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▬▬ ✯ 18. elle devait partir



" Tu sais que les mots et moi ça ne fonctionne pas vraiment. Je n'arrive pas à dire ce que je souhaite, alors je mens. Je mens comme on me l'a appris, comme Dick a su me l'enseigner. Mais j'écris sur ce bout de papier  des mots pour te remercier d'avoir été mon amie, d'avoir été ma grande soeur sur un laps de temps. Je te remercie d'avoir toujours été la seule à croire en moi, mais comme tu me l'a dit : je dois grandir,  je dois avancer, la tête haute et je dois surtout me débarrasser de certains démons. Dick à noircies mon âme pendant que tu avais le dos tourné. Je dois combattre ces démons tout seul.

Je ne suis finalement peut-être plus Robin, mais quelques chose de plus sombre avec un seul but. Celui de détruire Dick Grayson.

Préviens-le, mens-lui, peu importe, je ne t'en voudrais pas.

Je sais que c'est Dick Grayson et Olive Silverlock, jusqu'à la mort."



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                         ELLE NE SAVAIT PAS CE QU'ÉTAIT LE PIRE ENTRE AVOIR PERDU LA BATAILLE MAIS TOUT LE MONDE SAIN ET SAUF OU L'AVOIR GAGNÉ EN AYANT PERDU DES COÉQUIPIERS ? Olive n'arrivait pas à éclaircir ses idées. La seule chose dont elle était sur c'était que Donna avait perdu la vie et Jason s'enfonçait dan quelques choses qui le dépassait.

C'était les yeux remplies de larmes, pour pleurer une vieille connaissance et tout ce qu'elle avait pu manqué avec sa mère, Dick ou encore Jason, qu'Olive préparait son sac de voyage pour retourner de là où elle venait; Gotham.

Ce n'était certes pas avec plaisir qu'elle retournait là-bas mais voir le corps inconscient de Donna, dans les bras de Dick, lui avait prendre conscience d'une chose.

Olive avait manqué à son devoir premier. Pas celui de réussir sa vie, ni celui de surveiller Dick ou aider les gens, non. Olive avait manqué à son devoir de fille et elle s'en voulait. elle s'en voulait au point de vouloir remonter le temps, au point de vouloir faire comme si rien de tout ça n'était arrivé, au point de rejeter le présent, rejeter Bruce et Dick juste pour quelques instant avec sa mère.

Elle savait combien sa mère avait sacrifié pour pouvoir la laisser vivre aussi longtemps que possible. Elle avait mit de côté sa propre vie juste pour permettre à Olive de passer quelques années tranquille, à l'abri de cette malédiction mais à côté de cela, Olive avait préféré fuir la vérité que de l'affronter et maintenant elle regrettait.

Dire au revoir à sa mère était là dernière pièce du puzzle. Après cela, Olive aurait accomplies tout ce qui la retenait à son ancienne vie, à qui elle était avant de comprendre sa vraie nature. 

Aujourd'hui, elle se devait d'avancer et de s'accepter. Elle était trop fatiguée pour continuer à se mentir à elle-même, trop fatiguée pour mener un combat contre Dick, trop fatiguée de fuir la vérité.

Mais qui a dit que la vérité serait plus reposante ? Personne, mais pour elle, c'était toujours mieux que de vivre dans un mensonge.

Elle attrapa son sac et déboula dans le couloir aussi rapidement que possible pour se diriger vers l'ascenseur, mais au même moment, celui-ci s'arrêta au dernier étage, avant qu'elle ne l'ait appelé. Ils étaient là.

Ça, Olive ne l'avait pas prévu. Elle allait devoir faire comme la première fois qu'elle avait décidé de revenir auprès de Dick : improviser.

Ils sortirent de l'ascenseur les uns après les autres, Dick le premier, Hank derrière avec le corps inerte de Donna. Olive détourna le regard, mais Dick s'approcha d'elle et remarqua immédiatement son sac.

Mais avant qu'il ne dise quoi que cela soit, Olive lâcha son sac et le serra dans ses bras aussi fort que possible. Peu importe si son costume n'était pas agréable, elle voulait le tenir dans ses bras pour le rassurer.

— Je suis désolée, Dick... Je sais combien elle comptait pour toi.

— C'était ma plus vielle amie, finit-il part dire la tête enfouie dans ses cheveux et les bras autour d'elle.

Olive s'écarta quelques centimètres de lui pour essuyer les larmes qui dégringolaient de ses propres joues. Elle sécha ses larmes pour paraître forte devant lui, une dernière fois.

— Où-est-ce que tu allais, Olive ?

— Je rentre, renifla-t-elle.

Dick ne comprenait pas. Il retira son masque et cligna des yeux à plusieurs reprises. Olive voyait l'incompréhension dans son regard.

Comme si la pillule allait passer plus facilement, elle tenait son visage entre ses deux mains et caressait l'une de ses joues avec son pouce.

— Je ne suis pas sûr de comprendre, Oli. Où-es-que tu vas ?

— Je rentre à Gotham, Dick.

— Quoi ? Je- Maintenant ?

Elle s'efforça de sourire, malgré la larme qui coulait sur sa joue.

— Je sais que ce n'est pas le bon moment, mais ce soir... Tout ça, tout ce qu'il s'est passé ces derniers temps, m'a fait réaliser que je n'avais pas été auprès de ma mère et que c'était le moment de mettre fin à ses souffrances.

— Olive, dit-il en attrapa sans mains qui était sur son visage.

— Non, Dick. Ne dis rien, ne complique pas les choses s'il te plaît, je veux juste que- que tu comprennes, d'accord ?

Il hocha la tête comme un enfant ce qui adoucie le cœur brisé d'Olive qui reprit l'une de ses mains pour caresser son visage.

— Je veux que tu me laisses partir cette fois-ci, s'efforça-t-elle à sourire.

— Qu'est-ce que je pourrais dire pour te convaincre de rester ?

— Rien, et tu le sais bien.

— Au moment où j'ai le plus besoin de toi...

— Dick, caressa-t-elle sa joue. Ne prends pas ça comme une revanche de ma part, car ce n'est pas le cas. Simplement que- tu devrais ouvrir les yeux et te rendre compte qu'en faite, tu as des amis sur qui compter. Tu as toute une famille sur qui compter et tu devrais cesser des repousser comme tu as su le faire avec moi.

— Avec toi c'est différent, Olive, je-

Elle ne le laissa pas finir sa phrase ne voulant pas entendre la suite et perdre plus de temps. Olive s'empara de ses lèvres. Elle pressa ses lèvres contre les siennes le plus fort possible comme si elle voulait ne faire qu'un avec lui.

Avant de s'essouffler, elle décolla ses lèvres des siennes et colla son front au siens quelques secondes.

— Dick, n'oublie pas que-

— Je sais, sourit-il. C'est toi et moi jusqu'à la fin, Silver.

Olive décolla son front du siens, laissant apparaître un magnifique sourire suite à ce qu'il venait de dire. Elle caressa sa joue une dernière fois, déposa une doux baiser dessus avant de lui dire au revoir, mais sûrement pas adieu.

Non, il était hors de question qu'elle lui dise adieu. Plus jamais Olive et Dick ne seraient séparer, plus jamais ils vibreraient l'un sans l'autre et ça, ils se l'étaient promis.

Parce que c'était Olive Silverlock et Dick Grayson, jusqu'à la fin.

1231 mots.

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