Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

CHAPITRE TROIS დ

Shim Na Yung jeta un dernier regard derrière elle, là où se trouvait sa meilleure amie Mi Ran accompagnée de Beom-Seok qui marchait aux côtés de la jeune fille, s'esclaffant à gorge déployée pour quelque chose dont Na Yung n'en savait rien dû à la distance qui les séparait.

Dès qu'ils s'étaient tous retrouvés, la jeune femme de vingt-et-un ans prétexta un devoir urgent qu'elle avait à rendre pour l'université avec un binôme de sa classe. Elle s'était éclipsée vite fait pour ne pas déranger l'intimité qu'ils pourraient se créer ensemble. Elle voulait que Mi Ran puisse avoir la chance d'être avec celui dont elle rêvait chaque jour.

Shim Na Yung dévalait les rues, l'esprit vague, en se dirigeant vers son nouveau chez soi. Elle se demandait ce qu'était réellement ce sentiment dont Mi Ran lui parlait souvent dès que son corps comprenait qu'elle partageait la même pièce de Beom-Seok. Apparemment, cela était une sensation qui pouvait te mettre à la fois dans un état de transe et de folie.

La jeune femme aperçu un escalier dans le renfoncement d'une rue qu'elle venait de dépasser de quelques pas. Elle était sensée retourner à son appartement, mais peut-être que Mi Ran la rejoindrait d'ici plusieurs heures. Avec un haussement d'épaules, elle s'y dirigea innocemment. La rue se terminait en un cul de sac, mais une trentaine de marches d'escalier recouvert de mousse, et de moisissure s'y trouvait, comme si cela était son unique option de s'y échapper.

Lorsque Na Yung les grimpa, à bout de souffle, elle fut soudainement époustouflée dû à la magnifique vu qui s'étendait en face d'elle. La ville se déroulait sous ses pieds à perte de vue, tel un tapis d'étoiles étincelantes. Elle avait pour impression de n'être qu'un vulgaire insecte à cette vaste étendue qui se trouvait devant ses deux pupilles.

Une bourrasque violente fit virevolter autour de Na Yung des pétales d'une teinte âpre rosâtre, elle y remarqua un cerisier qui trônait sur le bout de cette colline, solitaire avec pour seul compagnon en cet instant elle-même à ses côtés.

La jeune femme de vingt-et-un ans était si heureuse d'avoir pu faire la découverte d'un lieu aussi beau et reculé de la vie actif que chaque citoyen menait avec entrain. Elle allait enfin pouvoir respirer à plein poumon, se décharger librement de toutes ses angoisses qui la surchargeaient. Elle aurait pu présenter à Mi Ran ce lieu magique, mais elle voulait qu'il y soit son refuge à elle seule. De plus, sa meilleure amie n'allait pas tarder à avoir son propre refuge dans les bras de Beom-Seok, elle en était persuadée. Tantôt, elle avait aperçu le regard pétillant du jeune homme asiatique dès que Mi Ran était apparu dans son champ de vision. Na Yung était heureuse de les voir ainsi, les cœurs épris l'un de l'autre. L'amour, qu'est-ce qu'elle aurait donné chère pour savoir ce qu'était ce sentiment. Comment pouvait-on savoir lorsque l'amour venait frapper à ses portes ? Comment pouvait-on vivre en ayant pour seule pensée celui dont on aimerait partager le reste de notre vie ?

Le soleil ne tarderait pas à laisser place à l'astre de la nuit dû aux couleurs qui annonçaient son arrivée. Le ciel était teintée d'un doux pourpre pastel rosé, une couleur qui rappelait toutes les formes que pouvait engendrer l'amour. Pour profiter de ce spectacle qu'elle seule avait, elle s'allongea sur l'étendue verdâtre sous le cerisier qui ne serait plus seul à présent, pour admirer un peu plus en profondeur ses couleurs au dessus de sa tête. Au bout de quelques minutes, les paupières de Na Yung se fermèrent une à une, tombant dans les bras de Morphée les secondes défilant petit à petit.

. . .

Une vibration fit sortir du sommeil Shim Na Yung tel une fleur ouvrant ses pétales à la rosée matinale. Elle se releva péniblement sur son arrière train, en cherchant d'une main son sac à main qui devait se trouver non loin d'elle. Lorsqu'elle y prit l'objet qui l'avait extirpé de sa nuit, elle décrocha et grommela à l'encontre de ce spécimen.

― Allo ? Na Yung ? s'affola une voix aigue à l'autre bout du fil.

Pour réponse, la jeune femme de vingt-et-un poussa un long baillement à s'en décrocher la machoire.

― Attends, me dis pas que... Tu dors ?! cria-t-elle.

― Hm ? demanda encore perdue, l'esprit vague Na Yung.

― Jeune fille, il est vingt-trois heures passé !

― Ne t'inquiète pas, je ne me suis pas perdue en route. Je suis même très proche de l'appartement, j'arrive. raccrocha la jeune femme, toujours aussi fatiguée.

Lorsqu'elle arriva au perron de sa porte, elle y remarqua une silhouette qui se découpait dans le pénombre de la nuit éclairé par la faible lumière que projetait le lampadaire extérieure. Shim Na Yung, surprise, s'arrêta dans sa démarche. Elle lorgna le spécimen qui s'était à présent retourner à son encontre, un air indéchiffrable.

― Beom-Seok ? l'interrogea-t-elle, incertaine que ce soit bien lui.

― Tu es de retour... souffla-t-il, comme s'il était soudainement rassuré. Yoon Mi Ran commençait à se faire sérieusement du souci pour toi !

― Euh... Je sais, je l'ai eu téléphone. Merci de t'inquiéter aussi... mais je vais bien. J'suis grande tu sais, je suis capable de pouvoir me débrouiller.

Le jeune homme asiatique ne semblait pas aimer les mots qui sortaient à toute allure de la bouche de la jeune femme de vingt-et-un ans. Il trouvait qu'elle prenait les dangers extérieurs à une heure aussi tardive trop à la légère ! Ne pouvait-elle pas se rendre compte qu'elle y risquait sa vie ? Les hommes louches se mettaient à courir dans les rues en ce temps, surtout si elle se trouvait chez ce fameux camarade de classe à l'Université dont elle n'en connaissait rien.

― Tu étais chez Yong Chae-Woong ? demanda-t-il, les sourcils froncés, en colère.

― Qu-

Na Yung restait stupéfaite, d'une part dû au comportement de Park Beom-Seok qui avait l'air de se prendre pour son paternel à la réprimander ainsi, et d'une autre parce qu'il lui balançait un nom dont elle n'en connaissait aucunement l'existence.

Les bras ballants, la bouche entre-ouverte, les cils papillonnants à vive allure comme si cela la ramènerait à la réalité, la jeune femme se reprit en main et récupéra à l'arrière de son pantalon dans sa poche la clé pour pouvoir ouvrir la porte de son appartement. Elle n'allait certainement pas essayer de comprendre ce qui se tramait dans la tête du Cochon !

― Oh non ! Tu ne vas pas t'enfuir, crois-moi ! se rapprochait-il d'elle, à grand pas.

― Je peux savoir ce qu'il te prend ? Et puis, qui est ce fameux Chae-Woo-je-ne-sais-quoi ! s'écriait-elle, ennuyée par la situation à présent.

― Ne fais pas comme si tu ne le connaissais pas ! Mi Ran m'a dit que c'était chez lui que tu devais faire ton devoir de classe.

― Mi Ran ? se questionnait-elle intérieurement, ne comprenant plus rien à la discussion.

― Pas besoin de faire comme si tu ne le connaissais pas, vu que je connais ton petit secret ! Écoute, je sais que ce genre de mec est attirant. Je l'avoue ; il est sexy, viril, musclé. Pas autant que moi, je te l'accorde, mais il a certain atouts.

― Quoi ? Mais de quoi tu parles enfin, Beom-Seok ?

― Voyons, je sais bien que tu as flashé sur lui. Et d'ailleurs, pourquoi tu serais restée aussi longtemps et tard chez lui ce soir ? Tu crois que je suis née de la dernière pluie ? Je suis un mec je te rappelle, et lorsqu'on demande à une fille de rester chez soi, ce n'est pas pour faire joue-joue à Gong Gong Chill Bang. Na Yung, reprit-il sérieux, ne te laisse pas embobiner par ce genre-là ! Ils ne pensent qu'à une chose, et dès qu'ils seront satisfaits : hop, tu auras disparu de leur planète ! En bref, il est hors de question que tu y retournes !

― Attends, attends. Je ne comprends pas tout ce petit baratin que tu me chantes, mais une chose, je choisis qui je veux. Et si jamais je veux être avec ce Chae-Wo-je-ne-sais-quoi, je le serai ! Compris le Cochon ? s'emportait-elle, remontée plus que jamais même si la jeune femme n'en comprenait rien.

Sur ces mots, Shim Na Yung entra d'une traite la clé dans le mécanisme de la serrure puis la seconde d'après, claqua le bâtant brutalement contre sa paroi face au minois de Beom-Seok, hébété.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro