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𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝕼𝖚𝖆𝖙𝖗𝖊

saison trois




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DILEMME

ジレンマ




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Des coups de feu.

Beaucoup,

de coups de feu.

Nelly s'envolait avec son nouvel équipement au cœur de ce massacre advenant qui se déroulait au centre de la ville de Trost.

Une cité maudite.

Assez lointaine à l'agitation, elle ne reconnaissait pas l'identité de ses camarades d'espèces, néanmoins, lui, elle le discernerait parmi mille hommes.

De son mur, la femme examinait Livaï, où sa situation lui optait le rôle de délétère à abattre dans l'immédiateté.

Les grappins harponnaient aux façades d'une baraque, Zackley se dressa sur la toiture, courir au lieu de voler, elle favorisait la discrétion de surprendre ses ennemis et, ainsi, prendre l'ascendant.

La dernière image capturée par ses espiègles iris était celle du Caporal, s'effaçant dans les ruelles pour fuir, une évidence.

Quel abruti affronterait une division en supériorité numérique dont les chances de vaincre se rapprochaient du seuil de 0% ?

Les titans peut-être, ils n'avaient pas la notion de fuir.

Quelle blague de mauvais goût, pensait-elle.

Depuis sa capacité à percevoir le blanc du noir, apparue à quatorze ans, elle ne se voilait plus la face et prévoyait, un jour, dans une prospérité éphémère, qu'une guerre civile éclaterait.

Son regard ne perdait pas une seule miette les gestes des militaires munis d'un équipement anti-humains, environ une vingtaine à surveiller en quelques secondes.

Planquée derrière une cheminée de pierre, les oreilles hurlaient de tortures par les violences sonores d'une porte brisée.

Plus personne ne bougeait le petit orteil, elle pouvait désormais expier leurs uniformes sans qu'ils ne soient au courant de sa présence. La scène s'était déroulée à une vitesse monstre pour elle, regrettant de ne pas avoir suivi plus d'entraînement avec le bataillon d'exploration, elle se sentait démunie, faible.

Son souffle manquait une inspiration à cette vision, son esprit reniait la croyance même de ce qu'elle venait de voir, ils ne pouvaient pas être ici. La coïncidence se trouvait bien trop grande.

La division centrale.

Sans jamais l'évincer de ses pensées, l'éventualité que son père lui murmura un jour ne l'avait jamais quitté.

Le gouvernement, subordonnant les brigades spéciales, formerait un corps secret, une équipe visant des intérêts où les ignorants se calculaient par la majorité.

Les ordres chuchotaient au-delà des oreilles indiscrètes, des actes couvaient par la couronne et leurs existences proscrites de toute trace.

Une division bien gardée qui renferme des secrets.

L'équipement tridimensionnel serré à leurs tailles ne figurait sur aucun registre d'ingénieurs connus.

Et, on ne pouvait pas oublier de notifier ce genre de détails.

Les rouages de son analyse en pleine action, elle vouait une haine sans semblable pour les auteurs de la création de ces merdes, destinés à combattre sa propre espèce.

Réveillée de sa torpeur, la jeune femme se rendait compte qu'ils visaient tous le bar, au milieu de la ville, à l'allée peu côtoyée. Du au fait que les habitants ne résidaient plus à Trost, réputé pour être un district dangereux depuis l'attaque du Colossal.

Livaï devait être la cible, le soldat le plus fort du bataillon, éliminé, une aubaine s'ils y arrivaient.

Encerclant cette souricière, à attendre la sortie du Caporal, elle épiait les hommes et les femmes à équipements anti-humains, attendant, elle aussi, le moment opportun pour attaquer.

Zackley pourrait se lier contre le bataillon, néanmoins, dans l'histoire, le coupable essayait toujours d'étouffer la vérité aux yeux de tous ces réclamant. Inconcevable pour elle de se ranger dans ce camp sans foi, ni loi, et surtout, sans objectifs louables aux profits de tous.

Malgré les apparences, la brune ne se considérait pas être comme une personne égoïste, dans le fond. Elle aimait donner aux autres sans réclamer en retour. Nelly tendait la main dans le noir, toujours, en espérant ne pas se faire emporter dans les ténèbres lorsqu'une personne se trouvait dans la détresse.

Les armes à feu, à la place de sabres, ne rassuraient pas vraiment la bourgeoise, consciente des réelles intentions de ces soldats formés pour trancher des nuques, mais pas celles de titans.

Son intellect reliait la compréhension de son fonctionnement précipitamment.

On tire, on recharge, et on retire.

Sur de la longue distance, elle éliminait toutes concurrences, anéantissant les épées de la compétition. Sauf si le propriétaire se trouvait être un tireur d'élite octroyé d'une forme surhumaine dans le bras capable de projeter une lance à une trentaine, voire cinquantaine, de mètres environ.

Livaï, oui.

Seulement, un élément rendait cette arme imparfaite.

Le temps de recharge.

Si l'adversaire décidait de mener une attaque de front, c'était la mort assurée.

L'œil aiguisé de Nelly se tournait vivement vers une femme, ainsi, elle lui donnerait à peine 20 ans. Son bras tremblait, en position de combat, son souffle se régulait à intervalles irrégulières, comme pour accueillir une douleur naissante. Zackley laissa ses yeux descendre sur son poignet, gonflé, presque tordu. La blessure devait fêter ces quelques jours, et cela suffisait encore pour geindre aux moindres de ses mouvements.

Cette qualité, repérant les signes de faiblesses chez son ennemi, s'avérait utile pour lui permettre de s'extirper de situations délicates, hormis ses nombreuses lacunes durant un combat, elle réussissait à en sortir vivante de par ses observations.

Silencieusement, elle armait les deux nouveaux gadgets, son iris émeraude se fermait, visant l'homme à droite de la blessée qui, par instinct, irait s'accrocher à la première chose venue :

Le poignet de sa camarade.

Auparavant, abattre un homme ressortait de l'impensable, les titans représentaient la menace numéro une à éradiquer, depuis des années. Les humains ne s'entretuent pas entre eux, ou éviter, ou se cacher.

La brune connaissait les circonstances qui la contraindrait à prendre la vie d'un de ses collègues pour protéger les plus démunis de l'injustice sociale.

Néanmoins, cette situation s'annonçait plus complexe.

Sa respiration rebondissait sur le métal froid, coincé entre son nez et le rubis de sa prunelle, son doigt ne se faisait pas prier et plaquait la détente à l'inverse du pontet, libérant une balle qui se logea dans la cuisse du soldat.

Ce bruit attirait l'attention de tous, l'espace d'une seconde, suivi d'un vétéran se fracassant à l'entrée du bar, et d'un hurlement, celui de la femme qui perdait l'équilibre du toit avec le blessé.

— « Un nouvel invité hein ?

Exterminez-le !»

Le déploiement d'un fil, le Caporal profitait de cette opportunité de distraction pour s'échapper de son trou, tuant, au passage, sans once de pitié, trois soldats de la première division.

— « Bien joué Caporal !»

Deux doigts sur sa tempe, la jeune femme souriait à ce dernier, signe d'un excellent travail où il ne relevait l'importance.

Mourir ou être tué.

Afin de distancer l'ennemi, le duo tournait sur la droite d'une coordination d'équipe. Il n'en revenait pas, elle venait tout de même d'exprimer un signe admiratif dans un moment aussi merdique qu'une débâcle face à des titans ?

Et puis, qu'est-ce qu'elle foutait là ?

En vue de son équipement, l'expression du Caporal se durcit.

Comment avait-elle fait pour se le procurer ?

Livaï subissait de nombreux chocs, l'apparition de Kenny, son affiliation au régime du gouvernement, l'intervention de son amante, celle dont un mot ne suffirait pas à la décrire. A l'heure actuelle, Nelly aurait dû se trouver avec Erwin, comme à son habitude, quand le Major avait des problèmes, elle était la première à le défendre auprès d'elle.

Le noiraud redescendait de ses réflexions, lorsque les yeux si atypiques de Nelly sortaient de leurs orbites dans l'espoir de le prévenir d'une menace.

— « Livaï !»

Sans le loisir de pouvoir se retourner, elle poussait le jais suite à un bourdonnement dont les oiseaux s'envolaient des rebords des fenêtres.

Les iris argentés de l'ancien brigand dansaient en voyant le corps d'un homme troué d'une balle dans ses bijoux de famille, pendu, toujours accroché à son harnais.

Nelly actionnait le sien, désireuse d'avancer et de sortir de tout ce bourbier.

— « Je t'ai connu plus attentif que ça !»

D'habitude, les reproches sortaient de la bouche pincée du Caporal, virevoltant devant lui, elle se précipitait à fuir, ses yeux surveillant ses arrières de craintes de prendre une balle vacante.

Ses oreilles sifflaient, le mal s'accentuait à chaque mètre passait dans les airs, combien de temps arriverait-elle à contenir la douleur de son épine en fer, plantée dans sa cuisse.

Il ignorait encore, à ce moment, son acte qui aurait pu lui pourfendre la vie d'un claquement de doigt.

Elle venait de lui porter secours, méconnaissant qu'elle avait enclenché le présage de sa mère par sa simple action.








— « Des coups de feu ! Vous entendez ? Sasha pointait le centre, les yeux débordant d'inquiétude. Ça tire en rafales !

Ils ont dû tomber sur un os. Jean se trouvait à côté de Mikasa observant ce qu'il se passait depuis le plus haut perchoir.

Probablement.»

Mikasa gardait un visage impassible, commençant à énoncer le message du Caporal à ses camarades, une réalité dont ils allaient devoir faire face, ensemble.

— « Désormais, il faudra affronter des titans, mais aussi des hommes.

Quoi ? Mais ce serait...»

L'adolescente à la chevelure ébène s'élançait vers ce foutoir cacophonique. La préméditation de cette embuscade, sur une échelle de 1 à 10, s'élevait à 13.

Avant que la situation ne s'envenime, le Caporal lui avait confié la responsabilité d'ingérer le fait que, désormais, ils faisaient face à de nouveaux ennemis entre les murs.








— « Elle est où ton escouade ?!»

Démuni de munitions, Nelly peinait à tenir à distance les membres de la division centrale, le sang s'écoulant de sa plaie sans discontinuer.

— « Me dit pas qu'en plus de ta taille, t'as les tympans si petits que tu ne m'entends pas !»

À une intersection, à gauche, elle soupirait en voyant la carriole roulante d'Eren et Historia.

— « Le Caporal !»

L'escouade partait pour rejoindre leur leader, sans compter le soldat armé qui apparaissait tel un obstacle.

Avec précipitation, le jais le pourfendait de sa lame, aussi férocement qu'il tranchait un titan lors des expéditions extra-muros.

Jean, spectateur, refoulait son envie de vomir.

Comment peut-on tuer nos propres congénères sans aucune once d'hésitation et avec autant de férocité ?

— « C'est qui elle ?»

Le rasé tournait sa vision vers l'adulte aux cheveux châtaignes, voltigeant au côté du Caporal, ses deux flingues en mains prêts à exploser le crâne d'un ennemi.

Armin Arlert entrouvrait la bouche pour lui apporter une réponse évidente, mais le noiraud se posait sur la toiture d'un bâtiment, ordonnant à ses subordonnés :

— « On suit le chariot !»

Nelly se retenait de lui balancer un pique, pourtant, elle aimerait lui dire, en souriant, comme à chaque fois qu'elle usait de son sarcasme :

Non sérieusement Livaï, on aurait pas deviné ! Mais quel homme ! Remercions le ciel de nous avoir fait naître un éclaireur pour nous dire quoi faire, comme-ci c'était pas assez évident !

— « Attention, ils sont rodés aux combats entres hommes, les 3 autres y sont passés, avertissait le Caporal lorsqu'ils se retrouvaient proches du convoi. Si vous voulez récupérer Eren, n'hésitez pas, tuez-les à la première occasion. Compris ?»

Ainsi, parmi les recrues de l'équipe de l'homme le plus fort de l'humanité, seule Mikasa Ackerman obtempéra, elle tuerait pour reprendre Eren de son côté.

La bourgeoise ne parlait guère, inspectant cette fille avec intérêt.

Lors du procès d'Eren, celle-ci lui avait offert un regard meurtrier, et la plus vieille lui rendit la pareille en retour. Elle ignorait la raison d'une telle offrande de tuerie de la part de cette gamine, à son égard. Néanmoins, elle accepta, pensant que le titan devait être son protégé ce jour-là, son frère, ou son petit ami.

Et encore aujourd'hui, elle imaginait mal la considération de Mikasa Ackerman pour elle.

Les habitants de Trost, qui disposaient leurs étals sur le marché, étaient surpris de voir débouler des soldats, et plus qu'en le Caporal balançait, sans gêne, un militaire de la centrale dans la rue adjacente.

— « Armin, Jean, sur le chariot, les autres en escorte !

À vos ordres !

Encore un mort...

Jean !»

Les deux amis atterrissaient sur la charrette, tandis que la conductrice se tournait vers eux, Zackley s'empressait de l'adjuger d'un coup en pleine face, repartant aussitôt dans les airs.

— « Ne bouge pas !»

Kirschtein tremblait, pour lui, dérober la vie d'un autre était inimaginable.

Qui était-il pour avoir le droit de lui ôter celle-ci ?

En intégrant l'armée, il pensait passer une vie prospère dans les brigades spéciales.

Entrant dans le bataillon des cinglés, et d'avoir combattu des titans bouffeurs d'humains, le voilà au front d'une nouvelle épreuve, cette fois, contre sa propre espèce.

La jeune femme, à la queue-de-cheval, essuyait d'un revers le liquide rougeâtre s'écoulant de son nez à son menton. D'un mouvement, elle envoyait valdinguer le sabre de Jean.

— « Arrête

Il ne désirait pas tirer.

L'adolescent se retrouvait assis sur le sol froid du convoi, cette arme pointée sur lui qui, en une seconde, lui percerait la voûte crânienne.

— « Jean !» hurlait Mikasa

Puis ce fut le coup de trop.

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