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Chapitre 11 : un calme après-midi d'automne


Cela faisait quelques jours depuis le réveil de Nagisa. Karma avait été autorisé à sortir de l'hôpital mais revenait tous les jours voir le bleu, "pour lui expliquer les cours" disait-il, mais tous deux savaient que Kayano, Nakamura et Sugino passaient un peu avant le matheux afin de rapporter les cours de la journée au blessé. Ils restaient environ une demi heure à discuter des évènements récents avec Nagisa avant de rentrer chez eux.
Cinq minutes plus tard, Karma entrait dans la chambre hôpital. Il le faisait exprès, d'attendre que les trois autres partent avant d'entrer, et Nagisa l'avait bien deviné, mais ils n'en parlaient pas.

Ce jour là, ils étaient sortis dans le jardin au centre de l'hôpital, libre d'accès à tous les patients. C'était une proposition du rouquin qui avait supposé (à raison) que le plus petit devait en avoir marre de rester enfermé entre ces murs blancs et ces machines bruyantes. Sans même avoir demandé la permission au personnel médical, le plus grand emmena son souffre-douleur préféré prendre l'air.

Assis dans l'herbe, un vent frais s'engouffrant dans leurs vêtements, ils frissonnaient. Mais ils ne voulaient pas retourner à l'intérieur.
Dix minutes durant, ils restèrent là, en silence, à regarder le ciel et les autres malades se battant aussi contre le froid. Sans s'échanger un mot, ils profitèrent juste de la présence de l'autre, ou alors étaient perdus dans leurs réflexions.

Le silence n'était pas gênant, loin de là. Ils n'y faisaient d'ailleurs pas attention, trop occupés sur leurs propres pensées.

Karma fixait le ciel, réfléchissant silencieusement. Cela faisait des jours qu'il se posait la même question, et que cette interrogation tournait et se retournait dans sa tête. Il ne cessait de penser à l'adolescent assis près de lui, se demandant comment tenir sa promesse et résoudre son problème. Nagisa ne supportait plus qu'on le touche, ni qu'on l'approche trop. Il s'était d'ailleurs assis à une certaine distance de Karma. Ce dernier eut un pincement au cœur lorsqu'il le vit mettre une distance entre eux, mais ne le montra pas. Il jugea l'attitude du bleuet frustrante, mais logique. Alors il ne dit rien.

Nagisa avait d'abord observé son cadet, puis, lorsqu'il se rendit compte qu'il ne lui parlerait pas, il détourna son attention vers ce qu'il y avait devant lui. Les gens allaient et venaient, en fauteuil ou à pied, traînant une perfusion ou tenant une cigarette au bout des doigts. Certains se frottaient les bras et les cuisses pour se réchauffer ; d'autres laissaient volontairement le vent s'engouffrer sous leurs vêtements.
Malgré la basse température, il faisait beau : le ciel était d'un magnifique bleu, décoré de quelques nuages blancs et d'un d'un grand soleil pâle.

Il faisait beau aussi ce jour là, lorsqu'ils avaient décidé d'allonger leur après-midi en allant dans ce parc d'attraction . . .
Nagisa eut un violent frisson à la mémoire de cette sortie désastreuse. Tellement violent qu'il fit réagir Karma. Ce dernier sursauta, coupé brutalement dans sa réflexion, et regarda l'androgyne d'un œil interrogateur.
Nagisa tourna la tête, fuyant le regard de son ami. Il serra ses bras contre son torse, sachant parfaitement que ça ne le protégera pas.

-Tu as froid ? Demanda Karma.

Nagisa ne répondit pas et se renfrogna encore plus. Alors, Karma retira son manteau pour le poser sur les épaules du convalescent, qui sursauta à son contact. Nagisa releva la tête vers Karma, qui lui sourit légèrement, l'incitant à garder le manteau.

- Mais après c'est toi qui va tomber malade . . .

- J'ai un système immunitaire plutôt puissant, mais merci de t'inquiéter.

Nagisa soupira mais garda l'habit. Il reprit son observation du jardin, ne sachant comment continuer la discussion.
Apparemment, Karma n'avait rien à dire non plus puisque le silence s'installa à nouveau entre les collégiens.

Une brise plus chaude que les précédentes caressa les deux amis, faisant se soulever leurs cheveux. Durant un instant, ils oublièrent tous les mauvais moments qui s'étaient passés récemment ; les blessures et les disputes, la douleur et les pleurs, la couleur rouge du sang, les silences et les blancs. On entendit le chant d'un oiseau, et le rire d'un enfant. Deux sons mélodieux, accompagnés du bruissement des feuilles, soufflées par la brise chaude. Le temps passa au ralenti, et Nagisa eut l'impression que le soleil brillait plus fort.
Entraîné par l'ambiance soudainement douce, des mots sortir de sa bouche s'en qu'il ne s'en rende compte :

- Merci. Merci infiniment pour ce que tu fais pour moi, rester à mes côtés et essayer de m'aider. J'apprécie réellement l'attention que tu me portes, bien que je ne comprenne pas vraiment pourquoi tu fais tout cela. Et pardon. Excuse moi de ne pas pouvoir te rendre tout ça. Je suis désolé de t'avoir blessé et rejeté. Je t'ai fait mal, et c'est pour cette raison que je te suis autant plus reconnaissant d'être toujours là : parce que malgré mon comportement, tu ne m'as pas tourné le dos. Alors merci, Karma Akabane.

Il avait dit ça dans un doux murmure sans même regarder ce garçon à qui il adressait ces paroles. Nagisa avait gardé le regard fixe, planté droit devant lui tandis qu'il parlait, alors que Karma, surpris, s'était tourné vers l'androgyne et le dévisageait. Nagisa lui avait parlé si sincèrement qu'il en eut le souffle coupé.

Il se mit à observer le bleuet tout en réfléchissant à ses paroles. Karma s'interrogea alors sur les raisons pour lesquels il faisait tout cela. Nagisa n'avait pas tord : il aurait très bien pu l'ignorer à partir du moment où Nagisa avait essayé de le tuer, ou lorsque le Schtroumpf lui avait demandé de le laisser tranquille, les yeux brillant de colère et de peur. Pourtant, Karma était là, assis à un peu moins d'un mètre de Nagisa, détaillant mentalement son visage et appréciant sa présence.

- Ne me remercie pas, Na-chan. Tu aurais fait la même chose si j'avais eu besoin d'aide. Et ne t'excuses pas non plus, je l'avais aussi bien mérité. Pardon.

Karma lui-même fut surpris de ses paroles. En temps normal, il n'aurait jamais dit une chose pareille. Nagisa se tourna vivement vers son interlocuteur.
Aucun des deux garçons ne s'attendait à ce que le rouge avoue ses erreurs et s'excuse auprès de quelqu'un qu'il considère comme plus faible que lui.
Ni l'un, ni l'autre ne pouvait imaginer l'hypothèse qu'un jour, il serait assez faible pour avoir besoin d'aide, et qu'il accepterait celle de Nagisa.

Karma voulu reprendre contenance mais, déstabilisé par le regard que Nagisa lui portait, il ne put que balbutier des mots incomplets et insensés pour se justifier. Nagisa pouffa de rire face à la réaction de son camarade, qui, rougissant de gêne, tourna la tête afin qu'on ne le voit pas aussi faible.
L'adolescent semblait bouder, et cette attitude enfantine ne fit qu'aggraver l'hilarité du bleu.

- Ya rien de drôle, marmonna le matheux,  le regard toujours détourné de celui qui se moquait de lui. Arrête de rire Nagisa.

L'interpelé essaya de se calmer.

- Excuse moi Karma-kun, dit-il en réprimant un rire, je ne voulais pas me moquer.

Karma ne dit rien et remonta ses genoux contre sa poitrine, avant de les entourer de ses bras. Ses joues étaient encore roses, et il avait réellement l'air d'un enfant qui faisait la tête. Il jeta un œil au garçon à côté de lui et croisa son regard. Il détourna immédiatement la tête, rompant ce micro contact.

- Pourquoi tu sourit bêtement comme ça ?

Karma avait parlé d'un ton froid, mais cela ne blessa pas Nagisa, qui répondit simplement :

- Parce que tu es adorable.

Ces mots lui avaient échappés, et ce fut au tour du bilingue de rougir. Ses joues s'enflammèrent vivement, contrastant avec la couleur de ses cheveux, et il bégaya en agitant les bras dans tous les sens sans pouvoir se corriger correctement.
À l'entente de la réponse de Nagisa, Karma avait regardé le garçon d'un œil déstabilisé et interrogateur. Ses joues rosirent légèrement mais il secoua la tête afin de reprendre ses esprits. Une occasion de vengeance était apparue, et il ne comptait pas la louper.

Cette fois, c'était Karma qui riait aux éclats ; ou plutôt, qui se moquait de la réaction de l'autre. Nagisa essayait de s'expliquer mais s'enfonçait encore plus, et le fait que Karma se fendait littéralement la poire ne l'aidait absolument pas.

- KARMA ! finit par crier l'androgyne, les joues en feu.

- Quoi ? Lâcha l'interpelé entre deux éclats de rire

Nagisa ouvrit la bouche, puis la referma. Il réfléchit pour bien formuler sa phrase, mais, au final, il ne put que dire "arrête, s'il te plaît" d'un air gêné absolument adorable. Cette vision coupa un instant le souffle du premier de classe, puis il recommença à rire avant de répondre :

- Pourquoi ? Tu ne t'étais pas gêné, toi, pour te moquer.

-Mais je ne me moquais pas ! Je t'ai dit que je... Je . . .

- Tu ?

- Ben euh c'est juste que . . . Ta réaction... Était, comment dire ?

- Adorable ?

Nagisa rougit de plus belle, pour le plus grand plaisir du rouquin. Tandis que le bilingue baissait les yeux, ne sachant que répondre, Karma riait à gorge déployée. Il donna un coup de coude moqueur à son camarade, qui se mit à bouder. Puisqu'on ne perd pas nos mauvaises habitudes, le sadique sorti son téléphone et prit plusieurs photo de Nagisa.

- Karma arrête, c'est pas drôle. Laisse moi !

- Donne moi une bonne raison, Na-chan.

-  Ce...c'est pas gentil . . .

- Oh, autant pour moi, pouffa Karma. Excuse moi, je ne m'étais pas rendu d'à quel point c'était cruel. Oh Mon Dieu, je ne suis pas gentil, je vous en supplie Seigneur pardonnez moi ! Comment puis-je rattraper mes horribles péchés ?

Karma s'agitait théâtralement, d'un air dramatique, tandis que Nagisa le regardait blasé et soupirant. Il lui donna un coup d'épaule.

- Arrête de te moquer de moi, demanda l'androgyne.

- En même temps, Nagisa, à quoi est ce que tu t'attendais ? Tu crois vraiment que je vais arrêter juste parce que tu me dis ça ? Nan mais dans quel monde tu vis ?

- Pas le même que le tien, très certainement.

Karma sourit, Nagisa soupira.
C'était un après-midi calme et agréable, bien qu'un peu frais. Deux adolescents aux vies difficiles s'étaient posés dans l'herbe, et parlaient, riaient, se disputaient.
Un après-midi comme les autres, en sommes, si on oublie le lieu dans lequel ils s'étaient posés, la raison de leur présence ici, et la fin du monde qui approchait.

Pas de mère hystérique, ni de poulpe jaune, ni de psychopathe tueur.
Pas de couteaux, de flingues, de jupes, de robes, ou de combats au corps à corps.
Pas d'armée, de plan d'assassinat, de Lune ou d'explosion.

Juste deux collégiens, un oiseau courageux, un ciel bleu, un vent froid poussant les nuages blancs, des malades survivant, des proches les soutenant. Des cheveux volaient dans les visages de leurs propriétaires, le son métallique d'un fauteuil roulant se mélangeait aux discussions animés, la fumée des cigarettes se confondait avec la buée  -causée par la basse température-  qui sortait des lèvres des gens. Une jeune fille pleurait silencieusement, ses larmes emportées par le vent, mais sourit en voyant à l'autre bout du jardin un garçon qui riait aux éclats dans les bras de ses parents.

Le vent soufflait tantôt doucement, tantôt brusquement.

Cet après-midi là, tout allait bien. Le vent frais d'automne semblait avoir emporté tous les problèmes du monde vers le ciel. A ce moment là, tout allait bien.

Nagisa, les yeux fermés, inspira longuement et frissonna de froid. Il serra la veste un peu plus la veste du rouge contre lui. Une bourrasque frappa et Karma ferma les yeux.
Un cri les interpella. Simultanément, ils tournèrent la tête vers un homme qui se dirigeait vers eux. Il avait l'air énervé.

- Oh oh, dit Karma, on dirait que la pause est finie. Dommage, on était bien là.

- Estime toi plutôt heureux qu'il ne soit pas venu me chercher avant, répondit Nagisa.

Mais c'est vrai qu'on s'amusait bien, pensa-t-il.

L'homme se planta devant les collégiens, les sourcils froncés et les mains sur les hanches. Le vent s'engouffrait dans sa blouse d'infirmier, le rendant ridicule malgré sa pose menaçante.

- Je peux savoir où vous étiez passés ? Cria l'homme.

Karma haussa un sourcil, trouvant la question particulièrement stupide. Il voulu placer une remarque insolente mais Nagisa le retint par le bras avant qu'il ne prenne la parole et lui lança un regard dissuasif. Alors il leva simplement les yeux au ciel, attendant sa sentence.

- Je vous ai cherché partout, continua l'infirmier, qui vous a donné l'autorisation de sortir ? Shiota-kun, vous êtes sous observation, vous ne pouvez pas sortir de votre chambre comme ça enfin ! Mettez vous à ma place : je rentre dans la chambre 245 et il n'y a personne ! Je fais le tour de l'étage, rien. Le Docteur KLAUS m'aurait tué s'il avait su que je vous ai laissé vous échapper. Vous ne pouvez pas vous promener dans le bâtiment sans aide médicale.

Il se tourna vers Karma pour reprendre, la colère faisant briller son regard :

- Quand à vous . . . Vous !

- Oui, moi, ne put s'empêcher de répliquer le sadique dans un sourire moqueur.

- Ne soyez pas insolent ! Je vous ai dit je ne sais combien de fois d'arrêter vos bêtises ! L'hôpital n'est pas un terrain de jeu, vous n'êtes pas chez vous. Vous ne pouvez pas entrer et sortir à votre aise, ni faire rentrer et sortir des patients comme bon vous semble. Les visites se font dans les chambres, et seulement dans les chambres pour les patients du 3e étage !

- Mais ça n'a pas de sens, pourquoi la chambre porte le numéro 245 si elle se trouve au troisième ? D'habitude, la centaine correspond à l'étage !

- Cette règle n'est pas valable dans le bâtiment C.

- C'est bien ce que je dis : ce n'est pas logique.

- Ne me répondez pas ! Shiota-kun, je vous ramène dans votre chambre. Et vous, Akabane, rentrez chez vous. N'avez vous pas d'autres choses à faire ? Des gens à embêter ? Des devoirs ou du travail ?

- Non, monsieur.

L'homme grimaça, et Nagisa réprimanda son camarade.

- Qu'importe, allez vous en. Vous me dérangez dans mon travail.

Karma haussa les épaules, se leva et s'étira. Son ami soupira tandis que l'infirmier l'aidait à s'asseoir dans son fauteuil. Nagisa détestait cette règle qui disait que les patients du troisième étage du bâtiment C devaient se déplacer en fauteuil roulant, mais il était trop bien élevé pour y désobéir.
Il se souvient que, une ou deux heures plus tôt, Karma était entré dans sa chambre en poussant ce fauteuil vide, l'avait forcé à prendre place dedans et l'avait poussé joyeusement dans les couloirs de l'hôpital. L'androgyne avait râlé car il ne savait pas du tout où ils allaient, et qu'il se considérait en assez bonne santé pour se déplacer seul. Mais Karma n'en avait fait qu'à sa tête, comme a son habitude.
Nagisa sourit à ce souvenir, pourtant très récent.

L'infirmier commença à le pousser vers l'intérieur du bâtiment. Karma les suivait, les bras pliés derrière la tête, sifflotant Electrics Angels des vocaloids Rin et Len Kagamine. Nagisa se tourna vers lui, le regardant d'un air désolé. Karma lui sourit et posa sa main sur l'épaule du convalescent.

- T'inquiètes, c'est pas grave. Je commençais à avoir froid de toute façon, alors je vais rentrer. Bye bye Na-chan.

Il dépassa le bleuet en courant et disparut derrière les portes du bâtiment C de ce grand hôpital.
Nagisa soupira de nouveau. Il était fatigué. Il n'avait pas fait grand chose de sa journée, mais devoir simplement passer un après-midi aux côtés de Karma Akabane était éreintant. Une fois de retour dans sa chambre, il s'excusa auprès de l'infirmier pour le comportement de son ami. L'homme lui conseilla de mieux choisir ses fréquentations, puis sorti de la pièce en lui rappelant qu'il repassera pour lui apporter le dîner.

Nagisa se retrouva alors de nouveau seul. Il repensa aux moments de la journée, et à ceux des journées précédentes depuis son arrivée ici.
Il repensa à sa mère, lors de sa première visite. Elle était morte d'inquiétude, et Nagisa s'était sentit heureux de voir à quel point il comptait pour elle. Il avait eu l'impression d'être réellement son fils, d'être vraiment vu.
Comme quoi, il y a du bon même dans les moments les plus terribles. Il espérait, à présent, avoir une vraie relation avec sa génitrice.

Il regarda par la fenêtre, et le ciel était toujours bleu, le vent faisait encore bouger les branches des arbres, des oiseaux battaient des ailes entre les nuages. La vie suivait son court et le monde semblait heureux. Alors, Nagisa ne s'empêchera pas de l'être. Il sourit, perdu dans se pensées, et se dit qu'aujourd'hui, il se sentait vraiment bien. Il ne lui restait plus qu'à guérir rapidement pour sortir d'ici.

☸️☸️☸️

De son côté, Karma marchait tranquillement dans les rues de la ville. Sifflotant toujours  -du Hatsune Miku cette fois-  il slalomait entre les passants pressés par le froid. Il repensa aux mots de Nagisa, et à ceux qu'il lui avait répondu. Il repensa aux rires et à la bulle parfaite qui s'était formée cet après-midi. La trace de cette dernière subsistait d'ailleurs toujours dans le cœur du garçon. Karma se sentait bien, très bien même. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été d'aussi bonne humeur.

Soudain, il pensa à quelque chose. Une chose surprenante qui s'était passée dans la journée.
Il avait touché Nagisa. Il l'avait touché et il ne l'avait pas repoussé. Il n'avait pas tremblé. Il avait rit avec lui et de lui, pourtant, Nagisa ne s'était ni énervé, ni renfermé brusquement comme les fois précédentes. Nagisa avait sourit, et même rit sincèrement, absolument pas tendu. Et cela était assez étonnant pour être relevé.

Un sourire satisfait et heureux prit forme sur le visage du premier de classe. Il avait réussi. Ou du moins, il commençait à réussir. Ce n'était qu'un début, il allait y arriver c'est sûr. Karma allait tenir sa promesse.

D'encore meilleure humeur que deux minutes auparavant, Karma reprit de plus belle sa chanson. Il avait arrêté de siffler et chantais maintenant, plus fort, plus joyeusement. C'était limite s'il ne sautillait pas. Il rentra dans une femme, s'excusa poliment avec le sourire. Elle le dévisagea :

- Vous n'avez pas froid jeune homme ?

Effectivement, maintenant qu'elle le disait, Karma sentait la température un peu trop basse pour la saison, et le vent se glissait sous ses habits. Il baissa les yeux et remarqua qu'il avait oublié son manteau à l'hôpital, lorsqu'il l'avait prêté à Nagisa. Il n'en formalisa, ce n'était pas bien important. Le froid n'était pas plus puissant que sa bonne humeur, et puis ça lui donnera une raison de plus de retourner le voir. Karma haussa les épaules, salua la femme et reprit son chemin ; et sa chanson. Plantée au milieu de la rue, la quadragénaire le regardait s'éloigner. Elle remonta le Zip de sa doudoune jusqu'en haut, ressera son écharpe et enfonça ses mains dans ses poches. Personne ne l'entendit marmonner "ah, ces jeunes..." lorsqu'elle se retourna pour rentrer chez elle.

Karma, lui, continuait tranquillement sa promenade, insensible au froid.

Aujourd'hui était décidément une journée bien calme. Après tout ce qu'il s'était passé depuis le début de l'année, ces adolescents avaient bien mérité ce repos.

Mais le calme, avant, ou après la tempête ?

🕎🕎🕎🕎🕎🕎🕎🕎🕎🕎🕎🕎🕎🕎

Eeeeeeeet voilaaaa !!!!

Un chapitre doux, mignon et gentil pour calmer mes lecteurs adorés ! Je sais pas si je vous ai déjà remercié de lire mon histoire, alors je le fais maintenant : MILLE MERCI ET CINQ CENT CÂLINS !!!

Je vous adore, de continuer à me lire, de voter, de laisser des commentaires. Sachez que je les lis tous, sans exception. Je ne réponds pas toujours, certes, mais je vous vois. C'est normal après tout, de prêter attention à ceux qui nous permettent d'être.
C'est pour vous, et uniquement pour vous que je suis là. J'avais prévu d'abandonner car je n'avais plus d'inspiration, mais je ne peux pas vous faire ça. Il m'est inimaginable de vous laisser en plan après vous avoir donner tant d'espoirs et d'émotions.
Ce livre n'existerait pas sans VOUS. Je ne serais qu'une lectrice lambda sans VOUS, et non une auteure appréciée de ses lecteurs. Wattpad lui même n'existerait pas sans VOUS.
N'oubliez jamais, lecteurs, lectrices, que VOUS faites le monde, et pas l'inverse. VOUS donnez leurs valeur aux choses. Sans vous, un livre ne serait jamais best-seller, et un auteur ne pourrait pas être écrivain.

Alors... MILLE MERCIS ET CINQ CENT CÂLINS
❤️💛❤️💛❤️💛❤️💛❤️

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