▬▬ ✯ 02. elle s'appelait blanche-neige
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QUE S'ÉTAIT-IL PASSÉ POUR QUE OLIVE SILVERLOCK DÉCIDE DE SE POINTER À L'ENTRÉE DE LA TOUR DES TITANS ? Elle s'était promis de ne jamais, plus jamais aider Dick Grayson sur quoi que cela soit, apparemment il n'était pas le seul à présent à ne pas respecter ses promesses. Elle s'était convaincu de bien faire, qu'elle avait brisé cette promesse pour le bien du monde et surtout parce que Bruce Wayne lui avait demandé, mais ça Dick n'en saurait rien.
C'était il y a un peu plus de cinq ans que Dick avait plié bagage et quitté le manoir des Wayne pour se la jouer solitaire et continuer d'entretenir cette machine de guerre qu'il était devenu dans ce vieux sous-sol noir et angoissant; un endroit qui retenaient leurs peines de cœurs. Cet aspect de sa personnalité très sombre ne faisait qu'empirer de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois, d'année en année, jusqu'au trop plein où tout ce qu'il avait construit, tout ses amis, sa famille décida de le quitter se rendant compte de la noirceur qui l'habitait et de la solitude qu'il continuait d'entretenir.
Dick Grayson se débrouillait très bien tout seul en ce qui concernait son avancée vers l'enfer, il avait prit la bonne direction.
Il allait sombrer un peu plus de jour en jour et céder une bonne fois pour toute si Olive n'intervenait pas, mais après tout elle lui devait quoi ? C'était ce qu'elle essayait de trouver comme réponse devant cette porte titanesque qui ressemblait à un bunker. Impénétrable.
Olive faisait les cents pas devant la porte d'entrée se demandant ce qu'il l'avait poussé à dire oui à Bruce alors qu'elle en voulait à Dick d'avoir été un sale con avec elle. Certes les années avaient atténués la douleur et Olive avait apprit à vivre avec ses mots qui la hantait jour et nuit, mais elle — contrairement à lui — avait tout fait pour ne pas donner raison à ses propos. Elle refusait de donner raison à Dick Grayson.
A travers cette haine qu'elle ressentait envers-lui, une grande pitié se faisait voir et tout plein de sentiments qu'elle ignorait — enfin ne préférait pas en découvrir la nature. Avait-elle monté ce mur de brique piégé si quelqu'un tentait de le pénétrer, à cause de lui ? Il y avait de grande chance, Olive contenait dans son coeur un espace réservé spécialement pour ce petit con brisé par la vie et dans son esprit une case bien trop grande pour ne pas y penser, qui contenait bon nombre de chose qu'elle avait à lui dire, des choses qui datait d'une dizaine d'année qu'elle n'avait jamais oublié, qu'elle ne voulait pas oublié.
Parce qu'elle avait beau se convaincre qu'elle n'aimait pas Dick Grayson, pourquoi se trouvait-elle toujours devant la porte d'entrée à se convaincre qu'elle ne faisait pas ça pour lui, mais pour elle ?
Elle jura et tapa sur le sol, regrettant son action, mais elle n'avait pas le choix : Bruce Wayne l'avait envoyé — c'était la seule raison bien-sûr.
Elle posa son doigt sur le capteur à reconnaissance digital qui se valida, annonçant la nouvelle d'un jolie vert qui lui rappelait la couleur de cet ignoble costume de Robin qui laissait croire que Dick était imbattable.
L'ascenseur s'ouvrit, elle monta à l'intérieur; pas besoin d'indiquer le numéro, puisque c'était un allé direct pour le dernier étage — l'enfer. La pression montait au fil des étages, plus elle se rapprochait de cette endroit soi-disant maudit, plus son coeur s'accélérait. Il était prêt à lui sauter dans la main, lorsque l'annonce de l'ouverture de la porte lui coupa la respiration.
Improvisation Olive, aller, reste naturelle.
Devant elle, un long couloir qui menait au salon où — au vu de leur tête — elle n'était pas attendu. Sac de sport sur l'épaule droite, elle avançait d'un pas sûr bien qu'elle n'était pas aussi confiante qu'elle laissait penser.
Tout le monde l'avait remarqué, par tous le monde elle entendait : Blondie qui se prenait pour une colombe, Monsieur muscle aussi con qu'un balais dans un costume moulant, la gamine aux cheveux bleu — avec une pierre collé sur le front ? —, un gars aux cheveux vert et la pâle copie de Wonder Woman.
Seul Dick, qui lui tournait le dos n'avait pas réagi au son de la petite cloche mélodieuse qui annonçait l'arrivée de l'ascenseur.
Olive les mains au fond de sa veste, retira sa capuche avant de s'arrêter à quelques mètres de Dick qui lui tournait toujours le dos. Il était bien trop concentrait dans ses paroles qu'il n'avait pas réagi, alors que tout le monde la fixé avec insistance. Elle se mit à sourire, attendant patiemment qu'il percute, plutôt gênée.
— Dick ? Le coupa Donna.
— Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit-
La fille aux cheveux bleus assise sur l'îlot centrale lui fit signe de se retourner. Il ne comprenait pas pourquoi ils tiraient tous ces têtes. Il grogna avant de faire un tour sur lui-même et de tomber de haut.
Il mit un moment avant de comprendre ce qu'il se passait. L'histoire d'un instant il était revenu des années en arrière la revoyant avec ses cheveux courts et sa frange blanche comme neige qu'is en étaient rendus à l'appeler Blanche-Neige pour l'énerver.
Aujourd'hui, il n'était pas sûr de vouloir se confronter à elle, il avait des doutes sur s'il gagnerait le combat, mais ça, il n'allait pas lui dire, surtout pas maintenant — ni jamais.
Devant lui, ne se trouvait pas la gamine apeurée avec ses cernes immense sous les yeux dont il se souvenait, il faisait face à la même personne, les cheveux simplement plus long, blond et non blanc, avec un sac peut-être aussi lourd que son passée.
Bon sang, qu'est-ce-qu'elle fout là ? pensa-t-il.
Mais non, il y avait des manières pour s'adresser à quelqu'un qu'on avait pas revu depuis des années et surtout qu'on avait quitté en mauvais terme.
Mais tout ça lui était presque sorti de l'esprit. Il ne dirait pas qu'il avait oublié ce qu'il s'était passé ce jour-là, il ne dirait pas non plus qu'il y pensait tout le temps mais il ne pensait jamais la revoir, alors à quoi bon se torturer l'esprit un peu plus ?
Simplement que sa vie était un bordel en tout genre et qu'il saturait en terme de stockage.
— Est-ce que j'ai désactivé l'alarme qui prévient les intrusions où... ?
Le petit bonhomme aux cheveux vert — On fait la perd quand même, bleu, blanc, vert, qui a du rouge ? — commençait à paniquer, on pouvait voir sur son visage la culpabilité apparaître alors qu'il n'y était pour rien. Dick traumatisait-il ces gosses ? Il était plus brisé qu'elle ne le pensait.
— Qu'est-ce que tu fais ici ? Finit-il par lui décrocher un mot.
Elle regarda autour d'elle faisant mine que sa venue était naturelle mais elle le vit serrer les poings, ce qui lui rappela de mauvais souvenir. Ses yeux vacillaient, elle prit la parole avant qu'il ne s'énerve, pas sûr que ce qu'elle allait dire apaise les tensions.
— J'ai entendu dire que les Titans étaient de retour, dit-elle avant d'hausser les épaules. Je crois que t'as une deuxième fois oublié de m'envoyer l'invitation, Grayson.
— Elle aussi faisait partie des premiers Titans ? Demanda le gamin en vert, bien qu'il n'obtint aucune réponse.
— Comment es-tu entrée ? S'approcha Dick.
— Allons Grayson, se mit-elle à rire en posant ses bagages et commençant à tourner autour du brun. Cet endroit ne t'appartient pas, enfin... si on parle d'héritage-
— Arrêtes de tourner autour du pot.
Il avait saisit son poignet bien plus fort qu'il l'avait espéré, à l'époque elle aurait prit peur et serait partit pleurer dans sa chambre, mais aujourd'hui elle affronta son regard, avant de se dégager de son emprise d'un geste brutal.
— Calme-toi ! Se ravisa-t-elle. J'ai l'accès autorisé, gros bêta.
Il roula des yeux avant de jouer avec sa langue entre ses dents comme il avait l'habitude de faire, il y avait certaines choses qui ne changeaient pas.
— Juste pour être sûr, intervint Donna pour mettre fin à cette gêne. Parce que, j'ai l'impression que mon cerveau me joue des tours, mais après plus rien ne devrait m'étonner... Enfin bref. Silver est de retour ?
Olive se mit à rire avant de se positionner et donner un regard vers Dick qui ne savait pas quoi faire.
— Hm, on peut dire ça.
— Génial ! Tapa-t-elle sur le plan de travail avant de faire le tour et de s'approcher d'elle pour lui faire une accolade. Ravie que tu sois de retour en ville, Blanche-Neige.
Olive regretta immédiatement d'avoir été aussi agréable avec Donna, mais après tout... elle n'avait pas envie de se battre contre une Amazone tout aussi dérangée que Dick.
Olive entendait Dick pousser de longs soupire à ses côtés, jusqu'à ce qu'elle s'approche de l'îlot centrale pour attraper un fruit dans la corbeille et de le croquer grossièrement, pour parler la bouche pleine tout en pointant du doigt Hank et Dawn — tant d'impolitesse.
— Alors, vous deux ? Pouffa-t-elle. T'as vraiment dû foirer Grayson pour qu'elle parte avec lui.
— Oli, un vrai plaisir de te revoir, dit-elle en s'en allant alors qu'elle passa devant Dick lui faisant les gros yeux; son petit toutou la suivit.
Ne restait plus que les deux gamins, qui semblait aussi perché qu'elle. Elle s'était lancée dans un combat de regard avec la gothique assise sur la table.
— T'as les yeux rouge, lança-t-elle les hostilités.
— Et toi t'as les cheveux bleus, mâchouilla-t-elle sa pomme.
— T'as tout le temps les yeux rouges ?
— Et toi t'as tout le temps les cheveux bleus ?
— Depuis trois moi, oui. Comment ça se fait que t'ais tout le temps les yeux rouge ? Parce que moi, c'est que partiel. Parfois, il m'arrive de-
— Rachel ! Grogna Dick.
— Attends, attends- Tu viens de dire quoi ?
L'adolescente tourna la tête vers Dick pour chercher son approbation, en vain. Il ne céda pas. Elle descendit du comptoir et s'en alla, mais avant de disparaître avec l'asiatique aux cheveux vert, elle se tourna vers elle :
— J'espère que Dick ne va pas jouer-
— Au con ?
— Oui, et qu'il acceptera de te laisser rester, sourit-elle. Tu m'as l'air sympas.
— Olive, sourit-elle.
— Rachel.
Elle lui adressa un dernier sourire avant de s'en aller complètement de la cuisine.
Olive prit place sur l'un des tabourets autour de l'îlot central jusqu'à ce que Dick l'attrape par l'avant bras pour la tirer au fin fond de cette tour infernal.
Il la jeta dans une pièce sombre, éclairée qu'avec de simple spot led de couleur bleus. Olive fit le tour de l'endroit, comprenant que c'était ici que les choses opérait. C'était ici, qu'il devait Robin.
Grayson revint en face d'elle après avoir prit soin de fermer la porte. Il était planté à quelques mètres d'elle, les sourcils froncés, la mâchoire serré et les lèvres pincées, lui faisant comprendre qu'ils allaient avoir une discussion sérieuse.
Olive soupira, elle n'aimait pas cet air qu'il abordait à chaque fois qu'il était contrarié. Il dramatisait toujours les choses, ça avait le don de l'insupporter. Pour détendre l'atmosphère, elle se mit à tourner, virer à travers la pièce regardant un par un les emplacements des anciens costumes.
— Alors, c'est ici que la magie opère ?
— Tu veux vraiment qu'on parle de ça ? Parce que moi je pense qu'on à plus important à discuter, comme... La raison de ta venue. Qu'est-ce-que tu fais là ?
— Je passais voir comment ça allait, continua-t-elle sa promenade de santé.
— Tu mens, si ce n'était que ça, tu serais venu bien plus tôt.
— J'attendais d'avoir l'occasion de monter à Détroit voir comment se passait la nouvelle vie de Détective Grayson, agita-t-elle ses mains.
Il exteriorisa sa colère dans un long soupire avant de jurer et de regarder sur le côté. Olive s'approcha un peu plus près et s'arrêta de bouger. Il savait que ça l'énervait de la voir se trimballer sous son nez pendant qu'il essayait de parler de chose sérieuse.
— Tu es bien silencieux, Grayson.
— J'aimerais juste savoir ce que tu fous ici ?! Haussa-t-il le ton. Je te croyais à l'autre bout du monde !
— Bruce m'a laissé revenir, expliqua-t-elle. Je n'ai pas trouvé les réponses que j'espérais, donc il m'a demandé de revenir, puis j'ai vu Todd à la télé (elle se mit à rire en y repensant) je me suis demandé ce qu'il s'était passé et j'ai suivis ma curiosité qui m'a mené jusqu'ici.
Il ne l'a croyait pas, Dick n'était pas assez con pour croire à ses mensonges. Devait-elle lui dire la vérité ? Oui, elle devrait lui dire mais elle ne voulait pas être la cause d'un nouveau conflit entre Bruce et Dick alors qu'il avait enfin accepté — du moins presque — son sort et qu'il lui avait enfin pardonné.
Olive savait que toute les vérités finissaient par éclater un jour, se sentait-elle prête à sacrifier le peu de relations qu'il restait entre Dick et elle, au gré de sa bonne entente avec Bruce ? Non, mais il le fallait. Elle devait le faire pour lui, pour eux.
Mentir à Dick Grayson était une chose risqué.
— Alors Bruce a accepté ? Esquissa-t-elle un léger sourire alors que Dick s'asseyait sur le banc au milieu de la pièce, elle fit de même.
— Cette fois-ci, je ferais ce qu'il faut pour que ça marche.
Je suis là pour m'en assurer après tout.
— Et eux (en parlant des premiers Titans), ils en pensent quoi ?
— Ils ne sont que de passage, se frotta-t-il le bras nerveusement. C'est juste... temporaire, ils repartiront tôt ou tard.
— Et c'est ce que tu veux ?
Dick fronça les sourcils avant de la regarder dans le coin de l'oeil, elle l'agaçait, elle était curieuse et il ne supportait pas ça, mais il ne pouvait pas toujours, tout le temps être énervé contre elle. C'était il y a des années, il fallait avancer.
Il se contenta d'hausser les épaules avant de pencher la tête vers le sol et de se passer les mains sur le visage.
Olive n'était plus trop sûr de vouloir lui poser sa question, mais de toute façon quoi qu'il réponde, elle allait devoir se surpasser à réussir à supporter Grayson, quoi qu'il arrive. Sa mission était de le surveiller alors... allons-y gaiement.
— C'est ce que tu veux pour moi aussi ?
Elle avait perdu toute assurance, sa voix avait déraillé jusqu'a devenir un simple chuchotement presque inaudible aux oreilles de Grayson.
Tout aussi étonnée qu'elle lui pose la question, il tourna la tête vers elle, plongeant pour une fois depuis longtemps son regard dans le sien, un regard paisible voir même rassuré. Il affichait sa mine triste de chien battue qui n'annonçait rien de bon.
Olive poussa un soupire, elle avait sa réponse.
Peut-être que finalement Dick était toujours aussi con ?
Alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la bouche, c'était les panneaux japonais qui s'ouvrit devant eux, dévoilant une salle d'entraînement mais surtout ce vaut rien de Jason Todd.
— Dites-donc, vous êtes bien silencieux, se moqua-t-il avec son sourire insupportable qui creusait ses fossettes. Je pensais qu'un des deux avait étranglé l'autre vu que j'entendais plus rien.
Alors que Dick désespérait roula des yeux se demandant sûrement comment Bruce avait vu du potentiel en cet imbécile, qui faisait visiblement rire Olive qui se releva du banc pour accueillir le jeune homme dans ses bras.
Il avait certes beaucoup, beaucoup de choses que Fick Grayson ne comprenait pas, et ça, cet espèce de complicité entre cet impulsif de Todd et cette... folle de Olive, faisait partie des choses qui échappait à Dick. Enfin, tout ce qui concernait les relations sociales de toute façon, ça lui échapper. L'ami- quoi ? Oh, oui, le truc que l'on partage avec des personnes qu'on apprécie être que l'on finit par appeler amis ? Hm, non, connaît pas.
Olive lâcha Jason pour lui ébouriffer les cheveux alors qu'il souriait de toute ses dents, chose qui étonna Dick puisque cela faisait bien des semaines qu'il ne l'avait pas vu esquisser un seul sourire. Finalement, ce n'était pas une mauvaise idée si elle restait, juste quelques temps.
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— Dick !
À la seconde où il avait entendu son nom hurlé dans les couloirs de la Tour, il avait accourut vers la provenance de la voix. Il tomba rapidement sur Gar qui semblait paniqué.
Olive qui errait depuis une bonne heure dans la Tour essayant de se changer les idées et d'accepter l'hypothèse que Dick Grayson n'était plus le même qu'il y a cinq ans. Les haussements de voix et les accusations de Donna dans la cuisine n'avait pas échappé à ses oreilles. Finalement, Olive n'était pas là seule à se poser la question sur le pourquoi, du comment Dick tenait tant à cet endroit malgré les souvenirs et les fantômes qui erraient dans cet endroit.
Ce qu'elle ne savait pas, c'était qu'il avait brûlé le costume. Dick avait donc vraiment changé. Jamais, ô grand jamais il ne l'aurait fait avant, ce costume était sûrement toute sa vie, pour Olive ce costume c'était juste la face caché de Dick Grayson. Enfin, il se pensait invincible alors qu'il portait un masque, il se permettait des choses qu'il n'aurait jamais dû faire. Elle détestait ce costume qui lui avait enlevé son ami.
Dick n'avait visiblement pas que merdé avec Olive, mais avec toutes les personnes qui comptait sur lui.
Ces erreurs, c'était ses démons.
Elle avait aussi entendu la voix de Gar qui hurlait à la mort le nom de Dick dans tout l'étage, jusqu'à ce que les lumières se coupent, activant le générateur de secours.
Lorsqu'elle revint dans la pièce principale, elle vit tout le monde réunit et plutôt déterminé à en découdre. Elle n'était pas sur d'être la bienvenue alors elle se fait discrète, appuyé contre un mur derrière eux.
— Du nouveau ?
— Arthur Light, soupira Dick. Et on compte bien s'en occuper.
Olive affirma, croisant les bras sur sa poitrine. Jason arriva en costume, visiblement lui aussi prêt à en découdre. Comment ce gamin pouvait se réjouir en une telle situation ?
— On part en vadrouille ?
— À Omaha, se moqua Hank. On va te déposer à l'arrêt de bus.
— Ça ne te concerne pas, coupa-t-il court à la conversation. On gère.
— Je veux me rendre utile ! Insista Jason. Laissez-moi faire diversion.
Il était clair que ce garçon cherchait à prouver quelques choses, à lui ou à Dick ? Olive n'arrivait pas encore à le déterminer.
— Pas cette fois.
— Je peux aider !
Tout le monde commença à se diriger vers l'ascenseur pour sortir du bâtiment. Dick essayait vraiment de laisser Jason en dehors de la situation, mais Olive ne le laisserait pas mettre tout le monde sur la touche comme ça.
— Je suivrais tes ordres, s'il te plaît.
— Ton heure viendra, mais pas ce soir.
Jason poussa un soupire, il ne devait pas en être à son premier refus. Alors que Dick passa devant elle pour se diriger vers l'ascenseur, il s'arrêta et se tourna vers elle.
— Toi aussi, tu restes là.
— Oh donc j'ai le droit d'établir domicile, ici ? Le prit-elle a son propre jeu.
Il roula des yeux, esquissant un sourire.
— Voyez-vous ça, ne serait-ce pas un sourire ?
— Reste-ici, on a encore des choses à régler.
Elle lui fit un signe militaire avant de le regarder s'enfoncer dans l'ascenseur avec ses amis.
Une fois l'ascenseur fermé, Olive leva le camp et se dirigea vers la banquette où elle avait posé son sac. Jason la suivait.
— Alors ça y est ? Maintenant toi aussi tu obéis bêtement aux autres de Dick ?
— Qui a dit que j'allais lui obéir ? Dit-elle en continuant de fouiller dans son sac pour en sortir un col roulé noir.
— Tu vas faire quoi ?
Elle continuait ses affaires et se changea devant lui, elle retira sa veste et son tee-shirt se retrouvant en sous-vêtement devant lui alors qu'il tira une mine de dégoût avant de détourner les yeux.
— Oh ça va, t'en verras d'autre, mon choux.
— J'aurais préféré ne pas voir... toi ?
— J'ai que cinq ans de plus que toi, dit-elle en remettant sa veste.
— T'es comme ma sœur, c'est dégueulasse.
— Moi je serais comme ta sœur et Dick ?
— C'est un con.
— Ça je te l'accorde, sourit-elle. En attendant, moi j'y vais.
— Je viens avec toi !
— Non ! Parce que j'ai pas d'assurance pour os brisés, donc tu restes ici.
Olive tapota sa tête avant de partir en courant capuche sur la tête, mais avant d'entrer dans l'ascenseur, il l'interpella :
— De toute façon toi tu ne me considérera jamais Dick comme ton frère, sourit-il. On sait tous que c'est impossible.
— Tu es plus chiant que tu en a l'air.
Il se mit à rire, elle entra dans l'ascenseur, les portes se fermaient. Elle était renfermé avec ses pensées. Il avait raison, jamais elle ne considérait Dick comme son frère, c'était impossible. Ils avaient simplement grandit ensemble, sans liens particulier, rien...
Elle ne considérait pas Dick Grayson comme son frère, il était bien plus.
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PETIT COIN FACT ; Olive n'est jamais parti en vadrouille dans son histoire original, elle ne connaît que Gotham.
3536 mots.
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