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one: 𝐜𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐫.




-allez putain...

la jambe de donghyuck tremblait d'impatience, faisant l'illusion que son pantalon rouge flottait légèrement.

il regarda autour de lui, les yeux méfiants, et leva sa tête pour regarder le ciel.

-allez...

il mit sa cigarette entre ses lèvres et y laissa la fumer en sortir, pendant que sa jambe faisait la même action. ses cheveux était bruns clairs, mais totalement décoiffés.

le ciel était gris, sombre et il faisait froid.

le trottoir avait l'odeur de goudron trempé et avait des flaques d'eau qui datait du matin.

donghyuck jeta son mégot et lâcha une nouvelle fois un juron. il mit sa main dans son énorme blouson noir, et en sortit son téléphone.

-putain de merde.

il le déverrouilla et avait l'air de vouloir appeler quelqu'un.

alors qu'il mettait son téléphone prêt de son oreille; il entendit des cris étouffés derrière une porte d'entrée. il regarda autour de lui, puis fixa la porte d'entrée, autour de brique rouge et complètement abîmés par des graffitis.

-C'EST CA T'AS QU'A CREVER VIEILLE PEAU ! dit une voix grave et jeune en ouvrant la porte.

-j'aurais du avorter ! dit une voix aiguë.

-c'est pour ça que t'as fait quatre autres gamins... dit la voix masculine cette fois-ci sans crier. comme si , cette fois-ci il ne parlait qu'avec lui-même.

donghyuck soupira d'agacement en voyant la tête de son ami.

-jisung putain ! dit-il énervé, ça fait vingt minute je me pèle les couilles à t'attendre.

le garçon resta devant lui en se recoiffant rapidement, vêtu d'un survêtement noir avec des lignes bleus sur les côtés des manches et de son pantalon.

-l'autre m'a encore saoulé.

il eut un silence et donghyuck sortit une cigarette de son blouson avant de passer rapidement son bras autour du coup de jisung.

-on a pas de temps à perdre, je t'ai déjà assez attendu hein.

jisung rit et prit ce que le brunet lui tendit. lui aussi avait des cheveux bruns, mais largement plus sombre, et une frange plus épaisse, jisung était également immense. tellement grands que donghyuck se demandait parfois comment jisung et lui pouvait avoir deux ans d'écarts.

ils marchèrent dans la rue faisant de grands pas, avec leurs baskets blanches complètements usé et des survêt' voyant. donghyuck et jisung marchaient de manière très.... étrange.

c'est comme si leurs pas ne pouvaient être rien d'autres qu'agressifs, marchant ventre les passants et pourtant, c'est comme s'ils voulaient frapper chacune des personnes qu'ils croisaient.

de grands pas. agressif et nonchalants.

un sourire en coin, donghyuck regarda autour de lui. son quartier étaient très différents des autres. tellement différents que même les bâtiments n'avaient pas été construit de la même façon.

son quartier était la définition même de différences. et il ne savait pas s'il l'adorait ou bien le haïssait.

les deux jeunes hommes entrèrent dans une supérette bruyamment, riant et parlant comme s'ils étaient dix alors qu'ils n'étaient que deux. le caissiers ainsi que les clients n'osèrent même pas lancer un coup d'œil vers eux, de peur de se créer des problèmes.

-prends ça, dit donghyuck en lançant un paquet de chips à jisung.

ce dernier prit alors son sac à dos, que jusque là, donghyuck n'avait même pas remarqué et le brunet y mit rapidement la nourriture, ils prirent au passage des boissons, des snacks et fourra le tout dans leur sac et leur blouson.

les deux garçons marchèrent vers la petite caisse, sous le regard méfiant du caissier et ils lui répondirent par un sourire.

-salut jeno.

-ta gueule, répondit le caissier en soupirant.

donghyuck rit et posa devant lui deux snack et une cannette de coca cola. jisung sourit comme un ange au cassier qui avait des cheveux ébènes.

ce dernier les regarda, choqué avant de rire de surprise.

-vous vous foutez de moi ?

donghyuck sourit, on avait l'impression que ce jeune homme au regard méfiant était devenu un ange.

-autant tout voler, débiles. jeno les pointa du doigt, tout les deux.

jisung leva les yeux au ciel et rit.

-j'vais vous broyer les couilles, dit alors jeno, tout les deux.

-un paquet de cigarette s'il te plait jeune homme.

-nique ta mère, dit jeno avant de se retourner et attraper un paquet.

jeno était un "ami" au deux garçons. il travaillait à mis-temps dans cette supérette pour aider son père et ne voulait pas vraiment de problème sur son lieu de travail. malheureusement, donghyuck et jisung étaient des problèmes.

alors il les laissait toujours partir sans payer. ou alors à moitié.

-t'as intérêt de payer le paquet, et ton coca.

-t'inquiète t'inquiète, dit jisung.

donghyuck sortit un billet et le tendit au caissier.

-à la revoyure jeno.

jisung et donghyuck sortirent de la supérette sous le regard agacé de jeno.

-allez vous faire foutre.










































































jisung passa voir une bande de garçon pour leur donner ce dont ils avaient besoin, caché dans un hangar un peu loin de leur petit quartier. puis donghyuck passa chercher sa petite sœur à la garderie avant de la déposer chez lui.

jisung regarda donghyuck entrer chez lui, accueillit par sa mère, son père et son frère qui avaient le sourire aux lèvres.

-encore à traîner ? dit la mère.

donghyuck ne dit rien, il sourit seulement et referma la porte de chez lui.

-je t'envie un peu, dit jisung.

il eut un silence, de gêne avant qu'ils ne reprennent la marche.

puis ils changèrent de sujet, rapidement.

jisung et donghyuck ne parlaient presque jamais de la famille. parfois, jisung s'énervait et insultait sa mère devant donghyuck puis se dernier lui proposait de dormir chez lui.

et jisung se sentait un peu mieux après.

la famille de donghyuck était chaleureuse, celle de jisung, affreuse.

ils se dirigèrent vers la sortie de leur ville, pour ensuite courir vers l'herbe. non loin de là se trouvait une énorme colling où l'on pouvait voir la ville entière, et jisung ainsi que le plus vieux aimaient s'y asseoir et rien faire.

plusieurs minutes plus tard, ils arrivèrent au sommet et s'essayèrent dans l'herbe mouillé par la pluie, ils s'en fichaient pas mal de l'état de leurs vêtements.

les deux garçons contemplèrent ce qu'ils connaissaient tant et se mirent à parler.

-regarde là-bas, dit jisung en point son doigt vers une zone de la ville. donghyuck regarda le visage de son ami, éclairé par un rayon de soleil pourtant caché entre les nuages et le vent qui soulevait sa frange avant de regarder là ou son doigt montrait.

-c'est les gros riches, ajouta le plus jeune.

-des vieux remplies de tunes qui baisent des meufs hyper jeune, dit donghyuck en souriant.

-qui ont d'immenses maisons, avec des chiens de garde.

-l'autre fois, commença le brunet, j'suis passé devant l'une d'entre elle, j'ai cru le chien aller me bouffer le cul.

ils rirent ensemble, avant de soupirer en chœur.

-ils pètent plus haut que leurs culs tout ça parce qu'ils ont l'argent de mamie et de leurs ancêtres nobles, dit jisung en prenant un accent grave, comme s'il avait une pomme de terre chaude dans sa bouche.

-et nous. à côté.

donghyuck regarda une zone à l'autre bout de la ville.

-les pauvres.

-les cas sociaux.

-qui galèrent.

jisung soupira en disant la dernière phrase.

-si j'avais autant d'argent qu'eux, je raserais tout notre quartier.

donghyuck ouvrit grands ses yeux.

-pour donner à nos voisins des putains de villas, termina jisung.

-putain tu m'as fait peur.

ils rirent ensemble.

puis le vent devint de plus en plus fort.

-si on avait leur argent, on serait pas là déjà, dit le plus vieux des deux.

-j'aimerais tellement éclater leur sale gueule, dit jisung avant de se lever.

donghyuck le suivit, et ils descendirent de la colline, pour ensuite marcher et rentrer chez eux.

sans jamais changer de quotidien.

ils faisaient toujours la même chose.

et ça ne changera jamais.

enfin...

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