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𝑭𝒊𝒙 𝒎𝒆
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Le vide. Le silence. Aucun bruit était audible. Un endroit rêvé. Combien de temps s'était-il écoulé ? Bonne question. Cette notion semblait être totalement déformée ici.
Ses paupières tremblotaient légèrement jusqu'à ce qu'elles s'ouvrent pour laisser apparaître de magnifiques prunelles brunes. La luminosité le frappait d'un coup et il était forcé de les fermer à nouveau. Les chuchotements commençaient à lui parvenir. Pour son plus grand malheur... Finalement, il voulait retourner dans le néant. Là où tout était calme et paisible.
Le jeune homme au sol n'osait même plus ouvrir les yeux. L'impression que toute la ville l'entourait l'en empêchait. La peur de croiser le regard de quelqu'un parmi cette foule dans cette situation de faiblesse le soumettait.
– Reculez ! Il a besoin d'espace ! s'exclama une voix féminine qu'il ne connaissait que trop bien.
Toujours présente au bon moment... Comment faisait-elle ? N'était-ce pas un de ces dons d'âme-sœur ? Les chuchotements environnants s'estompaient, laissant penser que la masse se dispersait. Seuls des pas en sa direction fendaient le vacarme ambiant. Ses pas. D'un coup, ils s'arrêtèrent. Elle se tenait là, incapable d'émettre un seul son en voyant qui se trouvait devant elle.
– Yongbok ? appela-t-elle avec appréhension. Elle n'était pas sûre.
Ses yeux se rouvraient tout doucement cette fois-ci pour ne pas qu'il ne se fasse aveuglé par la lumière du jour une seconde fois. Ces derniers se posaient sur la personne en face d'elle. Ils étaient vides de toute émotion. Le susnommé Yongbok essayait de lui offrir un léger sourire dans l'espoir de la rassurer un tant soit peu. Or, cela eut l'effet inverse.
Les beaux orbes de la jeune femme s'écarquillaient d'horreur en découvrant les différentes ecchymoses que son vis-à-vis portait sur son corps. La plus voyante : celle à son œil puis venait celle à son poignet où des entailles étaient même visibles. Cette vision lui brisait le cœur. Qui pouvait bien lui avoir fait cela ? Elle se baissait immédiatement à son niveau, ses yeux rouges et des larmes menaçant de couler. L'impuissance la retenait fortement mais les chaînes ne résistaient pas plus longtemps. Avec un grande délicatesse dans le but de ne pas lui faire mal, elle soulevait la manche de son sweat pour voir l'étendu des dégâts. C'était encore pire que ce qu'elle imaginait. Elle eut un haut le cœur alors qu'elle détourna vivement le regard.
– Je suis désolé que tu aies à voir ça... avoua-t-il en essayant de se relever grâce à sa main fonctionnelle.
– Doucement, ne force pas, dit la châtaigne tandis qu'elle l'aidait à se tenir assis. Peu importe où elle posait ses mains sur lui, elle avait peur de le blesser. Ses gestes étaient d'une extrême douceur, comme s'il se briserait à cause de son touché.
Felix se sentait d'autant plus coupable de mettre la seule personne qui se souciait de lui dans cet état. Après tout, il ne méritait pas une telle attention. Tous les deux se considéraient un moment sans que personne ne parle. Un échange silencieux qui témoignait de leur incrédulité à chacun. Que dire ? Da-Eun mordait sa lèvre inférieure, elle ne voulait pas laisser ses larmes avoir raison d'elle. Cette situation l'accablait beaucoup trop. La tête baissée, elle caressait tendrement le dos du brun. Ce dernier cherchait son regard, il voulait y trouver refuge.
– Pourquoi ? Un silence à nouveau. Un moment de flottement. Felix ne semblait pas saisir. Aide-moi à comprendre, à te comprendre. Sa voix se brisait. Ses larmes perlaient sur ses joues et finissaient sur le sol goudronné. Sa tête se relevait en sa direction, montrant son visage ravagé par les gouttes salés. Elle avait craqué. Je veux t'aider.
Pourquoi cela l'affectait tant ? Le jeune homme n'en savait strictement rien mais il ne pouvait pas supporter de la voir comme cela. Son cœur se serrait à cette vue. Il ne pouvait pas l'endurer plus longtemps. Sans prévenir, il l'attirait dans ses bras avec le peu de force qui lui restait. Il la gardait contre lui. Sa présence lui était nécessaire, vitale.
– Je ne pars pas avant que tu n'aies esquissé au moins un sourire... déclara-t-elle entre deux respirations saccadées. Ses mains s'accrochaient au tissu, preuve qu'elle resterait.
Sa bataille était, en un sens, la sienne aussi. Si l'un des deux tombait au combat, désormais l'autre le suivait dans sa chute.
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꒰🖇꒱ -swevenx™ ♡꙼̈ ࿐ ࿔
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