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Brutalement, j'ouvris les yeux, le souffle coupé. Un horrible mal de crâne me prit jusqu'à la nuque et je poussai un gémissement de douleur en essayant de me retourner dans mon lit. La force ne venait pas et je commençai à m'énerver de devoir rester sur le dos. La respiration haletante, des chaines aux poignets et aux chevilles qui me paralysaient, une épouvantable terreur m'enveloppa. Autour de moi, il faisait noir, quelques faisceaux de lumières passaient être les stores de la petite fenêtre. Instinctivement, je relevai la couverture jusqu'au-dessus de ma tête. Ce seul effort déclencha un coup de jus aiguë et horrible à travers le corps, me faisant couiner de douleur une fois de plus. Je me sentais affreusement fatigué, comme si un poids ne faisait que de me tirer vers le bas depuis mon réveil, j'avais l'impression que mes os étaient fait de verre, qu'un seul coup pouvait les briser.

Caché sous ma couette, je passai un œil à travers celle-ci pour regarder la fenêtre et tous les petits points de lumières qui décoraient le mur blanc. Des étoiles, mystérieuses, qui se baladaient dans le vide. Mes paupières étaient aussi lourdes qu'une porte de prison, il m'était difficile de les garder ouvertes plus de quelques secondes. Au loin, j'entendais des bruits, des paroles, quelques cris, très peu de rires, les démons autour de mon lit dansaient. Certaines s'amusaient à faire disparaître les étoiles du mur et soufflaient dans le store en croyant que les sifflements étaient agréables à l'écoute. Mon crâne allait exploser.

J'avais l'impression de sortir d'un long rêve. Un rêve affreux qui s'effaçait peu à peu. Un rêve où j'étais infiniment seul, assis devant une longue étendue d'eau. Personne n'était là pour me permettre de m'enfuir et nier la réalité.

Soudain, quelqu'un frappa à la porte, me procurant un sursaut. Les paroles atténuées par la paroi me semblaient incompréhensibles et j'appuyai mon coussin contre ma tête pour ne plus entendre le vacarme des démons. Ils s'approchaient toujours plus, me narguaient avec leur bonne humeur et leur liberté. Qu'on me foute la paix, qu'on me foute la paix...

— Monsieur Jeon ?

Un soupir retentit et je me figeai. Un grincement s'approcha de moi et une présence se trouvait juste à mes côtés. Je la voyais, elle était là, tout proche.

— Si vous ne vous levez pas, le petit-déjeuner vous passera sous le nez. Allez, on se lève.

Une main se tendit au-dessus et s'approcha de plus en plus. Je ne pouvais plus bouger. Mes doigts serraient tellement fort la couette que mon corps entier succombait aux répercutions. Elle voulait me tuer. Un cri cassé passa au travers de ma gorge sèche et je fronçai les yeux au point où des points et formes de couleurs se baladèrent devant moi. Un autre soupir fit écho dans mon crâne et ma couette fut retirée brutalement. Instinctivement, mes bras entourèrent mes genoux contre ma poitrine.

— Monsieur Jeon, força l'ombre reflétée sur le mur en face, je n'ai pas tout mon temps, levez-vous.

Elle riait. Un horrible sourire blanc s'étirait jusqu'à la moitié de son visage. Les étoiles disparaissaient sous ses ricanements, ses haussements d'épaules et sa bouche déformée par l'euphorie. Puis, elle se mit à grandir jusqu'au plafond, une multitude de cris graves et aiguës, plaintifs comme joyeux, résonnaient tout autour de moi. En la regardant prendre de l'ampleur, je lâchai un rire, jusqu'à éclater complètement. Mes poumons, mon cœur, l'entièreté de mes membres et mes organes me procuraient une douleur insupportable.

— Putain...

Puis je fondis en larmes. Un sentiment de regret, de désespoir, de solitude, m'enveloppa. Je me sentais infiniment coupable de quelque chose dont je n'avais pas conscience. Mon esprit était un brouillard tellement épais qu'il m'était impossible de discerner une lumière au loin. L'ombre moqueuse s'était retirée, les couleurs qui m'entournaient passèrent du noir au blanc, me donnant encore plus mal au crâne. Mon corps était lourd, je peinais à rester éveillé lorsqu'une toux me prit soudainement.

J'avançais dans un couloir, poussé par quelqu'un qui discutait avec les ombres dansantes sur le passage. Bonjour, bonne journée, comment vont vos enfants ? au revoir. Les lumières du plafond laissaient derrière elles une trainée lumineuse, étoiles filantes perdue au milieu du vide, loin de leur galaxie. C'était aveuglant.

La personne derrière moi s'arrêta, me stoppant dans le même mouvement. Les comètes avaient disparu en absorbant l'oxygène. Du sable remplissaient mes poumons, plus aucun air ne voulait passer, ce qui me fit une nouvelle fois tousser.

— Il faut que je l'emmène à la cantine, je ne peux-

— Je m'en charge !

A l'instant même où le vent se remit à balayer mon visage, le sable s'évapora pour ne laisser qu'une vaste quiétude. Ce fut à ce moment que je reconnus où j'étais ; dans la salle de détente de l'hôpital. Un voile noir passa devant mes yeux et une couverture rose pâle fut mise sur mes cuisses par la personne qui me poussait. Celle-ci était silencieuse et n'avait pas la même aura que la précédente. Au contraire, elle était reposante. Elle me conduisait dans la cantine en douceur, sans geste brusque ni déplacé.

Un infirmier dans la cinquantaine passa alors devant nous, et regarda celui ou celle derrière moi avec un grand sourire.

— Oh Elisio ! S'étonna-t-il, arrivant pour ouvrir une porte adjacente. Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas vu.

— Monsieur Lee ! Quel plaisir de vous revoir !

Je fronçai les sourcils.

— Plaisir réciproque, il ouvrit la pièce. Comment allez-vous ? Mieux ?

— Beaucoup mieux, merci !

Un dernier sourire, une salutation, puis l'infirmier disparu derrière la porte que je suivis du regard quand le chemin continua. Puis, je demandai soudain d'une voix faible :

— On est... quel jour ?

Je lâchai un soupir. Ce simple effort m'avait fatigué plus que je ne l'étais déjà.

— Dimanche treize juin.

A nouveau, je fronçai les sourcils et penchai lentement la tête en arrière pour rencontrer celui qui me poussait. Immédiatement, celui-ci me sourit de toutes ses dents aussi blanches de la neige fraiche. Brun aux yeux verts, peut-être quelques années de plus que moi, un accent qui résonnait comme celui d'une personne parlant l'allemand, je fis envouter devant l'aura qu'il dégageait. Calme, sereine, protectrice. Je ne m'étais pas trompé, c'était un homme au cœur grand. Nous avions le même pyjama blanc. Sur le chemin, quelques autres patients sortant de la cantine nous croisèrent, la fatigue souvent scotchée au visage.

La légère brise se termina devant la double porte où retentissaient des paroles étouffées. Le garçon s'accroupit à mes pieds, les deux coudes contre ses genoux. D'un nouveau sourire plein de bonté, une main se tendit vers moi.

— Jungkook, c'est ça ? Ich bein Elisio ! Ravi de faire ta connaissance !

☯︎

Une perle froide dévala ma joue. Je le fixais, il me regardait simplement, un léger sourire aux lèvres. Dans les arbres, les oiseaux chantaient. Dans les jeux, les enfants jouaient, tout se passait si bien pour tout le monde. Un océan bleu tirait ses yeux vers le bas, le blanc devenu rouge, le teint pâle. Mon corps bouillait, un gros coup de chaleur insupportable venait de me prendre, il m'était impossible de dire quoique ce soit. Je n'arrivais pas à croire que je le revoyais après deux ans, où l'on s'était complètement perdu de vue. De l'autre côté de la peur, je ne savais pas si c'était du soulagement ou autre chose. L'effroi me prit subitement à l'instant même où il s'assit à mes côtés, dans le silence.

Du coin de l'œil, il me regarda avant de lâcher un ricanement. Yeontan attendait toujours à mes pieds que je lui dise bonjour.

— Je suis devenu si laid que ça ? Me demanda-t-il en faisant mine de se sécher une larme à la joue.

Je fus incapable de répondre. Une sensation pâteuse me remplissait la bouche.

Enfourré dans un manteau en laine, une écharpe noire qui cachait la moitié de son visage, Seokjin était installé à côté de moi, les cheveux décoiffés. Son état m'affolait. Pourquoi avait-il l'air si fatigué, éteint, perdu ? Sa tentative de blaguer sur son malheur ne l'avait pas quitté, seulement, cela se voyait à mille lieux que ce n'était qu'une facette. Ce n'était pas normal qu'il se néglige de cette manière. N'avait-il pas été à Coquelicot ? Pourquoi n'y était-il pas, à cette heure ? Les clients devaient sûrement déjà faire la queue devant le restaurant pour espérer avoir une place pour la soirée. 

Seokjin se baissa vers le petit chien qu'il caressa en lui conseillant de se promener seul autour du banc. Pourquoi Yeontan était avec lui ? Pourquoi n'était-il pas avec son maître ? L'animal rempli d'innocence se leva et alla de l'autre côté du chemin, proche de l'eau qu'il tenta de boire. Sa présence inexpliquée me terrifiait. Fuir était tout ce que je désirais à ce moment-là. Seulement, il m'en était impossible, pour une raison que j'ignorais. Plus je regardais mon ancien supérieur et ami, plus les larmes montaient, et plus la peur se transformait en tristesse. Mon cœur se comprimait lorsqu'il me souriait légèrement, toujours dans le silence. Je voulais le prendre dans mes bras. Je voulais pleurer une bonne fois pour toute, et lui supplier de me dire comment allait les autres. Rien ne sortait.

Puis, brutalement, mon sang ne fit qu'un tour.

J'avais oublié son prénom.

— Comment vas-tu ? Me demanda Seokjin, en se réchauffant les mains entre elles.

Mes poumons se remplissaient de sable au fur et à mesure que j'essayais de chercher de l'air.

— Ca... Ca va... Réussi-je à bafouiller.

Du coin de l'œil, j'eus droit à un regard que je ne sus décrypter. Puis il huma, comme s'il n'avait pas cru à ma réponse. De l'aide, il me fallait de l'aide, une épaule sur laquelle m'appuyer le temps que je me repose. En tentant d'être discret, je soupirai profondément pour ne pas céder à la panique qui me rongeait.

J'avais oublié son prénom.

— Et... Toi ?

Il eut un léger sourire qui releva ses pommettes rosies par froid. Mon regard ne pouvait pas s'ôter de ses cernes, ses joues creusées et sa coiffure négligée. Jusqu'à ce qu'une nouvelle fois, mon cœur ne fit qu'un bond.

— Ce n'est jamais allé aussi mal.

Déposé entre nous deux, aux couleurs froides et moroses, un bouquet de fleurs patientait. Un mélange de roses, de chrysanthèmes, de cosmos, magnifique mais qui décelait une immense tristesse. Je ne l'avais pas vu arriver avec, depuis combien de temps était-il là ? Pour quelle raison se baladait-il avec un bouquet ? Ma tête me fit subitement mal à cause des multiples questions qui affluaient de plus en plus mon esprit. Tout s'embrouillait.

Plus aucun son ne sortait de ma gorge. Pourquoi disait-il que tout n'était jamais allé aussi mal ? Où étaient les autres ? Pourquoi Yeontan était là, avec lui et non pas son maître ?

J'avais oublié son prénom.

D'un coup, la pression qui gonflait dangereusement en moi se retira quand une main se posa sur mon avant-bras. Déboussolé, je papillonnai des paupières tournant la tête vers Seokjin. Cette fois-ci, je ne vis plus ses cernes, mais ses iris noires remplie d'inquiétude et de gentillesse.

— Détends-toi Jungkook, murmura-t-il à travers la brise. Je ne vais pas te manger...

J'étais fatigué. Mon ventre me faisait mal, mon cœur battait beaucoup trop vite et l'air était de plus en plus irrespirable, ce n'était plus que du gaz qui attendait de rencontrer une mèche. Difficilement, j'acquiesçai pour ne pas l'inquiéter davantage. Ma réaction face à sa présence était complètement ridicule, et un sentiment de honte s'empara de moi en me rendant compte que j'avais eu envie de fuir face à lui. Plus rien n'allait, tout partait dans tous les sens.

— Ça fait du bien de te revoir.

Incapable de répondre, je continuai de le fixer. Remarquant mon absence, Seokjin lâcha un rire sincère qui me permit soudainement d'avoir un peu d'oxygène.

— Félicitations pour ta réussite.

Une nouvelle fois, il me fit un large sourire, ses yeux ne devenant plus que des petits croissants. J'eus une brutale envie de pleurer, et baissai la tête pour ne pas le regarder plus longtemps. Me féliciter ne m'apportait rien. Je m'en foutais d'avoir un peu de notoriété dans ce pays, cela n'apportait pas le bonheur. Cela était tout ce que je demandais ; que l'on ferme le livre qui me retenait prisonnier pour en débuter un nouveau, où tout irait bien. Je ne réclamai que cela ; que l'on me laisse tranquille, et que je puisse vivre ma vie sans m'inquiéter du futur. Mais plus que tout au monde ; je voulais savoir si les personnes que j'aimais étaient heureuses. Que je sois à leur côté ou non, c'était quelque chose d'unique à mes yeux. Il fallait que je les voie sourire, peu m'importait le prix à payer.

Seulement, ce désir n'était pas encore à ma portée. La preuve en était Jimin, fatigué, et Seokjin, exténué.

— Pour quand sera le prochain roman ? Me demanda ce dernier, avec un léger enthousiasme.

Mes lèvres s'entrouvrirent et, inconsciemment, je triturai mes doigts entre eux.

— Je... Je ne sais pas... Réussis-je à articuler. Je n'ai plus d'idées, ni... Mon nez me piqua et ma vue devint floue, de motivation, ni... de passion...

Je fronçai les yeux pour retenir les quelques larmes qui désiraient couler. J'en avais marre de pleurer, de baisser les épaules, de vivre la vie que j'avais aujourd'hui. Plus les jours passaient, plus je perdais ce que j'aimais. Si je venais à perdre définitivement l'écriture, je ne pourrais plus tenir debout. Seokjin ne me répondit pas, je l'entendis seulement renifler quand il tourna la tête du sens opposé.

Yeontan se baladait toujours devant nous, n'allait pas très loin pour renifler les odeurs, s'asseyait pour regarder les canards flotter. Le parc commençait à se vider, les enfants rentraient, les vélos étaient moins fréquents, les couples et groupes d'amis partaient manger dans les restaurants aux alentours, et la nuit tombait. Un lampadaire s'alluma au-dessus de nos têtes, me faisant plisser les paupières à cause de la soudaine luminosité.

Par la suite, nos échanges n'étaient pas plus rythmés, l'idée de le revoir sans crier garde me pesait toujours le cœur, mais j'avais réussi à me calmer. L'air était plus respirable qu'auparavant et le bruit de la ville autour de nous s'alourdissait au fur et à mesure que les minutes passaient. Au loin, un clocher annonça dix-neuf heures. La ville s'endormait petit à petit, m'emportant en même temps dans ses bras. Yeontan était venu se réfugier entre les jambes de Seokjin, commençant à avoir froid et faim. Mon cœur me hurlait de lui demander comment tout le monde se portait, si Coquelicot était toujours aussi réputé, qu'est-ce que faisait Eunji là-bas, et où était-il ? Malheureusement, mon esprit m'en empêchait. Ma gorge se bloquait à chaque fois que je voulais poser une question et mon sang pulsait dans mes veines. J'étais terrorisé des réponses qu'il pouvait me donner. Un frisson me parcourut l'échine.

— Je vais te laisser, fit-il en se levant lentement du banc. Le pépère a faim.

De sa poche, il sortit une laisse qu'il accrocha au collier du petit chien, qui se mit à battre de la queue, content de rentrer. Ses yeux exténués étaient à moitié cachés par ses mèches brunes, et derrière son écharpe, je sentis un sourire.

— Je suis vraiment content de t'avoir croisé, tu ne sais pas à quel point cela m'a fait du bien.

Une énième fois, je fus incapable de répondre autrement que par un léger rictus. Puis il me tourna le dos, les deux mains dans ses poches de manteau. Un sentiment d'insécurité me prit d'un coup, suivit d'une véritable terreur. Il partait.

Il partait.

Quand allait-il revenir ?

J'avais oublié son prénom.

— Jungkook, fit-il d'un ton doux, sache que ma porte est toujours ouverte.

Désarmé, dépourvu de force, je ne pus être que le spectateur de son départ. A travers la brume, je le regardais s'éloigner, devenir une ombre parmi celles qui dansaient sur ses épaules. Et ce, jusqu'à ce que je ne le voie plus, qu'il ait disparu de la circulation, comme un mirage duquel on s'éloignait, une âme retournant dans son monde.


Dix-neuf heures trente-six.

Pointé devant l'entrée de mon appartement, je n'osais pas entrer depuis plusieurs minutes. Le choc de ma rencontre avec Seokjin était encore trop encré dans ma tête pour que je me daigne à penser à autre chose. Je ne voulais voir personne, parler à personne, être juste tranquille. Mais alors que je voulus faire le code pour franchir la porte, un coup de froid et un affreux mal de crâne me prirent. D'une main, je me tins le front et appuyai sur les touches de l'autre pour finalement entrer en poussant un grognement de douleur. Ma gorge était aussi sèche que le Sahara, alors je me ruai, titubant, dans la cuisine pour prendre un verre d'eau que je bus d'une traite.

Malheureusement, ces mouvements trop brusques me procurèrent une affreuse douleur au crâne et je dus me tenir au plan de travail pour espérer ne pas tomber. Tout tournait lorsque j'essayais de regarder devant moi, mon corps me faisait souffrir et j'eus une soudaine envie de tousser. Envie que je ne pus retenir très longtemps avant que ma gorge prenne un nouveau coup de douleur.

D'une manière automatique, je me mis à taper ma poitrine comme si cela allait m'aider à arrêter ma toux qui devenait de plus en plus grasse. Il m'était impossible d'avaler, de bouger la langue, ou même respirer entre chaque coup. Tout prenait feu. Puis, lointains, des pas retentirent accompagnés d'un cri de panique. C'était Zhu, aux pieds de l'escalier en colimaçon, les deux mains à la bouche et des yeux de merlan frit. Etant la dernière personne que je voulais voir, je sortis de la cuisine en manquant de chuter contre le mur d'en face, puis suivis celui-ci d'une main, le pas lent. Mes poumons manquaient de sortir à chaque toux plus grasse les unes que les autres, mes jambes s'apprêtaient à se dérober à tout instant, et par l'aide de je ne savais quel Dieu, je réussis à rejoindre mon bureau.

Seulement, aussi lourd qu'une porte de prison, je m'effondrai sur le canapé sans avoir eu le temps de prendre mes palettes de médicaments. Elles étaient là, à seulement deux mètres de moi, floues et aux couleurs divagantes, menaçantes de tomber sur le sol par la moindre brise. Allongé sur le ventre, je finis par abandonner. Ma main tendue vers mon bureau se retrouva brutalement au sol, mon corps encore en pleine crise, la douleur disparaissait peu à peu en même temps que les images et les sons.





Jusqu'aux ténèbres.


























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DON'T HURT ME ICH BEIN MALADE

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