
386 | AGENT CARTER MIX
ça faisait longtemps que je n'avais pas fait une partie de ce genre !
rappel : les histoires n'ont pas de rapport entre elles ;)
***
DANIEL SOUSA
- Voici les dossiers que vous m'avez demandé, chef Dully, dis-tu en tendant plusieurs piles de papiers à ton patron
- Merci, agent Barnes
Tu lui souris et attends, pleine d'espoir. Ton regard balaye la salle de réunion où les agents les plus compétents de la SSR ont été convoqués par le chef il y a dix minutes. Ce dernier t'a demandé de lui amener certains dossiers concernant l'affaire cruciale du moment, tu espères donc que ton rôle ne se limitera pas seulement à ça. Au fond de toi, tu exultes de joie à l'idée de participer à une réunion importante de ce genre.
Mais ta joie n'est que de courte durée, tu sens ton optimisme se dissoudre comme du sucre dans une tasse de café.
- Bien, c'est parfait. Messieurs, vous savez à quoi vous en tenir, dit le chef Dully. Maintenant, au travail
Tu fais ton possible pour ne pas afficher ta déception mais les coins de tes lèvres s'affaissent malgré toi. Ne voulant pas que tes collègues masculins le voient, tu te tournes légèrement vers le chef. Mais trop tard, l'un d'eux l'a remarqué.
- Chef, je pensais pouvoir participer à-
- J'ai plusieurs tâches administratives que je n'ai pas le temps de traiter, te coupe-t-il. De la paperasse, des relevés à classer ... vous êtes experte dans ce genre de choses, faites-ça pour moi
Et avant que tu n'aies eu le temps de protester ou de dire quoi que ce soit, il a déjà tourné les talons et quitté la salle de réunion, suivi par plusieurs autres agents. Hébétée et plus qu'agacée par le comportement de ton patron qui ne t'attribue pas des tâches à la hauteur de tes talents, tu restes plantée là sans savoir quoi faire.
- Des tâches administratives ... quel bonheur, soupires-tu
- Il faut bien que ta patte féminine serve à quelque chose, ricane l'agent Hudson
Parmi la belle bande de pignoufs qui te sert de collègues de travail, Hudson est très certainement le pire. Idiot, insupportable et irritant, c'est un magnifique combo gagnant pour te taper sur les nerfs.
- Je te demande pardon ? rétorques-tu en croisant les bras
- On sait tous que tu n'es pas faite pour les tâches administratives pourtant, dit-il en se levant pour rassembler ses affaires. Ta vraie spécialité, c'est la livraison des repas, pas vrai ?
Les quelques collègues restants dans la salle ne prêtent pas attention aux plaisanteries douteuses et très misogynes de l'agent Hudson, mais ils ne s'arrêtent pas pour te défendre non plus. Tous, sauf un.
- D'ailleurs, j'aimerais bien un jambon-beurre pour ce midi, enchaîne Hudson
Tu serres les poings et te demandes si tu dois continuer d'endurer ça en silence. Alors que l'abrutis pensait pouvoir quitter la pièce, le seul collègue sur qui tu peux compter l'interpelle :
- Je crois que tu dois des excuses à la demoiselle, agent Hudson, intervient Daniel d'un air autoritaire en te désignant
- Des excuses ? Pourquoi ça ? Pour lui demander de faire son travail et de laisser les vrais hommes faire le leurs ? rétorque l'idiot
Sentant le venin bouillonnant de la haine courir dans tes veines, tu ne laisses pas le temps à Daniel de répondre et prends en main cette discussion. Littéralement. Tu assènes ton poing dans la figure de ce stupide agent Hudson. Un hoquet de surprise provient de ton ami derrière toi.
- Des excuses parce que vous oubliez tous que je suis la sœur de James Buchanan Barnes et qu'il m'a appris à donner des coups de poing à des types dans ton genre. Des excuses parce que moi aussi j'ai fait la guerre, aux côtés des grands héros de ce conflit, tout comme Peggy. Des excuses parce que je pourrais être bien plus efficace que vous tous réunis mais que vous ne voulez pas croire qu'une femme puisse être meilleure que vous dans autant de domaines
L'agent Hudson plaque une main sur sa joue, déjà bien rouge et en train d'enfler. Il te dévisage étrangement, puis fixe Daniel. Ne voyant qu'il ne lui sera d'aucun secours, il prend ses jambes à son cou et quitte la salle de réunion. Très satisfaite de toi, un sourire se glisse au coin de tes lèvres tandis que tu te tournes vers Daniel. Ses yeux te contemplent avec une certaine admiration et une lueur amusée.
- Ça faisait bien longtemps que Hudson méritait une correction comme celle-là, dit-il en retenant un sourire
- Il n'aura plus qu'à aller chercher son jambon-beurre lui-même, ris-tu
Cette fois, Daniel ne retient pas ses rires alors qu'il se lève en prenant appui sur sa béquille.
- Je n'arrivais plus à supporter qu'il vous parle aussi mal, pardon si vous avez trouvé mon intervention déplacée ... je sais que vous êtes parfaitement capable de vous défendre toute seule mais c'était plus fort que moi, avoue-t-il avec une timidité adorable
- J'ai apprécié votre geste, même s'il n'était pas nécessaire, je l'ai apprécié, plaisantes-tu
Son sourire déclenche une envolée de papillons dans ton estomac, tu fais ton possible pour ne pas y prêter attention pendant qu'il s'approche de toi.
- C'est vrai qu'être la sœur de James Barnes vous apporte un bagage en auto-défense et en coup droit
- James n'aimait pas que des idiots viennent m'ennuyer, il se chargeait d'eux avant de m'apprendre à me défendre moi-même, dis-tu avec une nostalgie émue
- Ça ne devait pas être facile de ramener des petit-amis à la maison alors, plaisante Daniel
Tu ris tandis que tes joues s'enflamment quand tu comprends la tentative cachée de ton ami.
- Il les faisait tous fuir, soit avec son air intimidant ou soit à cause de ses questions pièges, ris-tu
- Et qu'aurait-il dit s'il m'avait vu vous proposer un rendez-vous ? sourit Daniel
Ton cœur manque un battement, un grand élan d'espoir et de bonheur s'empare de toi.
- Je ne lui aurais pas laissé le temps de réagir, j'aurais accepté sans attendre sa permission, réponds-tu
- Et qu'est-ce que vous dites d'un dîner ce soir, après le travail ? On pourra évoquer les épreuves qu'aurait pu me faire passer James ou on pourra aussi se moquer gentiment de Hudson
Un grand sourire ravi étire tes lèvres, faisant pétiller le regard de Daniel.
- Alors à ce soir, Sousa
- À ce soir, Y/N Barnes
***
PEGGY CARTER
- Je suis vraiment obligée de te laisser partir ? lui demandes-tu en faisant la moue
- Je vais sûrement me répéter mais, oui tu es obligée, rit Peggy
Ta moue enfantine s'accentue pour montrer ta déception, tu enroules plus étroitement tes bras autour de la taille de la brune pour la rapprocher de toi.
- Mauvaise réponse ..., murmures-tu
Pour ne pas lui laisser le temps de répondre, tu déposes tes lèvres sur celles de ta petite-amie et l'embrasses longuement en y mettant tout ton amour.
- Tu sais que je n'ai pas le choix, mon travail l'impose et je-
Tu lui coupes à nouveau la parole grâce à un baiser, plus langoureux, et espères ainsi la faire changer d'avis. Même si tu sais très bien que c'est peine perdue, ce n'est pas comme si ce style d'arguments te dérangeait ...
Tes mains parcourent lentement son dos, la plaquant un peu plus contre toi pour la faire succomber. Peggy se résout à mettre fin à votre baiser, un sourire amoureux aux lèvres.
- Ta façon de me dire au revoir me plaît énormément mais-
- Ce n'est pas un « au revoir » mais plutôt un « regarde ce que tu vas manquer si tu pars », répliques-tu en te penchant une fois encore vers elle
- Mais je n'ai pas le choix, te coupe-t-elle en t'empêchant gentiment de la faire taire d'un autre baiser. Ça ne devrait pas durer longtemps, je serai revenue avant que je n'ai eu le temps de te manquer
Constatant ton échec à la faire rester auprès de toi, tu laisses échapper un petit soupir en la relâchant rien qu'un tout petit peu.
- Tu me le promets ?
- C'est promis, sourit-elle
- Sinon, Sousa va m'entendre ! l'avertis-tu. C'est de sa faute si tu es envoyée à Los Angeles, aussi loin de moi !
- Ce n'est que temporaire, je te l'assure. Mais si je veux pouvoir rentrer le plus tôt possible, il faut d'abord que je parte ...
Peggy te lance un regard appuyé, te signifiant de la lâcher. Inutile de dire que cette idée ne te plaît pas du tout, tu aimerais la garder auprès de toi et rester ainsi, enlacées toutes les deux sur le perron de votre maison tandis que sa valise et son chauffeur attendent.
- Bon ... puisqu'il le faut ..., cèdes-tu
Un dernier baiser, quelques mots doux, Peggy peut enfin récupérer sa valise et s'avancer vers son chauffeur.
- S'il t'arrive la moindre petite chose, même insignifiante, je prends sur le champ un avion pour Los Angeles et je mets Sousa en pièces, déclares-tu. Je le tiendrais pour responsable si tu es blessée et crois-moi, il va regretter de t'avoir convoqué sur cette affaire. Je vais le frapper si fort avec sa canne qu'elle restera coincée dans son crâne
Un sourire amusé de te voir aussi intimidante étire les lèvres de Peggy, elle se retient de rire pour ne pas te contrarier.
- Il ne pourra plus se regarder dans une glace quand j'en aurais fini avec lui, ajoutes-tu. C'est bien clair ?
Ta petite-amie hoche la tête, très réceptive à tes mises en garde.
- Très clair, chef, plaisante-t-elle
- Aller ... reviens-moi ma belle, souris-tu
- Je te reviendrais toujours, te répond-elle avant de monter dans la voiture et de partir en direction de l'aéroport
Tu suis des yeux sa voiture jusqu'à ce qu'elle tourne à l'angle de la rue. Intérieurement, tu espères de tout cœur que tout se passera bien à Los Angeles pour ta petite-amie et qu'elle reviendra très vite.
Mais breaking news : Daniel aura très peur de sa canne pendant un long moment ...
***
EDWIN JARVIS
- Ne t'en fais pas, tu as déjà fait pire que ça, t'assure la voix de Howard à l'autre bout du fil. Tu dois simplement devenir mes yeux et mes oreilles, à Copenhague
- À Copenhague ? Qu'est-ce que je vais faire là-bas ? lui demandes-tu
- La signature thermique d'une de mes armes a laissé des traces à Copenhague, une arme qui ne devrait pas se trouver aussi loin à moins que des jambes ne lui ait poussé pendant la nuit
Tu saisis mieux le problème grâce à cette réponse, il s'agit une nouvelle fois des conséquences des critères peu scrupuleux de vente du génie. Tu lèves les yeux au ciel, bien qu'il ne puisse pas te voir.
- Et laisse-moi deviner, tu ne te souviens plus à qui tu as fourni cette arme ?
- Je vois tellement de gens, pas étonnant que je perde le fil ! Je ne sais plus très bien ce que je vends et ce que je garde, alors si des voleurs s'introduisent dans mon labo ... c'est pour ça que j'ai besoin de toi, étant donné que je suis retenu à New York
- Comme d'habitude, c'est moi qui fais le sale boulot
- Aller sœurette, tu fais ça si bien !
Et oui, pas facile d'être la sœur d'un milliardaire doté d'un génie qui n'a d'égal que sa prétention ...
- Surtout que tu ne seras pas seule pour cette mission, t'annonce ton frère avec un sourire dans la voix
- Ne me dis pas que c'est une de tes coucheries que je dois emmener le plus loin possible de toi pour qu'elle ne puisse pas t'étrangler quand elle comprendra que tu t'es servi d'elle ?
- Pas du tout ! Il ne devrait plus tarder maintenant ...
- Il ?
À ce même instant, quelqu'un frappe à la porte de ta maison. Tu déposes le combiné à côté du téléphone, intriguée par cette venue surprise. Malgré toi, tu redoutes de connaître ce que te réserve Howard, lui qui n'a pas que des idées brillantes. Surtout en ce qui te concerne ...
Ta main actionne la poignée, tu ouvres la porte et y découvres derrière un visage bien connu. Un visage qui t'adresse aussitôt un grand sourire, faisant battre plus fort ton cœur.
- Bonjour mademoiselle Stark, te salue-t-il joyeusement
- C'est hors de question, rétorques-tu
L'humeur enjouée d'Edwin s'effondre, son sourire se volatilise, balayé par ton refus. Tu t'écartes de la porte, prête à retourner auprès du téléphone pour maudir Howard de tous les noms.
- Je vous demande pardon ? intervient Edwin en te suivant
- Monsieur Jarvis, j'apprécie que vous ayiez accepté de m'accompagner mais la réponse est non
Bien résolu à te faire changer d'avis, le majordome de ton frère tire machinalement sur les pans de sa veste de costume pour se donner un air vaillant et fier.
- Mademoiselle Stark, si je puis me permettre, je suis tout à fait qualifié pour ce genre de-
- Là n'est pas la question Edwin, le coupes-tu
- Alors quelle est-elle ? Votre frère m'a chargé d'une mission, mission que je compte bien honorer de la meilleure des manières. Je possède des qualités qui pourraient vous être précieuses mademoiselle, je pourrais vous menez où bon vous semble en un rien de temps, m'inflirtrer dans des lieux surveillés, repasser vos habits, monter la garde avec efficacité, même vous recoudre en cas d'extrême urgence !
Devant l'étalage de ses qualités, Edwin reprend du poil de la bête et retrouve un grand sourire. De ton côté, l'imaginer prendre des risques avec toi te paralyse de peur alors le voir aussi joyeux te fait exploser :
- Parce que je tiens à vous et que je ne veux pas qu'il vous arrive quelque chose !
Tes mots clouent le bec du majordome mais trop tard, tu sens qu'il faut que tu te dégages du poids que tu as sur le cœur.
- Si vous êtes blessé pendant cette mission ou pire, ça serait de ma responsabilité. Je ne pourrais pas me le pardonner, les sentiments que j'ai pour vous ne me laisseraient jamais oublier ça
Complètement abasourdi par ta déclaration, Edwin se met à sourire malgré lui. Ses yeux pétillent, ses joues rosissent, le rendant vraiment adorable. Pendant plusieurs secondes, il ne sait pas quoi répondre et c'est là que tu prends la mesure de ce que tu viens de dire.
- Et bien ... mademoiselle Stark ... si vous pensez que les sentiments que je ressens envers vous me laisseraient tranquille alors que vous allez courir des risques seule à Copenhague, vous faites erreur ..., t'avoue-t-il en se plantant devant toi
- Nous voilà dans une impasse, dis-tu faiblement
Bien que ton cœur ait décidé de faire une samba, tu trouves le courage de poser tes lèvres sur les siennes en entourant son cou de tes bras. C'est un premier baiser court, timide, vous vous fixez dans les yeux après ça en vous souriant un peu bêtement.
- Vous croyez que c'est pour cette raison que Monsieur Stark a fait de moi votre assistant pour cette mission ?
- N'oubliez pas que mon frère est un génie et même si ça me fait mal de l'avouer, cette idée m'inquiète autant qu'elle me fait plaisir
Le sourire d'Edwin remonte jusqu'à ses oreilles, vous vous penchez l'un vers l'autre pour vous embrasser avec douceur.
Pendant que vous échangez des baisers tout mignons, il y en a un qui reste seul à l'autre bout du fil :
- Y/N ? Ça y est, tu as succombé aux charmes des costumes impeccablement repassés de Jarvis ? s'interroge Howard
***
JACK THOMPSON
Le silence, rien que le silence. Bien qu'il soit lourd et embarrassé, Jack préfère mille fois supporter ce silence que d'affronter les paroles qui pourraient être prononcées. Ce qui risque de ne pas être l'avis de Peggy à ses côtés ...
Tous deux postés à l'angle d'une rue, ils doivent patienter et monter la garde dans le cadre de la mission du jour. Leur position est stratégique, ils doivent pouvoir voir arriver le criminel du moment pour l'attraper. Sousa et toi, vous faites le même travail, quelques rues plus loin pour maximiser vos chances de réussir cette opération. Si l'une des équipes le manque, l'autre devrait être capable de le rattraper.
En revanche, cette mission est loin d'être la chose qui occupe essentiellement l'esprit de Jack. Ni celui de Peggy d'ailleurs. Commençant à trouver le temps long et ce silence quelque peu gênant, la brune cède à sa curiosité.
- Alors comme ça ... vous et-
- Non, je vous en prie Peggy, ne dites rien, la coupe Jack
Nullement effrayée par le ton autoritaire de son chef, Peggy y voit même un encouragement rebelle pour faire le contraire de ce qu'il lui demande.
- Je vois mal comment je pourrais me taire après ce que j'ai vu, ajoute-t-elle innocemment
Elle est parfaitement consciente du malaise qui plane entre eux, on pourrait même dire qu'elle prend du plaisir à asticoter Jack. Lui fait de son mieux pour ne montrer aucune émotion, il garde les yeux rivés sur la rue à surveiller. C'est une grande démonstration de sang froid qu'il va devoir effectuer s'il ne veut pas réagir aux petites remarques de Peggy et bien qu'il soit doué dans ce domaine, ce sujet pourrait bien être très sensible.
- Je ne vous cache pas que ça a été une grande surprise pour moi, continue-t-elle. Bonne ou mauvaise, je n'ai pas encore réussi à le déterminer ...
Jack serre la mâchoire, tripotant machinalement l'arme accrochée à sa ceinture.
- Restez concentrée, nous sommes censés travailler, lui rappelle-t-il
- Oh oui, bien sûr
Pendant quelques secondes, Jack croit que Peggy a enfin entendu raison et qu'elle ne va pas remettre de l'huile sur le feu. L'espoir fait vivre comme on dit.
- Mais mettez-vous à ma place, je ne pensais pas vous trouver là avec-
C'en est trop pour Jack, il tourne la tête vers Peggy et lui réplique rapidement avec une pointe d'agacement :
- Continuez comme ça et je ne vous attribuerais plus de mission de terrain
Peggy étouffe une rire mais ne peut réprimer un sourire moqueur.
- Vous n'êtes pas sérieux ? Vous voulez me punir parce que je vous ai surpris, vous et Y/N, en train de vous bécoter avant cette mission ?
- Plutôt parce que vous tenez à m'en parler à tout prix alors que ça ne vous regarde pas, réplique-t-il en levant les yeux au ciel
Oui mais voilà un problème que Jack a déjà rencontré et qu'il s'apprête à rencontrer de nouveau : la grande détermination de Peggy.
- Au moins ça me rassure, ça me prouve que vous avez un cœur qui bat derrière votre cuirasse d'arrogance, rétorque-t-elle avec un fin sourire fier
- Vous voulez vraiment me pousser à bout, n'est-ce pas ?
- Non, simplement parler de vous deux, dit-elle avec un grand sourire
Ce qui est certain, c'est qu'elle ne le lâchera pas avec ça avant d'être satisfaite. Autant évacuer la chose rapidement.
- Je sais que Y/N est votre amie d'enfance et que vous avez beaucoup d'estime pour elle, mais je n'ai pas l'intention de lui faire du mal, lui assure le blond
- Heureusement pour vous, vous savez de quoi est capable ma droite, rappelle Peggy
Un rire se faufile entre les lèvres de Jack, il tourne la tête vers sa collègue et sent soudain l'envie de se livrer, rien qu'un peu.
- Je ne m'attendais pas à ... ressentir autant de sentiments pour elle aussi vite. Ça nous a pris tous les deux par surprise et depuis qu'on a conscience de cette connexion entre nous ... je- ... je suis simplement plus heureux
C'est presque un sourire ému qui étire les lèvres de Peggy, Jack se dévoile sous un tout nouveau jour et ça a de quoi la toucher en plein cœur.
- L'amour, ça change beaucoup de choses, n'est-ce pas ? dit-elle avec nostalgie
- Je vais avoir du mal à l'avouer mais oui, admet Jack. Je n'ai jamais été de ceux qui croient que l'amour n'a pas d'égal, que c'est ce qu'on peut ressentir de plus fort et qu'il nous fait voir les choses différemment. Mais tout a changé quand je l'ai rencontré ... Y/N m'a changé
Un discret sourire soulève les lèvres de Jack, Peggy a presque du mal à en croire ses yeux. Jack Thompson, s'intéressant à une autre personne que lui-même ... elle hésite sincèrement à appeler la presse !
- Et bien, je suis ravie de vous voir comme ça, sourit-elle. L'amour va vous faire du bien, vous verrez. Et si Y/N est tombée amoureuse de vous, c'est que vous ne devez pas à avoir que des défauts
- Je vais prendre ça pour un compliment, rit Jack
- Et je ferais de mon mieux pour ne plus vous interrompre quand vous avez des échanges ... corporels actifs, plaisante-t-elle
L'espace d'un instant, une relation presque amicale s'installe entre les deux agents, avec un même point de rencontre : toi. Mais ça ne dure qu'un instant seulement, jusqu'à qu'un homme déboule à toute vitesse dans la rue et leur passe sous le nez.
Quand ils se rendent compte de ça, c'est trop tard. Ils te voient en train de courir aux trousses du criminel que vous deviez tous arrêté, tandis que Daniel fait de son mieux pour te suivre avec sa béquille.
- Peggy ! Jack ! Qu'est-ce que vous fabriquez ?! Il vient de vous échapper ! t'écries-tu
- Oh je vais en entendre parler un moment ..., murmure Jack
- J'en ai bien peur oui, rit Peggy
*****
Et voilà pour le retour de nos agents de la SSR préférés !
Cette fois je vous rassure, j'ai rattrapé mon retard dans She-Hulk 😉
Et une nouvelle fois, le débrief va être rapide parce qu'il n'y a pas grand chose à dire 😂
Les épisodes s'enchaînent et se ressemblent tous. Déjà 6 épisodes et rien ne se dégage de cette série, rien à retenir de cette histoire et le temps commence à être long ...
J'ai de plus en plus de mal avec le personnage de Jen, d'autant plus qu'elle utilise maintenant She-Hulk comme un phénomène de foire, ça tourne un peu au ridicule ️🤦🏻♀️
Le seul personnage que j'aime bien, c'est son collègue avocat qui voulait acheter des baskets Avengers 😂
Il ne reste plus que trois épisodes, j'espère sincèrement que ça va devenir plus intéressant parce que clairement, je m'ennuie devant 🥱
Et vous, qu'en pensez-vous ?
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