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𝐗𝐈𝐈𝐈.












13; deep love

𝑺𝑶𝑵 𝑷𝑹𝑬𝑴𝑰𝑬𝑹 𝑩𝑨𝑰𝑺𝑬𝑹. Ce qu'elle avait ressentit quand on l'avait embrassé pour la première fois. Comme un feu dans ses os. Comme si son âme était retournée à l'eau. Comme si chaque partie de son être qui venait d'une étoile morte était à nouveau vivant. Elle avait embrassé un inconnu et aimait ça.

Son cœur se mit à cogner très fort, la brune avait l'impression qu'il allait sortir de sa cage thoracique. Elle fut prise d'un sentiment d'urgence assez agaçant. La lumière médicale aveuglée son champs de vision. 666 respirait et expirait la mort. L'air lui manquait atrocement le peu d'oxygène qui réussissait à atteindre ses poumons, lui brûlait la gorge. Elle sentait des sangles abatu sur ces jambes la privant de tout mouvement. Après avoir tenté désespérément de déplacer un membre de son corps paralysé pour avertir les docteurs qu'elle était consciente avant qu'ils fassent la première incision, elle était soulagée de voir que quelqu'un avait remarqué ses pupilles dilatées par la forte lumière. Le visage se rapprocha petit à petit, elle réussit à déchiffrer ces terribles traits familier. Il s'était penché et lui avait chuchoté :

— Crois-tu que nous ne savons pas que tu es réveillée ?

La mine implacable de Brenner se souleva, il plaça sa main sur le sommet de sa tête, alors que de grosses larmes menaçaient de couler à flot sur le visage meurtrie de 666. Il caressa ces cheveux bruns d'adorable princesse.

Quelque chose lui chatouilla le bout du nez, elle fut réveillée par le contact répété de quelques choses d'humides sur son visage. En ouvrant les yeux, elle se retrouva face à face avec deux grandes pupilles. L'immense golden retriever la regardait fixement. 666 sursauta de la sueur perlait le long de son front et son cou. Elle essuya son front trempé. Il fallait oublier. La jeune femme massa sa tempe pour reprendre ses esprits. Elle avait encore dans les mains son livre ouvert sur une illustration de la jolie et malheureuse peau d'âne. L'animal remua la queue en baissant sa tête sur le côté. La jeune femme mima la même action.

— Eh bien, se désola la brune en fermant son ouvrage. Que fais-tu ici Gulliver ? Tu es perdu ? Le docteur Stephen ne va pas être très content.

Le chien gronda vaguement en entendant le nom de son maître, mais continua à secouer la queue en la fixant d'un air suppliant, qu'elle traduit.

— Je ne lui dirai rien, lui promit 666.

Le canin sembla rassuré. Il trottina jusqu'à son flanc puis se pelotonna contre elle, formant une grosse boule doré. La brune prise d'un apaisement se permit de poser sa main sur la tête ronde et douce de l'animal. Elle serrait sa main sur les poils bouclés du chien. Ce dernier se roula en boule sur les pieds de 666 quand elle se remit à sa lecture. Sur le sol tapissaient et était éparpillés une multitude de diverse histoire autour d'eux. Peut-être qu'un jour, parmi les innombrables livres de la bibliothèque, elle y trouverait de quoi accomplir une vengeance parfaite à l'intention de Henry Creel.

Elle ne pensait plus qu'à la mutilation qui lui avait faite en guise d'avertissement. La bibliothèque était le seul endroit où elle pouvait s'inspirer et d'où pouvait émerger des idées. Mais même en explorant la diversité de ses livres, elle n'en trouvait pas sur le thème de la vengeance. Cependant, il y en avait sur la sorcellerie, l'alchimie et les plantes venimeuses. Cela semblait trop difficile et irréaliste pour 666. À sa grande joie alors que le désespoir commençait à montrer le bout de son nez, elle avait découvert un conte de fée d'amour et de vengeance.

La revanche du prince, le roi était décédé. Il avait été empoisonné par son propre frère. Son frère se maria alors à la reine et devint le nouveau roi. Le fantôme du défunt roi révéla la vérité au prince. Pour venger son père, le prince prétendit être lunatique. Et que la peine immense l'avait fait tombé dans la démence. Et bientôt, il se vengea. Mais le résultat était qu'il avait aussi blessé la femme qu'il aimait. Et à la fin, il mourut aussi dans cette tragique histoire. L'âme submergée par la haine devait être détruite pour mettre fin à ce carnage. Non ce n'était pas ce que souhaitait 666, devait-elle tuer ceux qui la blesse ? Elle luttait contre un conflit interieure. Comment pouvait-elle prendre sa revanche ? C'était un sentiment étrange.

Elle offrirait une fontaine à ceux qui lui donneraient une goutte d'eau. Mais elle rendrait au centuple à ceux lui ayant infligée de la douleur. À la recherche de conseil, elle s'était tournée vers son ami de conte de fée. La brune repoussait avec appréhension de découvrir sa réponse. Soupirant pour elle-même, 666 ne put s'empêcher de sentir la terreur submerger ses pensées. Elle attrapa doucement le livre où le message de son mystérieux correspondant l'attendait. Elle glissa le papier entre ces doigts, à mesure qu'elle lisait le contenu, ses sourcils se plissaient dans un sévère froncement, sa bouche se déforma de mécontentement. La pression exerçait sur le papier était si forte qu'il se froissa. Il y était inscrit d'une écriture impeccable.

Fais-le tomber amoureux de toi. Et il sera à tes pieds.

La jeune femme s'était muni à une vitesse folle d'un stylo, qu'elle en faillit trébucher à cause d'une pile de livre.

Non. Je préfère encore le tuer !

L'idée avait fait pálir ses flammes. Elle arrêta de lire et retint fermement le chien. Mais l'animal s'avéra paisible. Il ne réagit pas quand elle tendit la main pour le caresser. Le chien laissa 666 lui gratter les oreilles. Elle plongea son regard dans celui de l'animal et la tempête en elle se calma lentement. La brune pencha sa tête en se redressant.

— Bien allons-y Gulliver, je vais te ramener à ton propriétaire, s'enquit t'elle d'un sourire réconfortant.

Le canin aboya semblant approuvé. La jeune femme après un dernier regard derrière elle quitta la bibliothèque.

Un fugace sourire s'étira sur ses lèvres il tapotait son doigt frénétiquement sur la couverture du livre. L'ami du conte de fée plaça l'ouvrage fermement à sa place. Parce qu'il était évident, qu'il ne se souciait pas autant qu'elle le pensait. Peut-être que c'était son plan depuis le début. Il n'y eut pas de nouveaux messages dans le livre.

À cet instant, 666 et le Dr. Sheffield ne parlaient pas beaucoup, mais c'était bien. On avait toujours peur du silence quand on ne connaît pas assez bien la personne qui était en face, comme si de rien avoir à se dire était un crime social ; la brune lui semblait au contraire que partager un silence pouvait marquer le début d'une véritable affinité. Gulliver avait retrouvé son maître, et était punit dans son panier. Bien carré dans son fauteuil, détendu, Stephen tapait sur un ordinateur avec une adresse désinvolte et fluide. 666 observai ses mains puissantes et soignées. Puis son regard glissa sur ses jambes. Son pantalon de lainage bleu moulait ses cuisses musclées - trop, peut-être, car une subite bouffée de sensualité chassa d'un seul coup sa colère.

Ses cheveux étaient plus désordonnés et repoussés en arrière ainsi que ses yeux qui étaient visiblement fatigués. Stephen appuya son dos sur le dossier de la chaise et croisa le regard de la brune qui s'empressa de détourner la tête honteuse de l'épier de cette manière. Elle tomba avec curiosité sur un petit arbuste dans le coin de la pièce.

— C'est une magnolias de Bull Bay, expliqua le Dr. Sheffield. Dommage qu'il ne soit pas en fleur mais cela ne tardera pas. Les hivers sont courts, ici. Prends garde à ne jamais respirer ou toucher une fleur de magnolia. Elle se flétrirait et mourrait aussitôt.

Son coup d'œil narquois la laissa perplexe. Parlait-il sérieusement ou plaisantait-il ?










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