❛ 𝐥𝐚 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐞̂𝐭𝐞 𝐚 𝐛𝐞́𝐧𝐢 𝐦𝐞𝐬 𝐞́𝐯𝐞𝐢𝐥𝐬 𝐦𝐚𝐫𝐢𝐭𝐢𝐦𝐞𝐬.

𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐫 𝐪𝐮'𝐮𝐧 𝐛𝐨𝐮𝐜𝐡𝐨𝐧 𝐣'𝐚𝐢 𝐝𝐚𝐧𝐬𝐞́ 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐥𝐨𝐭𝐬 ❜

𓆙

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⸻│l'émoi explose dans un partage aphone.

(fleuves) tu es né de l'harmonie présomptueuse des notes et de la folie. de la première t'as hérité des battements de cils songeurs et souvent, tes pensées fabulent et s'évadent vers des contrées où l'aurore est reine et où la nuit est victorieuse de tes humaines lubies. 

(peaux-rouges) les larmes, comme un puit sans fond, les larmes pour toutes les occasions : parce que le monde est laid, mais aussi parce qu'il est beau, parce que tu es tristesse, colère et joie - parce que tu es tout à la fois. les émotions se bousculent, elles tanguent, le bateau chavire - tu coules. 

(péninsules) possédé par un tourbillon de divines pensées, les états du coeur momifiés. en relation libre avec les dépouilles dans le sillage d'une déflagration de son amour. amour, une ironie qui flagelle, oeuvre de l'incarcéré désillusionné que tu es. 

(florides) tu joues tes spectacles dans un théâtre, le théâtre des mortels, celui de la vie. et tu t'abandonnes au public extatique, aux dieux, à elle. un labeur qui te permets de vivre, d'éprouver l'extase des liens déliés. des applaudissements qui transcendent ton (faux) sourire, c'est à phèdre de rendre son ultime monologue. tu t'étais empoisonné, prêt à rendre à phèdre sa funeste réalité.

il n'y a plus que les notes étouffées qui viennent perturber tes oreilles.│ ⸻

𓆙

❛ 𝐪𝐮'𝐨𝐧 𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐫𝐨𝐮𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐜𝐭𝐢𝐦𝐞𝐬,

𝐝𝐢𝐱 𝐧𝐮𝐢𝐭𝐬, 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐫𝐞𝐠𝐫𝐞𝐭𝐭𝐞𝐫 𝐥'𝐨𝐞𝐢𝐥 𝐧𝐢𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐥𝐨𝐭𝐬. ❜

𝒓 𝒊 𝒎 𝒃 𝒂 𝒖 𝒅 .