Rentrée
Marie pov
Il est sept heures du matin, le réveil se met à sonner. Après des vacances de huit semaines, c'est le moment de la rentrée scolaire et je vais passer en classe de Terminale. J'ai 18 ans, je suis une une renarde à neuf queues d'élément de feu et je sens que cette année va être un fiasco comme les précédentes, à cause des fins d'années qui ont fini par les élèves qui se sont amusés à utiliser leurs pouvoirs au sein de l'établissement et qui ont fait des sacrés dégâts, coûtant très cher au corps enseignant pour réparer les dégâts. C'est ma dernière année et après le lycée sera fini, ensuite je pourrais commencer à chercher à travail, mes amis vont me manquer mais nous garderons toujours contact.
Je me lève du lit avec difficulté dû à la fatigue et m'asseois sur le matelas avec la couverture à mes côtés placée n'importe comment, mes mains sur les côtés de mon corps, ma tête à moitié baissée et mes oreilles tombantes sur les côtés.
Je marmonne paresseusement et me lève. Je vais à mon placard avec mes yeux mi-clos et ouvre la porte en grand d'un tour de serrure, je prend mon long gilet gris, mon legging noir, mon tee-shirt bleu ciel et mon écharpe blanche que je vais déposer sur le lit en fermant la porte avec deux de mes queues. Je baille en étirant un bras et mon autre main devant ma bouche. J'ôte mon pyjama que je portais et le dépose sur mon lit, puis je commence à m'habiller. Je met mes chaussettes, mes sous-vêtements, mon legging par lequel je fais passer mes queues via un trou que j'ai fais à l'arrière, mon tee-shirt, mon gilet et pour finir mes bottes de fausse fourrure. Je met mes lunettes de vue sur mon nez et me regarde afin de savoir si tout est correct.
Après vérification, je prend mon sac de cours rempli la veille de mes affaires scolaires et le jette péniblement sur mon épaule. Je sors de ma chambre, descend les escaliers avec les marches grinçantes sous chacun de mes pas et vais en cuisine où je retrouve mon père en train de cuisiner, ses neuf queues sur le sol à ses côtés et ses oreilles redressées comparé aux miennes qui sont tombantes. Il fredonne une petite musique mais je l'interrompt en plein milieu. Il me regarde.
Marie : Bonjour papa.
Charlie : Bonjour ma petite renarde ! Alors aujourd'hui c'est le grand jour ?
Marie : Ouais... Ouais, exactement, c'est le grand jour, la rentrée.
Charlie : Ne t'inquiète pas, c'est ta dernière année ! Après ça le lycée est terminé et tu vas pouvoir goûter à la vie professionnelle en te trouvant un travail.
Marie : Oui c'est vrai que je vais pouvoir faire bien des choses comme les adultes.
Charlie : Exactement, allez viens prendre ton petit déjeuner, ta mère est déjà partie au boulot, et Louna et Alexandre sont parties au collège et au lycée.
Marie : Donc nous sommes tous les deux ce matin.
Charlie : Exactement.
Je pose mon sac de cours et mon écharpe à côté de la cuisine et je vais prendre place sur une chaise devant la table, je me frotte un oeil en laissant échapper un doux baillement et mes oreilles se plient en arrière, ce qui provoque un petit ricanement de la part de mon père. Il dépose devant moi un petit déjeuner traditionnel de notre pays le Japon, du riz, de la soupe miso, du poisson grillé, des légumes, des œufs, et du thé vert.
Marie : Arigatô papa.
Je mange pendant qu'il fait le sien composé de la même chose que moi, il s'asseoit face à moi et mange silencieusement à son tour, on ne s'adresse pas la parole et on s'alimente silencieusement. Après cela, on va débarrasser notre vaisselle et je vais récupérer mes affaires que je met sur moi.
Marie : J'y vais, à ce soir.
Charlie : Bonne journée ma petite renarde, tu vas tout déchirer je crois en toi !
Marie : Heh, merci papa, bonne chance toi aussi pour le travail.
Mon ton est comme sans émotion en raison de la fatigue. Je quitte la maison et saisis mon téléphone portable de ma poche sur lequel je regarde l'heure, il me reste encore beaucoup de temps avant le début de l'annonce de rentrée. Je le range et pars à ma destination qui se situe à une vingtaine de minutes de chez moi. Je suis plutôt impatiente à l'idée de retrouver mes amis et j'espère que je serais dans une bonne classe. Je pense au positif et j'en oublie les pensées négatives que j'ai eu ce matin, les grilles se rapprochent de plus en plus et le coin nature se fait voir dans le coin que je ne peux m'empêcher d'observer lorsque je passe suffisamment prêt, il est tellement beau et toujours si bien entretenu.
Je m'arrête un instant avant de reprendre jusqu'aux grilles d'entrée grandes ouvertes pour le moment sans surveillance, le gardien n'est pas encore arrivé. Je marche du côté du trottoir, passe le grillage, traverse les portes automatiques qui me séparent de l'entrée et je pénètre à l'intérieur, rien n'a porté de modification et tout est en ordre. Je traverse le couloir silencieux avec pour seul bruit le résonnement de mes bottes, je passe par la grande salle des casiers qui sera très bientôt utilisée et je vais dehors où à peut près une vingtaine d'élèves se trouvent seuls ou avec leurs parents, je jette un coup d'oeil rapide mais je ne vois pas mes amis.
Je descend les quelques marches qui me séparent de la cour et je pars à la recherche de mes amis, je profite qu'il n'y ait pas beaucoup d'élèves car sinon il me sera pratiquement impossible de les retrouver. Certains me reconnaissent et crient doucement mon nom avec un signe de la main, suite à quoi je fais un simple geste avec un léger sourire. Il y a des nouvelles têtes parmis celles que je reconnais.
Je continue ma marche jusqu'à ce que j'aperçoive à côté du foyer des jeux, un loup caché à côté qui a l'air d'espionner quelqu'un, je lève un sourcil et m'approche. Quand je fût assez proche, je tend la main et la pose sur son épaule, suite à quoi il répond par un violent sursaut et se retourne face à moi en pliant les jambes à moitié et avec les bras comme accrochés au mur derrière lui. Il me faut un moment avant de le reconnaitre et je cligne des yeux à plusieurs reprises, suite à quoi il répond par le même mouvement. Il s'agit de Léo, mon petit frère de coeur.
Léo : O-Oh Marie ! Comment vas-tu grande soeur ?
Marie : Oh Léo ! Je vais super bien et toi mon petit loup ?
Je demande avec enthousiasme de le revoir et nos queues remuent à l'unisson de bonheur, il se redresse avant d'enrouler ses bras autour de moi et de me faire un calin que je lui donne en retour avec les yeux fermés et un grand sourire sur les lèvres.
Léo : Ça va bien, deux mois sans toi ça été long... Et sans Pulco aussi ! Vous m'avez tellement manqué tous les deux... Mes vacances étaient superbes mais avec vous ça aurait été bien meilleur.
Marie : Peut-être que la prochaine fois on pourra passer du temps ensemble tous les trois, par exemple sur un week-end ou plusieurs jours avec l'accord de nos parents.
Léo : Oui ça serait génial ! J'espère que ma mère sera d'accord.
Marie : On verra au moment venu et le temps que nos parents se mettent d'accord, mais ça serait génial de se voir hors des cours. Par contre je voulais savoir si tu aurais vu Pulco par hasard.
Je me retire doucement de sa prise avec mes mains sur ses bras et je le regarde dans les yeux, les miens pleins d'attente de sa réponse.
Léo : Huuuum... Non je ne l'ai pas vu, il m'avait envoyé un message ce matin mais ensuite je n'ai pas eu d'indication à propos de quand il va arriver.
Marie : Bon ce n'est pas grave, il va arriver un moment ou un autre, il n'est jamais en retard ce petit chat.
Léo : Il se donne toujours à cent pour cent pour ne jamais arriver en retard.
Marie : C'est vrai qu'il se donne toujours à fond pour tout ce qu'il fait ou qu'il entreprend. Par contre juste pour savoir, qui est cette personne que tu avais l'air d'observer discrètement ?
Léo : Oh... C'est... C'est Cannelle, elle est si belle...
Une rougeur lui parvient sur les joues et son regard se détourne timidement, je glousse et lève un sourcil. Il m'avait déjà parlé d'une louve aux cheveux ondulés et une bande blanche sur le dessus, c'était une fille qu'il avait rencontré des suites d'une ballade en forêt, mais je ne savais pas qu'il avait des vues sur elle. Je lui fais une petite tape sur la tête et signe de chercher les autres avec moi, il acquiesce avec enthousiasme et prend qu'il met sur son dos avant de partir à mes côtés. Il ne nous faut pas longtemps avant d'apercevoir Pulco arriver au loin avec son sac sur les épaules, son écharpe rouge autour du cou et son chapeau de paille dont il ne se sépare jamais, il nous fait un signe de la main en remuant joyeusement sa queue derrière lui dès lors qu'il nous voit, Léo et moi lui faisons des signes et il commence à courrir en notre direction. Il se jette sur nous deux et on lui rend son étreinte en retour.
Pulco : Frangin ! Frangine ! Comment vous allez tous les deux ?! Vos vacances se sont bien passées ?
Marie : Les vacances... Ne m'en parle pas, c'est passé super vite ! Mais avec mes parents, mon frère et ma soeur on est parti trois semaines en vacances au chaud. C'était bien mais c'était passé super vite.
Pulco : Oui je trouve aussi que c'est passé vite, mais ne t'inquiète pas ! On est tous ensemble, c'est déjà une superbe bonne nouvelle pour la rentrée.
Marie : Oui je ne dis pas le contraire c'est déjà très bien.
Elle hausse les épaules avec les yeux fermés, elle les rouvre et jette un oeil à Léo qui prend la parole.
Léo : J'ai passé des vacances incroyables ! Avec ma mère on est parti dans le Nord où on a rencontré plein de canidés comme moi, j'ai fais des rencontres même si vous savez que j'ai peur de m'approcher des gens, mais des canidés de mon âge sont venus me voir et m'ont tout de suite mis à l'aise avec eux, je me suis fait plein d'amis et on a gardé contact via message.
Pulco : C'est génial les nouvelles que vous m'apportez tous les deux ! Ça me fait chaud au coeur de savoir que vous avez passé des bons moments, de mon côté j'ai été à la mer avec ma mère et mon chien Rox, il n'a pas arrêté de m'embêter.
Marie : Ah bah ça c'est Rox.
Pulco : Il me jetait du sable, il se jetait à l'eau et il se roulait dans le sable après, il s'amusait à courser des gens et on aurait dit qu'il fronçait les sourcils quand je lui demandais quelque chose.
Léo : C'est Rox.
Nous rigolons, gardons des bons souvenirs et allons profiter ensemble de cette année scolaire. Je les laisse repartir et je pars seule marcher en solitaire, il ne m'aura pas fallu longtemps avant de trouver en premier Kazumi qui est venu aux côtés d'Aster, tous les deux sont vraiment inséparables, je me demanderais presque s'il n'y aurait pas quelque chose entre eux, ou alors je me fais des scénarios et sont juste très proche, mais vu la façon dont ils sont ensemble m'apporte des doutes. J'ai retrouvé quelques connaissances par la même occasion, et pour terminer, cinq minutes avant le début du discours de bienvenue, j'ai retrouvé Fluffie et Tris, si il m'a donné un amical coup de poing sur l'épaule, elle m'a donné un coup de hanche contre la mienne, il n'y a pas à dire elle n'a pas changé.
Dès lors que des parents aperçoivent le directeur, nous nous réunissons où il fait son arrivé, il est un puissant renard à neuf queues d'élément de feu et se présente dans une bonne posture pour tous nous acceuillir. Il tient un micro en main et commence à réciter devant tout le monde son discours de rentrée, il débute ensuite l'appel dans le but de s'assurer que tout le monde est présent, chaque élève dont le prénom est prononcé répond en levant la main et en disant "présent", chaque prénom s'enchaine jusqu'à ce qu'ils aient tous été dit et qu'il n'y ait aucun absent.
Il procède à la répartition des élèves dans chaque classe, il débute par les Seconde et lit la feuille à voix haute, chacun dont le prénom est prononcé vient se mettre en rang devant l'une des trois portes de la salle des casiers. Aster et Kazumi sont prononcés parmis les autres et les deux se regardent avec un grand sourire, ils se prennent la main et partent les rejoindre, Pulco et Léo sont aussi prononcés et vont rejoindre le rang. Il fait ensuite les Première et les Terminale A et B où ils sont répartis dans trois autres rangs, je suis dans la classe des Terminale A.
Maintenant que tout le monde est en rang, il envoie les professeurs chercher les Seconde et les Première où ils vont dans leurs classes respectives. Vient ensuite le tour des Terminale A et B où deux professeurs viennent nous chercher et nous emmener dans les nôtres. Par chance les délinquants du lycée sont dans la classe B et je n'aurais pas à les côtoyer souvent.
La professeure nous emmène au premier étage en direction de la fin du couloir où nous sommes dirigés dans une grande salle de classe où chacun va s'asseoir là où il veut. Je vais prendre place sur la chaise de gauche à la première rangée du milieu devant le bureau de la professeure et je dépose mon sac de cours, une renarde vient se mettre à mes côtés et je tourne la tête pour la regarder, il s'agit de Cassis qui est une renarde lunaire et une amie d'enfance à moi, on se regarde elle et moi et on entre-ouvre la bouche.
La professeure fait son entrée après que nous nous soyons tous assis, elle se présente sous le nom de Madame Straw en tant que louve. Elle prend une pile de feuilles sur son bureau qu'elle nous donne à chacun, elle nous explique que c'est une fiche à remplir qui concerne nos informations personnelles qui seront inscrits dans nos dossiers d'élèves. Je commence à inscrire mes informations personnelles tel que mon nom, prénom, âge, numéro de téléphone et tout ce qui est demandé.
Kazumi pov
En entrant dans la salle de classe, je continue de tenir timidement la main d'Aster et vais m'asseoir à ses côtés sur une table en me blottissant légèrement contre iel, je ressens sa main se poser doucement sur la mienne et je remue doucement ma queue, cela me rassure d'être à ses côtés et surtout que l'on soit dans la même classe. Je lui murmure sans bouger de ma position afin que les autres n'entendent pas.
Kazumi : Je n'ai pas envie d'être tout seul à côté de quelqu'un que je ne connais pas et surtout pas à côté d'un garçon... Je préfère rester assis à côté de toi car je sais que je ne risque rien et que je te fais entièrement confiance.
Aster : Ne t'inquiète pas Ruru c'est normal, j'avais prévu de me mettre à côté de toi de toute façon, on va toujours rester ensemble, récréation, temps du midi et aussi en classe.
Je le regarde avec des grands yeux et lui embrasse rapidement la joue avant de me redresser sur ma chaise, iel répond à mon bisou par un doux et silencieux aboiement et un remuement discret de sa queue. Après plusieurs minutes, la professeure nous distribue à chacun une fiche que nous commençons à remplir. Iel s'arrête de temps à autre, jette un petit coup d'oeil rapide aux autres élèves avant de reposer son regard sur la feuille et de continuer à la remplir.
Fluffie pov
Je prend place directement à côté de Tris dans la deuxième rangée du milieu et prend soin de lever ma jupe afin qu'elle ne soit pas pliée par la chaise, je prend bien mon temps et dignement comme une princesse avec les yeux fermés. En les ouvrant, certains élèves me regardent plutôt bizarrement et je me met juste à rigoler, le professeur me regarde plutôt perplexe mais ne semble pas plus préoccupé de cela, étant donné que c'est le premier jour. Il nous distribue une feuille qui est une fiche de renseignement à remplir. Je commence à la lire, la pose sur ma table, m'affale en arrière sur la chaise et m'exclame.
Fluffie : J'ai faim !
Personne n'intervient, même pas le professeur tellement surpris de cette attitude que je suppose il n'a pas souvent eu à traiter. Tris commence à écrire comme-ci de rien n'était et je lâche un profond soupire, je reprend une position confortable sur ma chaise et saisis ma feuille que je commence à remplir en mettant de temps en temps des bêtises.
Étant en première année d'étude supérieure, une question nous est posée sur le domaine d'étude que nous souhaitons concevoir tout au long de nos études, je choisis celui de l'art car c'est un domaine qui m'intéresse beaucoup. Connaissant Tris qui est moitié robot, il choisit celui de l'informatique et technologique. Je redonne ma feuille au professeur qui les prend toutes une à une et les range dans une pochette. Il se présente devant la classe sous le nom de Monsieur Faune, un loup gris, et qu'il sera là pour nous enseigner le Français, les Mathématiques et l'Histoire-Géographie, les autres matières seront quant à elles sous la charge de ses collègues dont nous ferons connaissance plus tard.
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