Chapitre 27: Vérité Inavouée
Triggered Warning : Agression sexuelle, pédophilie, mort.
(attention ca vaut aussi pour la chanson en lien)
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Je vais bien. Cette phrase fit serrer les poings du bleuté. Je vais bien. Ça sonnait tellement faux, que ce soit dans sa voix ou dans son regard ! Je vais bien. Comment osait-il penser que Nagisa allait le croire. Je vais bien. Pourquoi ne lui faisait-il pas confiance ? Je vais bien. Était-ce comme ça que le matheux se sentait lorsque Nagisa refusait son aide et prétendait qu'il s'en sortirait ? Je vais bien.
- Tu mens, marmonna l'androgyne en baissant les yeux.
Akabane souffla du nez comme s'il avait entendu une absurdité particulièrement évidente. Ses lèvres s'étirèrent légèrement sur les côtés dans une forme qui n'était ni un sourire, si une moue mécontente, ni un rictus moqueur ; juste une ligne brisée et difforme qui ne semblait pas vraiment avoir de signification bien précise.
- Retourne-toi, dit-il simplement en attrapant à nouveau le tube de pommade.
- Hein ?
Le rouge n'attendit pas vraiment que sa phrase monte jusqu'au cerveau de son interlocuteur afin d'être analysée. Il saisit la chaise et la fit pivoter sans préavis afin de se trouver face au dos meurtri du blessé. Ceci fait, il recommença à appliquer le produit sur ses doigts puis à l'étaler sur les marques violacées qui contrastaient nettement avec la peau pâle du plus timide.
Il s'occupait désormais des hématomes les plus gros qui étaient majoritairement au niveau des côtes du garçon. Nagisa ne put s'empêcher de frissonner en sentant la matière visqueuse et froide effleurer son flan. C'était désagréable, mais pas douloureux. Rien n'était plus douloureux que les coups que lui portait sa génitrice. Cependant il tentait au mieux de ne pas y penser.
- Po-pourquoi t-tu n'aimais pas ce professeur ? demanda le bleuté sans trop d'assurance.
Il pouvait presque percevoir son camarade hausser les épaules avec nonchalance dans son dos.
- Depuis quand est-on censé aimer les profs ?
Encore une fois, il y avait quelque chose dans sa voix qui sonnait faux. Nagisa ne pensait pas exactement que son ami lui mentait, mais il avait la quasi-certitude que ce dernier taisait volontairement une information.
- Il n'y avait que toi le jour de l'accident ?
Soudainement et durant un quart de seconde à peine, Akabane devint brusque et appuya un peu trop fort sur les blessures de celui aux couettes, qui lâcha un glapissement de douleur aussitôt regretté.
- . . . Désolé, s'excusa le sadique.
L'androgyne secoua négativement la tête pour dire que ce n'était pas grave. Karma reprit (aussi bien la parole que son activité).
- C'était l'époque où mes parents avaient commencé à me laisser seul à la maison vraiment longtemps pour faire leurs voyages. Je dormais chez mes grands-parents pendant ces moments-là. Enfin, mon grand-père était à l'hospice donc j'étais juste avec ma grand-mère...
Nagisa avait déjà rencontré la grand-mère du rouge, c'était une femme adorable, mais avec du caractère —après tout, même avec son âge elle restait une Akabane. Il l'appréciait beaucoup et il savait que le matheux tenait à elle, bien qu'ils passaient moins de temps ensemble ces derniers temps.
- Ce prof était au courant de ma situation alors il restait toujours à l'école avec moi en attendant que quelqu'un vienne me chercher. Je m'en fichais un peu, j'avais pas besoin d'être surveillé, mais bon...
Son ton était presque dédaigneux, comme s'il méprisait vraiment être traité comme un gamin pas capable de prendre soin de lui tout seul.
- Comme je t'ai dit, c'était un malheureux concours de circonstances.
La manière dont il avait prononcé le mot "malheureux" était suspecte, sa voix avait légèrement changé d'intonation.
- Et . . . qu'est ce que tu ne me dis pas ? questionna le presque bilingue.
- Tu veux vraiment savoir ?
- Oui, s'il te plaît.
Le bleuté ne se connaissait pas aussi audacieux, il ne savait pas d'où venait son culot. Ses questions étaient plus qu'indiscrètes. Il n'avait aucune idée de dans quoi il s'embarquait, mais puisque Karma était aussi gentil avec lui, il voulait aussi faire quelque chose pour lui. Si le rouge gardait en lui quelque chose qui le faisait souffrir alors le bleuté comptait bien lui offrir son soutien. Après tout, il savait mieux que quiconque combien il était dur de vivre avec une souffrance inavouée.
- Je . . .
Akabane semblait hésitant, ça se ressentait même dans ses gestes.
- Ecoute, je te le dis parce que tu insistes, d'accord ? Mais... ce n'est pas... si important que ça en a l'air.
Ces mots piquèrent la curiosité de l'androgyne en même temps qu'ils éveillèrent son inquiétude. Devait-il appréhender la suite ?
Karma se leva, contourna la chaise et s'accroupit face au torse nu de son ami. Il s'efforçait de maintenir la tête baissée afin de ne pas croiser les grandes iris céruléennes de son invité. Ils étaient proches l'un de l'autre, bien assez pour que le plus vieux puisse voir la Pomme d'Adam de son vis-à-vis bouger alors que ce-dernier déglutissait.
- Comme j'ai dit juste avant, je restais souvent seul avec lui ; que ce soit pendant les récréations où je préférais rester à l'intérieur plutôt qu'aller jouer avec les autres, ou bien à la fin de la journée quand ma grand-mère venait me chercher en retard. Et parfois, il essayait de me faire des trucs...
Ses doigts se crispèrent au fur et à mesure qu'il parlait, mais il n'arrêtait pas son improvisation d'infirmier pour autant. Et il ne laissa pas le temps à Nagisa s'imaginer de quels genres de "trucs" il parlait, préférant clarifier les choses de lui-même.
- Des trucs pervers, sexuels si tu préfères. Il voulait me toucher et ça me plaisait pas donc la plupart du temps je le repoussais. J'avais huit ans mais je me laissais pas marcher sur les pieds, pas même par un prof. Mais il insistait toujours pour avoir un bisou ou pour passer sa main sous mes vêtements.
Nagisa eut un haut-le-cœur. Il n'arrivait pas à y croire. L'histoire de l'accident mortel c'était déjà beaucoup pour lui à encaisser, mais du harcèlement sexuel sur mineur ?? Et par un instituteur en plus ! Shiota avait un grand respect pour les enseignants qui donnaient de leur temps à former des être humains éduqués et respectables, alors savoir que celui-ci avait tenté d'abuser d'un des enfants dont il était responsable... Ça lui donnait la nausée. Ça ne pouvait pas être vrai. Et pourtant...
- Je crois que ça l'excitait que je sois aussi sauvage. Je ne me soumettais pas à ses désirs, et du coup il en voulait encore plus. Mais en général il se contentait de peu.
Akabane était un peu plus expressif que tout à l'heure, il paraissait un peu plus concerné, mais en même temps il donnait l'air de placer une certaine distance entre lui et son récit. Et c'était assez compréhensible, il n'avait probablement pas envie de revivre ce moment.
- Même si habituellement il abandonnait quand je m'opposais vraiment fermement, c'était un adulte et moi j'avais 8 ans, donc bien sûr, parfois il arrivait à me maîtriser et obtenir ce qu'il voulait.
Le coeur du bleuté battait à la chamade. C'était presque insupportable pour lui d'entendre ces mots qu'il avait insisté à connaître. Penser que le rouge avait été aussi vulnérable était hors de sa portée. Il ne pouvait même pas imaginer l'ampleur du traumatisme que devait avoir le matheux. Cependant Karma ne montrait actuellement très peu de signe d'angoisse ou de colère. Il continuait de s'occuper des bleus de Shiota tout en étant légèrement tendu. Légèrement. C'était ce qui dérangeait l'androgyne. Pourquoi Akabane paraissait-il toujours autant insensible ? Il était en train de parler de– . . . Nagisa n'arrivait même pas à prononcer le mot dans sa tête. C'était trop effrayant que tout ceci soit réel. Et pourtant...
- Ce jour-là . . . Le jour de sa mort, je veux dire, il a carrément essayé de me violer.
Le sadique n'avait même pas bégayé en disant ces mots. Son ton exprimait une froide colère à peine détectable et... une pointe de lassitude ? Tout ceci devenait insensé et incompréhensible. Il devrait être en pleine crise en se souvenant de ce terrible évènement. Il devrait être brisé psychologiquement. Il devrait avoir envie de pleurer. Et pourtant...
- Ma grand-mère allait être plus en retard que d'habitude parce qu'elle était allé voir son mari après un appel des médecins. J'aurais pu partir mais je ne voulais pas rester seul chez moi. Et évidemment, il est resté aussi. Il s'est approché par derrière et m'a attrapé par surprise, mais j'ai toujours eu de bons reflexes alors je lui ai envoyé un coup de coude dans le nez. Ça l'a particulièrement énervé, ricana le sadique.
Et en l'écoutant, l'androgyne avait serré ses poings si fort qu'il pouvait sentir ses ongles plantés dans sa paume, et la marque allait probablement rester plusieurs heures. Tout son corps était tendu, presque tremblant. Il était tellement crispé que le rouge s'en inquiéta, croyant que c'était ses bleus qui le faisaient souffrir.
- Désolé si j'appuie trop fort...
Malgré ses excuses, Karma ne relevait toujours pas les yeux vers son ami.
- Mais ça va passer, d'accord ?
Nagisa se serait presque giflé pour sortir de cet étrange rêve. Comment le rouge pouvait-il ne pas voir quel était le véritable problème ?
- Ça va, continue...
Le sadique ne savait même pas si on lui demandait de continuer de parler ou de continuer de le soigner. Il sentait le corps de l'androgyne tressailler à chaque fois que ses doigts l'effleuraient.
- Il m'a attrapé fermement, répéta le matheux, et je me suis débattu un moment. Il voulait me faire toucher son entrejambe en-dessous de son pantalon. Comme je lui jetais les jouets qui me tombaient sous la main pour qu'il me laisse tranquille, il m'a porté et posé sur un meuble à sa hauteur. Je me souviens plus vraiment de ce qu'il me disait, mais ça devait pas être très poli. Il a essayé de me déshabiller de force, donc je l'ai mordu.
Nagisa retenait sa respiration. Mais pas comme quelqu'un qui assistait à la dernière action d'un match de foot ou bien au sprint final d'une compétition nationale d'athlétisme, non. Il était en apnée comme un enfant sur le point de se noyer. Il voulait désespérément un air qui lui était inaccessible.
- Je l'ai mordu, et sous le coup de la douleur, il m'a relâché. Il a fait trois pas en arrière est s'est cogné contre... euh... je sais plus exactement ce que c'était, mais ça a fait un grand bruit quand ce truc est tombé et a éclaté en morceau. Ça lui a fait peur, au prof je veux dire. Et une chose en entraînant une autre, à la fin d'une réaction en chaîne dont je ne me rappelle plus des détails, une des lampes au plafond a éclaté et un petit incendie a démarré.
Si les sourcils d'Akabane étaient froncés, c'était plus parce qu'il était concentré à ne pas faire mal à son invité que parce que ce souvenir était pénible à raconter. Bien sûr un minimum d'émotion était perceptible dans sa voix, mais c'était tellement peu... Il avait toujours ressenti les choses différemment. Restait à savoir si c'était une bonne chose ou non.
- Je t'ai dit qu'il est mort en essayant de me protéger, mais c'est faux. Je t'ai juste raconté la version officielle, celle que les policiers et les médecins ont conclu après coup. Je l'ai jamais contesté, à vrai dire.
Était-ce à cause des larmes qui embuaient ses yeux ou de sa rage intérieure qui brûlait ardemment que le bleuté voyait aussi flou ? Le monde tanguait autour de lui. Il ne sentait plus son corps. Il ne sentait qu'une profonde tristesse et une violente colère qu'il n'arrivait pas à canaliser.
- La vérité c'était qu'il flippait à mort que gens du quartier soient alarmés par le bruit et la fumée, parce que s'ils débarquaient dans la pièce pour voir ce qu'il se passait, il serait complètement cramé. Sans mauvais jeu de mot.
En l'occurrence, le rouge pensait que c'était un plutôt bon jeu de mot, en fait. Mais il se retint de rire à sa propre blague involontaire.
- Il voulait juste sauver ses arrières, il s'en foutait un peu de ma sécurité... Ou peut-être qu'il s'en souciait comme un berger protège ses moutons des loups afin de pouvoir les abattre de lui-même et vendre leur viande.
Nagisa étant végétarien, cette comparaison lui donna envie de vomir. Il aimerait pouvoir effacer ces images de son esprit. Mais son hôte ne le laissait pas respirer, et malgré son manque d'oxygène, le bleuté continuait d'écouter.
- Bref, il a paniqué, il m'a hurlé dessus des trucs incompréhensible. Il me demandait de pas bouger mais en même temps il voulait que je l'aide. Il avait peur que j'en profite pour m'enfuir et le dénoncer. Mais en fait... Je crois que j'étais trop effrayé pour faire le moindre geste. La manière dont il m'avait attrapé avant ça, prouvant qu'il était dix fois plus fort que moi, ça m'avait choqué. Je pense.
Karma ferma le tube de pommade et saisit du sopalin pour s'essuyer les doigts. Il avait enfin terminé. Maintenant il fallait attendre un peu que l'épiderme d'un blanc laiteux absorbe le produit pharmaceutique, puis le presque bilingue pourra remettre son t-shirt. Bien qu'il eût fini, le collégien aux yeux orangés resta assis sur le sol, les yeux baissés dans le vide. Il faisait distraitement tourner l'objet médicamenteux entre ses doigts.
- Quand il est tombé, il ne s'est pas brisé la nuque pour le coup. C'était juste plus facile pour eux de penser qu'il n'avait pas souffert.
Le collégien aux couettes se mordait la lèvre si fort qu'une unique goutte de sang perla sur sa lippe inférieure, et il ne prit pas la peine de l'effacer d'un coup de langue.
- Il n'arrivait plus à bouger, du moins, pas correctement. Il a tenté de tendre son bras vers moi mais j'étais hors de portée. Il m'a supplié de faire quelque chose. Il souffrait. Je me souviens encore de toute la colère et la douleur dans ses pupilles. Je l'ai vu de mes propres yeux agoniser pendant de longues minutes... Son souffle qui se faisait de plus en plus court... Les larmes à ses yeux quand il a pris conscience qu'il ne s'en sortirait pas... La rage dans sa voix qui exprimait son désir de survivre... Jusqu'à ce qu'une grande boite de jeu de société lui tombe sur la tête. Et soudainement, il n'a plus fait aucun bruit.
Karma se concentrait sur sa respiration pour la maintenir à un rythme normal. Il était plus sensible au processus de mort qu'à la tentative d'agression sexuelle, ça se voyait. Son regard n'était pas fixe, il le promenait partout autour de lui en évitant soigneusement de croiser les orbes lapis-lazuli de son interlocuteur. Il ne pouvait pas le regarder en parlant de ça.
- Je suis resté immobile sur mon perchoir pendant dix minutes. Enfin, je n'avais pas du tout la notion du temps, mais il paraît que ça faisait environ 10 minutes. Et le feu prenait de l'ampleur. J'avais devant moi un cadavre aux yeux révulsés et entouré de flammes de plus en plus hautes. Mais je n'ai pas bougé d'un pouce. Je sais pas si c'était parce que j'était trop effrayé ou bien si j'étais juste fasciné par le spectacle sous mes yeux... Probablement les deux. J'étais soulagé qu'il me laisse enfin tranquille. Je faisais une overdose d'émotion, j'arrivais pas à gérer psychologiquement, alors j'ai juste attendu. Les passants dans la rue ont fini par remarquer le feu et ont débarqué dans l'école pour voir ce qu'il se passait. Ils m'ont tiré de là et ont appelé les secours. Mais c'était trop tard pour lui, il était déjà mort. Moi j'étais indemne "par miracle" soi-disant, et ils ont mis ça sur le dos de cet abruti pas capable de maîtriser ses pulsions.
Une perle salée déborda au coin de l'œil gauche de Shiota, contourna sa pommette et longea le visage efféminé en laissant une trace invisible derrière elle, avant de glisser sur la douce mâchoire pour atteindre le menton pointu du collégien. Et comme si l'autre œil se sentait coupable de la laisser solitaire, il laissa lui aussi échapper une larme pour tenir compagnie à la première.
- Il a été enterré deux semaines plus tard. On m'a forcé à y aller comme "invité d'honneur". Ne me demande pas depuis quand il y a des invités d'honneurs aux enterrements, j'en sais rien. J'ai été forcé de saluer ses parents, ses frères, ses nièces tous en larmes à cause de cette "effroyable perte". Mes géniteurs avaient sauté d'urgence dans un avion pour être là. Ils me gardaient contre eux en me caressant la tête et en me répétant "ça va aller, je sais que c'est dur mais ça va aller mon chéri". Et moi, du haut de mes huit ans et huit mois, je ne comprenais pas grand chose. Je n'étais pas triste. Je n'ai pas versé une seule larme. Je n'étais pas en colère non plus. Je n'étais pas dégoutté. Je n'étais pas heureux. Je me tenais juste debout devant la tombe du type qui avait abusé de moi et que j'avais vu crever, et je ne ressentais absolument rien.
Mais contrairement à l'enfant de ce jour funeste, celui qui parlait ressentait aujourd'hui beaucoup de chose. Ça faisait six ans et il n'arrivait pas à rester indifférent. Il ne pensait pas que sa voix tremblerait autant . . . En fait, c'était la première fois qu'il en parlait. Et probablement la dernière. Finalement, il se tourna vers son meilleur ami et hoqueta de surprise en voyant le visage de celui qu'il avait invité ici.
Nagisa pleurait.
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Ce chapitre est probablement douloureux, excusez moi. Sachez que je suis toujours disponible en privé si vous voulez en parler. Ce genre de sujet est très sensible, surtout quand il s'agit d'un adulte qui était responsable de l'enfant en question... Parlez-en. Trouvez quelqu'un de confiance et parlez-en, c'est important même si vous pensez que ce n'est pas si grave. Dites vous que si vous doutez de la gravité de quelque chose, si vous doutez de votre propre consentement, ça signifie que c'est grave. C'est illégal. C'est important.
Voilà. Désolée, de base je voulais pas mettre un sujet aussi lourd dans cette fanfiction, je trouvais déjà que la violence familiale c'était limite, mais ce sujet est le seul qui m'est venu à la tête pour continuer d'écrire. Le seul qui tenait la route, à vrai dire.
En fait à la base je voulais le faire accro à la drogue, mais j'arrivais pas à poser un scénario stable avec ça. C'était flou dans ma tête et j'avais l'impression d'aller nulle part. Alors que l'abus sexuel suivi de la mort, ça m'est venu tout naturellement et j'ai eu aucun mal écrire un chapitre dessus.
Bref mon cerveau est bizarre, ne me demandez pas comment il marche.
Donc cette note d'auteure est encore bien trop longue et il est temps d'y mettre fin. Pour être honnête avec vous j'ai peur de perdre des lecteurices car le sujet devient trop "lourd" et ça peut en mettre mal à l'aise certain.e.s. Des fois quand il y a un peu trop de drama on se dit que c'est exagéré... Je sais pas trop, mais j'ai quand même envie de continuer dans cette direction.
(avez-vous noté que j'ai utilisé la même forme syntaxique qu'à la fin du chapitre 18 où ils sont arrivé devant le cimetière ? Je trouvais ça fun d'inverser les rôles)
Bon arrêtons nous là, à la prochaine !
(le chapitre suivant viendra vers fin mai, puisque je poste toutes les 3 semaines)
Keur sur vous mes kawaii potatoes ~
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