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𝐗𝐈𝐈.













12; black widow and the raven

𝑳𝑶𝑰𝑵 𝑫𝑬𝑺 𝒀𝑬𝑼𝑿, 𝑳𝑶𝑰𝑵 𝑫𝑼 𝑪𝑶𝑬𝑼𝑹 : acceptable d'un point de vue médicale. À sculter. Il ne pouvait pas reécrire l'intensité de son coeur en furie. Elle serra fortement ses mains priant le seigneur de punir, son assaillant. La marque à sa paume la brûlait atrocement la haine en déroulait jour après jour. Elle se sentait fourbue ; fourbue et brisées. Elle espérait une manifestation divine. 666 maudissait Henry Creel. Elle voulait lui faire du mal. Elle ne savait pas encore comment, mais un jour viendra où il se croirai en sécurité et heureux, et soudain sa joie se transformerai en cendres dans sa bouche, et il saurait que la dette serait payée. Elle ne crucifierai pas les choses qu'il aurait fait.

Son voisin retint son souffle tandis que 666 glissait un doigt sur ces lèvres dans sa prière. Ce geste laissa la trace d'un désir au sein du ténébreux. Puis elle se tourna vers lui lentement, et 666 rabattit sur ses yeux ses paupières curieuses, pour ne garder entre ses cils baissés qu'un fragment de lumière ; suffisant toutefois pour admirer les contours parfaits du visage qui la scrutait dans la lueur blafarde.

— D'où venez-vous ? questionna-t-elle précipitamment.

Il avait cligné des yeux avant de joindre ses mains gantée de velours.

— D'ici et là, répondit-il d'un ton évasif puis il avait haussé les épaules.

— Que faites-vous ? demanda 666 en relevant un sourcil.

— Ceci et cela.

Elle tiqua à son impolitesse et poursuivit sans ménage :

— Vous avez déjà...

L'homme religieux la coupa subitement dans la formulation de sa nouvelle question.

— De temps en temps.

La brune claqua sa langue de mécontentement, il était énervant à ne pas lui répondre correctement.

— Mon frère vous êtes vraiment plein d'informations, siffla t'elle plein d'ironie.

L'homme religieux renvoya sa tête en arrière et éclata d'un rire charmant, issu d'une authentique bonne humeur. 666 ne pût s'empêcher de sourire. Il pencha ensuite légèrement sa tête.

— Tu fais partie des gens que je tiens à l'œil ces derniers temps, vois-tu.

Cette aveu sonna comme inquiétant aux oreilles de la brune. 666 tremblait. De la tête aux pieds. Par intermittence. Ce n'était qu'une succession de frissons. Incontrôlables, agaçants. Le noirâtre du la voir se crisper car il leva sa main et secoua sa tête. Son sourire perdure dans le sillage de son hilarité, ses yeux étaient très vivants, et 666 fut aussitôt rassuré.

— J'ai une théorie à ton sujet. Formée comme toute les bonnes théories, à partir d'une observation minutieuse, allégua t'il d'une voix grave. Tu veux l'entendre ?

La jeune femme resta muette tel une carpe et elle se racla la gorge pour l'encourager à poursuivre.

— Pourquoi pas.

Elle acquiesça. La brune n'avait rien à perdre en toute mesure. Elle rougit, elle ne pouvait s'en empêcher, mais ce n'était qu'une réaction superficielle. En dessous se trouvait des questions de méfiance.

— Ma théorie est construite à partir de ce raisonnement. Es-tu pion, ou reine ? Idiote ou folle à lier ? Quelle qu'en soit l'issue, de cette bonne farce, il est possible que tu sois le dindon.

Quand la peur frappait à la porte, la vérité prenait la fuite par la fenêtre. Peut-être parce que c'était un inconnu, 666 s'avéra capable de ne pas être vexée seul la surprise et l'étonnement était au cœur de son regard.

— Le docteur Bumby dit que les douloureux souvenirs du passé n'ont de force qu'à travers notre mémoire. Et que l'oublie est le remède à mes maux.

Le ténébreux roula des yeux et aggripa son rosaire entre ces doigts. Il fit tourner les perles vertes de son collier. Il plongea ses beaux yeux d’ambre plus enivrants que l’alcool - là où quelque mèche de cheveux venait taquiner ses pommettes - dans ceux de la jeune femme. Elle y décela un ennuis apparent, mais dépourvus de méchanceté - de méchanceté visible, en tout cas. Le cœur de la brune cogna à tout rompre. L'étrange homme se fendit d'un rictus narquois.

— Tu fais toujours ce que te dis Bumby ? ricana t'il avant que son visage se dépeint d'une expression grave. Tu doit être sur tes gardes. Les souvenirs fournissent des éléments importants du passé.

Le diable pouvait avoir plusieurs visage. Il avait lancé la pomme de la discorde. La brune déglutit difficilement en balayant du regard l'autel religieux.

— Pourquoi tu me dis tout ça ?

Son voisin soupira. Quelque chose flotta dans son regard, non pas un doute, mais une solide détermination. Une force silencieuse et dangereuse. Il réduit les quelques centimètres qui les séparaient pour s'approcher de 666, qui dut lire sur les lèvres de l'homme pour comprendre ce qu'il annonçait. Ses mots ne furent pas enregistrés par l'appareil qui immortalisait les discussions entre détenus du laboratoire et visiteurs.

— Parce que quelqu'un doit payer.

Il était comme un saint homme dans une histoire de la Bible, quelqu'un qui pouvait guérir les parties mutilées et infectées d'un corps en imposant ces mains. La jeune femme savait comment cela se terminer, dans ces histoires-là. Ce genre de personne ne vivait jamais longtemps. Les ratés et connards de tout poil s'empressaient de les clouer sur du bois et les regardaient se vider de leur air. Elle s'humecta les lèvres et les pinça.

— Mais quel est ton nom ?

— Tu m'as demandé qui j'étais, j'ai l'impression que je n'existais même pas avant cette conversation. Comme si tu m'avais inventé, souffla-t-il en l'observant avec intensité. Embrasse-moi.

— Quoi ?

Elle se retourna vivement et se retrouva à quelques centimètres de lui. Son sang brillait sous sa peau.

— Tu m'as bien entendu.

Son cœur bondit malgré elle dans sa poitrine. Cette homme était là face à elle, immobile, avec un sourire au coin des lèvres. C'était là sans doute ce qui l'avait à demi éveillé. 666 frémit. C'était presque lorsque que l'on rêve dans un rêve. La brune se sentit fondre.

Lorsqu'elle s'approcha de lui, son cœur battait à la chamade, mais elle n'aurait su dire si c'était par crainte ou par trouble, tant il dégageait un parfum musquée, presque animale mêlés à une odeur de tabac et cependant étonnamment obsédante et agréable. Elle effleura ses lèvres avec une douceur infinie sur sa bouche finement ourlée. Aussitôt le ténébreux captura ses lèvres dans un chaste baiser. Il l'embrassait, mais pas comme s'il attendait quelque chose en retour, en plaçant ces mains sous sa robe ou dans les bretelles de ses sous-vêtements. Rien de tout cela. Il l'embrassait avec un plaisir enfantin et curieux, comme s'il voulait l'emmener danser. Comme si elle était le premier et unique morceau de chocolat qu'il allait goûter.

666 oublia comment compter. Ses lèvres brûlèrent contre leur jumelle et elle se retira, le laissant presque frustré. Puis le souffle saccadé, elle s'éloigna à bonne distance reposant le dos de sa main contre sa bouche. Alors son voisin se demanda un instant si la brune ne lui avait pas offert le baiser de la mort tant il se sentait faible et troublée. Cette fille avait la beauté et le parfum interdit du diable. Avant qu'elle ne puisse ajouter un mot, il se releva et replaça convenablement ses gants de velours. Il mit son rosaire dans sa poche et attrapa la main de 666. La lèvre gourmande, le noirâtre susurra sur sa paume.

— Ce fut un plaisir ma sœur.

Il lui tourna le dos et la brune après un court lapsus le suivit. Quoique le mystérieux homme n'avait eu le temps d'arriver à la porte, loin de là, il avait disparu. Il s'était volatiliser comme un songe, un mirage ou le fruit de son imagination. 666 retourna près du banc. Elle s'accouda face au crucifix et reprit ces ferventes prières à l'intention de Henry Creel. Pourtant la mise en garde de l'inconnu lui laissa un étrange arrière-goût d'effroi.









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