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𝐕𝐈𝐈.













07; Dance with the Devil

𝑳𝑬 𝑴𝑶𝑵𝑫𝑬 𝑬́𝑻𝑨𝑰𝑻 𝑼𝑵 𝑳𝑰𝑽𝑹𝑬. Une vieille légende racontait, que la nuit, les livres se murmuraient leurs histoires entre eux. Les jours passant 666 eut l'autorisation de passer plus de temps seule dans la bibliothèque. Les étagères contenaient plus qu'une vingtaine de livres que les propriétaires n'avaient peut-être même jamais lu. La brune les effleura à peine des yeux. Les quelques grands classiques qui s'y trouvaient n'étaient pas sa tasse de thé. Elle s'interrogea toutefois sur la présence de manuels scolaires parmi ces ouvrages aux couvertures anciennes. Elle préférait ouvrir un des livres non répertoriés, un par un. Cherchant dans les récits d'histoires des choses qu'elle voulait savoir, pour elle, c'était son seule plaisir parce qu'elle disait que c'était aussi intérréssant qu'une chasse aux trésors. Mais il y avait beaucoup trop de livres.

Les livres n'étaient que le sommet de l'iceberg de données : ils étaient là, et les bibliothèques pouvaient lui en procurer, de façon gratuite et légale. Une bibliothèque était un entrepôt d'informations.

Les histoires lui faisaient penser à des espèces animales tantôt communes, tantôt rares, parfois même menacées. Certaines étaient anciennes, comme les requins, et d'autres aussi récentes en ce monde que les êtres humains et les chats. Par exemple, Cendrillon en était une qui, avec toutes ses variantes, s'était répandue dans le monde entier comme les rats ou les corbeaux. En revanche, d'aucunes, comme L'Iliade, on évoquant la girafe : hors normes, était immédiatement reconnaissables. D'autres encore s'étaient éteintes, comme le tigre à dents de sabre, sans même laisser de squelette : des récits avaient disparu à la mort de ceux qui les racontaient, ou des légendes, oubliées depuis trop longtemps, n'ont laissé que quelques fragments fossilisés dans d'autres histoires. Et lorsqu'elles étaient redécouvert, elles commençaient à croître, tel une espèce menacée que l'on protège et qui reprend vie.

666 se dirigea vers un coin de la bibliothèque. Elle éternua la poussière était omniprésent en ce lieu. La jeune femme attrapa un livre à la couverture en cuir rouge. Le genévrier qui était le conte le plus cruel des frères Grimm. Les contes de fées étaient contagieux et 666 en était contaminé et entièrement amoureuse. La brune lu le contenu du livre qui racontait l'histoire d'une mère - inspirée par le diable - coupe la tête du fils de son mari, replace la tête sur son tronc, demande à sa fille de gifler son frère, celle-ci fit tomber la tête, se pensant coupable, aide sa mère à faire de son frère un ragout - « à la sauce brune » - pour leur père qui s'en délecte, la sœur recueilli les os de son frère, les enterra sous le genévrier qui ouvrit ses bras et fît naître un splendide oiseau qui se vengea en tuant la marâtre et fit renaître le garçon.

À la fin de sa lecture la jeune fille grimaça, elle alla se munir d'un stylo pour écrire une note à la dernière page du livre.

Le pauvre garçon a été tué par la belle-mère, qui en a même fait une soupe pour la faire boire au père. La gentillesse de sa soeur était à l'image de ses larmes, inutiles, à part d'être salées, la vengeance pour son frère aurait dû être spectaculaire. Si je devais me venger de quelqu'un, que devrais-je faire ?

666 remit avec précaution le conte du genévrier à sa place originelle. Peut-être que cette histoire l'avait rendu un peu triste. Cela pourrait s'avérer utile de la relire dans le futur. Il y avait plus de sécurité dans les livres qu'avec les gens, de toute façon.

Si l'on pouvait se protéger des épées avec un bouclier, l'œil de la Sagesse transpercerai toute défense. Le chaud et le froid. Le matin était rarement propice à une mauvaise rencontre dans les couloirs du laboratoire d'Hawkins. Les passions violentes naissaient plutôt de la chaleur accumulée au fil de la journée, de l'alcool et de la lassitude des corps - des éléments dont les effets se faisaient généralement ressentir le soir ou tard la nuit. Pourtant ce matin là en chemin en direction de là bibliothèque, 666 croisa le chemin d'une personne dont elle redoutait affreusement les intentions, et à laquelle le docteur Brenner s'intéressait étrangement de près.

À nouveau, la brune se tourna pour regarder derrière elle. La porte de la bibliothèque était grande ouverte, le halo se déversait sur le couloir, délavant ses couleurs. Les vitraux réfléchissaient la lumière en teintes maladives.

La brune ferma les yeux et s'agrippa à le bas de sa robe, momentanément paralysée sur place, puis les recouvrit pour chercher à les planté dans celui bleu saphir. Elle avait l'impression d'être impuissante ses pupilles l'a déstabiliser. Qui, si elle hurlait, l'entendrait parmi les hiérarchies d'anges ? Et si l'un d'eux la prenait soudainement dans son coeur : elle périrait de sa plus forte existence. La beauté n'était rien d'autre que le début de la terreur que l'humain était encore tout juste capables de supporter, et l'humain l'admirait ainsi parce qu'elle dédaigne calmement de le détruire. Tout ange était terrifiant. Cette raison poussait 666 à se méfier de Henry Creel. C'était étrange il lui paraissait familier.

— Bonjour 666, on m'a dit que tu aimes lire, annonça t'il poliment les mains derrière son dos.

La brune étonnée battit de ses longs cils, un sourire narquois s'étira sur ces lèvres rose dragée.

— Tu aimes lire aussi ?

— Oui lire est le meilleur moyen de faire passer le temps.

— La raison pour laquelle je lis des livres est que je veux mieux comprendre ce monde, objecta-t-elle fièrement.

— Alors tu es une fille intelligente, répliqua Henry en se décrochant d'un sourire aimable. J'apprécie les personnes cultivés.

— Merci pour le compliment, dit-elle en se gonflant d'orgueil. Il est temps pour moi de me retirer.

La jeune femme se mit dos à lui précipitamment et entama sa route jusqu'à la bibliothèque. Le regard d'Henry ne la quitta pas derrière comme s'il lui mordait un point vital, l'empêchant à jamais de recouvrir les yeux. Il la hanta. Peut-être était-ce parce qu'elle avait finalement rencontré quelqu'un qui avait le même amour qu'elle, cela lui rappela le conte du genévrier dans lequel elle avait laissé un message, il y a quelques jours. En réalité, elle ne voulait pas que quelqu'un trouve ses notes. Même si les chances étaient très faibles. Mais à sa plus grande stupeur, elle découvrit une notation en réponse à la sienne.

J'aime les histoires sur la vengeance. Mais je ne crois pas à la résurrection.
C'est la raison pour laquelle j'ai tué les membres de ma famille de mes propres mains.

La jeune femme se mordit la langue. Elle s'empressa de s'armer d'un stylo afin d'écrire à la suite.

Qui es-tu ?

Puis elle songea à l'alchimie entre elle et Creel, elle n'avait pas besoin d'être marquée dans les grimoires pour qu'elle comprenne : ils étaient fait pour se contrebalancer l'un et l'autre, telles deux humeurs opposées qui s'équilibrent. Hors son livre de mythes grecs favoris lui avait appris que les narcisses portaient le nom d'un beau jeune homme, tellement charmant qu'il était tombé amoureux de lui-même. Il avait vu son reflet dans un étang et n'avait plus voulu le quitter, et il avait fini par en mourir, si bien que les dieux avaient obligés de le changer en fleur. Narcisse avait été insensible à l'amour d'autrui. 666 en tiendrai une bonne leçon. Henry Creel tout tel Narcisse était doté d'une grande beauté.








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