huit
CHAPITRE HUIT
PAUL
les écrits vous ont appris
que muad'dib n'avait sur
caladan aucun compagnon
de jeu de son âge. mais muad'dib
avait de merveilleux éducateurs
et amis. ainsi, gurney halleck, le
guerrier troubadour. il avait aussi
thufir hawat, le vieux mentat. et il
avait aussi duncan idaho, le maître
d'armes du ginaz. ainsi que, bien sûr,
le duc leto, dont on ignora longtemps
les vertus paternelles.
— Histoire de Muad'dib enfant, par la princesse Irulan
DIX HEURES DE LA matinée n'avaient pas encore sonnées, et déjà il régnait sur Arrakeen une chaleur étouffante. Paul se demandait s'il serait un jour capable de s'habituer au climat extrême de cette planète. C'était si différent de Caladan où il était plus probable de mourir emporté par le froid que par la brûlure du soleil. Il le faut pourtant. Un jour, je dirigerai cette planète. C'était ce que l'on attendait de lui en tant qu'héritier Atréides, et même le discours réconfortant que son père lui avait tenu avant leur départ ne pouvait lui ôter cette impression d'être enchaîné à son devoir et son nom prestigieux.
Paul marchait entouré d'une petite troupe de soldat dans le sillage de Thufir Hawat. Suite à la réunion stratégique de ce matin — sa première réunion stratégique — la question de la remise en route de la production d'épice s'était posée. Après tout, si Arrakis était autant disputé ce n'était certainement pas grâce à ses conditions climatiques torrides, mais bien grâce à l'exploitation de cette substance essentielle qui ne pouvait se trouver que sur son sol. En tous bons rivaux qu'ils étaient, les Harkonnen n'avaient pas rendu la tâche aisée à leur successeurs à la tête de Dune. Plus de la moitié de l'équipement avait été saboté, d'après les observations du vieux mentat qui accompagnait son Duc dans le secteur des raffineries pour confirmer ses dires.
Leto Atréides avançait à un rythme soutenu à quelques mètres devant son fils. Le déménagement ne l'avait pas changé, pensa Paul. Il portait toujours le même masque froid et sérieux qui sied à sa position. Une façade que Paul connaissait depuis l'enfance et qui se confondait avec la vision qu'il avait de son père. Et pourtant, il était l'un des rares privilégiés à avoir connu une autre facette du Duc Leto, bien différente de l'image que le noble homme renvoyait. Cet aspect de sa personnalité s'était manifesté pas plus tard que quelques jours auparavant, lorsque Paul avait poussé la porte du bureau du Duc, sa main droite toujours fermement serrée autour du chercheur-tueur qui l'avait visé, et l'autre refermée sur celle de Rani qui l'avait accompagné dans sa course.
La réaction de Leto avait été immédiate et les ordres adressés avec un ton courroucé que Paul découvrait pour la première fois. Un déluge d'émotions avait alors déferlé sur le visage de son père, lui qui se montrait comme un dirigeant tempéré et réfléchi. Pendant un court instant il avait cessé d'être un Duc pour être un père qui s'opposerait à quiconque qui oserait attenter à la vie de son fils. Alors que la garde se déployait dans la Citadelle, Paul avait été renvoyé en sécurité dans une autre chambre, et Rani placée sous la protection de soldats qui s'étaient également chargée de l'interroger sur l'attaque que venait de subir leur jeune maître. Paul ignorait encore ce qu'elle avait pu leur dire, mais il avait su dès que l'opérateur du chercheur avait été trouvé. Cet agent Harkonnen avait attendu plusieurs mois caché dans les murs de la grande demeure. Un piège ingénieux qui avait bien failli se refermer sur sa cible.
Mais il avait survécu. Il avait survécu et sa présence ici ce matin était la preuve que les Atréides s'en sortaient toujours victorieux. Paul avait eu droit à des éloges de la part de Gurney et de ses hommes vis à vis de l'adresse exceptionnelle dont il avait fait preuve pour sauver sa peau. Il devait cela aux nombreux entraînements qu'il suivait depuis sa naissance... Et à l'intervention de Rani qui avait détourné l'attention de l'insecte de métal pour lui permettre d'agir. En quelques sorte, elle l'avait sauvé et il l'avait sauvé en retour en détruisant l'engin.
Au final, ils étaient quittes mais Rani s'était sentie redevable et était venue le trouver ce matin en quête d'un moyen de rembourser sa dette. Et Paul était désormais certain qu'elle le regrettait.
— Avec tout le respect que je vous dois, messire... Laissez-moi vous dire, respectueusement, que je vous déteste.
Sa voix aux connotations d'ailleurs avait chuchoté mais cela avait suffi à Paul qui marchait juste devant elle pour l'entendre. Sans interrompre sa marche, l'héritier pivota pour découvrir l'air agacé et la joue gonflée de la jeune servante, le suivant de près, une fine ombrelle entre ses mains levée au-dessus de la tête du garçon, afin de le préserver de l'agression du soleil. Un sourire amusé illumina le visage de ce dernier qui s'était remis de face.
— Ose me dire que tu n'es pas mieux ici qu'en compagnie de tes camarades que tu sembles semble tant apprécier.
— Ce n'est pas vous qui marchez en plein soleil, répliqua-t-elle.
— Non, puisque tu es là.
Il l'entendit marmonner certains noms d'oiseaux ce qui en rajouta à son hilarité. N'importe quel autre domestique qui ce serait adressé à lui de cette façon aurait été lourdement sanctionné. Mais à elle, il laissait passer ce comportement familier. Cela faisait parti d'elle, c'était ce qui la rendait unique. C'était ainsi qu'elle était tous les jours, jusqu'au plus noir de la nuit même lorsqu'elle s'introduisait dans ses rêves. Dans ses visions d'avenir.
Thufir s'arrêta finalement face à de hauts cylindres en métal, rangés pour former un rectangle parfait au milieu du grand terrain qui jouxtait les raffineries. Malgré l'arrêt temporaire de la production d'épice, Paul pouvait voir certains ouvriers s'affairer autour d'eux tandis que le mentat leva une main vers les grandes cuves qu'il présenta comme les silos à épice.
— Nous devons tous les remplir, ajouta Thufir.
Contrairement à lui, Paul n'avait suivi les conditions de la production d'épice que de loin. Aussi, impressionné par la taille des silos, il demanda au plus vieux :
— Tous ?
— Et ce tous les vingt-cinq jours standards.
— Ca doit être un travail colossal, commenta Rani à voix basse.
Paul hocha la tête pour confirmer. Hawat, qui n'avait pas entendu la jeune femme, continua son discours.
— Le sabotage des Harkonen nous ralentit considérablement.
— Et qui est censé arbitrer ? s'enquit Paul, surpris que l'empereur ait laissé les hommes du baron les pénaliser comme ceci. Y a pas un arbitre du changement pour superviser la transition ?
Paul se tourna vers on père, guettant une réaction. Mais le Duc semblait en pleine réflexion, le regard toujours posé sur les silos. Ce fût Gurney qui demanda au mentat le nom de l'envoyé de l'empereur chargé d'aider au changement de gouvernance sur Arrakis.
— Le docteur Liet-Kynes, l'écologiste de l'empire. Vingt ans qu'elle est ici. C'est une excentrique, d'après ce qu'on m'a rapporté.
Cela attisa la curiosité de Paul qui se dit qu'il aimerait bien rencontrer cette femme. Et il se doutait qu'il en aurait un jour l'occasion, compte tenu de son statut.
— Je tiens à assister moi-même à un moissonnage.
Les paroles du Duc en surprirent plus d'un, son fils compris. Paul s'était soudain tourné vers lui, les yeux remplis d'incrédulité. Thufir accorda un regard similaire à son maître, ajouté à un froncement de sourcils.
— Je ne saurais vous le recommander, monseigneur.
Leto le coupa en fin de phrase :
— Et que cet arbitre du changement nous accompagne. Il est plus que temps que je la rencontre, et ainsi nous aurons la protection impériale.
— Un otage ? J'adore, plaisanta Gurney.
Le rire du sarcasme passé, Paul réfléchit aux implications d'une telle entrevue. Une rencontre pour faire bonne impression et s'attirer les faveurs de l'empereur. Bien que son père ne le porte pas dans son cœur, la maison Atréides avait besoin du soutien de Shaddam IV pour affirmer son contrôle sur la planète des sables et exporter les récoltes d'épice.
— Allez-vous l'accompagner, messire ? lui demanda Arani.
Elle avait changé l'ombrelle de position pour soulager son bras que Paul devinait douloureux.
— Je suppose que oui.
Paul s'interrompit en entendant au loin le son caractéristique d'un ornitopthère en vol. Il leva les yeux vers les cieux, plissant les paupières sous la clarté du soleil.
— Il est ici, monseigneur, informa Thufir, main sur l'émetteur radio positionné près de son oreille.
L'appareil apparut enfin aux yeux de Paul. Le vaisseau à l'allure d'insecte passa au-dessus du petit groupe à toute vitesse, dans des mouvements vifs mais parfaitement contrôlés par le pilote qui ne faisait qu'un avec sa machine. Le jeune garçon n'eut pas besoin de plus pour deviner l'identité du il. Lui seul pouvait piloter de cette façon. Lui seul était à même de dompter les cieux et d'y être aussi à l'aise que sur la terre ferme.
Sur ordre du Duc, leur petit groupe délaissa l'inspection du matériel pour rejoindre la plateforme d'atterrissage de la cité, direction qu'avait suivi l'orni. Sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, les pas de Paul avaient adopté un rythme plus rapide alors qu'ils pénétraient sur l'aire de débarquement. C'étaient les grognements agacés de Rani qui lui avaient fait constater cet excès d'excitation qu'il ne pouvait contenir. L'orni entamait juste sa manœuvre pour se poser quelques mètres plus loin. Aidé par les consignes verbales et gestuelles d'un agent au sol, l'appareil se posa avec grâce sur la place qui lui était réservée.
Alors que le vaisseau terminait de se stabiliser, la cabine de pilotage s'ouvrit sur une haute silhouette au visage dissimulé sur le capuchon d'une cape couleur sable et le masque d'un distille. Paul l'entendit donner des consignes dans une langue qui lui était inconnue avant de sauter de l'appareil et se tourner vers le groupe venant à sa rencontre. Paul ne tenait plus en place et oublie toutes les convenances rattachées à son rôle pour courir en direction du nouveau venu dans un cri de joie :
— Duncan !
— Ah, mon garçon !
Duncan Idaho retira son masque pour offrir un grand sourire à celui qui fut et qui demeurait son petit protégé. Il s'élança dans sa direction et accueillit l'étreinte du jeune garçon dans un rire empreint d'une chaleur réconfortante. Paul avait bondit, et ses pieds quittèrent le sol quelques instants du fait de la taille imposante du maître d'armes. L'Atréides enfouit la tête dans le creux de son épaule comme pour s'assurer qu'il était bien là et qu'il n'était pas de nouveau plongé dans l'un de ces rêves aux allures de réalité qui hantaient ses nuits. Mais tout ceci était bien réel. Duncan Idaho, son Duncan qui avait été comme un second père pour lui durant son enfance était rentré à la maison.
Sain et sauf.
Paul ne lâcha pas Duncan lorsque celui-ci le reposa à terre tandis que Gurney se joignait aux retrouvailles.
— Tu grandis à vue d'oeil, commenta le guerrier à l'intention du garçon.
— Et toi, tu sens horriblement mauvais, répliqua-t-il, taquin.
Duncan ricana face à le répartie de Paul et accueillit l'accolade affectueuse de Gurney qui semblait tout aussi content de revoir son compagnon d'arme, après de longs passés dans le désert à la recherche du peuple Fremen. Bras-dessus, bras-dessous, les trois hommes pour rejoindre le reste de leur groupe. Une Rani au visage contrarié apparut dans le champ de vision de Paul qui se rendit soudain compte qu'il avait perdu l'ombre protectrice de l'ombrelle que la jeune femme avait replié. Son regard se déporta un instant sur le nouvel arrivant avant de revenir vers Paul qui ne put que lui sourire, encore entraîné dans l'euphorie du moment.
— Qui est donc cette jeune femme qui te lance ce regard si flatteur ? se moqua Idaho en le relâchant.
— Notre jeune maître est aussi doué que moi lorsqu'il s'agit de femmes, ajouta Gurney sur le même ton plaisantin.
Un rictus sur le visage de Rani fit comprendre au garçon qu'elle avait tout entendu. Il fit quelques foulées pour se retrouver près d'elle et se tourna face aux deux autres.
— Rani est la suivante de ma mère. Je lui ai demandé de passer la journée avec moi. Et...
Il marqua un instant d'hésitation pour échanger un regard avec elle. Ses yeux noir d'encre ne quittèrent pas les siens et il repensa à leur premier échange, la première fois où il s'était perdu dans ces orbes qui lui évoquaient des puits sans fond, une âme empli de mystère. Ce jour-là, elle avait fui son regard et s'était renfermé dans une attitude timide qu'il avait bien du mal à lui associer désormais. Que me caches-tu donc encore derrière tes yeux de nuits, Rani ?
— C'est aussi une amie, conclut Paul de nouveau face à ses mentors.
Il devina la surprise de Rani qui laissa échapper un petit oh, et Gurney fronça les sourcils, méfiant comme à son habitude. Quand à Duncan, il éclata de rire :
— Donc, tu demandes à tes amis de tenir ton ombrelle ?
— Vous faites bien de le relever, monsieur, cracha Rani. Je crois que le concept d'amitié n'est pas acquis par tous.
— Oh, et insolente en plus de ça !
— Un peu trop oui, ajouta Gurney. Jeune fille, n'oublie pas ta place.
Loin de se laisser impressionner par la figure balafrée du soldat, Rani haussa les épaules et détourna le regard d'un air nonchalant.
— C'est bon, Gurney, tempéra Paul.
— Je suis content que tu te sois enfin trouvé une amie de ton âge, continua Duncan avec tendresse. Puisse-t-elle t'aider à supporter les durs jours à venir.
Le guerrier tapota légèrement l'épaule de Paul avant d'aller à la rencontre du Duc avec qui les retrouvailles furent plus formelles. Gurney lança un dernier coup d'oeil réprobateur à la servante avant de suivre son compagnon. Les deux plus jeunes restés en retrait, Rani alla pour déplier de nouveau l'ombrelle mais Paul l'arrêta en lui saisissant le poignet. Le haussement de sourcil surpris passé, un faible sourire se dessina sur son visage.
Une amie, oui, se répéta-t-il en lui-même. Mais l'amitié reposait sur la confiance et une partie de lui lui murmurait de se méfier.
Le mirage est l'ennemi du voyageur dans le désert.
— Cette technologie était réellement fascinante.
Rani marchait toujours aux côtés de Paul dans les couloirs de la Citadelle. La nuit était tombée sur Arrakeen et leur chemin était éclairé par une lampe à suspenseur qui les suivait fidèlement. Le jeune homme hocha la tête. Oui, l'œuvre des Fremen était au-dessus de tout ce qu'il avait pu apprendre dans les bobines. Suite à la rencontre entre son père et Stilgar, un chef Fremen amené par Duncan, ce dernier avait montré à ses camarades des légions Atréides quelques objets qu'il avait obtenu en côtoyant ce peuple du désert.
Les Fremen avait su créer de quoi s'adapter aux conditions extrêmes qui régnaient dans leur désert natal. Tout était affaire d'économie d'eau et de survie. Duncan avait mis entre les mains des soldats quelques merveilles de technologie et offert tout spécialement à Paul un paracompas, une sorte de boussole adaptée au champ magnétique généré par les lunes d'Arrakis. Il tenait encore l'objet dans une main alors qu'il marchait. Les récits de Duncan avaient décupler son envie de se mêler à ce peuple si mystérieux qui avait su dompter cette planète.
Le pouvoir du désert.
Paul et Rani arrivèrent face à la porte de la nouvelle chambre de l'héritier. On l'avait déplacé suite à l'incident du chercheur-tueur.
— Je suppose que c'est ici qu'on se sépare, dit Arani. Ce matin mis à part, je dois vous avouer que j'ai passé une bonne journée en votre compagnie.
— La journée n'est pas terminée, Rani.
Il poussa la porte de sa chambre et fit un signe qui l'invita à entrer. Il crut distinguer une lueur d'appréhension dans son regard mais elle entra, suivie de la lampe à suspenseur et Paul ferma la marche ainsi que la porte. Rani resta debout et silencieuse pendant qu'il retirait la veste de son uniforme et ses bottes. Il n'avait pas besoin de la regarder pour deviner les expressions confuses de son visage surtout lorsqu'il s'assit lourdement sur son lit et lui ordonna d'approcher.
— J'aimerais que tu fasses une dernière chose pour moi avant de retourner aux quartiers des domestiques.
— Je vous ai déjà bien servi toute la journée, messire. N'abusez pas de votre position.
— Ne sois pas aussi méfiante, Gurney est là pour ça. Assis toi près de moi, Rani. J'aimerais que tu chantes pour moi. Pour m'aider à m'endormir.
Il y eut l'expression incrédule puis le rire gêné.
— N'avez-vous pas passé l'âge de ce genre de choses ?
Pour toute réponse Paul lui indiqua sa gauche et Rani soupira, s'extirpa de ses chaussures avant de venir prendre place à côtés de lui. Dans la faible clarté de la pièce, il avait du mal à distinguer les détails de son visage, dissimulé derrière quelques mèches rebelles. Jugeant sans doute qu'elle n'avait pas le choix — ce qui était le cas — elle entonna faiblement une mélodie que Paul reconnut. C'était celle qu'elle fredonnait lorsqu'il l'avait surpris sur les falaises de Caladan.
Au fil du temps, sa voix devint plus assurée et elle ajouta des paroles à la mélodie. Ce n'était pas parfaitement juste mais c'était ce qui rendait cela très beau. Cette façon de murmurer les mots en rythme était plus proche d'une prière que d'un chant et Paul se laissa porter par la voix de la jeune femme. Il ferma les yeux pour qu'elle soit la seule chose à laquelle il puisse s'accrocher. Il sentit les soucis quitter son esprit et la tension quitter son corps. Inconsciemment, il se laissa tomber sur les côtés et sa tête se retrouva sur les genoux de Rani qui s'arrêta aussitôt.
— N'arrête pas...
Elle mit du temps avant de reprendre sa berceuse. Le garçon rouvrit les yeux pour détailler le visage de la jeune femme. Elle avait clos les paupières pour se concentrer sur le rythme du chant et sûrement pour fuir la position compromettante dans laquelle il la mettait. Chaque mot l'entrainait de plus en plus dans le royaume des rêves et il voulait graver ce visage dans sa mémoire. Il savait qu'il le retrouverait dans l'autre côté de sa conscience, dans le monde onirique où elle évoluait à ses côtés au milieu de fragments d'avenir. Elle était là toutes les nuits, présente constamment dans son esprit sans même qu'elle le sache.
Était-ce mal d'en vouloir toujours plus ? Alors qu'il sombrait, Paul se promit qu'un jour, il saurait tout sur elle, comme il l'avait découvert en rêve. Et ses rêves se réalisaient toujours.
je sais, j'ai été ultra longue mais c'est la course pour moi niveau études en ce moment, aaaaaaah. j'espère quand même que ce chapitre vous aura plus. j'ai fangirlé en écrivant la fin aha.
il faut leur trouver un nom de ship officiel.
j'ai pas le temps d'écrire une longue note donc sachez simplement que je remercie tous ceux qui sont venus lire, voter et commenter sur cette histoire. on a atteint les 2k et c'est vraiment génial. merci <3
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