Des moments ensemble
Cassis serre les poings et Mori reste sur ses gardes, elles savent ce dont il s'agit et que les choses pourront mal finir si rien ne se passe pour empêcher le danger qui se prépare, cela faisait longtemps que ce genre de chose ne s'était pas produit, et il va falloir agir vite.
Mori : Ils sont de retour.
Cassis : Oui, les Nogitsune.
Mori : Comment as-tu fait pour ressentir leurs présences ? Tu n'es pas une renarde à neuf queues.
Cassis : Trop long à expliquer, il faut prévenir les Zenko de toute urgence.
Ses sourcils sont froncés et son regard porté sur la renarde d'élément de forêt qui fronce les sourcils en retour et donne un signe de tête, les deux partent à toute allure chacune de leurs côtés, l'une en direction de l'établissement et l'autre dans la forêt dans le but de prévenir un maximum de Zenko. L'adrénaline parcours les veines de la renarde lunaire qui pénètre l'intérieur de l'établissement et part à la recherche de son amie, elle passe en zigzague entre les élèves qui marchent et qui ne comprennent pas la raison pour laquelle elle court subitement, par chance elle tombe sur elle proche d'un virage qui court à son tour, les deux manquent de se rentrer dedans mais elles parviennent à s'arrêter à temps à quelques centimètres près.
Cassis : Marie, tu as ressenti ça ?!
Marie : Oui je l'ai ressenti aussi, ils sont de retour ces renards perfides.
Cassis : Qu'est-ce que tu vas faire ?
Marie : Je vais d'abord aller là où l'aura s'est fait ressentir, cette présence je la reconnaitrais entre mille. S'ils sèment le trouble en ville et dans le lycée il va être beaucoup plus difficile de les vaincre.
Cassis : Je vais venir avec toi.
Marie : Reste ici c'est trop dangereux, c'est quelque chose qui doit se régler entre Zenko et Nogitsune.
La renarde lunaire s'apprête à dire quelque chose, mais à peine ouvre-t-elle la bouche qu'elle se fait regarder sévèrement avec les poings serrés, suite à quoi elle entre-ouvre la bouche de léger choc et hoche la tête, elle reste là. La renarde mythologique repart en courrant dans le grand espace, là où des flammes de couleur violet foncé forment un cercle sur l'herbe sans la brûler. Elle reste sur ses gardes, ses queues se placent derrière et sur les côtés de son corps, elle repose un maximum ses pouvoirs au cas où les choses dégénéreront. Chaque seconde passe sans qu'elle ne quitte le cercle de flammes des yeux. Soudainement, une renarde à neuf queues du rang de Nogitsune en sort en d'un bond haut dans les airs et atterrit au milieu des flammes qui reviennent dans ses neuf queues violet foncé.
Marie : Nogitsune.
Nogi : Zenko. Cela fait un moment que nous ne nous étions pas revus, le temps est passé depuis notre dernière rencontre.
Marie : Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu veux me pourrir mon année et obtenir le pouvoir sur tout ?
Nogi : Bien sur que non enfin, je ne suis pas un monstre, haha. Mais je dois bien avouer que j'aimerais pouvoir prendre le dessus sur toi ainsi que sur les autres de ton clan, vous ne cessez de nous causer des troubles chaque fois que mon rang essaye de prendre le pouvoir sur ce monde.
Marie : Je défend ce qui est bien, je ne te laisserais pas faire du mal à ce qui nous est cher à nous, les Zenko, nous avons bâti des choses que tu veux ravager avec ton clan, et je ne peux tolérer ce genre de chose.
Nogi : Tu n'as définitivement pas changé toi, ça m'amuse.
La renarde maléfique parle toujours d'une intonation amusée. Chaque membre de ce clan est manipulateur, dangereux, sadique, sauvage et malveillant, ce qui en fait un clan évité et craint par tous. La Zenko reste sur sa position, les sourcils froncés, les poings fermés et une expression de colère. Son ennemie maléfique a un air méchamment amusé, les combats elle aime ça.
Marie : Vire tes pattes de ce lycée et n'ose jamais y remettre les pieds.
Nogi : Tes tentatives de m'impressionner ne sont pas suffisantes, il en faut bien plus, et encore. Tu penses réellement qu'un élément de feu comme toi va me dicter ce que je dois faire ? Le pouvoir de mes flammes et mes tactiques de combat sont plus souples que les tiennes. Si je veux en finir avec toi je peux en avoir l'occasion dès aujourd'hui et maintenant si je le souhaite.
Marie : Tu continues à te croire supérieure aux autres en raison de ton rang car tu as des avantages, mais je te préviens.
Elle écarte ses doigts, ce qui a pour effet de faire apparaitre dans sa main une flamme brûlante et ardente, montrant son niveau de colère au vu de la situation. L'ennemie regarde la flamme toujours d'un air amusé et esquisse un sourire dans le coin, elle prend cela comme une demande de combat, chose qu'un Nogitsune ne refuse pas.
Marie : Une fois le combat lancé, il n'y a pas de retour en arrière.
Nogi : Approche si tu oses te mesurer à moi.
Sous cette provocation, la température de la zone commence à monter. L'intérieur du corps de la Zenko commence à bouillonner de colère, ses oreilles se plient en arrière et elle montre les crocs. Elle charge la première à l'aide de sa grande vitesse dans un zigzag dans le but de déstabiliser son ennemie et elle se jette sur elle, le poing libre fermement fermé et les doigts de son autre main ouverts avec la flamme ardente. La renarde maléfique ne bouge pas et ferme les yeux avec son sourire narquois, elle les rouvre à la dernière seconde, ils sont remplis de malice et d'une leur violette foncée autour de ses yeux couleur d'acier. Avec un sourire si grand que ses crocs sont visibles, elle lui saisit sans effort le poignet et referme fermement sa poigne autour, ce qui l'empêche de pouvoir l'attaquer et la flamme précédemment allumée s'éteint, elle resserre de nouveau sa poigne et son ennemie écarquille les yeux de choc et de douleur.
Nogi : C'est donc ça ta soi-disant force avec ton pouvoir élémentaire ? Je m'attendais à mieux venant d'une Zenko.
Marie : Grrrr.
Nogi : Je pourrais te terrasser dès maintenant si je le désire, mais j'ai un instinct qui me dit de ne pas le faire, étrange, alors que je m'apprête à te briser le poignet.
Marie : Un instinct ?
Elle ne comprend pas de quoi elle parle, elle ne sait pas si c'est une ruse pour pouvoir profiter d'un moment où elle pourrait baisser sa garde. Elle jette un oeil à la vue et au ressenti d'une présence inconnue où elle voit derrière son ennemie une autre renarde à neuf queues d'élément de vent, elle porte un kimono Japonais avec des geta comportant des lacets de couleur rouge. La Zenko cligne des yeux et la Nogitsune lève un sourcil, elle ne ressent aucune présence ou aura, et le comportement de son ennemie qui a changé l'a intercepté. Elle regarde derrière elle où la renarde d'élément de vent du nom de Kaze ne se trouve plus à un mètre, mais à quelques centimètres du visage de la renarde maléfique, elle se montre dominante avec ses bras croisés sur sa poitrine, de la sévérité sur son visage et sa taille de plusieurs centimètres supplémentaires par rapport aux deux autres.
Kaze : Je vous dérange toutes les deux ?
Nogi : Oui actuellement tu me déranges.
Kaze : C'est bien ce que je me disais, vous deux vous m'avez dérangé. Je suis en pleine conversation avec mon compagnon de voyage et je me retrouve interrompue par une renarde d'élément de forêt me disant que toi et ton clan de Nogitsune êtes revenu dans les parages, ce que je peux constater.
Son intonation est blasée et sévère sans la quitter une seconde, la renarde maléfique a les siens maintenant plissés. La Zenko reste sur sa position et ne change pas d'expression faciale, toujours avec une de surprise et de douleur à son poignet. La renarde de vent fait plusieurs pas en arrière, baisse ses bras sur les côtés et ses queues commencent à se lever autour d'elle, puis, elle utilise son pouvoir et invoque une rafale qui s'abat sur les deux ennemies qui se font reculer par la force, la renarde maléfique lâche le poignet de son ennemie par réflexe et referme ses poings, plaçant ses bras devant son visage pour se protéger. La Zenko se met à genoux et place une main sur l'herbe, à la recherche de stabilité et éviter d'être reculée davantage par la rafale.
Nogi : Vous les éléments de vent, vous êtes connu pour ne pas être dans un clan particulier.
Kaze : Hors de question pour moi de choisir un clan, je suis liée aux dragons comme ceux de mon élément, je préfère cela plutôt que d'avoir à choisir un camp et me retrouver à combattre pour l'un ou l'autre. Vos problèmes de clans vous les gardez pour vous ou à qui vous voulez, mais hors de question à moi, sinon c'est vous deux qui prenez comme actuellement. J'ai peu de patience, je pourrais très bien vous propulser à des kilomètres d'ici.
Explique-t-elle sérieusement tout en continuant sa rafale alors que les deux ennemies font de leur mieux pour rester en place malgré la forte intensité qui les fait reculer de temps. Marie la regarde avec les yeux plissés derrière ses lunettes et ses mains sur l'herbe, elle la regarde avec les sourcils froncés sans énervement et les crocs montrés en raison du vent. La renarde de vent la regarde et comprend qu'il vaut mieux arrêter, elle calme son pouvoir et laisse les deux se remettre sur leurs pieds. Elle les regarde, se détourne et repart, l'entièreté de son corps se décompose comme un nuage et ne laisse aucune trace.
Il ne reste plus que Nogi et Marie sur le terrain. La renarde maléfique se relève, tourne la tête pour la regarder et montre les crocs avec les poings serrés. La renarde du bon côté la regarde en retour et se met à quatre pattes en position de défense tel un renard, elle grogne et plisse ses oreilles en arrière, ses queues bâtent de manière agressive sur l'herbe et elle se prépare à attaquer si nécessaire.
Nogi : Maintenant qu'il ne reste plus que nous deux, nous pouvons reprendre ce combat.
Marie : Je t'attend ici et maintenant.
La créature maléfique fait apparaitre deux flammes ardentes dans ses poings encore fermés, celles-ci sont plus grosses, brûlantes et ardentes que son ennemie. La Zenko se lève et fait de nouveau monter la température de la zone, son corps devient plus chaud et elle place ses mains derrière elle-même, faisant apparaitre des flammes dans chaque main. Les deux se jettent l'une sur l'autre, prête à se battre, mais se font interrompre à un mètre de distance par Cassis qui intervient entre les deux qui place ses mains de chaque côté de son corps, repoussant les deux ennemies grâce à son énergie de la lune qui les font reculer toutes les deux sur plusieurs mètres.
Marie : Cassis ?
Nogi : Grrrr !
Elle grogne avec ses mains enflammées. Son regard se porte maintenant sur Cassis, elle referme sa bouche avec un petit penchement de tête sur le côté avec dès à présent une idée en tête, les choses se passeront autrement la prochaine fois et elle sait comment faire. Elle bat l'herbe de ses queues et ses flammes, en créant d'autres qui couvrent petit à petit son corps sous le regard surpris de la renarde lunaire et l'expression furieuse de la Zenko, elle disparait sous les flammes. Marie se calme, la chaleur de son corps redevient normale et la température de la zone aussi, la renarde lunaire la regarde avec inquiétude.
Cassis : Marie tout va bien ? Tu n'es pas blessée ?
Marie : Non ne t'en fais pas, je vais bien. Tu m'as juste empêchée de me battre avec le clan opposé.
Cassis : Je ne voulais pas qu'il t'arrive quelque chose.
Marie : Ce n'est rien, mais la prochaine fois ne t'en mêle pas. Tu ne sais pas là où ce combat pourrait mener.
Dit-elle de manière calme mais avec un visage sérieux, la renarde lunaire hoche la tête à l'avertissement et son amie repart, elle la suit par derrière. Elle ne souhaite pas en rajouter après ce combat qui aurait pu mal tourner, mais elle était si inquiète, elle n'a pas envie que quelque chose de grave lui arrive, elle ne pourrait pas s'en remettre si les choses dégénèrent et qu'il soit trop tard pour intervenir. La journée se termine sans qu'un autre accident ne survienne, pas une autre présence d'un autre Nogitsune, pas une aura négative, pas un drame survenu en raison de ces créatures maléfiques, rien, à part une bonne journée qui se termine.
Après être rentrée chez elle, Marie va dans la cuisine et fouille dans les placards à la recherche d'une boite à repas, elle fouille parmis les casseroles et les poêles avant de mettre la main sur ce qu'elle cherchait au fond, elle pose la boite sur le comptoir et l'ouvre, elle fouille dans le frigo et sort un pain bagnat au thon et crudités, une pomme, un yaourt nature et une bouteille d'eau qu'elle met dedans, elle prend des couverts en plastique dans le tiroir qui sont offerts avec la boite et les range dans leurs emplacements sous le couvercle. Elle referme la boite dans un clic et la place dans le frigo.
Le lendemain, à la pause déjeuner, elle va au même endroit et retrouve Ichiro assit avec son sac sur la table et attendant l'arrivée de Marie, elle lui fait un signe de la main qu'il remarque et tourne la tête en sa direction, il lui sourit et lui fait signe de la main en retour. Elle part s'asseoir en face de lui et sort sa boite.
Marie : J'ai apporté ma boite à repas aujourd'hui, comme ça on peut manger chacun le sien.
Ichiro : C'est ce que je peux remarquer, bon appétit.
Marie : De même pour toi.
Ils commencent à manger sous le gazouillement des oiseaux, de la douce brise, du soleil et de la tranquillité, une bonne ambiance règne pendant le déjeuner sous la discussion, le silence, la prise de nouvelle de l'autre depuis hier, la rigolade et la bonne humeur. Ils ne voient pas le temps passer qu'ils ont déjà terminé de manger tant ils étaient absorbés par leur discussion, il hausse les épaules à lui-même en voyant qu'il ne reste plus rien et il commence à débarrasser la table, aidé. Maladroitement, en posant sa main pour prendre sa bouteille d'eau, la main de son amie se pose dessus au même moment sans se rendre compte qu'il allait la prendre, il pose sa main sur la sienne et montre une expression de surprise, ses joues deviennent rouge, les siennes le deviennent aussi mais plus intensément et elle le regarde, les deux restent figés plusieurs secondes avant qu'il ne retire sa main et qu'elle ne prenne la bouteille en tournant la tête pour cacher ses rougeurs, il secoue la tête pour calmer les siennes et s'occupe d'aller jeter les déchets à la poubelle, elle reste là, les joues rouges, et jette un petit coup d'oeil à son ami avant d'aller à son tour à la poubelle y mettre la bouteille.
Ichiro : Désolé je n'avais pas fait attention.
Marie : Oh ne t'en fais pas ce n'est rien.
Elle tente de le rassurer et il hoche doucement la tête le geste était maladroit et n'était rien de grave, alors elle n'allait pas lui en vouloir. Une fois la table propre et le côté nature aussi, les deux repartent côte à côte dans le lycée, leur chemin se sépare avec les deux qui font un pas dans la direction opposé dans les couloirs. Voyant que leurs chemins se séparent, les deux se regardent et ne semblent pas vraiment savoir que faire, elle pose une main sur son bras et détourne le regard.
Marie : Hum... On se remet ça à demain ?
Ichiro : Bien sur, alors à demain.
Ils s'échangent un léger sourire avant de repartir. Au fil que les jours et les semaines passent, tous les deux mangent ensemble dans le coin nature, elle mange une fois par semaine au réfectoire afin de passer un petit peu de temps avec ses amis, quand elle n'est pas là, il part manger chez son ami ocelot.
Un jour, en se dirigeant au lycée, il arrive pratiquement au même moment qu'elle et il la voit passer les grilles, suivi par d'autres élèves. Il passe les grilles et augmente la cadence pour la voir avec attention de ne pas bousculer les autres, il vient l'intercepter.
Ichiro : Marie.
Marie : Hm ?
À l'entente de pas s'approcher rapidement et à la sensation d'une présence derrière elle, elle se tourne le regarder.
Ichiro : Vu que ça fait un moment que l'on se connait et que l'on partage beaucoup de choses ensemble pendant la pause repas, je voulais savoir si ça t'intéresserait de venir te ballader avec moi ce week-end au centre-ville. Comme ça on passe davantage de temps ensemble en dehors du lycée.
Marie : Bien sur, pas de problème. Samedi matin te convient ?
Ichiro : Ça me convient aussi, tu m'attendras au pied de la tour pour que tu puisses te repérer.
Marie : Oui aucun problème, j'y serais à la première heure.
Aujourd'hui c'est Vendredi, ils auront à attendre demain pour qu'ils puissent passer du temps ensemble en dehors du lycée. La journée passe avec chacun des deux qui ont en tête ce qu'ils feront demain, les idées commencent à émerger et l'envie monter de plus en plus, elle est la plus excitée à limiter en gigoter sur sa chaise tandis qu'il se montre calme sur la sienne, il a commencé à rédiger pendant la pause une liste sur un bloc-notes de ce qu'il pourrait faire avec elle. La journée se termine et chacun rentre chez soi, il revoit en note sur le chemin ce qu'il a prévu de faire avec elle. Une fois à son domicile, sa mère vient le voir lui prendre son carnet des mains de façon ludique et lui parle de manière ludique.
Sakura : C'est quoi ? Tes notes pour ton prochain contrôle ?
Ichiro : Maman ! Non ce n'est pas pour mon prochain contrôle, le professeur ne nous en a pas redonné. C'est pour demain, avec Marie.
Sakura : Oh oui Marie, tu m'avais parlé d'elle et tu me parles assez souvent d'elle, tu t'es fait une amie à ce que je vois.
Ichiro : Oui c'est une bonne amie, mais j'ai envie de passer du temps avec elle en dehors du lycée.
Sakura : Demain est une bonne initiative pour le faire, le centre-ville est l'endroit parfait.
Ichiro : Oui j'ai prévu d'y aller, je peux récupérer mon carnet maintenant ?
Sakura : Oui je te le rend.
Elle lui rend rend son objet qu'il prend et monte s'allonger dans son lit relire ce qu'il a prévu de faire, il rajoute des éléments dès qu'il a des idées et il dépose ses affaires à ses côtés, il baille avec sa main devant la bouche et part se préparer à aller se coucher. Il descend manger avec sa mère, débarrasse la table, monte se laver, se brosse les dents, se met en pyjama, retourne dans sa chambre et se couche, ses neuf queues se replient doucement sur lui-même dans son sommeil et sa respiration devient plus lente. Pendant la nuit, il voit un feu follet vert apparaitre devant lui, il ouvre les yeux et regarde autour de lui, il a l'impression d'avoir ressenti une présence familière via ce feu follet qu'il a vu, mais il a l'impression d'avoir halluciné et qu'il ne s'agissait que d'un rêve. Il se rendort, trop fatigué pour essayer de comprendre ce qu'il s'est passé.
Le lendemain, il se réveille et part s'habiller, il réajuste son gilet sur ses épaules et descend les escaliers aller dans la cuisine. Il prépare, mange seul son petit déjeuner en silence, débarrasse et quitte la maison avec hâte de passer du temps avec elle. Le voyage débute en direction du centre-ville, le ciel encore orangé étant donné qu'il est encore tôt et beaucoup de gens vont au travail, vaquent à leurs occupations ou vont effectuer un footing matinal. Il passe seul par la gare et traverse la route, ses pas le dirigent à la tour où elle y est déjà et l'attend au pied à la fin du passage piéton. Elle se tient là comme ils s'étaient dit, son écharpe autour de son cou d'une main et son regard sur son téléphone de l'autre. Il s'approche d'elle et elle le regarde à la sensation d'une présence à ses côtés, elle range son téléphone et le regarde avec un grand sourire.
Marie : Ichiro !
Ichiro : Salut Marie, comment ça va ?
Marie : Ça va bien, et toi ?
Ichiro : Oui je vais bien, on va se ballader ?
Marie : Et comment !
Ils profitent qu'il n'y ait pratiquement personne pour mieux profiter et observer le soleil se lever tout en marchant. En chemin, elle tombe sur un mini magasin spécialisé dans le bubble tea devant lequel elle s'arrête regarder la structure avec intérêt, ce qui ne manque pas de lui échapper, il la regarde et ce qui a attiré son regard, elle retourne le voir comme-ci de rien n'était et ils repartent marcher. Les magasins commencent à ouvrir leurs portes et les rideaux métalliques à se lever, les gérants des magasins débutent la préparation des intérieurs et les serveurs la préparation des terrasses, ce qui ne manque pas d'échapper aux deux amis qui regardent les commerces ouvrir à proximité et les serveurs préparer les intérieurs et extérieurs. À la vue de tout cela, le renard d'élément des ténèbres a une idée en tête, il profite de la marche pour aller avec elle plus loin à une boulangerie où les deux entrent, un boulanger lapin retraité du nom de Jérémy les acceuille alors qu'il est en train de mettre derrière la vitrine des pâtisseries.
Jérémy : Bonjour messieurs dames, que puis-je vous servir ?
Ichiro : Bonjour Monsieur, est-ce que vous avez des religieuses au chocolat ?
Jérémy : Oui tout à fait.
Ichiro : Je vais vous en prendre une s'il-vous-plait.
Jérémy : Très bien, et vous madame ?
Marie : Je vais vous prendre un éclair au chocolat, s'il-vous-plait.
Jérémy : Très bien.
Il part derrière une porte et revient avec une boite contenant ce qu'ils ont demandé, le renard mythologique paye et son amie prend la boite, ils quittent la structure et elle ouvre la boite qui révèle les pâtisseries. Ils prennent la leur, prennent un croc, savourent le goût en bouche et reprennent leurs marches, elle met dans une poubelle à proximité la boite vide et continue de manger sa pâtisserie qui lui met du chocolat sur le nez, ce qui ne manque pas d'échapper à Ichiro qui rigole doucement. Elle le mange d'un coup de langue et affiche une mise boudeuse avec les yeux fermés et la langue tirée quand il a rigolé.
Marie : Mmmmmh.
Ichiro : Maladroite ?
Marie : Très.
Elle termine sa pâtisserie et lui aussi, étant donné qu'ils ne sont pas très loin d'un petit pont, ils y vont ensemble et observent la vue depuis le bas, là où ils observent l'eau s'écouler qui brille par le soleil qui se lève, il n'y a pas de forme de vie dans ces lieux mais il est toujours intéressant de savoir où tout cela coule. Au fil des heures qui suivent, de plus en plus de gens arrivent en ville et les commerces commencent à se remplir, il est bientôt midi et les services de restauration se remplissent, ce qui ne manque pas aux deux amis qui vont devoir réfléchir à un lieu où manger. Ils réfléchissent et elle propose une idée.
Marie : Tu veux manger un fast-food ? Il y en a un non loin d'ici, à cette heure-ci on va avoir beaucoup de monde et le bruit pourrait me fatiguer, mais ça ne va pas vraiment s'arranger dans les deux heures qui suivront.
Ichiro : Si ça t'épuise pourquoi y aller maintenant ?
Marie : Parce que je sais que si on y va plus tard il y aura beaucoup plus de monde, autant y aller maintenant.
Ichiro : Si tu as envie, mais je ne veux pas que tu sois épuisée.
Marie : Ne t'en fais pas
Même s'il n'est pas très convaincu, ils partent à un fast-food du nom de Miam Miam Tabemono avec des LED bleue en forme de cheeseburger. Ils entrent avec un nombre de clients plutôt correct et un niveau sonore plutôt bon, ils vont commander à une borne et vont attendre qu'on les appelle. Les serveurs appellent les numéros des commandes, comme bon nombre de clients, la renarde mythologique ne peut s'empêcher de regarder à chaque fois le numéro de son ticket et l'écran sur lequel sont diffusés les numéros des commandes en préparation et terminées. Les leurs sont appellés par un serveur hyène qui porte deux plateaux dans ses mains, ils prennent les leurs avec un remerciement et ils descendent les escaliers, il y a du monde mais des places disponibles, ils décident de se mettre face à face sur une table avec deux tabourets et commencent à manger.
Marie : Mmmm, c'est vraiment bon.
Ichiro : Pour manger rapidement en ville c'est vrai que c'est bien, mais un restaurant c'est mieux.
Marie : Oui c'est bien aussi, il y a aussi les buffets à volonté qui sont mon péché mignon. Peut-être qu'un jour on pourrait s'en faire un, par exemple la veille d'un week-end ou pendant les vacances.
Ichiro : Les buffets à volonté sont ce que j'aime aussi, on verra quand on pourrait s'en faire un.
Marie : On en parlera.
Le soleil est complètement levé, ils tombent sur des nouvelles choses depuis leur arrivée à l'aube. Les fontaines ont été activées et les enfants s'amusent à passer entres elles en rigolant sous le regard amusé de leurs parents qui les observent à essayer de ne pas se faire toucher par les jets, il y a des chanteurs et des joueurs de musique de rue qui sont présents avec des gens qui les écoutent avec enthousiasme, tous les magasins sont ouverts et animés par les arrivées et les départs des clients avec des sacs dans les mains, y compris les fast-food, les restaurants, les boulangeries et d'autres structures. Le ciel bleu est présent dans le ciel avec des nuages, il y a un vent doux qui fait bouger les mèches de cheveux de Marie qu'Ichiro regarde en entre-ouvrant la bouche, il trouve vraiment beau la manière dont ses cheveux remuent dans le vent, il se laisse à son tour emporter et se sont les siennes qui se font doucement emporter, elle le regarde et esquisse un doux sourire en le voyant profiter à son tour.
Marie : Passer du temps en dehors du lycée fait du bien, on peut prendre l'air frais et ne pas penser aux cours, aux examens, aux horaires et tout ce qui y fait penser.
Ichiro : Hehe, on peut bien profiter d'être en dehors. On peut voir et faire plein de choses pendant les week-ends et les vacances. Par exemple je sais qu'il y a un marais abandonné où personne ne va, il est plutôt brumeux et on a du mal à y distinguer s'il fait jour ou nuit.
Marie : Tu aimes bien y aller ?
Ichiro : Oui j'apprécie beaucoup, c'est là où je vais pour entrainer mes feux follets, peut-être que tu pourrais venir un jour.
Marie : Avec plaisir ! J'aime les apparitions mystérieuses.
Ichiro : Tu verras, tu vas aimer.
Avec cet accord, ils reprennent leurs marches dans divers lieux qui les intéressent pour explorer, comme des rues qu'ils n'ont jamais visitées auparavant, aller sur des toits avec discrétion observer le monde d'en haut, participer à des musiques de rue et notamment avec les renards d'élément de musique, visiter des boutiques et observer les derniers films au cinéma via les affiches qui sont diffusés en continue.
L'heure du quatre heures arrive et ils ont envie de prendre quelque chose à déguster, quand elle pense à ce qu'ils pourraient prendre, elle se rappelle de la boutique de ce matin, elle repart avec lui à la boutique de bubble tea où, pour se repérer, elle utilise des points de repères. Dès qu'ils furent arrivés, ils entrent dans la boutique qui fait sonner une petite clochette en hauteur et ils regardent les saveurs ainsi que les meilleures combinaisons proposées. Il demande un sirop myrtille avec des perles de tapioca grenade, et elle demande un sirop melon avec des perles de tapioca pomme verte, les boissons choisies et payées, ils vont les siroter dehors, elle s'amuse à attraper les billes avec sa paille qu'elle fait bouger en direction des billes, et lui sirote sans faire bouger la sienne, il les laisse entrer dans sa bouche et les mâche avant de les avaler, il fait plusieurs pauses pour profiter de la fraicheur et de la douceur.
La journée terminée, ils repartent à leur point de rendez-vous de ce matin, se font un check du poing et se retrouveront au même endroit demain, ils rentrent chacun de leurs côtés avec en tête ce qu'ils ont fait et le bonheur que cette journée leur a apporté. Marie est la plus excitée et le montre par son expression faciale et ses gestes alors qu'elle rentre chez elle, Ichiro est tout aussi heureux mais ne le montre pas vraiment, il est excité intérieurement mais extérieurement il garde sa nature calme et posée.
Le lendemain, ils sont de retour au même lieu avec un nouvel horaire qui est l'heure du quatre heures, ils vont du côté du port où ils mangent une glace dans un pot chacun assit au bord de l'eau. De la vapeur sort de la bouche de Marie en raison du froid et son élément, ce qui les fait doucement pouffer de rire. Après la glace, il l'emmène le long du port où ils observent les bateaux mouches rangés sur le côté et d'autres naviguer sur l'eau avec un guide qui explique à des visiteurs là où ils naviguent, des visiteurs observent les deux renards et leur font des signes de main, ce qu'ils font en retour, ils passent ensemble devant divers restaurants qui se trouvent juste à côté avec l'odeur de la nourriture qui remplit l'air, elle prend une grande inspiration à l'odeur qui lui fait penser à la mer, lui, plie ses oreilles en arrière à la douce senteur.
L'après-midi passe par une marche le long des ponts, l'observation des paysages et des habitations au loin sur des endroits en hauteur, une marche dans les parcs et une détente au soleil sur l'herbe pour profiter d'un temps de pause dans un grand parc. Le crépuscule se fait voir au loin et fait déjà regretter les deux amis qui doivent se quitter une fois de plus, après un formidable après-midi tout comme une agréable journée hier.
Marie : Le temps passe vite.
Ichiro : Les choses passent plus vite quand on les apprécie.
Marie : On a passé un super week-end ensemble quand on y pense, en quelques semaines on a pu profiter de deux jours en dehors du lycée.
Ichiro : On n'habite pas si loin que ça tous les deux, on pourrait se voir plus souvent comme après les cours ou les week-ends. Et puis je pourrais aussi te raccompagner un jour chez toi si tu en as envie, comme ça on peut profiter plus longtemps et tes parents aussi pourront me rencontrer.
Marie : Oui bonne idée, et je pourrais aussi faire de même pour toi.
Ichiro : Ma mère sera heureuse de te rencontrer.
Marie : Mes parents aussi, de toute façon demain on mange ensemble ?
Ichiro : Oui bien sur, j'aurais un ami qui se nomme Julien, tu verras il est très gentil.
Marie : Très bien, je demanderais à Cassis si elle veut venir, ça pourrait l'intéresser.
Il se lève de l'herbe et lui tend la main qu'elle prend et se relève avec son aide, ils se font la bise et s'en vont chacun de leurs côtés sous le soleil couchant derrière les horizons. Le parc devient silencieux et les habitants repartent chez eux à l'exception de ceux qui travaillent de nuit, laissant la ville illuminée par les lumières des lampadaires et les enseignes encore ouvertes de nuit et illuminées par les couleurs des LED.
Le jour suivant, à la pause déjeuner, les deux amis se retrouvent au même lieu, tous les deux accompagnés de Julien et de Cassis.
Ichiro : Hey Marie, je ne te l'ai pas dit tout à l'heure, et j'aimerais savoir si tu es d'accord avec Cassis.
Cassis : De quoi s'agit-il ?
Ichiro : Est-ce que ça vous dit de manger une pizza en extérieur ?
Marie : Eeeeuh... En fait j'avais déjà ma boite à repas que j'avais prévu de réchauffer avec mon pouvoir de feu, mais pourquoi pas.
Cassis : J'avais aussi ramené un plat à réchauffer avec le pouvoir de Marie, mais je le ferais chauffer demain.
Julien : Mais ça ne vous épuise pas vous les renards à neuf queues quand on utilise vos pouvoirs ?
Marie : On connait nos limites, mais quand nos forces de pouvoirs s'épuisent, on le devient tout autant physiquement et on devient vulnérable.
Julien : Oh je vois.
Cassis range son plat de riz dans son sac et part la première en direction de la sortie, suivie de Marie à ses côtés et Ichiro et Julien juste derrière, étant tous majeurs, ils peuvent sortir sans autorisation parentale. Ils partent ensemble à une pizzeria qui est celle que Fluffie et Tris avaient essayé auparavant et qui a tourné au cauchemar, ils partent s'asseoir sur une table et ils regardent le menu, chacun regarde attentivement ce qu'ils vont choisir sauf Marie et Julien qui ont déjà une idée. Un serveur arrive prendre leur commande, son bloc-notes et son stylo en main.
Serveur : Que puis-je servir à ces demoiselles messieurs ?
Ichiro : Je vais prendre une pizza bianca.
Julien : Moi une calzone.
Cassis : Mmmmh... Je vais me laisser tenter par une pesto poulet.
Marie : Et moi je vais vous prendre une savoyarde s'il-vous-plait.
Serveur : Très bien, pour les boissons il vous faudra quelque chose ?
Marie : Cassis et moi-même allons vous prendre du calpis.
Ichiro : Je vais prendre une limonade bien fraiche.
Julien : Et moi un verre de coca.
Il prend note, reprend les cartes, place les verres de tout le monde correctement et part en cuisine. Cassis se lèche les lèvres, impatiente de pouvoir manger sa saveur préférée, ce qui fait doucement rigoler Marie qui trouve cela amusant, mais ne rigole pas de manière à se moquer.
Julien : C'est quoi le calpis ?
Marie : C'est une boisson sans alcool à base d'eau et de lait fermenté, tu devrais essayer c'est très bon.
Julien : Non merci, c'est gentil, mais pour l'instant non.
Cassis : Si l'idée te vient un jour tu peux en trouver au distributeur du lycée.
Julien : On verra un jour.
Ichiro : Je sais que tu le feras, je te connais par coeur.
Julien : Mouais.
Il lui donne coup de coude ludique et il se frotte le bras en guise de réponse. Le groupe attend, de temps en temps une ou deux questions sont posées mais sans plus. Chacun regarde de son côté sans but particulier, ils notent la décoration plutôt jolie, l'ambiance de la salle et surtout la musique de fond qui est très agréable. Les boissons arrivent, le serveur dépose chacune d'elles devant chacun et ouvre avec un décapsuleur celles qui en ont une, chacun se sert et tous trinquent à leur moment ensemble en extérieur et prennent une bonne gorgée en même temps.
La pizza calzone arrive et est déposée devant Julien, sa queue remue derrière sa chaise, il remercie le serveur et commence à la découper en plusieurs parts. La seconde qui est une pesto poulet est déposée devant Cassis qui tape joyeusement des mains, remercie le serveur et prend un croc sur la croute moelleuse, vient la bianca pour Ichiro et pour terminer la savoyarde pour Marie.
Marie : Mmmmh~ C'est tellement bon !
Cassis : La pesto poulet c'est la meilleure.
Ichiro : La bianca est excellente aussi, ma mère adorait en manger quand elle était enceinte de moi.
Marie : Ah oui ? Elle t'a refilé son amour pour la pizza bianca alors.
Ichiro : Hehe, oui on peut dire ça comme ça.
Tous continuent de manger, ils s'échangent leurs parts pour goûter celle des autres et tester d'autres saveurs. Cassis fait un pouce en l'air à Julien avec un sourire et un morceau de pizza calzone en bouche. Marie fait une drôle de tête avec un morceau de celle d'Ichiro qui est une bianca, il retient un rire alors qu'elle affiche une drôle de tête en mâchant pour ne pas paraitre impolie.
Ichiro : Alors elle est bonne ?
Marie : ... Ouais...
Elle prend une gorgée de calpis pour faire passer le morceau, Cassis lève un sourcil de manière enjouée à la réaction de son amie et fait signe à Ichiro pour goûter à son tour, ce qu'il accepte, elle prend un croc et tire le fromage qui s'étire entre sa bouche et la nourriture, elle mâche et fait à son tour une drôle de tête, mais elle avale le tout.
Cassis : On ressent bien le goût de l'ail, et surtout le fromage.
Ichiro : Sans la sauce tomate, on ressent davantage les autres saveurs.
Marie : C'est bon quand même, mais c'est la première fois que je goûte une saveur comme ça.
Julien : J'ai bien aimé la sienne.
Ajoute-t-il en avec un haussement des épaules et avec un morceau dans sa bouche qu'il termine de mâcher et avaler, Ichiro lui redonne un coup de coude de manière ludique et les deux amis rigolent. Tous les quatre continuent de manger chacun la leurs et boivent leurs boissons jusqu'à ce qu'ils aient tous terminé, ils sont tous repus. Le serveur arrive et demande si tout le monde a aimé, ils répondent tous en même temps par une phrase différente qui s'avère positive et chacun paye sa part, ils quittent le restaurant et prennent une bouffée d'air frais.
Cassis : C'était bon ! Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Julien : On devrait bientôt rentrer.
Marie : Si j'en crois la position du soleil et de la lune, je dirais une bonne heure avant de reprendre.
Cassis : Tu as appris à reconnaitre l'heure en regardant le soleil ?
Marie : Non pas du tout, c'était pour rigoler un petit peu.
Cassis : Typique de toi...
Elle roule des yeux de manière ludique, sort son téléphone de sa poche et regarde l'heure, elle le range dans sa poche et prend la route solitairement, la renarde mythologique la regarde.
Marie : Tu vas où ?
Cassis : Je vais me ballader, ça te dit ?
Marie : Oui je te suis. Ichiro, Julien, ça ne vous dérange pas si je pars avec Cassis ?
Ichiro : Non vas-y ne t'en fais pas.
Julien : Allez file, Ichiro et moi on va aussi faire une ballade entre garçons, on se retrouve plus tard de toute façon.
Marie : Ok.
Dit-elle avec un pouce en l'air, elle se détourne et part avec son amie. Les deux femmes marchent et se tiennent la main sur plusieurs mètres, puis l'une enroule son bras autour de l'épaule de l'autre et la deuxième fait de même.
Cassis : Tu t'entends vraiment bien avec Ichiro, je ne te vois pratiquement plus au réfectoire depuis que vous avez commencé à prendre du temps ensemble.
Marie : Il est vraiment gentil, c'est aussi mon sauveteur des couloirs après tout !
Cassis : Hahaha ! Oui effectivement, j'ai été mis au courrant, vous avez des liens vraiment proches.
Marie : Oh tu sais ce sont des liens amicaux, on n'habite pas si loin que ça tous les deux alors on peut aussi raccompagner l'autre à son domicile.
Cassis : C'est un bon avantage ça, vous avez fait plus ample connaissance ?
Marie : On apprend des choses sur l'autre petit à petit.
Cassis : C'est bon à entendre, tu sais que tu peux toujours compter sur ta petite Cassis quand tu as besoin !
Marie : Exactement ! Et toi sur ta petite renarde préférée quand tu as un coup de mou.
Elles rigolent joyeusement et se collent davantage entre elles, continuant leur ballade dans les rues avec des coups d'oeil de temps en temps sur leurs téléphones pour vérifier l'heure. Les deux garçons précédemment avec elles sont partis de leur côté faire une marche.
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