Les retrouvailles et discussion
Crédit du dessin de couverture du chapitre : FluffieCrasy
🌸 🌸 🌸
La première heure débute, les professeurs font leur présentation et demandent à chacun des élèves de se présenter devant la classe où chacun peut dire en supplément s'ils sont nouveaux ou non, chacun se lève de sa chaise et se présente individuellement avec leur prénom, âge, s'ils sont nouveaux ou non, et ce qu'ils désirent faire dans le futur. Après les présentations, la deuxième heure débute par un cours de Mathématiques pour les Seconde et les élèves en études supérieures, pour les Première c'est un cours d'Histoire-Géographie et pour les Terminale A et B c'est un cours de Français.
Après les deux heures de la matinée, la cloche sonne et indique le moment de la récréation. Tous quittent les salles de classe avec impatience de pouvoir profiter d'une demi-heure de pause, ils traversent les couloirs et les escaliers dans le brouhaha des pas et des élèves qui parlent à propos de ce qu'ils ont fait. Le groupe des délinquants passent par un autre chemin et vont directement prendre place dehors sur les barres sur lesquelles les élèves peuvent s'asseoir, ils prennent une cigarette qu'ils commencent à fumer malgré que cela soit interdit. Cassis part en récréation et passe devant eux où elle les voit fumer.
Cassis : Les mecs, vous savez que c'est interdit de fumer en dehors du coin fumeur ? Et qu'il y a un règlement intérieur qui nous a été envoyé au moment de notre inscription ici ?
Ario : Et alors ? Ça te pose un problème miss je respecte absolument les règles pour que tout se passe bien ?
Kari : Juste, on te conseille de vite partir la morpionne si tu ne veux pas mal finir, si tu vois ce que je veux dire.
Le groupe commence à rigoler au nez de la renarde lunaire qui a un air blasé. Aster qui passe par-là voit la scène se passer non loin, iel s'approche et pose une main sur l'épaule de celle-ci qui tourne la tête le regarder, iel fait un léger signe de tête pour dire qu'il vaudrait mieux partir, ceux qu'ils font.
Aster : Je ne les connais pas mais il vaut mieux les éviter, il faut rester loin d'eux.
Cassis : Cela fait depuis ma première année de lycée que je les côtoie, donc ne t'inquiète pas je les ignore le mieux possible jusqu'à ce que ça devienne naturel. Ils sont plutôt rebelles mais ils savent se tenir à carreaux, ils ne te feront jamais de mal au sein de l'établissement et en dehors, et encore ils ne viendront pas aux mains.
Aster : Mais ils n'ont pas été virés de l'établissement ?
Cassis : C'est plutôt compliqué, ils ont déjà fait des tentatives d'agression et des agressions, mais uniquement en dehors de l'établissement et que sur des adultes qui s'en sont prit à des membres de leur groupe. Ils ne te feront jamais de mal hormis te pousser ou t'engueuler.
Iel acquiesce à l'anecdote et ils continuent de s'éloigner avant de prendre deux chemins opposés. Léo et Pulco sont à la cafétéria à manger des bonbons que le jeune chat au chapeau de paille a acheté au distributeur, le jeune loup mange une barre aux céréales et au chocolat caramélisé que sa mère lui a donné avant qu'il arrive ce matin et pioche aussi quelques bonbons que son frère de coeur lui propose.
Du côté de Fluffie et Tris, ils sont dehors à faire une marche sur l'herbe, il parle de tout et de rien pendant qu'elle a la tête complètement ailleurs. Un papillon passe devant les deux et attire l'attention de la jeune femme qui a le regard à présent rivé sur l'insecte volant, ses yeux deviennent rond et sans réfléchir elle se met à le pourchasser, Tris reste tout seul avec une mine dépité. L'insecte la mène partout, poursuivi comme un enfant par la jeune femme avec les bras devant elle et les yeux ronds. Elle est menée jusqu'à la bande de délinquants en train de fumer avec leurs armes à leurs côtés, elle rentre maladroitement dans l'un d'eux qui est Ario qui tombe au sol avec elle, celui-ci écarquille les yeux avec les sourcils froncés alors que les autres membres regardent la scène d'une mine surprise avec leurs cigarettes d'une main ou dans leurs bouches. Elle est à moitié allongée sur lui et il prend plusieurs secondes avant de comprendre la situation et de violemment la pousser sur le sol, il se relève et écrase sa cigarette sous sa chaussure. Il la regarde avec colère et ses oreilles de dhole pliées en arrière.
Ario : Qu'est-ce que tu veux le bonbon bague ?! Ça ne va pas de me rentrer dedans de la sorte ?!
Kari : Bonbon bague ?
Ario : Ce sont des bonbons jaune et bleu.
Fluffie : Des bonbons ?! J'aime les bonbons ! Ils sont trop bon !
Elle se relève avec enthousiasme et commence à lui fouiller les poches sans aucun complexe ni remord, il écarquille les yeux une fois de plus avec un froncement des sourcils et saisit sa batte de baseball, prêt à se battre avec elle. Mais une main lui saisit violemment le poignet avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit avec son arme. Elle regarde la provenance avec une mine surprise et toujours les mains dans ses poches, il tourne la tête en direction de la provenance, ses crocs désormais visibles.
Ichiro : Arrête ça Ario.
Ario : Qu'est-ce que tu me veux espèce de chien des poubelles ?!
Ichiro : Le chien des poubelles pourrait facilement te mettre au tapis, je te rappelle que la dernière fois j'ai failli t'envoyer à l'hôpital avec un poignet fracturé.
Dit le jeune homme d'un ton calme mais sérieux, le délinquant se met à grogner avec ses oreilles encore pliée en arrière, mais il pose son arme à ses côtés. Le jeune homme lui lâche le poignet après un moment avant de fourrer ses mains dans ses poches de veste.
Ario : Tsss, tu fais pitié à ne pas vouloir me laisser m'occuper de ceux qui me provoquent.
Ichiro : J'ai autre chose à faire que de passer mon temps à vous surveiller, je suis un renard d'élément des ténèbres, nous avons une place très importante dans l'équilibre de la Terre.
Ario : Arrête franchement ! Sérieusement plus pitié que toi ça doit être compliqué à trouver !
Ichiro : Dit celui qui a failli agresser un de mes amis juste car je me suis disputé avec lui, heureusement que je suis intervenu à temps et que j'ai pu le sauver.
Ario : Il l'avait mérité !
Ichiro : Tu ne connais même pas le motif de la dispute et depuis on s'est réconcilié lui et moi. Si je te reprend une fois à essayer d'agresser quelqu'un, je te demande ton adresse et on va régler ça entre nous.
Le délinquant plisse les yeux et le renard roule des yeux, puis se détourne et quitte les lieux avec ses neuf queues qui balayent derrière lui, il se tourne une dernière fois avec un dernier regard d'avertissement avant de reprendre sa marche. Ario se remet à grogner de plus belle et regarde sa bande assit sur les barres à le regarder sans dire un mot, il jette un regard à la jeune femme chat qui part en sautillant joyeusement et chantonnant. Il se frotte le visage dans ses mains et reprend place à côtés de ses membres, il se met une nouvelle cigarette dans la bouche qu'il allume et fume.
Plus loin, sur un banc en granit parmis plusieurs autres dans un petit coin nature rempli d'herbe fraiche et verte, Aster et Kazumi se font des bisous et des léchouilles sur le visage en remuant leurs queues de bonheur à l'unisson, iel pousse des cris joyeux de chiot et lui fait des doux hurlements de louveteau. Se revoir et pouvoir passer une année entière ensemble dans la même classe leur apporte un bonheur immense. Cassis vient les interrompre se mettre à leurs côtés sur le banc. Ils s'arrêtent dans leurs gestes la regarde.
Cassis : Bonjour, comment ça va ?
Kazumi : Ah hum... Ça... Ça va et toi ?
Aster : Ça va super bien ! Je te remercie !
Cassis : C'est la première fois que je vous vois, vous êtes nouveaux ?
Aster : Oui on est nouveaux, on est en classe de Seconde. Juste pardon pour la question mais pourquoi est-ce que tu es venue nous voir nous ? Parmis la centaine d'élèves dans le lycée.
À cette question, la renarde lunaire se réajuste doucement sur le banc, sa queue s'enroule derrière son dos et se repose le long de sa jambe.
Cassis : Eh bien c'est parce que je suis une amie d'enfance de Marie et car tu m'as aidée face à la bande d'Ario. Et je voulais faire votre connaissance aussi à vous deux.
Kazumi : Oh c'est... C'est gentil ça, alors moi c'est Kazumi et je suis en couple avec Aster qui à mes côtés.
Aster : Effectivement je suis Aster, et je suis en couple avec Kazumi qui est juste à côté de moi, et toi ?
Cassis : Moi je suis Cassis, je suis une renarde lunaire.
Aster : Oh d'accord ! Moi je suis un chien.
Kazumi : Et... Moi je suis un loup.
Sa voix timide et réservée et le sourire de la renarde lunaire s'agrandit doucement. Sous un moment silencieux, ils sont rejoints par Fluffie qui suit Tris par derrière qui ne lui lâche pas la main, il ne veut pas qu'elle se retrouve à nouveau à poursuivre le premier insecte volant venu. Elle vient se mettre sur le côté du banc avec une jambe contre elle et les doigts dessus tandis que son autre pied est posé sur le sol, lui se place à côté d'elle normalement. Elle regarde les trois inconnus qui les regardent tous les deux avec curiosité.
Fluffie : Vous vous appellez comment ? Moi c'est Fluffie, le robot chat à mes côtés est mon copain ou ma copine, Tris. Vous pouvez lui donner le genre que vous voulez.
Elle le pointe du pouce et il donne un mouvement de tête en signe d'approbation. Chacun se présente de manière rapide et une discussion débute de tout et de rien à la suite de ces présentations. Même pas cinq minutes après le début de la discussion, la jeune femme chat commence à s'ennuyer à rester ici sans rien faire mise à part parler, elle a envie de faire autre chose. Elle se lève sur le banc et annonce fièrement à haute voix avec ses mains sur ses hanches.
Fluffie : Allons nous ballader !
Ses yeux sont fièrement fermés, ce qui laisse les autres perplexe qui se regardent entre eux, d'un simple regard, ils acceptent et annoncent qu'ils sont partants, notamment Aster qui a vraiment envie de bouger en raison de son côté hyperactif. Tout le monde se lève partir se dégourdir les jambes, ils s'entendent bien et rigolent ensemble, Fluffie et Cassis discutent de leurs pouvoirs, Tris et Aster parlent de ce qu'ils veulent faire quand ils auront terminé leurs études, et Kazumi reste discret, il parle rarement et se fond facilement dans la masse.
Marie vient les rejoindre en courrant accompagnée de Léo et de Pulco, les deux garçons reprennent leur souffle après cette course et elle aussi avec son corps droit et des respirations haletantes, ses joues sont rouge rosés après ce marathon et Fluffie ne trouve rien de mieux que de la serrer dans ses bras, la force lui coupe la respiration.
Fluffie : Mon amie renarde à neuf queues !
Marie : NGACK!
Tris : Eeeeeuh Fluffie s'il-te-plait lâche la, je crois que tu es en train de l'étouffer.
Fluffie : Ah euh désolée.
Elle la relâche de sa forte étreinte et celle-ci prend une grande bouffée d'air avec les yeux grands ouverts, les autres sont immobiles et les regardent. Elle reprend des petites reprises et prend le temps de correctement le reprendre, après en avoir reprit l'entièreté, elle se racle la gorge et parle.
Marie : On vous a cherché partout avec Pulco et Léo.
Aster : On était sur un banc il y a moins de cinq minutes, vous ne nous avez pas vu ?
Marie : Ah ouais ? On était à la cafétéria, et après on vous a cherché dans les couloirs et ensuite dehors, on a failli ne pas vous trouver.
Cassis : Ne t'inquiète pas, maintenant nous sommes ensemble et c'est le plus important dans tout ça.
Marie : Oui, c'est vrai que c'est le principal que l'on se soit retrouvé. Mais heureusement on se retrouve juste avant la fin.
Aster : Venez avec nous, on va pouvoir faire connaissance ! Surtout tes deux amis derrière toi, ils ont l'air super sympa !
Pulco : c'est vraiment gentil ça ! Merci beaucoup ! Vous êtes super adorable !
Son sourire s'affiche en grand sur les lèvres, Léo baisse timidement ses oreilles et joue avec ses indexes, il est timide dans un groupe et a peur de déranger, heureusement le jeune chat vient le voir et enroule son bras autour de son épaule. Tous ensemble ils repartent et sont désormais au complet, ils marchent partout, discutent de ce qu'ils ont fait pendant leurs vacances et de ce qu'ils comptent faire pour quand ils auront fini leurs études.
Après une bonne dizaine de minutes, lors de la marche, Ario va faire son apparition avec sa bande derrière lui, il se met devant le chemin des autres et le groupe s'arrête. Il a ses mains sur ses hanches avec un sourire machiavélique sur les lèvres et ses oreilles dressées en direction du haut. Cassis fronce les sourcils et commence à grogner, les siennes se plient en arrière.
Cassis : Tu nous veux quoi encore ?!
Ario : Juste vous faire un avertissement qui ne sera dit qu'une fois, le chef ici c'est moi, c'est à dire qu'au moindre pépin avec mes potes, c'est à moi que vous aurez à faire. Je me suis bien fait comprendre ?
Marie : Attend, t'es juste venu nous dire ça ? T'as pas autre chose que ça à faire ? Tu nous la fais chaque année celle-là.
Ario : Je le fais chaque année pour prévenir les nouveaux.
Fluffie : Revois tes cours de répartie, je pense que tu en as manqué quelques-uns.
Tris : Ah oui Fluffie tu ne te laisses pas faire.
Fluffie : Je vais te dire un truc de plus mon chou, je peux être super cool, mais face à ce genre d'énergumène comme lui, là je pense qu'il est temps de le remettre à sa place.
Le chef s'approche d'elle et lui place la tête de sa batte de baseball sous le menton, elle le regarde nullement impressionnée par ce geste et garde un air blasé avec les bras croisés sur sa poitrine. Cassis reste sur sa position à continuer de grogner, prête à attaquer si besoin.
Ario : On se reverra un jour, mais pas pour le même motif, et ta bande sera encore moins là pour te protéger.
Marie : Bah alors là tu n'aurais jamais-
Fluffie : Là j'en ai assez.
La renarde mythologique est coupée en plein de milieu de sa phrase par son amie qui prend le relais, il continue de la regarder avec les sourcils froncés, les membres des deux camps regardent la jeune femme avec un air surpris, Tris sait très bien ce qu'il va se passer et fait un pas en arrière. Elle l'attrape fermement par le cou et le plaque sèchement au sol, elle approche son visage du sien avec la mort dans ses yeux et ses oreilles de chat baissées sur les côtés dangereusement, il avale sa salive et une expression de colère mais aussi de peur peut être lu dans ses yeux.
Fluffie : Tris et Marie savent des choses sur moi que tu ne sais pas, à ta place j'éviterais d'embêter mes amis à nouveau car les choses pourront très vite mal tourner en MA présence, j'ai un casier judiciaire rempli mais ça ne veut pas dire pour autant que je ne peux pas te massacrer comme je pourrais le faire. J'espère m'être fait comprendre sur ce point.
Tout le monde est sous le choc de la scène, elle est passée de douce et drôle à une psychopathe prête à tuer quelqu'un, Tris reconnait ce regard, celui qu'elle utilisait quand elle commettait des crimes. Le délinquant acquiesce rapidement et la prise sur son cou est relâchée, il se lève du sol, prend son arme et se frotte le cou avant de la regarder et de quitter les lieux avec sa bande qui repart à son tour. Elle regarde les autres avec un grand sourire joyeux comme avant.
Fluffie : Et voila, problème résolu.
Kazumi : Tu... Tu vas avoir des soucis avec le directeur, j'en suis certain.
Fluffie : Ne t'inquiète pas petit loup, il ne m'arrivera rien !
Kazumi : Hum...
La fin de la récréation se marque par le résonnement de la cloche, ils se regardent entre eux et se donnent comme nouveau point de rendez-vous le réfectoire où ils mangeront ensemble, tous partent ensuite dans leurs classes respectives, sauf Fluffie qui regarde Tris qui a l'air inquiet, elle, ne semble pas effrayée par les conséquences que ses actes pourraient avoir. Ils passent ensemble dans les couloirs où ils sont interceptés à mi-chemin par un surveillant qui se dresse devant eux avec les bras croisés sur sa poitrine, elle le regarde curieusement comme-ci elle ne savait pas pourquoi il venait l'intercepter et lui le regarde avec des yeux effrayés.
Surveillant : Fluffie, suivez-moi dans le bureau du directeur s'il-vous-plait.
Fluffie : Je peux au moins savoir le motif ?
Surveillant : Si je vous dis que vous avez agressée un élève, vous me répondez quoi ?
Fluffie : Ça veut dire quoi agresser ?
Surveillant : Ne jouez pas les idiotes avec moi et suivez moi.
Son intonation est neutre et sérieuse, elle, aucunement impressionnée, hausse les épaules et le suit au bureau qui se trouve dans l'établissement du milieu. Elle a déjà rencontrée pire auparavant alors voir un supérieur ne lui fait rien. Le surveillant toque à la porte et attend patiemment devant jusqu'à ce qu'ils entendent une voix qui leur dit d'entrer, il lui ouvre, lui fait signe d'entrer et repart dans les couloirs. Elle entre et part prendre place sur la chaise devant le bureau du directeur qui se tient derrière, les doigts entrelacés.
Fluffie : Qu'est-ce qu'il y a ?
Directeur : J'ai reçu une plainte de plusieurs élèves comme quoi vous auriez agressée physiquement un élève, vous l'auriez saisit violemment par le cou avant de le plaquer au sol.
Fluffie : Je l'avoue oui, j'ai fais ça et étonnement je ne regrette en rien mon choix.
Directeur : Savez-vous que je possède votre casier judiciaire dans un de mes tiroirs et qu'à tout moment je peux vous exclure définitivement de l'établissement ?
Fluffie : C'est vrai oui, mais il y a quelque chose que vous ne semblez pas savoir.
Elle ferme les yeux un instant avant de les ouvrir comme-ci de rien n'était, il lève un sourcil intrigué, et, d'un claquement de doigts de la jeune femme, la pièce sombre entièrement dans le rouge. L'ambiance est glaçante, le regard de celle-ci devient plus terrifiant avec un regard et un sourire glaçant, ses oreilles sont à nouveau sur les côtés.
Fluffie : Je possède un casier judiciaire long comme mon bras et je n'ai absolument peur de rien, j'ai déjà fait peur à des gardiens de prison et des gens qui ont fait des choses encore pires que moi quand j'étais derrière les barreaux. Je peux rapidement faire de votre vie un véritable enfer, alors je vous conseille de faire attention à chacun de vos propos, ma meilleure amie et mon copain savent très bien à quel point je peux devenir dangereuse. Le choix est à présent entre vos mains monsieur le directeur, qu'allez-vous choisir ?
Son intonation est plus profonde et psychopathe, une goutte de sueur coule le long du front et du nez du directeur au vu de l'ampleur de la situation et à quel élève il a affaire actuellement. Il ferme les yeux, prend une profonde inspiration, avale sa salive, ouvre les yeux et parle normalement.
Directeur : Vous... Vous pouvez disposer, je vous laisse un avertissement.
Sa voix possède une pointe de peur mais sa posture reste professionnelle. Elle se lève de la chaise et l'ambiance redevient normale, un nouveau doux sourire parvient sur son visage et elle quitte le bureau en prenant soin de refermer la porte derrière elle. Elle le laisse derrière lui sur sa chaise à essayer de comprendre ce qu'il vient de se passer.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro