 

c'est ce que renjun répétait chaque soir en se séparant de mark et des autres, les mains tremblantes. 

il s'en souvenait, les yeux du petit garçon brillait, regardant cette immense rue familière, qui se dirigeait vers cette immense manoir. renjun racontait à mark et chenle que sa maison était le seul endroit où rien n'y personne ne pouvait dépasser l'immense portail ou le bout des barres en métal étaient décorés d'or.  pas même le soleil. c'était un manoir assez moderne, on pouvait apercevoir des caméras sur les coins de l'immense portail, juste à côté se trouvait un endroit où le même gardien tenait l'entrée, lui et les chiens comme la porte des enfers. 

mark et chenle était destinés à s'approcher de cette maison, leurs parents avaient priés pour que leurs enfants se rapprochent des grands huang, avoir une famille follement riche depuis plusieurs générations, c'était comme attraper la pomme de la discorde: les huang était le succès. et il fallait absolument les avoirs où alors une guerre commencera.

-je ne veux pas rentrer... répétait chaque soir renjun. 

mark, chenle et renjun étaient un peu une sorte de trio. mis ensemble dès leur plus jeune âge dans tout les cours possible, ils ne s'étaient jamais séparé, il n'avait pas vraiment le choix, ce n'était pas une amitié choisis. c'était comme une sorte de contrat que les adultes avaient passé entre eux, un contrat humain, ou renjun était leur pomme: ceux qui avait le petit garçon auront la main sur la politique et l'économie d'un pays entier. personne n'avait pensé à la charge mental que cela pouvait causé sur un enfant, bien sûr que non, c'était juste ridicule. 

la santé d'un enfant de huit ans ou le pouvoir ? 

le problème fut vite résolu. 

mark et chenle avaient cette même pression, mais renjun la vivait différemment. 

au fil des années passé ensemble, un lien spécial s'était créer entre les trois. une sorte de groupe de soutien contre la cruauté du monde dans lequel il vivait. 

c'était un endroit était vêtu d'un voile semblable au paradis, mais une fois l'avoir enlevé, il n'y avait qu'un enfer profond. 

renjun fut le premier à s'en rendre compte. 

mark et chenle fut les premiers à être témoin de la descente de renjun vers les enfers. 

c'était un de ces soirs où le trio s'en allait hors hanamdong et s'en allait, non lopin du quartier biens sûr s'inventant une nouvelle vie, imaginant des scénarios impossible ou alors se plaignait de la chance qu'ils avaient de vivre dans ce quartier, de vivre dans une famille aussi riche et d'avoir un toit sur la tête. ils espéraient qu'un jour, leurs parents fassent faillite, que le désespoir se lise dans leurs yeux et que le toit de leurs immenses villa s'effondrent sur leurs têtes. 

mais après passé de loin le quartier pauvre de la ville, leurs pensées disparaissaient aussitôt. 

ce soir-là, renjun s'était écarté d'eux pour aller quelque part sans que mark et chenle ne sachent où, et ils se mirent à chercher le jeune brun pendant une heure. 

-renjun... ? dit mark, hésitant. 

dnas une ruelle, proche de hanamdong, ils entendirent un rire. 

ils s'approchèrent, passant quelques poubelles et des chats aux poils sombres qui leurs miaulaient dessus. 

un jeune homme était à terre, le front en sang. 

c'était leur ami.

renjun riait, ou alors c'était des gémissement de douleurs, chenle ne s'en souvient pas vraiment. 

les yeux de renjun étaient plissés, presque fermés, des larmes coulaient. 

leurs coeurs battaient à toute allure, la ruelle étaient sombre, une lumière tamisée permettaient aux deux jeunes garçons de déchiffrer les expressions du brun. 

mais seule la folie pouvait s'y lire. 

après ce jour-là, huang renjun était comme mort. 

il ne parlait presque plus, ses yeux étaient décorés par de énormes cernes, et son corps étaient aussi fin qu'une branche, ses parents s'en fichaient, du peu qu'il racontait au deux amis. il ne cessait de leur répéter qu'il voulait disparaitre, que cette endroit était une prison. 

-ils te frappent ? dit chenle, assis sur un banc, seul avec renjun. 

renjun sourit, il posa sa main droite sur son bras gauche, où un énorme hématome s'intensifiait avec le temps. 

-je dois disparaître, dit-il, ou alors ils s'en occuperont. 

chenle regardait autour de lui, en panique, il ne savait pas quoi faire, quoi dire. 

-si je ne disparais pas, alors ça sera eux. 

après cette phrase, renjun se tourna vers chenle. 

-ne disparais pas, chuchota le plus jeune, comment on fera sans toi, mark et moi ? 

renjun fixa chenle, et sa main se posa sur la tête de son ami, il se rapproche et ses lèvres se posèrent sur sa joue. chenle fut surpris, mais ne dis rien. 

-vous me rejoindrez lorsque vous serez prêt, pendant ce temps, ne disparaissez pas. vivez votre vie, faites comme si je n'avais jamais existé. 

chenle compris alors ce qui allait se passer lorsque renjun allait se lever du banc. 

il fallait qu'il prévienne mark. 

mais renjun et chenle étaient seuls dans la nuit, mark n'ayant pu être là, retenu par ses parents pour un dîner avec la famille na. 

-je ne peux pas rester ici, dit renjun, je suis déjà mort. 

il baissa son regard, chenle pouvait apercevoir le creux sur sa joue gauche, son ami avait tellement maigris. 

-ce n'est pas seulement physique, renjun avait répondu comme s'il lisait les pensées. tout se passe dans ma tête. 

-je ne veux rien entendre. 

mark fixait renjun dans sa chambre. 

chenle n'était pas là, il avait préféré laissé renjun parler seul au noiraud, pour une dernière fois. 

mark était debout, il avait déjà cassé une tasse sous la colère des précédentes paroles de son ami. mais ce qui allait suivre était impossible pour lui à entendre. ils avaient passés leurs vies ensemble, les plus durs moments, renjun, chenle et lui les avaient surmontés ensemble, sans eux, mark serait simplement une poupée pour ses parents, une poupée vide. 

-tu te rends compte de la chance que tu as de vivre ici ? déclara t-il, tu es huang renjun bordel ! 

il posa son regard sur son ami, assis sur un fauteuil, près de la fenêtre, il avait le teint pâle, ses yeux n'avaient aucune lueur, comme si il n'attendait que la mort pour l'achever. 

le silence dans la chambre fut la réponse de renjun. 

ce dernier se leva, les larmes aux yeux et se mit face à mark. 

-au revoir, mark. 

non, mark ne devait pas pleurer. au final, renjun n'était rien qu'une connexion parmi tant d'autre, un outil pour lui et ses parents pour réussir. il ne devait pas pleurer pour lui. 

-je ne veux plus jamais te revoir, mark laissa sa voix sortir sans même réfléchir, tu nous abandonne. 

il regretta ses paroles. 

-ne deviens pas ce que tes parents veulent que tu sois mark. 

renjun posa sa main sur la joue de mark, avant de partir. la porte se referma. 

renjun disparu ce jour-là. 

il laissa une note pour ses parents, personne ne sut ce qu'il y était écrit, mais renjun n'était jamais retourné à hanamdong. 

mark fixa l'immeuble. 

on entendait des sirène au loin, quelques voitures passées, certaines garés sur le bord du trottoir. 

la tête levée, il vit une lumière par la fenêtre, la seule allumé de tout l'immeuble. il sut sans même que donghyuck ne le lui dise qu'ici, se trouvait renjun. 

ses mais tremblèrent légèrement. 

le lien qu'il avait avec renjun était spécial. le lien qu'il avait avec chenle et renjun était un lien inexplicable, ce genre d'amitié qui est impossible à décrire par de simples mots, elle allait au-dessus de la parole, des gestes. c'était sa famille. 

-mark. 

donghyuck attrapa lentement la main du noiraud, et ensemble, se dirigèrent vers la porte de l'immeuble.