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Je veux juste une explication

« — Louis calmes toi, reviens t'asseoir. »

Elle l'aida à se diriger vers le lit, sa respiration était sacadée alors elle posa sa main sur son ventre pour gérer la rentrée d'air dans les poumons. Louis avait la fâcheuse habitude d'avoir une respiration thoracique et incomplète car très souvent son diaphragme se tétanisait en empêchant l'aider des poumons de descendre vers le bas. Alors tous les deux, travaillaient souvent la respiration. Pour que ce soit le ventre qui se gonfle à l'inspiration, et que les poumons se distendent vers le bas.

« — Tu te rappelles des exercices qu'on faisait ? » Il hocha la tête et s'exécuta.

Louis posa ses deux mains sur le ventre d'Emiliana et ferma les yeux pour optimiser sa concentration. Inspirant et expirant en même temps qu'elle. Au bout de quelques secondes son rythme cardiaque et respiratoire étaient redevenus à la normal.

« — Tu sais quoi, tu vas te reposer aujourd'hui, en ce moment tu enchaînes tout.

— Mais c'est mon seul jour de repos où je peux aller en cours.

— Justement, ton seul jour de repos donc restes au lit. »

Il ne pu la contredire, juste le ton de sa voix servait à persuader le plus jeune et il n'avait pas vraiment la force.

« — Tu peux me jouer un chanson ? »

Elle hocha la tête, c'est vrai que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas fait de piano pour Louis. Et c'était le bon moment car les douces mélodies des notes avaient le pouvoir de faire facilement tomber le garçon dans les bras de Morphée.
Elle se mit donc à son piano et commença à caresser les touches.

Comme elle l'avait prédit, il sombra rapidement, elle se redressa donc et le regarda quelques secondes.
Elle lui embrassa le front d'une douceur infinie et lui écrit un petit mot pour le prévenir au cas où il se réveillerait avant son retour, qu'elle allait partir moins d'une heure pour ranger la nouvelle collection de livres qu'elle venait de recevoir à sa boutique.

Il avait donc dormit toute la journée, se réveillant à 19h, son corps était à la fois ramolli et requinqué mais ses troubles de la vision avaient apparement disparus, juste un léger mal de tête persistait.

Il avait lu le mot de sa petite amie, c'est vrai que ces jours si elle passait la majorité de son temps à gérer les crises de Louis que de gérer l'organisation de sa boutique.

Il reposa les quelques mots écrit sur le post-it mais vit un autre mot posé sur le paillasson.

« Jours et nuits je serrai à tes côtés,
Ensemble on ira voir les plus belles vues.
Tu mérites de voir le vrai bonheur,
Et de profiter de chaque moment.
Vacillant dans tes yeux,
On dirait un coucher de soleil,
Intense, hypnotisant, communicateur.
Saches que tu es magnifique quand tu dors.»

Un sourire s'afficha sur son visage, il avait de la chance de l'avoir dans sa vie. Mais pourquoi l'avait t'elle posé sur le pas de la porte ? Et que faisait t'elle à 19h ? Le soleil allait pas tarder à se coucher et ces temps-si Louis n'aimait pas la savoir seule dehors. Et puis elle devait partir seulement une heure, cela faisait bien plus d'une heure, et si il lui était arrivé quelque chose ?

Louis posa cette lettre à côté du post-it sur le plan de travail et accourra dans leur chambre, en ne manquant pas de trébucher, pour attraper son téléphone et appeler le numéro de sa petite amie, mais il tomba sur le répondeur au bout de quelques secondes. Il ramena sa main à son front, rien que de penser au fait qui est pu arriver quelque chose à Emiliana et que Louis dormait paisiblement, servait à le mettre en rogne et à l'inquiéter un peu plus.

Il se redressa instantanément en entendant un bruit de porte qui prit possession du silence, suivit d'un calme absolu. Mais il ne distinguait personne. Il prit discrètement une grande cuillère en bois, c'était la première chose qui se trouvait à sa portée.

Le rugbyman se rapprochait à pas de loup de l'entrée et vit une silhouette apparaître dans l'encadrement de la porte, à son plus grand espoir c'était Emiliana. Mais... qu'avait t'elle sur le visage ?

« — Emiliana c'est quoi ça ?! Du sang ?!

Il écarquilla les yeux en jetant la cuillère et se précipita pour attraper ses joues entre ses mains, en colère sans même savoir le pourquoi du comment. Elle le repoussa, apparement fatiguée.

« — Joues pas a ça s'il te plaît, qu'est ce qui s'est passé putain ?! » Il lui attrapa rapidement la main.

« — Il y avait un petit garçon au milieu de la route, j'ai du m'arrêter et je suis descendue parce qu'il était tout seul ! Il m'a dit de pas le regarder, mais j'ai voulu l'aider. Alors il m'a sauté au cou en commençant à me griffer en criant qu'il avait peur !

— Pardon je...

— Il avait si peur et c'est comme si il était enfermé dans un autre corps, en étant...

— Possédé ? » Elle hocha la tête et il l'a prit dans ses bras content que ce ne soit pas plus grave que ça.

« — Louis, j'ai mit du temps aussi parce que je suis allée voir ta mère... Je lui ai posé des questions sur tes terreurs nocturnes, pourquoi ne m'as tu jamais dit que tu en faisait déjà étant petit ?

— Ça ne servait à rien de ressasser le passé, je pensais que c'était derrière moi. Et puis comment tu aurais pu m'aider ? » Il haussa légèrement la voix.

« — Je faisais aussi des cauchemars du Blindman. » Elle le regarda dans les yeux alors que lui était bouche-bée, elle venait donc de lui avouer.

« — Pourquoi mes cauchemars reviennent...

— Demain, on ira à la Bibliothèque pour répondre à nos questions. »

Il hocha la tête, il ne savait pas quoi penser de tout ça, trop d'informations, trop d'incohérences. Comme on dit une bonne nuit de sommeil porte conseil, alors ils décidèrent d'aller se coucher après avoir mangé un bon repas préparé par leurs soins.


Le lendemain, Louis n'avait plus son mal de tête mais comme cela l'avait travaillé toute la nuit, c'était donc pour ça qu'il n'avait pas bien dormi, heureusement qu'il avait fait sa longue sieste l'après-midi.

Emiliana était déjà debout, elle donna un chocolat chaud à son petit ami et il s'assît a ses côtés, il lui embrassa le front, accompagné d'un « Bien dormis ? », suite à ça elle hocha la tête. Après quelques silences entre leurs conversations, ils se préparèrent rapidement pour aller à la bibliothèque, impatients de savoir la vérité.

« — Bonjour, avez vous besoin d'un renseignement ? Ou vous cherchez peut être un livre en particulier ? »

Louis referma la porte de la bibliothèque, alors que Athéna était déjà à l'accueil.

« — Bonjour, nous recherchons un livre sur le Blindman.

Après quelques minutes à pianoter sur son ordinateur, la vielle femme secoua la tête en signe de désapprobation.

« — Ou dans des livres de légendes surnaturelles peut être. » Ajouta Louis.

La bibliothécaire se leva, réajustant des lunettes, et se dirigea vers le fond de sa bibliothèque.

« — Vous avez ici tous les livres d'horreurs, j'ai cru comprendre que ce n'était pas des romans que vous cherchiez, mais plutôt une encyclopédie, sinon les romans se trouvent sur l'étagère derrière. »

Les deux jeunes la remercia avant qu'elle retourne à son bureau, ranger sa pile de livre.

Puis après une bonne heure à tourner et retourner toutes les encyclopédies, rien. Même pas une légende ou un mythe qui parlait du Blindman.

« — Peut être que c'était juste un homme qui se retrouvait dans nos cauchemars par hasard. » Elle soupira, ayant mal au cou.

« — Mais comment pouvions nous voir la même personne ? »

Elle haussa les épaules, peut être était t'elle rassurée au final de ne pas avoir vu de livre sur le Blindman. Peut être que ce n'était pas si grave.

Sincèrement du côté de Louis, il était mitigé, il pensait comme la brune mais encore une fois il n'avait pas de réponses.


Un entraînement avec ses amis n'était pas de refus, penser à autre chose ne lui ferrait pas de mal. Et pendant se temps Emiliana pouvait aller à sa boutique.

Après un exercice de plaquage, de course, et de fluidité, une pause fraîcheur s'imposa. Et Yannick trouva que c'était le bon moment pour leur annoncer la composition.

Pour leur dernier match avant le départ des internationaux en équipe de France pour le tournois d'automne, leur entraîneur avait décidé d'aligner les internationaux, sauf Marko Gazzotti, qui était sur le banc des remplaçants.

Il se tchèquèrent pour se féliciter de leur titularisation et allèrent ensuite au vestiaire pour se changer, comme à son habitude, Emiliana attendait Louis devant le stade d'entraînement.

Maxime Lucu sortir plus tôt que les autres, alors elle a profita pour parler un peu avec le capitaine.

« — Vous parlez de moi ? » Louis arrive assez content de sa titularisation.

« — Ça c'est sur que y'aurait des choses à dire sur toi, sacré petit Louis. Bon je vous laisse, à demain, en forme ! »

Louis lui lâcha un clin d'œil plein d'assurance et se monta dans la voiture suivit d'Emiliana.

« — Ouh j'en connais un qui serra pas sur la banc demain. » Louis n'arrivait pas à cacher son sourire.

« — Ça va être un match de malade je sens.

— Je suis fière de toi, tu me ferras un petit doublé ?

— Oui spécialement pour toi. » Il l'embrassa, c'était souvent qu'il dédiait ses essais à sa petite amie.

Il s'étira, il avait quelques fourmis aux jambes mais rien d'inhabituel après un entraînement comme celui ci. Il était à peine 18h mais le temps n'était pas fameux. Quand il réouvrit les yeux, Emiliana s'arrêta sur le bord de la route et le brun compris rapidement ou ils se trouvaient.


« — Qu'est ce que tu fais ? » il se retourna vers elle, anxieux.

« — J'y ai réfléchi et je pense que le vieux de la dernière fois n'était pas là par hasard. »

Elle descendit de la voiture et fit le tour pour chercher le fameux vieil homme. Le rugbyman mit du temps à sortir, ne pensant pas que c'était une bonne idée.

« — Encore vous ?

— Bonjour, nous avons quelques questions. » Le vieil homme les pointa avec sa canne en criant de sa voix rauque « Ne vous approchez pas plus ! »

Emiliana décida d'aller droit au but et ne pas passée par Quatre Chemins.

« — Pourquoi Louis refait des cauchemars maintenant ?

— Simple, deux personnes ayant vu le Blindman qui se rencontrent, boom cela a relancé le processus de cauchemars.

— Et pourquoi pas moi ? L'homme comprit aux plissements des traits du visage de Louis et Emiliana qu'ils ne comprenaient rien.

« — Blindman était anciennement un rugbyman à Grenoble, à cause d'un impact d'un placage, il a perdu la vue, il en veut donc aux rugbymans de Grenoble de réussir leur carrière. »

Tous les morceaux se reliaient dans la tête du couple, tout était logique et maintenant avait un sens.

La soirée fut longue en questionnement, il en avait reparlé longuement, reliant chaque sentiments, chaque situations, chaque messages. La nuit fut toute aussi longue.





Puis ce fut l'heure du match tant attendu contre Pau car c'était le dernier match avant le départ des internationaux en équipe de France pour le tournois d'automne.

Les joueurs firent leur entrée toujours autant acclamés, le stade enflammé était encore à guichet fermé pour la 5ème fois consécutive de l'année. Après s'être installé dans les gradins, la composition fu révéler sur les écrans géants et les supportèrent agitèrent leurs drapeaux tout en criant en coeur les noms des joueurs. Et chantèrent l'hymne pour accueillir les joueurs qui firent leur entrée. La tension était à son comble sur les bords du terrain quand l'arbitre siffla le coup d'envoi.



Les échanges étaient biens construits, la tactique était bonne, mais encore trop de fautes donc l'équipe de Pau réussi à passer une pénalité entre les poteaux et donc l'UBB fu devancer de 3 petits points. En réaction, l'équipe de Bordeaux parvint à mettre à la faute l'autre équipe et donc le staff amena le ti à Matthieu Jalibert, qui après une forte concentration, rata en passant à côté des poteaux. Mais une dizaine de minutes après, Romain Burros fit une chandelle qu'il réussit à récupérer cependant Emilien Gailleton, un joueur palois lui repondit avec un plaquage.

Maxime Lucu sortit le ballon pour le passer à Tevita Tatafu qui évita quelques plaquages et finit par écarter pour Damian Penaud qui fit une percée comme à son habitude. L'essai était à la limite de ne pas être accordé car Damian l'avait marqué en coin mais il finit par être accepté.

« — Essaaaaaaaiiiiiii, essai pour notre équipe de l'Union Bordeaux Bègles, il est inscrit par notre numéro 14, Damian Penaud, Damian Penaud ! Da-mian Pe-naud ! »

Après un essai, il y a évidement la transformation et celle si fut étonnamment réussi par Matthieu Jalibert.

« — Essai transformé par notre numéro 10, Matthieu Jalibert ! UBB 7 - Pau 3 !

À cinq minutes de la fin de la première mi-temps, Pau marqua un essai et lors de la transformation, le buteur ne mit pas assez de force dans son coup de pied, ce qui a donc fait que le ballon atterrit droit dans les mains de Louis. Il entama tel un V12 en slalomant entre les joueurs palois.

Emiliana, du haut des tribunes fut la première debout face à l'exploit de son petit ami.

Lorsqu'il aplatit son ballon, un joueur de Pau, parvint à le rattraper mais trop tard. Cependant, avec la vitesse il essaya tant bien que mal, de plaquer le brun mais tout ce qu'il réussi à faire c'est de donner un violent coup de pied avec les crampons dans le visage de Louis.

Les supporters et les joueurs bordelais s'esclamèrent mais alors que le présentateur annonça l'essai. L'arbitre fit appel vidéo en vu d'un carton rouge. C'était juste en re visionnant les images au ralentit et en voyant que Louis ne se relevait pas, que le stade compris que l'action était beaucoup plus dangereuse et grave qu'ils ne le pensaient.

La panique monta chez Emiliana, alors qu'elle cherchait du regard un potentiel mouvement venant de Louis.

Les seuls mouvements qu'elle réussi à distinguer fut les joueurs autour de lui et le brancard qui se dépêchait à arriver.

Ce fut un moment tragique pour le numéro 11, seulement 2 semaines après l'annonce de la fracture du plancher orbital de son meilleur ami Nicolas Depoortère.

Les supporters étaient plongés dans un mélange d'angoisse et de choc fasse à la violence de l'acte. Ils crièrent tous à l'unisson « Loulou ! Loulou ! » pour lui donner de la force, celui ci repondit en levant son pouce pour essayer de les rassurer.


Emiliana accourut dans les gradins pour descendre à l'infirmerie, le garde du corps refusa son entrée, elle haussa le ton.

« — Je comprends que vous fassiez votre travail, mais là il s'agit de la vie de mon copain. Alors soit je vais me cassez le poignée en voulant vous pousser pour passer, soit vous me faites la gentillesse de le laisser passer. »

Et à ce moment là, la porte s'ouvrît et Nicolas Depoortère apparut, il avait apparement accompagné son meilleur ami comme il ne pouvait pas jouer durant 6 semaines du à son choc face au Perpignanais.

« — Laisse là passer, Charles. »

Emiliana le remercia et rentra rapidement pour être aux côtés de Louis et lui attrapa la main.

« — Lou', mon dieu ça va ? »

Elle était choquée de le voir comme ça, elle pouvait voir les marques de crampons sur son visage, ainsi qu'un gros œdème qui accompagnait son œil, descendant sur sa joue.

En entendant la voix de sa petite amie, il réussi à peine à ouvrir un œil.

« — Mon cœur, je suis avec toi... Je t'aime. » Chuchota t'elle.

Une larme coula le long de sa joue, alors qu'elle embrassa le haut de la tête de Louis. Ce fut le baiser le plus communicatif de leur histoire.

Puis le SAMU arriva, il fut emporté à l'hôpital du CHU qui se trouvait à une cinquantaine de mètres et ensuite transporté dans une salle pour faire des examens, au risque d'une commotion.

Emiliana se trouvait donc dans la salle d'attente, faisant les cent pas depuis presque une heure, accompagnée de Sandrine et Joël Bielle Biarrey, les parents de Louis.

Emiliana raconta donc comment cela c'était passé car ils ne l'avaient vu seulement à la télé. Elle épargna les détails des blessures qu'elle avait découvert. Puis le médecin arriva avec son calepin et ses lunettes coinçait dans sa blouse.

« — Vous êtes de la famille de Louis ? »

Les parents du concerné se levèrent en compagnie d'Emiliana. Tous les trois regardaient l'homme, empressés de savoir le verdict des examens.

« — Il est dans le coma, ses constantes sont bonnes... »

Le médecin ne savait pas comment le dire, et la famille ne s'attendaient pas à l'annonce qu'il allait leur faire.

« — En se réveillant... Il y a de fortes chances que Louis... »


Alors ce chapitre ? Un peu inattendu. Vous pensez quoi de la fin ?


2876 mots.

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