❛ 𝐥'𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐨𝐢𝐬 𝐬𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐝𝐚𝐢𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐞𝐫𝐠𝐞𝐬,

𝐥𝐞 𝐯𝐞𝐧𝐭, 𝐝𝐮 𝐜𝐢𝐞𝐥, 𝐣𝐞𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐠𝐥𝐚𝐜̧𝐨𝐧𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐦𝐚𝐫𝐞𝐬... ❜

𓆙

...

⸻│il y avait quelque chose de dément à les entendre pleurer leurs absents, comme s'ils avaient perdu la partie qu'ils n'avaient pas choisi de jouer. 

il n'y a rien de pire. rien de pire que ces moments-là. 

quand il faut dormir. 

t'as cette peur de mourir, mourir étouffé par les souvenirs, les cauchemars, l'carnage. 

t'as peur du noir, de l'orage. 

du noir de tes paupières, du noir de cette chambre solitaire. 

tu veux pas t'endormir. t'as peur. 

et puis tu t'endors. et il y a les pleurs, la douleur; tu cries. encore plus fort. 

faut que tu te réveilles. faut que tu te réveilles. 

il y a les draps en bordel, ta poitrine affolée, la sueur sur ta peau lorsque tes yeux sombres se fixent sur le plafond. 

tu te promets de ne plus jamais dormir. et on rembobine... il n'y avait rien de pire. rien de pire que ces moments-là. quand il faut dormir...

et on t'aide parfois, enfin, c'est ce qu'ils croient. parce qu'ils ne font que te ramener au même endroit, où la solitude te broie. 

et cette peur. tu l'as si souvent côtoyée... tu te pensais né avec, tu te pensais destiné à la vivre, encore et encore. si fort, que cela te détruisait déjà.

ils s'étaient tués l'un après l'autre, s'abandonnant au vide stérile qu'aucun n'était capable de combler chez l'autre.│ ⸻

𓆙

❛ 𝐨𝐫 ! 𝐭𝐞𝐥 𝐪𝐮'𝐮𝐧 𝐩𝐞̂𝐜𝐡𝐞𝐮𝐫 𝐝'𝐨𝐫 𝐨𝐮 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐪𝐮𝐢𝐥𝐥𝐚𝐠𝐞𝐬,

𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐧'𝐚𝐢 𝐩𝐚𝐬 𝐞𝐮 𝐬𝐨𝐮𝐜𝐢 𝐝𝐞 𝐛𝐨𝐢𝐫𝐞 ! ❜

𝒓 𝒊 𝒎 𝒃 𝒂 𝒖 𝒅 .