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𝒐9 ❝𝒍𝒆𝒔 𝒍𝒂𝒓𝒎𝒆𝒔 𝒃𝒍𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆𝒔❞


Where is the gallant knight?
Who stood for truth and right?
❝❞

Toutes les nuits, le même cauchemar revenait. Il avait appris à détester le sommeil mais il était impossible de le combattre éternellement. Lancelot arrivait vers le rocher, maintenant attraction de diseuses de bonne aventure et de saltimbanques. Or ce campement à l'habitude euphorique était désert et morne. Pas un bruit ou pas une âme. On aurait dit une ville fantôme sans même son spectre. La neige avait trempé ses bottes et le froid transpercé ses fourrures mais il continuait d'avancer. Il gravissait jusqu'au sommet de la colline, infatigable errant. Le sentier s'allongeait et l'épée semblait de plus en plus loin mais il l'atteindrait. Il s'en était fait le serment. Après tout, il était Lancelot du Lac, régent officiel du royaume de Logres, fils du roi Ban. Il était un héros et les héros réussissent toujours leurs missions. Il grimpait, encore et encore, dans un souffle sempiternel. Quand il commençait à perdre espoir, son but étincelait, hurlant de venir le chercher. Il n'abandonnait jamais, il était un chevalier, un héros. Une légende même ! La neige n'aurait raison de lui, alors il continuait. Enfin, il était arrivé au sommet. Du moins le pensait-il. L'épée n'était que là, devant lui. Il pouvait, se devait même de la retirer. Les Dieux l'avaient abandonné mais ils ne les reconnaissaient plus. Tous étaient morts dans son cœur. L'épée l'appelait d'une voix suave et doucereuse. Elle l'appelait si fort que ses oreilles bourdonnaient et qu'il hurlait à la lune de cesser. Plus il s'en approchait, plus il entendait les reproches. À quel point il avait été une mauvaise personne, qu'il n'était qu'un traître et qu'un lâche. Assez, assez, suppliait Lancelot. Je détiens la vérité, ne comprenez donc vous pas ? Je détiens l'unique moyen de délivrer le Graal de son infortune, laissez moi faire. Les voix ne se taisaient pas. Elles continuaient son tourment éternel. Si la douleur sourde d'un poignard battait entre ses côtes, un endroit trop près de son cœur meurtri, il ne l'avait pas remarqué. L'épée était à quelques pas, à présent. Il suffisait de tendre la main... Et lorsqu'il l'empoignait enfin, elle bougeait de son sceau de pierre. Une douleur cette vive fois le transperçait dans tout son être. Des tâches brûlantes empourpraient ses lainages blancs et purs. Une tâche écarlate qui se répandait sur son corps. Il se retournait alors et se voyait lui-même. Tué par sa propre personne avant même d'avoir pu retirer Excalibur. Tu n'en auras pas besoin, disait-il en essuyant son épée sur les vêtements de son sosie agonisant.

Et quand il cédait au cauchemar, il se réveillait en pleurant, en se jurant de ne plus jamais dormir. Il voulait être un chef de guerre, un dirigeant ferme et brutal, pas un homme brisé. Personne ne devait le savoir, or il sentait que l'armure de faux semblants qu'il avait revêtue au début de son règne de disloquait jour après jour. Il ne pouvait se laisser abandonner aux passions des âmes mortelles. Il était fort, la faiblesse il devait la laisser aux pauvres gens. Il ne devait connaître les remords ni le chagrin ni la pitié. Il devait connaître la colère, l'ambition et le devoir, l'honneur. Quand il luttait contre lui-même, le froid l'envahissait et d'aucun feu ou remède ne venait à bout de son inquiétude. Il était trop fatigué pour lire, trop fatigué pour sortir. Lancelot s'étendait simplement sur son lit, les yeux rivés sur le plafond nu. Il mettait de l'ordre dans ses pensées, seule distraction. Alors, il s'inventait sa destinée, celle du héros qu'il avait toujours voulu être. Quand Méléagant l'avait prévenu de l'arrivée d'une jeune femme, il avait immédiatement trouvé ça stupide. D'une part, il ne trouvait rien à tirer d'une femme et d'une autre part, il avait d'autres plans.

❝ Je me moque des Dieux, je suis ici pour me venger. Je me moque de tout !❞

Il se releva de l'étreinte douçâtre de son lit pour se diriger vers la bibliothèque de son bureau. Toutes ces nuits de recherches avaient été fructueuses. Les secrets les plus anciens enfouis dans la connaissance oubliée par l'humanité surgissait devant ses yeux ébahis. Plus il se plongeait dans les manuscrits, plus la quête du savoir éternel attisait sa convoitise. Le Graal la lui apporterait... Mais il devait attendre de le trouver. D'autres reliques avaient attiré sa curiosité. L'Arche de l'Alliance qui contenait les Dix commandements lui permettrait de devenir le chef militaire le plus puissant que la Terre aie jamais porté. Il serait invincible, puissant et respecté. Il caressa l'idée avec la douceur d'un amoureux des arts. Les passions mortelles avaient finalement du bon. On avait dit qu'elle avait été enterrée en Judée, en plein milieu du désert. En demandant le soutient de Byzance, il pourrait arriver à son but...
Lancelot se servit une gorgée de té depuis longtemps refroidi. Le breuvage joua avec délice dans sa bouche. Une pointe acidulée s'écoula, le laissant reprendre ses esprits pour de bon. L'arrière goût de sureau lui resta sur la langue quelques instants. Par la fenêtre, l'aube ne pointait pas encore. Il lui restait encore un couple d'heures avant que Niall n'arrive. L'envie soudaine de se baigner lui vint. Après tout, l'eau chauffait pour la journée et il n'avait besoin que d'un seau qu'il pouvait porter aisément. Tout le château était silencieux et endormi, un désert de vie. Il ne tarda pas à récupérer deux seaux remplis d'eau bouillante qu'il versa dans la petite baignoire de bois. La pièce était considérée comme maudite depuis Arthur mais étonnamment, cela ne dérangeait pas Lancelot. Ses démons prenaient d'autres formes qu'une baignoire. Il ôta sa tunique de chanvre et plongea dans la cuve bouillante. Des cicatrices parcouraient parfois son torse. Des souvenirs d'anciens combats, pensa-t-il en esquissant un sourire. La sensation de chaleur se répandit dans son corps avec une délicieuse satisfaction. Le froid des nuits cauchemardesques avait enfin disparu au profit du confort de l'ambition.

     Les gouttes ruisselait de son front en retombant si lourdement sur la surface de l'eau que seul les battements de son cœur se joignait à l'unisson de ces gouttes. Il avait passé peut-être une heure dans l'eau à ne fixer que l'onde si plate sans se soucier de tout. L'eau avait refroidi maintenant mais il s'en moquait. Le devoir l'appelait simplement. Le chevalier du lac s'enduit le corps d'huile romaine. Il avait beau mépriser ces envahisseurs, il fallait dire que leurs méthodes d'hygiène étaient efficaces. Après s'être raclé la peau et s'être débarrassé de l'huile, il se leva de tout son long et attrapa un tissu pour s'éponger le corps. Il frissonna à se laisser la peau se replier sur elle même mais se vêtit de ses habits usuels : une tunique blanche gradée de gris et d'or tenu à la taille par une large ceinture blanche. On toqua timidement à la porte.

     ❝ Oui ?

— Seigneur, c'est Niall. Puis-je entrer ?

— Je t'en prie.

— Mes hommages. Seigneur, je sais que le soleil vient à peine de se lever mais une affaire urgente vous attend dans la salle du trône. Je pense que vous devriez venir.

L'inquiétude se lisait dans la voix de l'aide de camp. Lancelot savait à quel point le jeune homme pouvait se montrer d'un naturel timide et méfiant mais une véritable crainte pesait dans sa poitrine.

— À cette heure ? Vraiment ?

— Oui, messire. Des soldats ont ramené  une prisonnière. Elle les a salement amoché mais ils l'ont ramenée.

— Mais qu'est-ce que ça peut me foutre ? J'ai autre chose à faire ! Un royaume à gouverner par exemple et trouver des chevaliers rebelles.

— Je crois quand même que vous devriez venir. Elle est spéciale... Et clame des choses étranges.

— Je vais perdre mon temps mais si tu le dis...❞

    Lancelot soupira. Il appréciait Niall, une des raisons pour lesquelles il lui confiait des missions secretes. Mais parfois il avait du mal à discerner les priorités. Il sortit de la salle d'eaux en traînant des pieds. Tout en se dirigeant vers la salle du trône, il ceignit son front d'un bandeau de bronze ciselé d'argent et martelé d'or. Il ajusta son épée à sa ceinture, l'air d'un roi. Il passa le pas de la porte en se donnant toute la prestance qu'il pu trouver en son être. Il avança sans même jeter un regard et s'assit sur son trône. Oui, le mien. Il n'était plus question d'être comme un enfant timide qui gesticulait sans tenir en place. Il était un roi, un chef de guerre. Ce fut seulement là qu'il posa ses yeux sur la fille. Ses mains étaient enchaînées, il remarqua cela. Ses longs cheveux bruns foncés étaient emmêlés et des feuilles pendaient à certains endroits. Sa robe brune était déchirée au bas de ses jambes. Une ceinture pendait à sa taille avec de multiples poches. Un petit bouquet s'y trouvait attaché. Il y avait une minuscule dague dans un fourreau, aussi. À son cou pendait un étrange collier représentant un croissant de lune. Ses yeux de couleur miel semblaient indiquer une certaine furie à être détenue contre son gré. Une estocade sanguinolente barrait sa joue droite. Ses poignets étaient rougis à force de se débattre des chaînes. Derrière elle, deux baluchons et une cage avec des oiseaux.

     ❝ Soldats, je n'ai sincèrement pas le temps de m'occuper d'une... sorcière ? Vagabonde ? Clodo ? J'ai un royaume à diriger. Donc foutez la au cachot. On verra ce qu'on fait d'elle plus tard. Relâchez ses piafs dans la nature.

— Attendez.

Elle avait parlé d'une voix forte et dénuée de peur. Ce ton lui donnait envie d'écouter ce que cette jeune fille avait à dire. Il se sentait comme irrésistiblement attiré par sa voix. Pourtant une part de lui se réfutait à l'entendre, il s'y sentait contrait presque. Comme un enchantement. Il savait pertinemment les forces qui opéraient à cet instant. Le sortilège de vérité lancé par Mevanwi de Vannes ne se dissiperait que quelques jours plus tard. Pour le moment, la petite ne ferait que blablater sous la contrainte et révéler ses plus viles secrets.

» Attendez. Vous devez m'écouter.

— Pourquoi donc ?

— Parce que j'ai la possibilité de vous fournir des soldats et une armée. Parce que j'ai des renseignements sur les forces armées en Carmélide. Parce que si vous me tuez, vous perdez un potentiel allié. Parce qu'enfin, vous devrez répondre à mon clan.

— Ah.

— Seigneur, je parle en des termes sérieux !

— Vous avez quelques minutes pour me convaincre. Après je vous met au cachot.

— Je suis Ralia Sylís Mēidenn, la fille de Maccrath Glens, l'ancien Thane de Féroé. Je peux vous fournir une centaine d'hommes pour votre armée et vous pouvez voir en moi une potentielle alliée.

— Peut-être oui. Vous avez parlé de la Carmélide.

— Leodagan m'a capturée quand je suis arrivée. Mon père est mort il y a trois semaines. Il m'a demandée de venir ici et de rendre hommage au roi Arthur... Nous ne savions pas qu'il avait disparu et que vous étiez maintenant le souverain légitime. Nous ne recevons pratiquement aucune nouvelle dans nos îles reculées. En arrivant donc, Leodagan m'a capturée. Je suis allée jusque son château en Carmélide. Là j'ai pu voir ses forces en action. Il a des machines de guerre. Il essaie de rallier des nobles à sa cause. Il m'a libérée à condition de lui envoyer mes hommes et de venir chez vous comme espionne.

— Donc ?

— Je peux lui donner des faux renseignements et rester avec vous pour vous aider à rallier des gens. Vous êtes légitime, après tout.

— Vous seriez prête à trahir une alliance avec Leodagan ? Vous savez ce qu'il fait aux traîtres, j'espère.

— Trahir c'est lorsque l'on a passé un serment. Je n'en ai passé aucun car on m'a dépêchée ici, plus loin que jamais de mon peuple. Je ne désire que les rejoindre. Je ferai tout ce qui est en mon possible pour revenir chez moi. Quoi qu'il en coûte.

— Vous oubliez une chose, demoiselle. Je n'aime pas les traîtres.
Gardes, emmenez la fille dans un cachot. Je réglerai son sort plus tard.❞

     La fille pouvait être utile, cela il le savait. Or, l'idée même de contrarier Méléagant le mettait en joie. Il la ferait libérer, les troupes l'intéressaient. Et il avait bien vu son comportement, si elle ne connaissait complètement la magie, elle savait en quelque chose. Et puis s'il pouvait récupérer au passage des informations sur les troupes armées de Carmélide, cela serait fantastique. Mais pour le moment, elle resterait aux prisons. Lancelot revint dans son bureau étudier. Il n'avait que ça à faire de toute manière. S'il voulait régner, il devait faire une liste de ses alliés et ennemis. En tête, Loth d'Orcanie et une poignée de chevaliers. Et si cette Ralia lui fournissait ses troupes, le cours d'une seule bataille pouvait changer. Ainsi, Leodagan avait voulu l'envoyer pour espionner ses faits et gestes. La pauvre idiote s'était dénoncée pour sauver sa peau. Niall lui apporta un déjeuner simple, composé de quelques tranches de lard, un peu de fromage et quelques légumes frais. Il grignota en se penchant sur les cartes du territoire de Logres. Au Nord, il n'y avait pas de trace d'Arthur. Ses propres espions n'avaient rien trouvé en Carmélide ou Calédonie ni ceux de Loth. Quand ils avaient assiégé Tintagel, Arthur avait disparu. Ses yeux se reportèrent sur le continent. Bohort était consigné chez lui à Gaunes donc pas moyen que son prédécesseur y soit. Karadoc n'était pas à Vannes. À vrai dire il avait disparu de la circulation avec Perceval. Or d'après les dires de Dame Mevawni, l'ancien roi n'était en aucun cas là. Il descendit vers le Sud. Pas de nouvelle d'Armorique. Hoël n'avait jamais répondu à ses missives. Rien lors des fouilles dans ce royaume pourtant. Il pointa du doigt l'Aquitaine. Et était d'importance notoire que le duc d'Aquitaine appréciait Arthur. Sa femme avait envoyé une missive à Lancelot en secret, lui demandant d'agir et de nommer son mari à une grande charge. Donc rien de ce côté-ci. Quant à l'Irlande enfin, c'était aussi impossible. Lancelot avait mis à sac tout son royaume pour le retrouver et pourtant pas une trace de lui. Il avait mis la tête de Vénec à prix mais là encore sans succès. C'était comme si tout lui échappait en le laissant savoir que l'on riait de lui dans son dos. Il était dupé constamment. Des chevaliers rebelles avaient commis des attentats contre lui dernièrement. Pourtant la force et l'autorité qu'il désirait ardemment étaient en son pouvoir. Un seul mot et il pouvait annihiler un royaume.

❝ Quelle est cette odeur ? De l'encens ?

— Non, du papier d'Arménie, répliqua machinalement Lancelot. Un cadeau du Seigneur Dagonnet de son voyage en Judée il y a bien des années.

Trop absorbé par ses intenses réflexions, il n'avait pas remarqué la silhouette qui était entrée dans la pièce. Il releva soudainement la tête pour se trouver nez à nez avec la jeune fille censée être aux cachots !

» Je... Vous êtes censées être aux fers, pas dans ma chambre ! Pourquoi êtes-vous là ? Et comment vous êtes vous échappée ?

— Ils sont stupides. Je leurs ai soufflé une petite poudre de ma fabrication au visage et ils se sont endormis. Je viens vous trouver ici pour me défendre et obtenir un traitement moindre mais digne de la condition. Je vous l'ai déjà dit, messire. Épargnez moi.

— Je ne comptais pas vous tuer de toute manière. C'était simplement pour effrayer un ami.

— C'est une mauvaise blague ! Mais je peux être utile. J'ai mon armée. Leodagan a renvoyé mes hommes sur nos îles mais si vous me laissez y aller, je peux revenir avec eux.

— Et vous laissez vous échapper ? C'est hors de question. Vous êtes prisonnière maintenant.

— Il fallait bien tenter. Mais même, dépêchez quelqu'un là-bas avec un message de ma main et ils viendront. Leodagan m'a demandée de venir ici, je l'ai fait. Il m'a demandée de vous espionner et lui envoyer des renseignements sur vos armées. Je pourrais écrire avec vous des faux rapports... Et il m'a chargée de trouver Arthur, aussi. Je ne sais pas pourquoi mais il était persuadé que vous savez où il est. Apparemment, personne ne le sait. Je pourrais y aller, en échange de l'indépendance de mon peuple et de sa protection.

— Vous n'avez aucune pitié à trahir ?

— Je n'ai passé aucun serment, le seul que je dois honorer est celui de jurer fidélité au véritable souverain de Bretagne. Jusqu'à présent vous l'êtes. Ne vous méprenez pas, je ne cherche que la sécurité de mon peuple. Mais vous savez, la fin justifie les moyens. Je suis prête à tout pour eux, tant que cela ne finit pas en massacre et bain de sang.

— Nous sommes en guerre, vous le savez ça ? Il y aura sans doute des massacres.

— Évitez les ! Je croyais que vous étiez un homme d'honneur. Où est passé le vaillant chevalier qui défendait la veuve et l'orphelin et qui défendait la vérité et le courage ?

— Il est toujours là, je n'ai pas changé.

— Vous savez, lorsque mon père revenait des rares séances de la Table Ronde auxquelles il assistait, il me racontait. Et je me souviens ce qu'il disait de vous. Vous êtes droits, rempli de vertu et de courage mais la mélancolie gît dans votre regard, Lancelot. Votre cœur a jadis été pur. J'ai questionné Calogrenant sur vous, lorsqu'il me tenait prisonnière comme vous. Il m'a raconté à quel point vous étiez exemplaire. Et comment tel Icare vous êtes tombé. Il y a d'autres moyens que la violence ! J'avais sept ans la seule fois où je suis venue ici, à Kaamelott. J'avais tenté de poser une couronne de fleurs dans les cheveux de sieur Calogrenant et je me suis enfuie pour échapper à mon père. J'étais une enfant, rieuse et joueuse. Je me suis perdue dans les couloirs jusqu'à être arrivée devant une chambre à la porte ouverte. Vous deviez avoir à peine une vingtaine d'années. Vous saccagiez votre chambre avec votre épée ! J'ai eu terriblement peur. Quand il me parlait du Graal, des éléments qu'il consignait dans son... Elle se stoppa net, comme si elle s'apprêtait à révéler un secret.

— De quel droit vous osez me dire cela ? Vous me faites une leçon de morale, vous vous croyez tout permis ?
Vous êtes prisonnière, en aucun cas en position de me dire tout cela. C'est faux, vous m'entendez ? Faux ! Maintenant, vous allez revenir dans votre petite cellule, bien au chaud avec les rats. Ça vous apprendra à essayer de faire la morale au roi de Logres.❞

Il veilla personnellement à la raccompagner. Il avait juré la voir le foudroyer du regard une bonne quinzaine de fois mais aussi il avait discerné comme une once de mélancolie et de chagrin. C'était donc ça, ce que Méléagant lui avait envoyé ? Une idiote oui ! Une fois qu'il aurait récupéré ses troupes, il se débarrasserait d'elle, plutôt. Pourtant, elle avait mentionné quelque chose, un journal sur le Graal. Il éluciderait ça plus tard. Il avait un ancien roi à trouver. Mais il ne se rendit pas compte qu'une larme blanche, pure et magnifique roulait de son œil droit. Il ne s'en rendit pas compte.

Je ne pleure, je ne désespère pas. Je suis un héros. Et je tisserai un trophée des cauchemars qui hantent mon esprit inquiet. Les flammes délivreront les destinées incertaines. Une seule larme blanche, c'est le signe de ma faiblesse.






***

hey yall, j'aime pas trop faire des petits mots mais the indiana jones jumped out in me. aussi au MA le thé s'écrivait « té », c'est pas une faute :)
c'était ze rencontre xp
bref j'espère que ça vous plaît et à la prochaine.

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