Chapitre 18 : Torn to shreds
Lorsque Jisung ouvrit les yeux, il dut les refermer rapidement pour éviter les rayons imminents du soleil de blessé sa pauvre vue exténuée. L'alcool ne l'avait pas ménagé puisque les mouvements de ce simple muscle avait suffit pour alerter son cerveau qu'il avait bougé trop vite pour qu'il puisse le suivre.
Bizarrement, lorsqu'il ouvrit a nouveau les yeux, cette fois-ci avec lenteur, il se rendit compte que la pièce était plongé dans le noir complet. Venait t'il d'halluciner ? Était-il toujours ivre ?
Inquiet, le noiraud tâtonne le lit à ses cotés, non pas à la recherche de son copain mais de son téléphone. Il se rappelait vaguement de s'être endormi avec son portable allumé. Et à l'instant, c'était son seul moyen de se repérer. Quel jour était t'il mais aussi quel heure ? Ou était son copain ? Mais surtout qu'en était t'il de la personne qu'il pouvait prétendre avoir harceler la veille.
Attendez...
Le cerveau de Jisung envoya un signal, lui criant qu'il n'était pas apte à se souvenir des moindres détails et qu'il devait arrêter de forcer. Le noiraud pose une main sur sa tempe ou ses veines pulsaient, ça lui faisait horriblement mal.
Alité, il se laisse tomber face contre son oreiller moelleux, arrêtant de torturer ses neurones. Il ne pouvait rien en soutirer de toute façon.
La douleur et la fatigue eurent raison de lui et Jisung essaya de fermer les yeux. Soudain, une réalisation le frappa. C'était comme si tout lui revenait d'un coup, l'appel avec les garçons, Minho qui partait, les bouteilles de soju...sa conversation avec Chan !
Le noiraud se relève d'un bond, totalement paniqué. Les mains tremblantes, il se mit à chercher son téléphone autour de lui.
- Putain...ou est ce qu'il est passé ?
Il se mit à quatres pattes sur le lit, tournant sur lui-même pour espérer voir une quelconque trace du seul témoin de sa faute odieuse
Après avoir fini de tâter toute la surface du lit, il se mit à genoux au sol, cherchant encore une fois, en vain ce maudit téléphone.
Jisung commença à sérieusement paniqué, il s'assied sur la moquette qui leur servait d'essuie pied et respira un bon coup. Pourquoi son téléphone disparaissait le lendemain de la seule fois où il avait commis quelques choses de honteux ? Pourquoi ça lui arrivait ?
Il ferme les yeux, essayant de se souvenir s'il l'avait déplacé ou pas. S'il s'était levé après avoir envoyer des nudes. Oui, oui c'était ce qu'il avait fait. Et Jisung n'arrivait pas à y croire, comment avait t'il pu faire ça putain ? Qu'est-ce qu'il l'avait poussé à ce point de non retour.
Lorsqu'il rouvrit, le jeune étudiant remarque une autre chose qui lui avait échapper jusqu'à la...
Où était toute les bouteilles d'alcool qu'il avait vidé la veille ? Parce que, s'il n'était pas sûr d'avoir déplacer son téléphone, il était à cent pour cent sûr de ne pas s'être levé, en plein milieu de la nuit, bourré et excité pour aller gentiment ranger le bordel qu'il avait causé durant la soirée.
Jisung déglutit péniblement, il y avait une seule explication possible. Minho était rentré. Il avait rangé...et oh dieu qu'il ne soit pas tomber sur son téléphone encore allumé.
Oh dieu du ciel ou de quoi que ce soit ! Faites en sortes que mon téléphone se soit mis en veille, pria intérieurement le noiraud, esprit totalement clair d'un coup.
D'un pied après l'autre, il sortit de la chambre faisant attention à faire le moins de bruit possible. Tout en avançant dans le couloir peu éclairé, le Han priait intérieurement que sa forte intuition soit fausse, que cette sensation que le chaos allait se déchaîner sur lui soit encore son anxiété sévère. Hier soir, il avait fait une erreur, une grosse erreur et il n'allait plus jamais recommencé.
Tout le monde fait des erreurs non ? Des trucs vraiment insensé ? Surtout à cause de l'alcool. Il avait fait une erreur, pour la toute première fois. Mais puisqu'il était quelqu'un de bien, un copain parfait, un " bon garçon ", son karma allait le couvrir, Chan allait faire comme si de rien n'était. Tout cela serait très vite oublié !
N'est ce pas ?!
N'est ce pas....?
Pourtant toute son inquiétude lui revient à la figure d'un coup lorsqu'il arriva devant leur petit séjour.
Minho était assied sur le canapé, toujours aussi beau et frais dans ses vêtements d'intérieur et les traces d'humidité sur ses vêtements et ses cheveux lui indiquaient qu'il sortait tout droit de la douche.
Une assiette d'omelette et une tasse de café fumait sur la table basse à ses cotés, il était incroyablement beau et domestique à l'instant présent. Mais la seule chose qui omnibulait Jisung c'était...la coque bleu de son téléphone entre les doigts de son copain.
Il essaya de faire un pas en avant, mais Minho remarque bien vite sa présence. Le châtain relève son regard du téléphone vers son lui, et ce dernier sentit son cœur s'arrêter.
Faites qu'il n'ai rien vu. Faites qu'il n'ait rien vu. Faites qu'il n'ai rien vu.
- C'est quoi ça ?
La voix de Minho lui fit l'effet d'une douche froide. Il retourne l'écran vers lui, et Jisung n'eu pas besoin de s'approcher pour les voir. L'écran blanc du fond de la messagerie, les carrés bleu qui contenaient ses photos. Les photos, les messages, la conversation.
Minho avait vu...Minho avait tout vu.
Le cœur du noiraud se décroche de sa poitrine et tombe dans mes méandres de ses entrailles. Il n'arrivait plus à bouger, ni à parler. Seul ses yeux grands ouverts fixaient l'écran qui lui était pressé sous le nez.
- Je te demande ce que c'est...Jisung.
La voix de Minho était calme, beaucoup trop calme pour une personne qui découvrait tout juste des messages d'infidélité de son copain.
Copain...ce titre était bien trop faible pour définir la relation des deux protagonistes. Jisung le savait, il savait qu'il n'était pas qu'un simple " copain ", une histoire qui serait belle, où ils s'aimeraient mais pas assez. Ou bien juste assez pour pouvoir s'en remettre après une rupture douloureuse mais surmontable. Leur relation était loin d'être comme toute les autres relations classiques, ils étaient tout l'un pour l'autre. Famille, ami, amour. Ils étaient le monde et l'univers l'un de l'autre. Et ce qui allaient en découler, Jisung n'était pas prêt à le vivre.
- Jisung...reprit t'il calmement. Le châtain déglutit péniblement comme s'il était beaucoup trop sonné pour pouvoir sortir des mots de sa bouche. Pourquoi je vois..., une vile expression de dégoût déforme ses traits. P-pourquoi je vois ça sur ton portable...? Répond moi...
Mais l'interpellé n'osait pas ouvrir sa bouche, ne serait ce que pour respirer. Et son nez avait de plus en plus de mal à gérer l'essoufflement de ses poumons. Il n'osait même pas relevé la tête pour le regarder dans les yeux. Il n'était pas prêt d'assumer qu'il avait été cramer. Que Minho avait découvert son infidélité. Non, il préférait se mentir et ne jamais avoir à le regarder en face.
- RÉPOND MOI PUTAIN !
Jisung sursaute violemment face à l'éclat de voix mais aussi à l'éclat de la table en verre et de tout ce qu'elle contenait en se brisant au sol.
- H-hyung...j-j-je peux t-tout t'expliquer.
Il était incapable de parler, incapable de dire un mot. Et comme ce n'était pas assez, son aîné s'approche de lui, se plaçant à moins d'un mètre de lui pour qu'il puisse mieux le voir. Mieux voir l'expression de douleur qui peignait ses traits, il croise ses bras. La coque bleu de Jisung toujours visiblement dans sa poigne puisqu'il tenait encore cet maudit appareil dans ses mains.
- Je t'écoute. Explique moi, vas-y.
Jisung fit deux pas en arrière, il sentait une chaleur étouffante irradié du corps de son aîné. Il avait peur, il voulait fuir. C'était lâche mais aucun de ses sens ne voulait lui répondre à l'instant présent. Aucune neurones de son cerveau ne voulait accepter qu'il avait gaffé. Qu'il avait n'importe quoi...
Qu'il avait blessé Minho...
- Explique moi ! Qu'est ce tu as fait bon sang, Ji' !
Il avait essayé, Minho avait essayé de retenir le sanglot qui l'avait saisit au travers de la gorge. Il avait essayé de ne pas pleurer, si bien que ses yeux s'étaient asséchés. Mais il n'avait pas pu empêché sa voix de se briser sur la fin de cette phrase.
- Qu'est ce que je t'ai fait pour mériter ça...
Jisung se retrouve coincé par le mur, incapable de bouger tant il avait pâli. Son sang s'était tout simplement retiré de ses organes externes, comme si son cœur avait tout simplement arrêter de pomper du sang dedans.
Il aurait dû se taire, ne rien dire. Pourtant, il voulait se défendre. Assuré à Minho que ce n'était pas ça. Il espérait que ça ne soit pas ça ! Qu'il puisse rassurer son copain sur le fait que...bordel ! Il n'arrivait même pas à réfléchir correctement. Seul ses yeux embués fixait son interlocuteur.
- H-hhyung
Minho fit un pas furtif vers lui, levant sa main en sa direction. Tout ce qu'il voulait, c'était lui foutre une baffe. Le taire parce qu'après ce qu'il venait de commettre, il osait encore pensé qu'il pourrait encore s'en sortir avec des yeux de biches.
Mais cette fois, c'était fini. Il s'était assez moqué de lui.
Pourtant, son bicep se contracte, l'empêchant de bouger davantage son bras...comme si son corps entier réagissait pour ne faire du mal à celui qu'il aimait.
À la place, ses muscles se déploient et mette tout leur forces et sa frustration pour balancer le téléphone contre le mur le plus proche.
Jisung sursaute et se laisse tomber au sol, le craquement de l'appareil avait été si haut qu'il avait pénétré son épiderme. Il couvrit ses oreilles de ses deux mains, horrifié.
Minho le regarde un instant, le souffle haché par la rage qui bouillonnait en lui.
S'il restait là, il allait sûrement lui faire du mal. Alors, il prit la décision la plus sage. Il tourne les talons, puis disparut dans la chambre à coucher. Prenant bien sûr le soin de claquer la porte derrière lui. Les murs de tout l'appartement tremble sous sa force, enfonçant Jisung dans une paranoïa encore plus profonde.
Ça y est. Il avait tout gâché. Cette fois-ci pour de bon. Incapable d'accepter ce qui venait de se passer, il ferme fortement les yeux, espérant que ce soit juste un cauchemar dû à l'excès de consommation d'alcool.
- Réveille toi...Réveille toi pitié ! Réveille toi...j'en peux plus j'étouffe.
Ça ne pouvait pas être vrai...non, non non ! Il ne pouvait pas y croire. Pas ça, pitié tout sauf ça.
Ses membres se mirent à trembler, annonçant sans aucune surprise une nouvelle crise d'angoisse. Jisung se redresse légèrement, tendant de bien positionner sans dos pour pas bloquer sa respiration. Celle-ci se faisait irrégulière, voire rare. Il devait respirer, se calmer parce que bon sang il se sentait mourir.
Inutile de préciser que son visage avait rougis au point de gonfler. Pleurer et se aller serait seulement la meilleur des solutions...mais pouvait t'il se permettre cela après ce qu'il avait fait ?
C'était Minho qui devait pleurer, c'était Minho qui devait paniqué. Après tout l'homme à qui il avait tout offert ces dernières années venait de le tromper. Il venait de le tromper...
À quel moment ça s'était autant dégénérer ?
À quel moment leur doux quotidien remplis d'amour et de tendresse avait volé en éclats ?
Lentement, son corps se glisse contre le sol. Il s'allonge, frissonnant lorsque le parquet froid entre en contact avec sa peau brûlante.
Son esprit agité s'arrête de fonctionner un instant, il ferme les yeux. Laissant le trouble se laissant emporter par un peu de quiétude. Son corps essayait de répondre contrôle sur lui, gérant au moins ses tremblements et ses palpitations.
Quelques minutes passent, où le temps semblait s'être arrêter. À un point où il se demandait s'il n'avait pas rêver. Mais il était allongé sur le sol du salon, se remettant d'une crise d'angoisse. C'était l'indice idéal pour se rendre compte que non. Il n'était pas entrain de rêver.
Pourquoi Minho était si calme ? Qu'est-ce qu'il faisait dans la chambre...?
Sa réponse arrive assez vite puisqu'à la seconde d'après, la porte de la chambre s'ouvre.
Minho réajuste sa casquette sur sa tête, puis traverse la pièce sans même lui lancer un regard.
- Hyung, qu'est ce que-
Jisung le détaille rapidement, il était habillé. Complètement habillé. Son sac de sport noir sur son épaule, un sac qui semblait bien rempli.
Ses yeux s'éparpillent, oh non ! Oh non non non non !
- Hyung ! A-attend, attend !
Le plus petit se relève sur ses jambes tremblantes, courant vers lui pour le stopper.
- Jisung, lâche moi.
Mais le concerné s'aggripe encore plus à ses hanches. Il se laisse fondre contre son dos, se frottant les joues dessus pour espérer l'attendrir. Il voulait s'en aller. Minho voulait le quitter. C'était tout bonnement inimaginable.
- Jisung !
- Minho...Minho pitié. Je suis tellement désolé, j'ai été stupide. Parlons-en pitié. Pitié ne me laisse pas.
Il continue de le serrer contre lui, refusant catégoriquement d'entendre une seule de ses protestations. Ses bras se croisent sur son ventre, le serrant jusqu'à l'en priver de sang.
Plus il parlait, plus les mots qui sortaient de sa bouche perdaient leur sens, il n'était plus qu'à un stade de balbituage inintelligible.
Minho laisse sa tête retomber en arrière, ravalant tant bien que mal les sanglots qui bloquaient sa gorge. Ses mains se posent sur les bras qui le tenaient fermement par la taille. Pourtant, tout les deux surent qu'il ne s'agissait en aucun cas d'un geste de réconfort.
Il en avait marre, il disait stop. Assez. C'était suffisant et il n'en pouvait plus.
Il avait accepté ses sautes d'humeur, sa méchanceté, sa bizarrerie, accepté son train de lit contre productif. Il s'était donné à Jisung, corps et âme pour le maintenir hors de l'eau lorsque tout son monde s'était écroulé. Lorsque même ses propres géniteurs l'avaient froidement rejeté. Mais en plus, il l'avait soutenu, il l'avait chéri, il l'avait comblé de toute les manières imaginables. Avait fait en sortes qu'il ne s'écorche jamais un bout de peau une petite seconde.
Il l'avait protégé de tout et tout le monde.
Il ne méritait pas ça...il ne méritait pas de tel remerciements.
Alors pour la première fois depuis des années, il pense à lui plutôt qu'au petit être qui était accroché à son dos.
- Je suis désolé, Jisung. Mais je ne peux plus. Murmure t'il tout bas avant de défaire la poigne qu'il avait autour de sa taille.
Il le repousse sans aucune de délicatesse, le laissant tomber au sol avant de prendre la direction de la porte.
- Minho s'il te plaît ! Minho ! Minho !!
Il la claque une dernière fois avant d'accélérer le pas, il voulait disparaître. Ne jamais le revoir.
Mais avant de partir pour de bon, il devait régler une dernière chose.
●
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•
°
Chan sourit légèrement lorsqu'il vit la notification qui lui indiquait un message de son nouvel ami.
📩
Tu es à la maison ou au travail ? J'ai besoin de te voir tout de suite.
Il se précipite de lui envoyer l'adresse de sa compagnie, lui indiquant d'un court texto qu'il pouvait l'attendre à la cafétéria juste en dessous du bâtiment.
Minho arrive bien vite au quartier industriel, il se situait à l'extrémité de la ville et ça tombait à pique. Il n'aurait qu'à reprendre sa route tout droit après cela.
La seule chose qui l'empêchait de fondre en larmes à l'instant présent était la rage qui le consommait. Il avait été con, et il payait le prix voilà tout. Aveugle, peut-être un peu trop confiant ?
Toute sa vie, il n'avait comprit ses hommes un peu trop jaloux qui protégeait leur partenaire de tout et n'importe quoi. Ne regarde pas un autre homme, ne sourit pas à un autre homme, ne respire pas le même air qu'un autre homme.
Lui n'avait jamais été comme ça. Il avait fait confiance à Jisung, à Chan. Il avait considéré ce dernier comme son ami. Son grand frère !
Ah...il se sentait tellement con que son sang bouillait dans ses veines.
Il se gare négligemment, de toute façon il n'allait pas y passer une éternité, puis se précipite à l'intérieur du petit café indiqué.
Sa veste noire faisait un peu morose dans ce lieu où tout semblait si gai et coloré. Mais ce n'était pas sa principale préoccupations pour l'instant, il prit un café glacé. Histoire de calmer ses nerfs qui partait dans tout les sens.
Chan apparut au loin a peine.dix minutes plus tard. Il semblait léger, souriant et visiblement très content de le revoir.
- Salut Min-
- Garde ça pour toi, tu veux ? Assied toi.
Le châtain avait levé sa main pour le coupé dans son enthousiasme, puis indique le siège devant lui du doigt. Il n'avait même pas daigner le regarder, son regard noir plutôt pointer sur cette place ou à l'instant d'après, il serait installé. Confus, Chan s'assied docilement avant d'adresser un sourcil levé à son dongsaeng. Qu'est ce qui arrivait à son doux ami ?
- Tu aurais pu me le dire depuis le début tu sais ? Ça nous aurait éviter beaucoup de temps perdu et de mal.
Chan se recule légèrement, encore plus confus.
- De quoi tu parles...?
Minho se lève tomber contre son siège en même temps qu'il levait les yeux au ciel.
- Oh pitié. Assumez pour une fois, putain.
- Minho, je ne suis plus trop sûr de te suivre là.
- Chan.
Le brun déglutit, intimidé par toute la haine qui déformait les traits de son ami. Minho. Son doux Minho, que lui était t'il arrivé ?
D'un geste fluide, il sortit son téléphone de sa poche pour ouvrir une capture d'écran de la conversation.
De leur conversation.
- Oh-oh ! Ça ! T-tu vas rire, Min. Je ne savais pas que c'était-
- Mais tu me prend pour un con putain !
Minho abattu son poing contre la table, se tournant ensuite pour s'excuser auprès de la jeune dame qu'il venait de faire sursauter.
- Tu aurais pu me dire depuis le début que tu n'étais pas intéressé par une " amitié " avec moi. Que c'était mon mec que tu voulais, ça t'aurais troué le cul de le faire ? En plus d'avoir abusé de ma confiance, tu oses continuer de me mentir. Minho, allons à la plage ! Minho, Allons au cinéma. Fit t'il en imitant ridiculement le timbre de sa voix. Putain, tu osais me sourire comme si de rien n'était alors que tu te fait mon copain !
Le châtain abattit son gobelet contre la table. Un mélange de rage, d'amertume et de douleur circulant dans sa voix. C'était la toute première fois de sa vie qu'il avait l'impression de haïr quelqu'un.
- Mais bref, félicitations maintenant il est tout à toi. S'exclame t'il ironiquement, applaudissant en même temps.
- Minho- Minho. Tu sais très bien que non. Ne me dis pas que tu crois que j'ai fait ça, intentionnellement ! Je ne savais pas que c'était Jisung.
- Et même si merde ! Tu as pensé à ton copain ?!
Chan eu un mouvement de recul et le cadet en profite pour se relever.
- Vous ne valez pas mieux l'un que l'autre de toute façon.
Pour la deuxième fois de la journée, une main aggripe son bras pour l'empêcher de partir.
- Écoute, j'ai eu la décence de ne pas te jeter mon café à la figure en publique donc fait un effort aussi et ne me suis pas.
Il dégage son bras, lance un dernier regard sombre à celui qui était son ami puis sortit à nouveau du bâtiment sans un regard en arrière.
Il répartit aussitôt, les yeux remplis de larmes. La peur que Chan ne le rattrape et le voit dans cette état. La douleur qui lui percait la poitrine Minho n'en pouvait plus. S'en était de trop pour ce cœur qu'il avait tant tenté de maintenir sain et sauf sans grand succès.
Les panneaux de signalisations passaient à une vitesse éclair sur la voie rapide. Minho suivit celle qui indiquait la sortie de Séoul. Mais plus il avançait, plus il se rendait compte que les panneaux devenaient flous. Sa vision devenait trouble.
Non, il ne devenait pas myope d'un coup. Les larmes s'étaient tellement accumulé dans ses yeux qu'elles l'empêchaient de voir.
Minho prit sur lui, se rendant compte qu'il était incapable de rouler. Lentement, il quitte la voie pour se garer sur une aire de repos. Moteur coupé, vitre levé, il se laisse tomber front contre le volant.
Là, toute la misère qu'il avait accumuler ressortit, il se mit a sangloter...encore et encore. Encore là, rien ne semblait pouvoir apaiser son pauvre cœur meurtrit.
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On dit au revoir à Minho 😔
Argh j'aime pas le Minsung brisé...
Je pense qu'il y a pas grand choses à ajouter à ce chapitre. Je vais aussi aller chialer.
Stay tuned...
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