Chapitre 22 (1/2) : Voix
CHAPITRE EN DEUX PARTIES !
Je sais que certains n'aiment pas ça, mais bon, pour moi c'était un projet d'écriture très intéressant ! Ce chapitre ci est du point de vue de Karma, et celui d'après raconte la même scène mais depuis la tête de Nagisa ! Petit truc marrant : le POV Na-chan fait mille mots de plus que celui-ci ^^ Il faut dire que notre petite tête bleue pense beaucoup !
Si ça saoule vraiment certains, je leur conseille de lire uniquement la partie 2 car elle est, à mon sens, plus complète. Beaucoup de lecteurs trouvent ça inutile et chiant les changement de PDV surtout quand c'est pour reparler de la même chose. Franchement, ça ne me dérange pas du tout que vous ne lisez qu'une seule partie, c'est votre propre appréciation de l'histoire qui compte !
Aussi, je sais que j'en ai frustré pas mal (pour ne pas dire l'intégralité de mes lecteurices) avec la fin du segment précédent et je tiens à dire que je ne suis pas du tout désolée et que je suis très fière de moi XD
Comme d'habitude, je ne suis pas du tout régulière et ça s'améliore pas avec le temps ! Mais, rien que pour vous, deux chapitres en une fois, so enjoys my little potatoes 🖤
Ils ne voulaient pas se séparer. Ils étaient si bien dans les bras l'un de l'autre, ils s'étaient rarement sentis aussi apaisés. Karma voulait maintenir Nagisa dans cette position encore un peu. Au moins jusqu'à ce que les battements de son cœur ralentissent et que les rougeurs sur ses joues disparaissent. Il ne voulait pas que le bleuté le voit comme ça, aussi sensible, aussi fragile. Et il ne voulait pas qu'il s'en aille. Ils étaient bien, comme ça, l'un contre l'autre. Seuls, tous les deux, comme si le monde s'arrêtait à ce jardin funèbre. Un peu de chaleur humaine n'était pas de refus au milieu de ce champ de morts ; ils étaient vivants et voulaient le sentir. Karma le sentait bien, les tambourinements dans sa poitrine lui rappelait à chaque instant qu'il vivait encore. La température qui montait dans son corps aussi. Malgré la vague de sentiments qui menaçait de le noyer, il souriait. Nagisa ne pouvait bien sûr pas le voir, mais, sans vraiment en comprendre la raison, Karma Akabane était heureux de la situation, et ne le cachait pas.
Et il ne voulait pas lâcher Nagisa.
Alors il resserra sa prise, faisant légèrement gémir l'androgyne qui ne s'y attendait pas. Ils rougirent, tous les deux, sans se voir. Le presque bilingue plongea sa tête dans la nuque du rouge, comme pour se cacher, et son souffle dans le cou du sadique fit frissonner ce dernier. C'était beaucoup trop bon... Il avait toujours été très sensible à cet endroit là, Nagisa le savait, alors il sourit. Mais il sourit dans un soupir amusé dont qui atteignit encore une fois la peau blanche de Karma, qui se mordit la lèvre. Le matheux voulu bouger la tête mais les bras de son aîné l'entouraient fermement, l'en empêchant. Et, bien évidemment, le schtroumpf ne pouvait se retenir de respirer, et chaque fois que l'air chaud s'échappant de ses narines s'écrasa contre le cou sensible du rouge, ce dernier ressentait un frisson agréable parcourir tout son corps, se mordait un peu plus la lèvre, et s'accrochait à Nagisa. Il ne pouvait réprimer ce réflexe, la sensation était beaucoup trop agréable mais beaucoup trop dangereuse. Elle réveillait une pulsion excitée chez le garçon aux cheveux rouges. Il voulait que Nagisa arrête, mais ne pouvait se résoudre à le lâcher. Alors il le serrait plus fort contre lui, ce qui empirait la situation. Mais il ne pouvait pas s'en empêcher, il ne voulait pas se retenir de profiter de ce contact.
Puis, brusquement, Nagisa finit par le repousser.
Karma dévisagea le garçon qui était dans ses bras quelques secondes auparavant, il ne comprenait pas son attitude. Nagisa avait la tête baisée et les bras tendus devant lui, comme s'il voulait maintenir son camarade à l'écart. Et lorsque le rouge esquissa un geste vers lui, il s'éloigna.
- Nagisa ?
Le corps de l'androgyne se tendit suite à l'interpellation. Il ne répondit pas mais recula de deux pas, sous le regard incompréhensif du matheux.
- Nagisa, qu'est ce que... Qu'est ce qu'il se passe ?
Ils étaient si bien tout à l'heure, l'un contre l'autre, qu'est ce qui avait changé ? Le jeune Akabane n'avait aucune idée de ce qu'il se passait dans la tête du bleuet, mais il était réellement inquiet. Il voulu s'approcher de son ami, mais la réaction de ce dernier le stoppa.
- NON ! s'écria Nagisa en maintenant son bras tremblant devant lui.
Tremblant ? Mais pourquoi ? Il n'avait pourtant aucune raison d'avoir peur, Karma ne lui voulait aucun mal !
- Non, répéta plus faiblement l'androgyne, ne m'approche pas...
Tout son corps tressaillait, même sa voix. Il porta sa main à sa tête, toujours baissée. Puis il baissa son second bras pour le ramener vers lui. Il semblait effrayé par quelque chose, mais Karma ne savait pas quoi. Il avait la désagréable impression d'avoir déjà vécu la scène... A l'hôpital, quand je suis allé le voir dans sa chambre pour la première fois ! se souvint le rouge. Mais pourquoi maintenant ? Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Nagisa, s'il te plaît, explique moi...
L'androgyne continuait de frémir en se refermant sur lui-même. Sa respiration était bruyante et irrégulière, et l'aura qui se dégageait de lui était étrange. Karma n'arrivait pas à cerner la situation. Qu'est ce qui aurait pu enclencher un tel effroi chez l'autre garçon ? Cette question tournait en boucle dans sa tête, jusqu'à ce qu'il comprit pourquoi il était si mal à l'aise face à l'attitude du schtroumpf. L'ambiance bizarre dans laquelle ils étaient plongés depuis que le garçon aux cheveux bleus l'avait repoussé... Les frissons incompréhensibles qui parcouraient l'échine du rouge... Il se rendit compte de leur signification lorsqu'il croisa le regard bleu glacial de Nagisa. Ce n'était pas de la peur qu'il lisait dans ses yeux, non. Depuis le début, le corps de presque bilingue tremblait de rage. C'était une soif de sang qui était mélangée à la panique que le matheux percevait dans l'aura de son camarade. Si Nagisa serrait les poings, c'était pour combattre quelque chose, ou pour se retenir de combattre quelqu'un. Peut-être même les deux.
Pour le coup, ce fut Karma qui eut un pas de recul. Les deux collégiens furent surpris par cette réaction, et celui aux cheveux bleus détourna le regard. Essayant de contrôler ses spasmes, il se releva et balaya des yeux le cimetière en prenant soin d'éviter le regard interrogatif du sadique. Ce dernier, après s'être insulté mentalement à cause de cette peur ridicule du nain de jardin, s'approcha de son ami.
- Nagisa, je suis là.
- Va-t-en, fut la seule réponse de l'apprenti assassin
Le rouge, bien que déstabilisé par cette attitude distante, ne lâcha pas l'affaire.
- Non, je suis là, parle moi.
- Je t'en supplie Karma, pars.
Sa voix aussi vacillait, mais c'était cette fois bel et bien de la peur qui faisait vibrer ses cordes vocales. Nagisa semblait mener un combat intérieur dont l'enjeu dépassait le monde matériel. Il plaqua ses mains sur ses oreilles alors qu'aucun bruit nécessitant un tel comportement n'était audible. De son frêle corps s'élevait une aura hétérogène où se mêlaient diverses émotions assez opposées : la panique, la colère, l'hostilité, le stress, le désespoir et la répulsion. Karma n'arrivait pas à comprendre, c'était comme si deux personnes opposées -l'une douce et inquiète, l'autre violente et dangereuse- se battaient dans un même corps. La situation le dépassait, mais il ne pouvait pas laisser Nagisa ainsi. Il s'approcha de lui avec la ferme intention de le ramener sur terre.
- Tais-toi, tais-toi, tais-toi, marmonnait l'androgyne en fixant les tombes en contrebas
Lorsque Karma posa sa main sur son épaule, il sentit le garçon sursauter puis répliquer immédiatement en la lui saisissant pour lui faire une prise de judo. Sans avoir eu le temps de réagir, le rouge se retrouva allongé sur le ventre tandis que que Nagisa lui faisait une clé de bras.
- Qu'est ce que... commença un des garçons
- Oh mon Dieu, s'écria celui avec des couettes
Aussi soudainement qu'elle était apparue, la pression sur l'épaule du rouge s'envola.
- Je suis désolé, mon Dieu Karma, je suis tellement désolé...
Le schtroumpf n'arrêtait pas de s'excuser, les larmes aux yeux, dévisagé par un sadique un peu perdu qui massait son bras douloureux.
-Je ne voulais pas, je le jure, j'ai pas fait exprès !
-Calme toi, Nagisa. Calme toi !Tout va bien, je vais bien, je suis là.
Le collégien aux cheveux bleus releva la tête, cherchant du réconfort dans les yeux dorés de son vis-à-vis. Un réconfort que le second adolescent aimerait lui apporter, mais il ne savait pas comment s'y prendre.
- Ça n'était pas moi, Karma, murmura-t-il.
Le dénommé Karma fronça les sourcils en continuant de marcher vers le bleuté. Que voulait dire Nagisa ?
- Qui, alors ?
- Je... C'est cette voix... Elle... Elle veut que... Elle me répète... Toutes ces horreurs...
- Comment ça ?
A chaque pas que Karma faisait en avant, Nagisa faisait de même dans le sens inverse, si bien qu'ils n'arrivaient ni à s'approcher, ni à s'éloigner.
- Nagisa, explique moi, laisse moi t'aider. . .
L'androgyne continuait de reculer et, soudainement, disparut du champ de vision du rouge. Akabane avai
t simplement cligné des yeux, et son camarade n'était plus là. Il baissa les yeux et le vit dévaler la colline en roulant dans l'herbe, droit vers les tombes.
- Nagisa !!!
Le bleuté arrêta sa chute au pied de la pente, à quelques centimètres d'une pierre tombale. Le sadique n'y réfléchit pas à deux fois avant de s'élancer à sa poursuite. L'angle de la côte était grand, si bien que le matheux trébucha et tomba lui aussi, mais ne tarda pas à se relever et reprendre sa course, ignorant l'herbe collée à ses vêtements. Il arriva tant bien que mal en bas du monticule.
Shiota s'était relevé péniblement puis avait reculé vers le cimetière.
- Nagisa, est ce que ça va ?!
- Arrête !!
Le rouge se figea. Son ami était sur le point de pleurer. Il n'avait pourtant rien dit de mal.
- Arrête de faire ça Karma !
- Faire quoi ?
Le matheux ne comprenait véritablement pas ce qu'il se passait dans la tête de son camarade. Il avait l'impression que le schtroupf lui reprochait chacun de ses gestes.
- T'inquiéter pour moi ! Arrête de demander si ça va ! Parce que ça ne va pas du tout !!! Ça ne va pas et je sais pas quoi faire, j'arrive pas à gérer, et je pourrais te blesser encore une fois et il est hors de question que tu retournes à l'hôpital par ma faute ! J'ai tellement peur, si tu savais . . . Mais à chaque fois... A chaque fois je perds le contrôle et je fais du mal à ceux qui m'entourent... Je ne veux plus voir personne souffrir...
Un sanglot brisa le cœur du sadique. Son meilleur ami était en train de verser des larmes de désespoir sous ses yeux. Et la seule chose que voulait faire Akabane était de le prendre à nouveau dans ses bras.
Alors c'est ce qu'il fit.
Malgré les avertissements et protestations du bleuté, Karma s'avança vers lui et l'étreignit avec toute la compassion dont il pouvait faire preuve. Nagisa se débattait, il essayait d'échapper au câlin, mais la prise du rouge restait ferme.
- Arrête je te dis ! Lâche moi ! Je veux pas te blesser ! Va-t-en !
Les pleurs empiraient, et c'était une torture pour le sadique de les entendre. Mais il ne savait va quelle autre réaction avoir. Akabane était une personne que avait plus l'habitude de provoquer des larmes que les calmer. Mais aujourd'hui, pour Nagisa, il avait décidé de changer ses habitudes.
- Je ne partirai pas. Tu pourras me frapper autant de fois que tu le veux, je ne partirai pas.
Les coups cessèrent, mais pas les larmes. Le rouge continuait de le maintenir contre lui.
- Pourquoi ?
Karma aussi s'était posé la question. Pourquoi persistait-il à rester auprès de celui qui l'avait étranglé ? Mais la réponse lui était rapidement parvenue comme une évidence.
- Parce que je t'ai fait une promesse. Même deux.
- Deux ?
- Il y a cinq minutes, tu m'as demandé de ne pas te lâcher. Alors, peu importe que tu me hurles de me casser, je ne vais pas bouger de là.
Et surtout parce qu'il avait envie de le voir sourire et qu'il ne pourrait pas le faire s'il s'éloignait de lui. Il l'avait avoué plus tôt : Nagisa était une personne importante pour lui. L'abandonner maintenant serait non seulement hypocrite mais aussi contre-productif. Karma n'aimait pas quand ils étaient en froid, il préférait quand ils riaient ensemble. Et il avait bien l'intention de faire renaître la joie et l'insouciance dans le cœur de son ami.
Le rouge sentit le corps du schtroumpf se crisper. Il ne se débattait plus mais il s'était remis à trembler ; du moins s'il avait arrêté de le faire un moment. Akabane mit quelques secondes à comprendre que ce n'étaient pas les pleurs qui le faisaient tressaillir, mais un sentiment de frayeur pure. Le jeune Shiota frissonnait de peur.
- Nagisa ? Calme toi s'il te plaît... C'est quoi cette histoire de voix ?
Les soubresauts du bleuté s'amplifièrent et le sadique dut le serrer plus fort contre lui. Nagisa semblait hésiter à parler, tourmenté par des pensées que Akabane voudrait faire disparaître. Si seulement il en comprenait le sens...
- Je...
L'androgyne s'arrêta avant d'entamer le deuxième mot de la phrase. Sa réticence à parler n'aidait pas Karma.
- Nagisa, tu peux me parler, tu sais ?
Le rouge continua de l'encourager à s'ouvrir. Il voulait comprendre. Il voulait l'aider. Pour une raison qu'il ne comprenait pas encore, voir son ami dans un tel état lui brisait le coeur.
- Je... Elle... Ma tête...
Le rouge ne savait plus quoi faire. Comment calmer son ami ? Comment l'aider ? Ils étaient assis dans un cimetière un après-midi d'automne et rien n'avait de sens.
- Nagisa tu m'entends ? Réponds moi ?
Le schtroumpf avait cessé de bouger. Son corps tressaillait encore un peu, mais mis à part ça, il semblait inanimé. Le sadique hésitait à le secouer pour le réveiller, de peur que cela ne le brise.
- Nagisa ?
- Je suis désolé... Je ne peux pas... Pardon...
Il marmonnait des mots à peine audibles tandis que des perles salées humidifiaient silencieusement ses joues pâles.
- Nagisa ?
L'inquiétude se faisait de plus en plus entendre dans le ton du sadique. Il n'avait aucune idée de ce qui était en train de se passer. Akabane réfléchissait à cent à l'heure à une solution, mais rien ne lui venait. Le garçon autoproclamé le plus intelligent de la classe n'était pas en mesure de comprendre. A quoi lui servait sa puissance s'il n'était pas capable d'aider celui qui comptait le plus à ses yeux ?
- Karma...
- Oui ? Je suis là, parle moi !
Il avait parlé avec empressement, comme s'il avait peur que cette réalité ne disparaisse. Karma avait conscience qu'on pouvait difficilement lui faire confiance, il savait qu'il s'était mal comporté envers le bleuté dans le passé, mais il voulait changer cette vision que Nagisa avait de lui. Il tiendra sa promesse coûte que coûte, car l'androgyne était plus important que sa fierté, que ses puérilités, et que toutes les humiliations qu'il pourrait imposer au monde.
- Pardonne moi . . .
Ces excuses n'avaient aucun sens. Qu'est ce que le sadique pouvait bien reprocher à l'androgyne ? Nagisa était un véritable ange par rapport à lui. Ce serait plutôt à Akabane de s'excuser. Pourquoi le plus vieux avait l'air si triste ? Leurs yeux se croisèrent enfin et le matheux fut transcendé par l'infinité de sentiments qui brillaient dans les iris bleues de son camarade.
Malgré toute la tristesse qui dévalait ses joues...
Malgré toute la peur qui faisait trembler son corps...
Malgré toute la souffrance que représentait son regard...
Nagisa Shiota était fatalement beau.
Ses joues rougies par les larmes contrastaient avec l'azur de ses cheveux dont les couettes étaient à moitié défaites. Son visage était à quelques centimètres seulement de celui du plus jeune. Karma sentit les doigts de son ami se resserrer sur le col de sa chemise, rapprochant légèrement les deux corps.
Proches. Ils étaient trop proches.
Les pupilles humides de l'androgyne suppliaient désespérément leurs jumelles, mais le propriétaire de ces dernières ne savait pas ce qu'il était censé faire. Qu'est ce que Shiota attendait de lui ? Il avait devant lui un Nagisa triste, sublime, apeuré, et peut-être dangereux. Il ne pouvait pas le lâcher et l'abandonner à sa détresse, mais il ne pouvait pas le rassurer sans savoir ce qui le tourmentait. Akabane voulait sauver son camarade, il l'avait juré, mais il avait l'impression que plus il s'en approchait et plus ça les détruisait.
Les barrières ne sont peut-être pas faites pour être détruites, après tout.
Mais il ne pouvait plus faire marche arrière.
- S'il te plaît... Karma . . .
Entendre cette voix trembler avec tant d'émotions était un supplice pour le rouge. Etait-ce une punition pour tous les tords qu'il avait causé ? Sa vie avait toujours tourné autour de lui-même, mais depuis qu'il s'était intéressé à ce garçon trop discret, son existence était chamboulée. Est ce qu'il avait le droit d'apporter son aide à cet adolescent qui ne demandait que la paix ? Etait il en position de sauver celui qu'il avait lui-même enfoncé ? Nagisa avait toutes les raisons du monde de le détester, mais il lui demandait pourtant de rester à ses côtés. Et aussi insensible puisse-t-il paraître, Karma n'avait pas pu pas résister à des sentiments aussi sincères.
Il ne voulait plus voir son aîné pleurer. Sans qu'il n'ait eu le temps de penser quoi que ce soit, son corps bougea tout seul. Il essuya du bout des doigts les rivières salées qui creusaient les joues pâles du garçon qu'il voulait plus que tout garder à ses côtés. Nagisa pouvait lui demander n'importe quoi, si ça lui permettait de se sentir mieux, il le fera. Il ferait tout pour sauver cette âme pure. Dans ce jardin béni des morts, Karma attendait la sentence qui donnerait un nouveau sens à sa vie.
Mais il ne s'attendait clairement pas à entendre ces mots dramatiques sortir de la bouche de celui qu'il, inconsciemment certes, aimait.
- Tue moi, Karma.
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Je vous avais déjà dit que je n'ai aucun remord à vous faire souffrir ? 😜
Allez, vous n'avez pas le temps de lire cette NDA, courez vite au prochain chapitre avant de mourir de désespoir !
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