🔗 22 🔗
Ça faisait plus de deux semaines que Felix et Changbin étaient enfermés.
Ils se sentaient faibles et terriblement tristes.
Les deux adolescents étaient plus que perdus.
Était-ce les voix qui les avaient manipulés?
Pour une raison quelconque, ils n'arrivaient pas à discerner le vrai du faux.
De plus, ils se manquaient l'un à l'autre.
Ça faisait des jours et des jours qu'ils continuaient à réfléchir...
Ils avaient mal à la tête, ils étaient fatigués, ils avaient la nausée.
- Tu me manques tellement, Changbin..., chuchota Felix à lui-même.
- Tu me manques, Felix..., murmura Changbin seul dans sa pièce.
Les fous, eux, étaient ravis d'assister à ce spectacle.
Voir les deux garçons souffrir pendant autant de temps les a bien fait rire.
N'empêche, ils commençaient à s'ennuyer.
- C'est booon, c'est fini! Merci d'avoir été nos cobayes! Notre machine est parfaite!
Les deux portes se débloquèrent.
Le noiraud et le blond se levèrent difficilement puis se dirigèrent lentement vers les portes.
Lorsqu'ils les ouvrirent, ils furent l'un face à l'autre.
Leurs yeux s'écarquillèrent et leurs cœurs se mirent à tambouriner dans leur poitrine.
Et c'est avec le peu de force qu'il leur restait qu'ils accoururent l'un vers l'autre et s'enlacèrent.
- Je suis tellement heureux...! Felix, tu es en vie! Je... je n'arrivais pas à y croire! J'étais si effrayé!, avoua-t-il en pleurant.
- Changbin..., commença le blondinet, Mes pensées étaient toujours occupées par toi... J'avais peur que tu sois mort, que tu souffres..., réussit-il à dire la gorge nouée.
Ils se serrèrent encore plus l'un contre l'autre, comme s'ils avaient peur que leur vis-à-vis disparaisse...
- Je t'aime... je t'aime tellement..., souffla Felix soulagé de revoir son petit-ami.
- Je t'aime aussi... tu ne peux pas savoir combien tu comptes pour moi... tu... tu es tout ce que j'ai de plus cher...
L'Australien fut touché par ces paroles, mais était perdu...
- Hum... dis, Changbin...
- H-Hm...?
Le ton inquiet du Coréen n'arrangeait pas la situation. Avait-il peur de lui dire la ''vérité''? Cette vérité qu'il avait avoué à la fille blonde?
- Honnêtement... est-ce que ce que tu as dit à cette fille que tu as embrassé... était vrai...?
Le noiraud haussa un sourcil.
- J'ai fait quoi? Et une fille? Quelle fille?
- Au parc... tu parlais à une fille blonde... c'était vrai ce que tu as dit? S-Sois honnête, s'il-te-plait... si tu ne veux pas de moi, je ne t'empêcherai pas de...
- Attends, attends! Ça s'est passé quand? Je ne suis jamais allé au parc avec quelqu'un d'autre que toi. C'est un lieu dans lequel j'aime aller uniquement avec toi...
- M-Mais... je t'ai vu pourtant...
Changbin comprit enfin...
- Felix... c'est la machine.
- Hein? Il y a quelques temps, on t'a mis un casque relié à une machine, non?
- O-Ou... Oh.
Le blondinet lui aussi avait capté.
- Cette machine... déforme la réalité.
Le noiraud hocha sa tête.
- Ton soit-disant truc qui s'est passé au parc n'est jamais arrivé.
- Huh?
- Moi aussi j'ai eu un ''cauchemar''.
- A-Ah bon?
- Hm, mais, maintenant, je sais que ça n'est jamais arrivé.
Il colla son front au sien.
- Et ça n'arrivera jamais, mon amour...
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