Soirée pyjama
Ichiro pov
Je poursuis Fluffie à toute allure, la colère que je ressens fait monter l'adrénaline dans mes veines, elle aura beau s'enfuir elle ne pourra pas se cacher, elle jette des regards derrière elle pour me voir la pourchasser, mon pied blessé me fait mal mais qu'importe la douleur alors qu'elle aurait pu tous nous faire perdre la vie. La course poursuite ne dure pas bien longtemps parce que je parviens à la rattraper et lui saisir fermement les deux bras, mes sourcils sont sévèrement froncés et mes yeux montrent une colère des ténèbres.
Ichiro : Est-ce que tu te rends compte de ce que tu viens de faire ?!
Fluffie : Bah oui, puisque j'étais avec vous.
Ichiro : Tu aurais pu TOUS nous tuer !
Fluffie : Je te rassure ça n'en était pas mon intention.
Ichiro : Et pourtant c'est ce qui aurait pu se passer ! Heureusement que le petit déguisé en fantôme nous a aidé et que Marie s'est blessée le pied avec le mien pour nous aider. Nous ne sommes pas des démons immortels immunisé à tout, nous les renards mythologiques !
Fluffie : C'est ce que j'ai cru comprendre par Marie que vous n'étiez pas immortels et que vous aviez des points faibles.
Ichiro : Je te préviens, mais je ne te le dirais qu'une fois, ne t'approche plus jamais d'une voiture et encore moins des autres avec, si jamais tu oses le faire, je te ferais disparaitre dans les ténèbres les plus profonds et les plus lointains, tellement lointain que personne ne te retrouvera, pas même les enquêteurs les plus expérimentés.
Il est rare que je m'énerve de la sorte, mais au vu de ce qu'il s'est passé, la moindre chose supplémentaire pourra très bien finir dans les marais brumeux. Elle avale sa salive de peur, j'espère lui avoir fait de l'effet, je la lâche violemment sur le sol et me détourne, je prend instant pour me calmer, je ferme les yeux puis les rouvre, je la regarde toujours sur le sol et me détourne repartir là où la voiture s'est arrêtée, elle, reste derrière. À mon retour, Aster continue de soigner Marie, je m'approche de la voiture et pose une main dessus en guise d'appui, je lève mon pied en mauveais état que je regarde, heureusement ma magie de soin fait son travail.
Aster : Eh bien ce fût une sacrée soirée.
Kazumi : C'est certain, même si on a failli y passer.
Marie : Croyez-moi, je pense qu'on n'est pas prêt de l'oublier.
Aster : Oh non, on va s'en souvenir jusqu'à la fin j'en suis persuadé.
Pulco : Ça nous fera quelque chose à raconter plus tard à nos enfants.
Je ferme les yeux avec un sourire et mes dents visibles de manière enjouée, ce genre de chose, il est peu probable qu'on l'oublie tant c'était fort en émotion.
Ichiro : Je rejoins Marie sur ce point, cette soirée, elle et moi on s'en souviendra toute notre vie.
Je retourne dans le véhicule et démarre le contact, je sais qu'elle a été volée mais si un policier demande je lui expliquerai ce qu'il s'est passé. Ils m'aident à la remettre correctement sur la terre ferme et vérifient rapidement qu'il n'y ait pas eu de trafics en tout genre. J'ouvre les portes avec ma main et deux de mes queues.
Ichiro : Allez-y grimpez, je vous ramène chez vous.
Kazumi : Vraiment ? Enfin si ça ne te dérange pas.
Ichiro : Allez-y montez je vous dis.
Tris : Je vais retourner voir Fluffie, je vais repartir avec elle, je préfère ne pas la savoir seule.
Ichiro : Si tu la retrouves pétrifiée, sache que c'est moi qui lui aie flanqué une frayeur qu'elle ne va pas oublier, du moins j'espère.
Tris : D'accord ?
Il lève un sourcil avant qu'il ne tourne les talons et ne parte en direction de là où je l'avais poursuivie plus tôt. Les autres montent en voiture, Cassis est la plus âgée et vient à mes côtés, je la regarde elle et les autres via le rétroviseur intérieur.
Ichiro : Est-ce que tout va bien ?
Marie : Oui ça va, je te remercie, Aster m'a soigné le pied comme un infirmier.
Aster : Tout le plaisir était pour moi !
Ichiro : Ça va ? Personne n'est traumatisé ?
Kazumi : C'était effrayant... Mais ça fera un souvenir en cette soirée de l'horreur.
Pulco : Oui ! On en est persuadés que l'on va s'en souvenir, mais ça montre que la vie peut nous faire traverser des moments très difficile.
Je démarre et roule en toute sécurité en direction de là où tout le monde habite, je ramène d'abord Cassis, Aster et Kazumi car ils habitent proche, puis je ramène Marie, et pour terminer Pulco et Léo qui sont plus éloignés, surtout Léo qui habite en campagne. Je retourne ensuite en ville où les décorations d'Halloween sont en train d'être rangées et j'en profite pour chercher le propriétaire de la voiture, je roule à faible vitesse en regardant les alentours, par miracle je tombe sur lui, il court à toute allure avec à ses côtés deux policiers.
Conducteur : Ma voiture ! Merci infiniment.
Policier 1 : Eh bien cela nous aura pris moins de temps que prévu.
Dit le policier qui s'approche de la voiture, l'ouvre, me sort de force et me plaque dessus avec mes mains derrière le dos et la tête sur le véhicule, j'entend le bruit des menottes et je m'exclame.
Ichiro : Non attendez ! Je n'ai rien fait !
Conducteur : Non monsieur l'agent ! Ce jeune garçon a raison, ce n'est pas lui qui m'a volé ma voiture, c'est une fille chat aux cheveux bicolore jaune et bleu.
Policier 1 : Ce jeune homme vient de rouler avec votre voiture volée, ce qui le met tout de même en tort et donc de lui un voleur.
Ichiro : C'était pour la rendre, je le jure.
Conducteur : S'il-vous-plait relâchez le, il a juste voulu aider.
Policier 2 : Bon, même si ce jeune garçon a voulu faire une bonne action, ce qu'il a fait le met en tort dans cette histoire. Est-ce que vous désirez déposer une plainte ?
Conducteur : Non je ne porterais pas plainte contre lui, il est venu me la rendre, de plus elle n'a rien, je ne lui ferais rien. Mais je vais en déposer une pour celle qui me l'a volée.
Policier 1 : Très bien, nous allons donc aller au commissariat, jeune homme vous êtes libre de partir, mais la prochaine fois ne recommencez pas ce genre de chose, vous pourrez avoir des problèmes si le conducteur fait appel à la justice et s'il ne se trouve pas dans les alentours pour prendre votre défense.
Il me lâche et je me redresse. Je regarde les deux agents et le conducteur qui est encore sous le choc mais rassuré que son véhicule n'ait rien, je regarde de nouveau les agents.
Ichiro : Merci messieurs les agents, bonne soirée.
Je repars et laisse derrière moi les agents partir avec le conducteur au commissariat déposer une plainte contre Fluffie. Une fois chez moi, ma mère vient me voir.
Sakura : Alors Ichiro, comment était cette soirée Halloween en ville ?
Ichiro : C'était... Riche en émotion.
Sakura : Je n'en doute pas ! Halloween est fait pour frissonner.
Elle n'est pas au courrant de ce qu'il s'est passé avec la voiture, et il vaut mieux. Je pars dans ma chambre retirer le costume que je met dans mon placard, j'ai gardé la même cape de mon enfance, ma mère me disait que c'était un cadeau de mon paternel. Je jette un oeil derrière moi sur ma table de chevet où se trouve une bougie avec derrière une photo de mon père, je ne l'ai pas vraiment connu et je ne sais pas s'il reviendra un jour, il est un garde des feux follets, c'est la seule chose que je sais, et ils sont très pris par ce travail.
Je laisse échapper un léger soupir et me déshabille, je suis uniquement vêtu d'un caleçon et je pars me coucher. Pendant mon sommeil, je revois une fois de plus ce feu follet couleur verdâtre, mais quand j'ouvre les yeux il n'y a plus rien, c'est vraiment étrange, mais je retrouve le sommeil par la suite et il ne se passe rien.
Le lendemain matin, je fais ma routine matinale et j'envoie un message à Hanabira, ma cousine renarde à sept queues.
Ichiro : "Hey Hanabira !"
Hanabira : "Hey hey Ichi ! Comment ça va ?"
Ichiro : "Ouais ça va, ça te dit qu'on passe la journée ensemble ?"
Hanabira : "Je vais demander à mes parents, je te répond dans cinq minutes."
Ichiro : "Pas de problème."
Pendant qu'elle part demander à ses parents, je pars me dégourdir les jambes dehors, il fait beau alors autant en profiter, je marche dans les rues avec mes mains fourrées dans mes poches de gilet. La notification de mon téléphone me le fait sortir de ma poche, c'est une réponse positive, je pars chez elle directement, elle habite non loin de chez moi alors c'est plus facile. Je traverse les maisons et le parc où je la retrouve devant chez elle, vêtue de son gilet vert qu'elle réajuste sur ses épaules, je lui fais un signe qu'elle remarque et vient me voir.
Hanabira : Hehe ! Coucou !
Ichiro : Salut cousine, comment ça va ?
Hanabira : Toujours aussi bien ! Alors que veux-tu faire ? Si tu veux une idée de quelque chose à faire ensemble, je te propose de voir le film qui se nomme "Amour, proie, et prédateur".
Ichiro : Il est inspiré de faits réels si j'en crois l'affiche quand j'avais vu l'annonce.
Hanabira : Oui exactement, il repousse les limites de ce qui n'était pas autorisé à l'époque. Aujourd'hui les lois ont changé mais il reste quand même des traces, nos ancêtres qui ont encore du mal à accepter ce changement car ils ont grandi comme cela et avoir une autorisation de l'interdiction de l'époque est difficile.
Ichiro : Oui je suis au courrant, c'est la vie qui a débutée et évoluée de la sorte, des interdictions devenues des autorisations, et inversement.
Hanabira : Eh oui, bon viens on y va !
Elle me prend la main et m'emmène en ville, je la suis à ses côtés avec quelques-unes de nos queues de renards balayent le sol et les autres se tiennent au-dessus. Une fois arrivé, on va prendre nos tickets que l'on montre à la sécurité et on part à la salle en question où l'on va s'installer à nos sièges respectifs. Les images de pub défilent à un rythme lent, puis après un bon quart d'heure, la moitié des lumières s'éteignent et débute les bandes annonces, ma cousine est très excitée mais reste calme sur son siège avec son paquet de popcorn. Les lumières s'éteignent complètement, la pièce est plongée dans l'obscurité et le film commence.
Cassis pov
Je vais profiter des vacances pour avancer sur mon roman, j'ai déjà envoyé à l'avance des candidatures pour des universités pour ne pas perdre de temps et avoir un maximum de chance d'entrer dans l'une d'elles. Ce projet me tient à coeur et je veux me donner au maximum pour réussir dedans et en exercer mon métier. Ce roman raconte l'histoire d'un renard lunaire qui veut fonder une famille avec un renard mythologique, cet amour est légal mais non sans risques pour le couple qui doit découvrir et apprendre les cultures de l'autre, notamment le mariage qui doit respecter les cultures des deux clans différents, et l'acceptation des familles pour la relation et le mariage qui est d'autant plus difficile.
Je travaille dessus depuis plusieurs mois et j'effectue bien des recherches afin d'en apprendre le plus possible sur les cultures des renards à neuf queues, même si Marie m'aide car elle en est une, je fais des recherches de mon côté que je note sur un carnet dans lequel je retranscris toutes les informations pour mon roman, avec des idées de quoi mettre, des informations en tout genre et comment chaque chapitre sera construit avec les titres. Il m'arrive de travailler de nuit et de passer des heures devant mon ordinateur en journée, je fais des pauses régulières mais je suis tellement absorbée que j'en oublie la notion du temps.
Le premier chapitre est sur l'histoire de la renarde lunaire, le deuxième sur celle du renard mythologique, et pour le troisième sur lequel je suis actuellement en cours d'écriture est celui de leur rencontre qui va se passer dans un parc. Cette rencontre s'est vraiment passée dans ma famille, les personnes en question dont je m'inspire pour les personnages sont d'accord pour que je réécrive ce passage et que je reprenne leurs histoires avec l'ajout d'éléments à ma façon.
Marie pov
La journée vient juste de commencer et je ne sais pas vraiment ce que je pourrais faire, je pourrais aller en ville ou dans une salle de jeux, mais l'inspiration et l'envie me manquent. Je suis sur le canapé à passer les chaines de télé, peut-être qu'un programme qui passe peut m'intéresser. Ma mère arrive depuis l'étage et vient se mettre à côté de moi en restant debout.
Neige : Tu n'as rien prévue de faire aujourd'hui ?
Marie : Non, rien, la page est blanche.
Neige : Tu ne vas pas faire une ballade avec Ichiro ? Ou avec Cassis ?
Marie : Non aujourd'hui j'ai envie de faire un truc seule, ou alors quelque chose à plusieurs mais je veux faire un truc différent de ce que j'ai l'habitude de faire.
Neige : Mmmh... Et si tu faisais une soirée pyjama ? Tu sais quand tu étais petite tu en faisais souvent avec Cassis. Et ça fait longtemps que tu n'en as pas refait, la dernière date de quand tu étais enfant avec elle.
Marie : Oh oui ça peut être une bonne idée !
Neige : Envoie-lui un message pour savoir si elle est libre, ça pourrait lui faire plaisir de réorganiser ça.
Marie : Ça marche, je le fais tout de suite.
Je prend mon téléphone à mes côtés que j'allume et lui envoie un message.
Marie : "Hey Cassis le renardeau !"
Cassis : "Salut Marie la renarde ! Tu m'as fait sortir le nez de mon roman haha."
Marie : "Haha ça ne m'étonne pas de toi. Je voulais savoir si une soirée pyjama t'intéresserait."
Cassis : "Ah, navrée mais je ne pourrais pas venir, j'ai des choses à faire pendant ces vacances. Une prochaine fois peut-être ?"
Marie : "Oh... D'accord pas de problème, profite bien des vacances, bonne chance aussi pour ce que tu as à faire et pour ton roman."
Cassis : "De même pour toi, kiss !"
Marie : "Bisou !"
Après cela, ma mère me demande.
Neige : Alors ?
Marie : Non elle ne pourra pas venir.
Neige : Oh c'est dommage, pourquoi pas Aster et Kazumi ?
Marie : Tous les deux vont passer les vacances ensemble, Astie me l'avait dit pendant qu'Ichiro était parti pourcha- je veux dire Astie me l'avait dit pendant la soirée Halloween.
Neige : Et Ichiro ?
Marie : Bah euh... Je sais pas trop, je préfère bien bien le connaitre avant de l'inviter passer une nuit chez nous, et de plus il n'est jamais venu à la maison et moi je ne suis encore jamais allée chez lui.
Neige : Eh bah ? Ça serait l'occasion de passer une soirée avec lui et qu'il passe du temps chez nous.
Marie : Non je n'ai pas envie. Je vais demander à Pulco et Léo {Fluffie pourrait très bien mettre le feu à la maison si elle vient passer la nuit ici...}
Neige : Oui c'est une bonne idée aussi, tu les connais depuis très longtemps en plus.
Marie : Oui ça fait des années qu'on se connait.
Je leur envoie un message directement, avec l'espoir que cela soit une réponse positive. Une réponse me vient de Léo où il me dit que ça lui convient, j'ai la même réponse de Pulco. Je leur envoie un nouveau message et je regarde ma mère.
Marie : C'est bon, tous les deux sont disponibles.
Neige : Parfait ! Pour les dates vous verrez ensemble, vous avez toutes les vacances pour le faire.
Marie : Oui ça ne devrait pas être trop difficile, je vais leur demander à quelles dates ils sont disponibles. Merci pour l'idée.
Neige : Mais je t'en prie.
Je leur demande à quelles dates ils seront disponibles, mes yeux sur mon écran à l'attente de leurs réponses, ma mère part prendre son sac en bandoulière et part de la maison. J'ai une réponse de Pulco qui me dit qu'il est disponible demain, et Léo me dit qu'il le sera à partir de demain car aujourd'hui il a des choses à faire avec sa mère, je leur répond pour le dire que je les attend demain matin chez moi et j'éteins l'écran de mon téléphone, je vais devoir trouver quelque chose à faire aujourd'hui.
Ichiro pov
Le film dure une heure et demie, tout se termine bien pour la proie et le prédateur qui, à la fin, se marient devant les deux clans, avec une belle police d'écriture avec laquelle est inscrit le mot Fin au-dessus de la dernière scène. Les lumières se rallument et le générique de fin défile, la plupart des spectateurs se lèvent de leurs sièges et quittent la salle, Hanabira et moi-même restons encore assis pour voir les équipes de production et les acteurs dans le générique, dès qu'il fût terminé, nous quittons ensemble la salle, les lumières extérieures nous piquent les yeux et nous quittons le cinéma.
Hanabira : Il était incroyable !
Ichiro : Je l'ai bien apprécié.
Hanabira : On pourra s'en refaire un bientôt ?
Ichiro : S'il y a quelque chose qui nous intéresse bien sur, il doit y avoir d'autre chose qui pourrait être intéressant pour nous deux.
Hanabira : J'en suis persuadée ! À la revoyure !
Ichiro : À la prochaine.
Elle s'en va à douce allure, je ne sais pas où elle va mais je suppose qu'elle va rejoindre d'autres renards s'occuper du parc, des jardins et de tout autre lieu qui concerne la nature. De mon côté je pars sans savoir où je vais, mon instinct me dira où me diriger. Je traverse la ville, une route accessible aux piétons qui traverse un parc, et pour terminer une forêt sombre et interdite par laquelle je me trouve dans un marais brumeux et abandonné, il y a du brouillard qui empêche de pouvoir distinguer correctement ce qu'il y a, mais l'on peut tout de même y apercevoir des éléments. Je prend place et lève à mi-chemin du sol mes queues, des feux follets de couleur bleu foncé avec une lumière moins diffuse font leurs apparitions au-dessus de chacune d'elles, je ferme les yeux et laisse mon esprit se concentrer sur mon élément, mes feux follets font leurs chemins à divers endroits du marais, le bleu foncé illumine doucement le brouillard, donnant une atmosphère mystérieuse.
Je ressens une étrange sensation, comme-ci quelque chose frôlait mon gilet, j'ouvre un oeil regarder ce dont il s'agit mais rien, je le ferme, et cela recommence, je l'ouvre une fois de plus et cette fois-ci je vois quelque chose de long et blanc, comme une queue de renard mythologique qui s'étend à l'infini, j'entre-ouvre la bouche et regarde ce dont il s'agit, la queue semble s'étendre loin dans le marais mais ne semble pas vivante, comme s'il s'agissait d'une illusion, ou d'un esprit, un esprit qui ne fait plus partie de ce monde.
Mais le plus étrange, c'est qu'elle me semble familière, je plisse légèrement les yeux et me relève, je fais un pas en avant mais je ne vois pas la figure.
Ichiro : Mmmh...
Pour aujourd'hui je vais laisser tomber, j'approfondirais mes recherches plus tard quand l'occasion sera présente. Je laisse retomber mes queues sur le sol et me détourne, j'entend une voix qui dresse mes oreilles.
- Je suis tellement fier de toi...
Elle semble basse dans mon oreille, très familière aussi. Je tourne la tête et rien, pas une présence, sauf moi, je fronce légèrement les sourcils et repars avec en tête ce qu'il vient de se passer.
Pov 3ème personne
Dans un café, sur une terrasse, une discussion de mamans à lieu, là où des mamans viennent se poser et discuter, là où elles peuvent oublier pendant une bonne heure qu'elles ont des enfants. Les papas préfèrent regarder un match de foot à la maison ensemble, faire un sport entre eux, ou quoi que ce soit qui les amusent qui les fait oublier leurs vies de famille. Neige arrive.
Neige : Ouh ouh ! Les copines !
Françoise : Oh bonjour Neige ! Comment vas-tu ma belle ?
Neige : Très bien, je te remercie, et toi ?
Françoise : Oh ! Tu me connais ! Avec mes sept enfants je n'ai pas le temps de me poser.
Hana : Tu es une lapine, Françoise, c'est normal d'avoir plusieurs enfants en une portée.
Françoise : Oh oui, et avec mon mari, j'en ai huit à gérer.
Hana : Ah oui ? Moi le mien n'a pas à se poser, dès qu'il croise mon regard de maman il sait qu'il n'a pas intérêt à se poser quand les enfants commencent à dépasser les bornes. Mon regard perçant de louve et le reflet de mes dents s'il ne se lève toujours pas fonctionne toujours !
Mana : En tant que maman chat de quatre enfants, me faire respecter est difficile... Heureusement mon mari a de quoi les calmer.
Neige : Nos quotidiens de mamans nous prend aux tripes de temps à autre, heureusement nous pouvons venir nous poser et oublier un moment que nous avons des enfants.
Mana : Oui et heureusement, un café de maman !
Neige : Tout à fait.
Elle prend place face à ses trois amies et dépose son sac entre ses pieds. Chacune commande quelque chose de différent quand le serveur leur demande et ensuite les discussions débutent, le sujet principal est sur le travail avec les avantages et les inconvénients de ce que chacune fait, de temps à autre vient la vie de famille où chacune se plaint plus ou moins de sa vie de famille mais en l'appréciant tout de même car elles l'ont désirée, il y aussi les actualités comme des travaux qui vont permettre de construire des établissements ou des logements, et tout autre chose qui passe par la tête des mamans. Elles restent une bonne heure et demie à discuter et boire leurs boissons, jusqu'à ce qu'ils soient temps pour elles de retrouver leurs vies de famille, elles se font la bise et repartent chacune de leurs côtés.
Quand Neige revint à la maison, elle découvre la maison vide, un post-it posé sur la table avec écrit dessus 'J'ai trouvé une occupation ! Un magasin de bubble tea essaye des nouveaux mélanges et des nouveaux goûts, je t'autorise à appeller les secours si tu ne me retrouves pas d'ici trois heures, bon allez trois heures et demie. Bisou ! Marie.', ce qui ne manque pas de faire rire la maman, on pourra tout prendre à sa fille, sauf son sens de l'humour qu'elle tient d'elle.
Le lendemain après-midi, en fin de journée, Léo et Pulco sont en chemin pour la soirée pyjama chez Marie, conduit par la maman de Pulco qui a accepté d'accompagner Léo, autorisé lui aussi par sa mère. La queue du jeune chat remue rapidement tandis que le jeune loup garde un sourire timide. Dès qu'ils furent arrivés, le jeune chat embrasse la joue de sa mère et la remercie, le jeune loup aussi, ils partent prendre leurs valises dans le coffre et vont devant la maison de leur soeur de coeur, le chat au chapeau de paille toque à la porte qui s'ouvre et révèle la renarde.
Pulco : Frangine !
Léo : Grande soeur !
Marie : Mes petits frères !
Son enthousiasme est à son niveau maximal et fait un tout petit saut sur place de contentement. Tous les trois se font un calin rempli d'amour et leurs yeux fermés qui dure avant de rompre.
Marie : Je vous laisse entrer et on s'occupe de vos affaires ?
Pulco : Bien sur !
Marie : Allez c'est parti !
Les trois entrent et vont dans sa chambre où elle montre le sol qui est l'endroit où ils vont tous dormir pour que tout le monde puisse profiter et qu'il n'y ait pas de jaloux, les garçons vident leurs sacs et installent leurs affaires à même le sol, elle, les regarde, assise sur son lit avec ses mains sur chaque côté de son corps. Maintenant les affaires en place, ils commencent à s'amuser avec le jeu vidéo que le jeune chat a ramené qui peut se jouer en mode multijoueur, alors ils ne vont pas s'en priver, c'est un jeu d'aventure où il faut utiliser toute sa concentration pour trouver les éléments qui vont permettre d'avancer dans l'aventure, alors ensemble, les choses vont être plus rigolotes. Ils jouent sur les manettes jusqu'à ce Neige les appelle, le jeu est mis en pause et ils partent en direction de la cuisine, le repas est prêt mais uniquement pour la petite famille de Marie.
Charlie : Bonsoir les adolescents ! Pour vous, ce soir c'est pizza, c'est votre soirée pyjama, alors c'est votre soirée.
Marie : Oh, merci papa.
Pulco : Merci monsieur, c'est très gentil.
Charlie : Je vous en prie, elle ne devrait pas tarder à arriver.
La pizza ne met pas beaucoup de temps arriver, le bruit de la sonnette fait tourner la tête de tout le monde, Marie part ouvrir et c'est le livreur, le père vient le saluer, le paye, lui souhaite une bonne soirée et donne la boite à sa fille qui la prend.
Marie : Miam, merci papa !
Charlie : Bon appétit.
Marie : Merci !
Léo : Merci papa de Marie.
Ils retournent dans la chambre déposer la boite sur le sol et l'ouvre, révélant la nourriture devant eux qui a une très bonne odeur qui les fait presque saliver, elle est déjà découpée alors ils prennent chacun un morceau qu'ils commencent à manger, la satisfaction présente sur le visage de chacun. Le jeu vidéo est aussi repris pendant la dégustation, elle est la première à rigoler du fait de ses nombreuses queues qui lui sont d'une énième utilité comme servir de mains, elle en utilise deux qu'elle enroule autour de la manette et fait bouger les joysticks tandis qu'avec ses mains elle tient sa part, les deux garçons en rigolent aussi, ils n'ont pas la même chose mais ça ne les dérange pas non plus.
Après la partie de jeux vidéos, c'est une bataille de polochon qui débute, au début les trois se font une bataille, puis ensuite deux d'entre eux se jettent sur l'autre pour le frapper, et pour terminer c'est Pulco et qui poursuit Léo avec un coussin en main, faisant tordre de rire Marie qui a ses bras enroulés autour de son ventre et son visage enfoui dans le matelas, une rafale de larmes coulent sur ses joues et sa respiration coupée qu'elle peut à peine reprendre tant elle rigole devant la scène du pauvre loup qui se fait pourchasser par un chat avec en main un oreiller, il essaye tant bien que mal de se cacher derrière elle mais c'est peine perdu, il se fait gentiment pousser de manière ludique et se remet à courrir.
Par chance, la bagarre se termine par l'épuisement de son agresseur à l'oreiller, il est à bout de souffle, sa victime aussi, et leur témoin allongée sur le dos sur le lit, reprenant sa respiration après ce fou rire. Après que tout le monde ait repris son souffle, ils vont tous se rafraichir avec une douche, puis ils mettent leurs pyjamas et vont s'allonger sur le sol dans la chambre.
Pulco : Alooors, qu'est-ce qu'on peut faire ?
Marie : Ça vous dit des histoires d'horreur ?
Léo : Mmmmh...
Marie : Oh excuse-moi Léo, j'avais oublié que ce n'était pas ton truc les histoires d'horreur, ok alors on va trouver autre chose.
Pulco : Et si on se racontait des histoires ? Ou alors une, et l'autre doit décider de la suite !
Marie : Ça me va.
Léo : Ça me convient parfaitement.
Pulco : Parfait ! Alors je commence !
Il s'éclaircit la gorge puis débute une histoire qui parle d'un groupe de plusieurs humains marchant en forêt, ils étaient tous proches, mais leurs chemins allaient être séparés quand ils virent plusieurs chemins les menant dans différentes directions, l'un pris le chemin le plus à droite, le second pris celui d'après, le troisième celui du milieu, le quatrième celui à gauche et le cinquième celui tout à gauche, tous ne sachant pas où chacun allait les mener. Marie prend la relève et raconte que chaque direction mène plus loin à des portails menant à des directions totalement opposées, chacun d'eux entrent dedans avec au bout des milieux magiques remplis d'aventures à découvrir et à explorer, tous plus incroyables et magiques les uns que les autres. Léo prend le relais, il cherche ses idées, trouve et raconte que tout ce qui se trouve de l'autre côté des portails renferment des pouvoirs différents, ces pouvoirs qui permettront à chacun de nos héros de soit rentrer chez eux, soit rester ici définitivement.
Ils imaginent les scènes de ces aventures magiques, toutes remplis de péripéties, de magies, de drames, d'amitiés, de rencontres, d'espoirs et de trouvailles. Chacun se relaie l'histoire, ils pensent qu'elle ne se finira jamais tant elle est passionnante, mais la fatigue se fait ressentir, ça commence avec un baillement, puis deux, et ainsi de suite pendant qu'ils racontent l'histoire. Une des queues de la renarde se tend éteindre la lumière et plonger la pièce dans l'obscurité, ils finissent par s'endormir sans connaitre la suite et la fin de l'histoire, Léo a lâché au bout de quelques phrases, il s'est endormi et les deux autres aussi, tous proche de l'autre.
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