Regardes moi, Lou'
Histoire écrite pour le concours de RugbyLove9,.
Mon histoire serra porté sur le joueur de rugby Louis Bielle Biarrey.
Bonne lecture à vous et j'espère que mon histoire saura retenir votre curiosité !
Il y a une dizaine d'année, dans la chambre d'un jeune garçon aux cheveux bruns, des cris firent échos alors qu'il était en plein sommeil paradoxal.
Les pleurs du garçon enleva ses deux parents des bras de Morphée, qui, aussitôt arrivèrent plus affolés l'un que l'autre dans la chambre de leur fils.
La femme attrapa son garçon dans ses bras mais celui-ci se débattait de ses petites mains fragiles et innocentes. Pendant que le père lui demandait, de sa douce voix, ce qu'il se passait.
Le petit garçon peinait à trouver ses mots, mais réussi à aligner quelques syllabes.
« — Il... était là-
— Qui ça, mon chéri ?
— Il- il m'a dit de ne pas... le regarder... »
Hoqueta t'il en se recroquevillant sur lui même en ramenant ses jambes contre son torse.
Les yeux des parents se croisèrent et étaient tous les deux remplis un peu plus d'incompréhension.
La femme aux cheveux noisettes colla son fils contre sa poitrine essayant de le calmer en le berçant, espérant ralentir sa respiration anormalement rapide.
« — Qui est ce que tu ne devais pas regarder ?
— Le... Blind Man... »
[ Mercredi 23 octobre : ]
Cela faisait maintenant 9 ans, et plus jamais cette famille n'avait entendu parler de l'homme aveugle.
Sûrement un vieux cauchemar typique d'un enfant de 12 ans, d'autant plus que deux mois avant ces premiers cauchemars, Louis avait fait sa rentrée en sixième.
Pour un garçon craintif, sensible et ayant peur de l'inconnu, un choc émotionnel fort peut finir en cauchemars.
Heureusement pour lui, le rugby était là pour l'aider à s'endurcir et faire face à des situations compliqués émotionnellement.
Aujourd'hui, à 21 ans, Louis faisait toujours face à une peur irrationnelle du noir, quelques terreurs nocturnes passagères, souvent calmé quand il se retrouvait dans les bras rassurants de sa petite amie, Emiliana. Cette même petite amie qui se trouvait à ce moment même dans les gradins du centre d'entraînement de l'Union Bordeaux-Bègles, entrain de regarder la scène enfantine qui se déroulait sous ses yeux.
« — Dam', faudrait apprendre à courir.
— Viens là que je t'apprenne à plaquer toi. »
Le célèbre numéro 14 de l'Union Bordeaux Bègles n'attendit même pas que son coéquipier se mette en place, qu'il chargea, sous le regard dépité du Capitaine Lucu qui enlever ses crampons.
Quelques enfants encore présents après les dédicaces de l'après-midi regardez le spectacle qui se déroulait sous leurs yeux.
En une fraction de seconde, le brun se retrouva au sol, hoquetant sous le surprise de la soudaine rapidité de Damian Penaud. Il essaya de se débattre mais en vint, il était recouvert par son ami.
« — Facile, 80kg, c'est différent du platane de l'autre jour. » Le taquina t'il.
« — J'aurais bien aimé te voir à ma place, petit malin. »
En ce début de saison, l'Union Bordeaux-Bègles avait commencé fort, décrochant la première place. Mais il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers, comme aimait tant le répéter Maxime Lucu. Il restait encore une vingtaine de matchs. Et en une fraction de secondes, tout peut basculer.
Ils en ont fait l'expérience ce week-end à Marcel-Deflandre, un match sans mercis contre La Rochelle, une équipe qui remontait dans le classement à toute vitesse.
L'équipe de Louis n'a pas trouvé de solutions et s'est inclinée après un match sans pitié.
Après cet entraînement plutôt productif mais tendu à la fois, une bonne remontée de bretelles de leur entraîneur plus tard, une douche ne serrait pas de refus pour les joueurs de Yannick Bru. Pendant ce temps, Emiliana chantonnait devant le stade d'entraînement des rugbymans, en attendant son petit ami, pour après rentrer à leur appartement.
« — Le repas de ce soir est toujours maintenu avec les gars ?
— Ouais, il faut qu'on parle du tournois d'automne. Au fait ça te dit une première au stade de France ? En VIP en plus c'est pas rien.
— Louis me fais pas de blagues comme ça, je conduis la. » Elle essayait de ne pas détacher son regard de la route, en ce plein mois d'octobre, le soleil disparaissait tôt et la nuit avait déjà pointé le bout de son nez, de quoi doubler sa vigilance au volant.
« — Eh oui une douzième sélection ça se rate pas. » Il haussa les épaules, pas peu fière.
Elle s'arrêta sur le bord de la route et détacha sa ceinture pour prendre le brun dans ses bras quelques secondes plus tard.
« — Tu sais que je t'aime et que je suis fière de toi ?
— Non mais tu peux me le redire si tu veux.
— Merci beaucoup Lou'.
— Je ferrais tout pour toi, mon ange. »
C'est dans ces moments là que Louis se sentait en sécurité, leurs battements de cœur battaient à l'unisson, ils ne formaient plus qu'un depuis maintenant 1 an et demi.
Après une licence et un master en littérature, Emiliana avait ouvert en 2022, son cocon chaleureux, sa propre petite librairie à la périphérie de Bordeaux et avait trouvé assez rapidement sa clientèle.
Dont Sandrine, la mère de Louis. C'est donc comme ça que les deux chemins des jeunes se sont croisés.
Un jour avant le début de l'été, Louis avait été contraint de suivre sa mère dans cette boutique pour l'achat de ses livres pour cette saison qui promettait d'être assez chaude.
Sandrine avait l'habitude de rester des heures en compagnie de la jeune écrivaine pour parler de tout et de rien comme la sortie de son premier livre. La mère du rugbyman était fière de connaître une jeune fille qui avait réussi à mélanger métier et passion comme son propre fils, avec le rugby. Cela était donc une évidence pour elle de parler de Emiliana à Louis.
Depuis ce jour, et après plusieurs moments passés ensemble et des mots doux échangés, ils sont devenues naturellement un beau couple. Elle a fait découvrir l'amour de la lecture à Louis et il lui a fait decouvrir un sport qu'elle ne connaissait pas vraiment.
Ils avaient l'impression que rien ne pourrait les séparer.
Sauf un bruit qui retentit contre la fenêtre et venait de cassez leur bulle de tendresse. Ils se retournèrent, sous une panique naissante et virent un homme taper contre la fenêtre afin d'attirer leur attention.
« — Je vous déconseille de stationner ici. » La voix du vieil homme était rauque et raisonnait dans la voiture. Il était grand et les deux jeunes ne pouvaient voir ses yeux.
« — Pardon, nous allions partir.
— Faites attention à ce que vous voyez par ici, surtout ne le racontez pas, il peut vous entendre. »
Sur ce, il s'écarta de la voiture en boitant et retourna s'asseoir sur le banc au bord de la route. Qu'attendait t'il ?
Louis donna un léger coup de coude à sa copine pour qu'elle démarre la voiture, apparement pas rassuré de rester ici plus longtemps.
« — Il a pas bronché à la troisième mi-temps lui. » Ironisa la brune, beaucoup moins stressé que le rugbyman. Celui si laissa s'échapper juste un simple rictus grimaçant.
« — Lou' c'est rien, c'est juste un vieux qui a plus toute sa tête, t'inquiètes pas. »
Il était toujours sceptique alors la brunette posa sa main sur sa cuisse pour le rassurer un peu plus.
« — On va profiter ce soir et ça ira mieux. »
[ Pour ce moment, je vous conseille d'écouter « I love you » de Billie Eillish. ]
Heureusement pour eux, leur appart n'était pas très loin. Alors il pu rapidement souffler et la musique prit possession du silence de la pièce de vie. Louis appréciait dans ces moments là, s'evader dans la symphonie des paroles et des instruments.
Une peau allée, habillé d'une robe bleue satin faisant ressortir les yeux de la jeune femme, dansait dans le salon et attira l'attention du brun qui comptait se prendre un vert d'eau. Il se rapprocha et lui attrapa la main pour entamer une danse avec sa petite amie.
« —Je ne sais pas qui a bien pu t'offrir cette magnifique robe.
— Sûrement le plus bel homme
— Tu m'ôtes les mots de la bouche. »
Elle leva les yeux au ciel, toujours aussi modeste apparement. Ce serrait mentir à moitié de dire que louis était prétentieux. Il l'était avec les personnes de confiance, il n'était pas de nature extravagante, plutôt à observer et analyser et seulement après, agir. C'est donc comme ça que Emiliana avait vite remarqué son manque de confiance en lui.
« — Mon ange, tu es belle dans n'importe quelle tenue, tu es mon petit saphir.
Elle se rapprocha et enlaça ses bras autour de son coup, ils se bercèrent au rythme doux de la musique et restèrent un long moment comme ça. Les secondes paraissaient une éternité quand ils étaient loin de l'autre, mais ensemble le temps passait à une vitesse démesurée.
Une sonnerie les dérangea encore dans leur moment. A croire que le monde était contre eux. Le nom de Morgane s'afficha sur l'écran du téléphone de l'écrivaine.
« — Momo ? Ça va ?
— C'est plutôt à moi de vous poser la question, vous êtes où ?
— Purée Louis, va te raser vite ! Chuchota t'elle au concerné. On arrive, il y a des bouchons désolée.
— T'inquiète c'est pas encore l'heure, mais comme vous avez tendance à être en retard, comme Damian, je vous préviens.
Louis piqua le téléphone et prononça quelques mots : « Tes infos sont fausses Morgane ! ». Avant de s'échapper dans la salle de bain.
Morgane était la fiancée de Damian Penaud et était vite devenue une très bonne amie d'Emiliana. Elles s'étaient rencontrées lors d'un match où toutes les copines des joueurs étaient invitées avec un t-shirt floqué avec le numéro et nom de leur petit ami. Depuis ce jour elle se voyait souvent et pouvait faire part de leur épuisement face aux comportement des deux rugbymans lorsqu'ils se retrouvaient ensemble. Le pire était quand Nicolas Depoortère se rajoutait au duo.
Après quelques bijoux enfilés, elle rejoigna son barbu maintenant rasé dans la salle de bain et sorti le fer à boucler.
— Lou' tu peux me boucler les cheveux pendant que je me maquille s'il te plaît ?
Il s'exécuta, il était même plus efficace qu'elle, il faut dire qu'elle lui demandait très souvent de lui boucler les cheveux, alors niveau expérience il pouvait le noter sur son CV.
Une fois cette tache finit, il enfila une chemise et les deux furent parés pour le restaurant préféré des Bordelais-Béglais.
Une haie d'honneur se forma à l'entrée du restaurant pour Damian Penaud et Morgane Vernet, « Prochainement Morgane Penaud ! » Cria Matthieu Jalibert. Ils n'avaient pas eu l'occasion de faire un repas tous ensemble depuis l'annonce de leur mariage, alors ce fu l'occasion.
Les hommes musclés portèrent Morgane en criant les prénoms des deux mariés. Une fois au sol elle essaya de calmer ses amis, car ils étaient tout de même dans un restaurant public mais elle profita quand même d'être la star du moment.
Outre le fait d'être plutôt bruyants. Des enfants, sûrement supporters, avaient reconnu certaines têtes du rugby français. Et pour les plus courageux vinrent demander des photos.
Une fois tous assit, les discussions fusèrent et c'était compliqué d'entendre la personne à côté de soi. C'était connu pour des rugbymans d'avoir la voix qui porte.
« — J'ai du lui mentir sur l'heure, sinon on serrait toujours pas là ! » Morgane leva les bras au ciel, à bout de vivre avec un enfant. « Je ne sais pas si je vais accepter de m'accrocher les menottes avec ce gars finalement. »
Le bout de la table était composée essentiellement des femmes de joueurs pour ne pas se retrouver entre des discussion du style « qui fait un cul sec le plus rapidement ? » ou bien « quel gars sélectionné par Fabien Galthié sera titulaire pour France - Japon ? » pour les plus matures.
L'apéro étaient déjà bien entamé avec différents styles d'alcools, les repas étaient arrivés aussi dans la foulée, certains avaient finit et d'autres n'avaient pas faim, trop occupés à déblatérer sur la potentielle composition de Fabien Galthié pour le premier match.
La soirée était déjà bien entamée et Maxime se leva le premier pour inviter sa femme à danser avec lui sur la piste. Damian et Nans le suivirent alors Louis se tourna vers Emiliana et lui tendit la main. Elle ricana, en sachant que ça allait être un léger massacre avec les quelques grammes d'alcool qui coulaient dans les veines de son petit ami.
Certains rugbymans n'avaient pas de petite amie, ou bien elle était absente, alors ils se partagèrent cette danse entre coéquipiers, tout en se marchant sur les pieds et s'esclaffant pour ça. Après avoir enchaîné quelques danses, Emiliana et Morgane partirent prendre l'air.
« — Et toi, avec Louis ?
— On prend notre temps, ça fait seulement 1 an et demi, mais on a prévu d'aller à Rome pour nos deux ans.
— Vous êtes un beau couple, je ne connais pas Louis plus que ça, mais Damian m'a dit qu'il avait changé, évolué, il prend plus d'initiatives et prend plus conscience de ses capacités. Et je pense que c'est en partie grâce à toi. »
Emiliana sourit et finit par prendre Morgane dans ses bras, c'était vraiment une bonne personne et Damian avait de la chance de l'avoir comme femme.
Mais elle rentrèrent rapidement, la consommation d'alcool favorisait les terreurs nocturnes du brun, alors elle lui reprit rapidement son dernier verre et lui entoura l'épaule de sa main et salua tout le monde.
« — Bonne soirée tout le monde, merci pour ce soir !
— Faites attention sur la route ! » Cria le capitaine de l'équipe, Maxime Lucu.
Évidemment Emiliana conduisit, et un fois arrivés, démaquillée, mit en pyjama. L'écrivaine rejoignit son copain qui était déjà avachit dans le lit. Il se retourna nonchalamment et lui ouvrit ses bras, elle se blottit contre lui et tout deux soupirèrent d'aise. Les soirées comme ça faisaient du bien, mais le lit chaud aussi.
Le lendemain, Louis gémissait a cause de son mal de tête. Emiliana l'a don't rassure en disant que c'était normal, c'est ce qu'on appelait les gueule de bois ! Elle lui prépara alors un smoothie banane, miel. Même hors lendemain de cuite, il adorait ses smoothies, et sa nourriture en générale.
Il sortit du lit pour rejoindre sa petite amie dans la cuisine mais il tomba instantanément alors elle accoura le voir.
« — Emi' je vois tout flou, je ne vois plus rien.. !
— Louis ça va, c'est une gueule de bois je t'ai dit !
— Non non, j'ai jamais eu ça, et j'ai bu moins que d'habitude, Maxime et toi, vous regardiez ce que je buvais et j'ai pas beaucoup bu putain ! »
Mais que peut t'il bien se passer alors ? Est ce qu'il aura peut-être pas bu plus que d'habitude ?
Voilà pour le premier chapitre ! Je fais mon retour ? Il se peut, avec une historie sur du rugby les amis ! Vous aimez ? A vrai dire c'est la première vraie histoire que j'écris alors je remercie RugbyLove9 pour son concours et souhaite bonne chance aux autres !
2520 mots.
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