𝐦𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐫𝐞
❛ 𝐥'𝐞𝐚𝐮 𝐜𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 ; 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐝'𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐜𝐞,
𝐥'𝐚𝐬𝐬𝐚𝐮𝐭 𝐚𝐮 𝐬𝐨𝐥𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐥𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 ; ❜
𓆙
...
⸻│comme les pulsations sabrées des flots agités.
dès que tes yeux croisent les siens, ton palpitant suit le rythme d'une mer déchaînée. la seule qui lui permet de battre suivant un tempo effréné. dix dernières années pour ricochets sur les traits tirés.
certitudes envolées dans l'asphalte. la culpabilité du désir et l'impression de mal faire. le chemin éconduit par la normalité n'est qu'une pente sinueuse où tu trébuches sur chaque ressentiment.
même dynamique. les draps froids et les yeux qui s'ouvrent. la main sur l'abdomen. un grondement béni des souvenirs. un grondement béni de l'envie. se réveiller un matin et découvrir que chaque certitude n'existe plus que dans des chimères. se réveiller et oser poser son regard sur l'impensable réalité.
un regard pour saisir et un contact pour chuter. puis il y a eu arlo. arlo que t'as laissé prendre ses aises. s'intégrer dans ta vie de loup solitaire, transformer tes nuits froides en nuits d'amour. tendresse tant recherchée; elle est douce arlo.
et t'as effacé les autres, pour ne laisser aucun soupçon te peser. tu les as effacés, parce que depuis le début t'espères, qu'les beaux jours, que votre amour, n'était pas encore qu'une faute de parcours.
t'as de l'espoir tony, comme jamais auparavant.
《 dis moi que tu as des réponses, des choses à dire, des choses à m'offrir. parce que je n'ai plus rien, on m'a déjà tout pris. 》
t'as de l'espoir mais la peur gangrène se meut sous ta peau et à travers tes phalanges le sable du temps court et ne laisse rien derrière lui. les prunelles se relèvent pour rencontrer des visages qui ne restent pas assez longtemps pour que tu t'en souviennes.
condamné à voir les courbes et les coeurs qui régissent ta vie te glisser entre les doigts. maudit par tu ne sais quelle voix céleste, tu te sens comme l'éternel misanthrope dans une foule de démons.
l'aorte bourdonne, est ivre de fureur, battant son tambour au creux d'une poitrine noircie à la débauche. énième cancéreuse glissée au creux des lèvres, nécrosant la rosée, n'apaisant rien d'autre que l'addiction fatale.
l'opaque fumée rejetée des lippes s'entrouvrant à nouveau. │ ⸻
𓆙
❛ 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐢𝐞, 𝐞𝐧 𝐟𝐨𝐮𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐲𝐬 𝐩𝐮𝐫, 𝐝𝐞𝐬 𝐨𝐫𝐢𝐟𝐥𝐚𝐦𝐦𝐞𝐬
𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐮𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐮𝐭 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐟𝐞𝐧𝐬𝐞 ; ❜
𝒓 𝒊 𝒎 𝒃 𝒂 𝒖 𝒅 .
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