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𝐗𝐕.












15; hate witch lover

𝑳𝑬 𝑫𝑬𝑺𝑻𝑰𝑵 𝑬́𝑻𝑨𝑰𝑻 𝑽𝑰𝑪𝑰𝑬𝑼𝑿 𝑪𝑶𝑴𝑴𝑬 𝑼𝑵 𝑹𝑬𝑷𝑻𝑰𝑳𝑬, il s'arrangeait toujours pour nous pousser du mauvais côté de la rampe. Elle était la passion incarnée, une fleur de mélodrame en éternelle floraison. Elle était une lune car quand l'obscurité montrait le bout de son nez, elle commençait à se lever. Quand l'obscurité apparaissait, elle continuait de briller. Elle était une lune, seule mais forte à travers la nuit. Il était un soleil. Brillant, beau, le monde avait besoin de lui. 666 le poursuivait constamment.

666 d'une pâleur cireuse était assise sur le divan en cuire, les jambes repliées sur sa poitrine, et son menton posé contre ses genoux. Entourée de ténèbres, elle observait le déluge qui allait s'abattre sur le Dr. Sheffield avec un regard qui trahissait une profonde mélancolie. Elle poussa un soupir, ferma les yeux, puis laissa tomber sa tête sur ses genoux sans prêter la moindre attention au grincement de la porte. Bienvenue, elle avait songé, les coins de sa bouche s'était retroussée en un grand sourire narquois.

Le souffle saccadé de Stephen avait survolé sa poitrine avant de lentement posé ses mains. Il était tellement concentré sur ses réactions. Que le médecin avait totalement loupé le bruit du diable qui s'approchait doucement. Elle le ressentait, il était entrain d'écouter. Il se fendait entre les murs du laboratoire. Cette bête pouvait sentir chacun de ces gémissements passionnés. Chacune des sensations qu'elle avait ressentit il les avait également ressentit. Qu'elle puisse être excité par les mains d'un autre homme le remplissait de rage. Plus elle se tordait de plaisir, plus elle le faisait souffrir. Si elle ne pouvait pas le détruire physiquement, elle allait anéantir son esprit. Dieu, 666 devait se confesser ce n'était pas les mains de Stephen qui faisait brûler son corps avec tant d'ardeur. À chaque pas Henry Creel s'approchait de son destin funeste. C'était ce qui l'excitait, cette malsaine vengeance. Et du début à la fin Henry plongeait dans la folie.

L'aide-soignant se tenait poliment face au bureau du Dr. Sheffield qui recrachait la fumée de sa pipe écoutant attentivement la requête de celui-ci. C'était la première fois qu'elle le voyait après leur dernier violent échange, il lui en fallait plus, la jeune femme était tel un puits vide qui désirait se remplir. Plus elle l'observait, plus elle voulait le voir tourmenter.

— Je viens retrouver 666, déclara l'infirmier inexpressif.

Il avait l'air d'un ange corrompu - d'une beauté presque surnaturelle, mais avec une qualité louche qui laissait entrevoir une dépravation inavouée. C'était un visage inoubliable, bien que dérangeant, qui se prêtait à des rôles de sadiques, de cannibales et, en fait, de Lucifer. Une étrange animosité semblait s'être formé autour de lui et du Dr. Sheffield sous l'œil spectateur de la brune. Il règnait une ambiance mortel.

— Je vois, nous avions de toute façon terminé notre petite entrevu, fit le médecin avec conviction.

L'infirmier détacha ces prunelles prédatrice de celle de son voisin pour se connecter à celle de la brune. Il l'invita aimablement à le suivre.

— Allons-y 666, on nous attend.

Son sourire ressemblait à un croissant de lune et sa luminosité était tout aussi irisée. 666 regarda le Dr. Sheffield qui hocha la tête contentieux. Le blond vint l'aider à se remettre debout et la dévisagea, mais sans enlever ses mains de sa taille. La brune fit un pas en arrière inconfortable à ce geste. Mais il resserra durement ses phalanges puis la délivra de son odieuse emprise.

Contrairement à Stephen qui l'avait tenu si délicatement qu'elle avait souhaité qu'il ne la lâche jamais. Quelque chose de noir s'éveilla en elle par l'action du blond. Un contraste frappant avec le docteur, qui était magnifiquement innocent, passionné et compréhensif. C'était pourquoi 666 était partie. Parce qu'il était tout ce qu'elle n'était pas, et elle était le feu qui brûlerait son âme vierge. La brune avait soudain ressentit la rougeur du désir.

Après s'être assuré que tout était en ordre avec le médecin, Henry et 666 avait quitté la pièce. La jeune femme avait glissait un dicret à bientôt au Dr. Sheffield et à son canin Gulliver. L'infirmier était tombé sous silence mais il ne lui faisait pas peur. Elle avait plus au moins le sentiment que le blond était plus effrayé. 666 souffrait d'une nausée chronique - après avoir été avec des personnes. La conscience - après-coup - qu'elle avait l'impression d'être programmé, de ne pas être sincère. La brune oubliait comment communiquer et tenir une conversation en analysant chaque phrase et en voyant à quel point elle pouvait sembler fausse, elle mettait les autres mal à l'aise par sa gêne.

Étonnamment en la compagnie de Henry Creel, elle était obligée de s'avoué qu'il y avait quelque chose de reposant. Plus elle s'engouffrait dans ce long corridoir interminable, et c'était la Mort elle-même qui se tenait derrière elle, ses bras l'entourant aussi étroitement que des bandes de fer, et sa bouche sans lèvres embrassant son cou comme si elle était amoureuse. Mais en plus de l'horreur, elle ressentait une vicieuse attirance. 666 repoussa étroitement cette pensée, elle devait restait concentrée sur sa vengeance. La cicatrice à sa paume irradiait de rancœur. Plus elle creusait, plus ça devenait sombre.

— Pourquoi mets-tu toujours tes mains derrière ton dos ? demanda-t-elle sans réfléchir.

— Parce que j'éprouve un sentiment de sécurité quand je fais ça.

Sa voix était une rivière, et elle était une pierre, et chaque syllabe la remodelait. 666 était agitée, dur et désespérée. Bien qu'elle avait de l'amour en elle. Elle ne savait pas comment l'utiliser. Parfois, il déchirait sa chair, comme des barbelées.

— Toi... Tu as fais quelque chose de mal, donc tu caches tes mains à la vue du divin ? dit-elle un sourire au coin.

666 s'aperçut les poings du Ballard se refermer et devenir presque blanc. Elle débordait ; ces désirs étaient inventé de nouvelles pensées impures, son corps connaissait des chansons inouïes.

— À votre avis, quelle genre de choses peuvent être considérées comme mauvaises, 666 ? chuchota-t-il le visage sombre.

La brune resta stupéfaite, elle perdit sa langue. Elle ne savait tout simplement pas quoi répondre ; son cerveau ne pouvait plus supporter d'autres impressions ou pensées, il ne pouvait plus en absorber, elle ne savait rien, elle ne ressentait rien, elle ne comprenait rien. La brune avait l'impression que quelque chose de terrible était arrivé, mais elle n'en savait pas grand-chose. Elle ne savait rien du tout du monde.

Quelques notes de musique lui parvinrent, d'une antre lointaines. Elles résonnaient dans son crâne, comme un écho. La tête lui tournait, son estomac se brassait. 666 tenta de ne pas laisser la bile remonter trop haut, alors que son acidité lui brûlait déjà la gorge. La jeune femme déambula rapidement en titubant, au milieu d'une brume aussi épaisse que glaçante. Elle l'enveloppait de sa froideur cadavérique.

La brune éprouvait des difficultés à respirer. Sa poitrine lui faisait mal. C'était comme si elle avait reçu un coup de poignard en plein cœur. 666 s'arrêta, puis ferma ces paupières. Peut-être qu'elle était en plein cauchemar ? Oui, ce ne pouvait être que ça. Elle se concentra sur sa respiration et, petit à petit, son corps se détendit. Une drôle de sensation parcourut ces bras en direction de la terre. Quand toute pression semblait avoir quitté ces veines, elle rouvrit les yeux. Rien n'avait changé. Elle avait toujours la bouche pâteuse avec cette atroce migraine qui lui broyé les tempes. Elle était un ange. Une statue de neige. Quand elle sentit les bras de Henry ou Peter qu'importe son véritable nom la soulevait, elle fondit. Les serpents de la lune, les langues de l'obscurité parlaient comme des os qui se débloquaient.









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